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Et le futur?


Ambre Agorn

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Ambre Agorn Membre 2 169 messages
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Il y a 10 heures, Loufiat a dit :

Un peu tout ca à la fois, ca s'inscrit dans le thème, ca peut (ou pas) donner matière à réflexion voire discussion.. C'est gratuit  


Je n'avais pas vu le loooooong texte masqué...j'ai donc lu

Première impression: c'est ridicule!

C'est exactement ce genre de discours larmoyant qui finit définitivement d'enfermer ce monde qu'il décrit, comme si, en plus de l'impression ce texte voudrait enlever toute sorte de porte de sortie.

Ce texte transmet un point de vue assez sombre et surtout bien renfermé sur lui-même, comme si la majorité était la seule possible et valable, la seule référence.

Cette description du monde, des habitudes humaines ne voit que ce qui est le plus flagrant. C'est réducteur et dévalorisant pour ceux qui ne vivent pas du tout comme ceci ou ne voit pas le monde et l'avenir comme ceci.

Ce qui est flagrant n'a pas besoin de description et d'encre versée: tout le monde le voit. Quel est l'intérêt de souligner ce qui se passe?

 

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Membre, 35ans Posté(e)
Loufiat Membre 2 589 messages
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il y a une heure, Ambre Agorn a dit :

Première impression: c'est ridicule!

C'est exactement ce genre de discours larmoyant qui finit définitivement d'enfermer ce monde qu'il décrit, comme si, en plus de l'impression ce texte voudrait enlever toute sorte de porte de sortie.

Ce texte transmet un point de vue assez sombre et surtout bien renfermé sur lui-même, comme si la majorité était la seule possible et valable, la seule référence.

Cette description du monde, des habitudes humaines ne voit que ce qui est le plus flagrant. C'est réducteur et dévalorisant pour ceux qui ne vivent pas du tout comme ceci ou ne voit pas le monde et l'avenir comme ceci.

Ce qui est flagrant n'a pas besoin de description et d'encre versée: tout le monde le voit. Quel est l'intérêt de souligner ce qui se passe?

Cette réponse montre plusieurs choses, à mes yeux. Vous avez compris l'enjeu, le texte vise juste, sinon il ne vexerait pas (loin de dévaloriser qui vit autrement..) et vous n'ecririez pas "c'est évident !", comme si ça l'était vraiment.. Il peut participer à ce qu'il dénonce, cela relève du lecteur en revanche il n'est pas larmoyant et ne fait pas de la moyenne une norme ou un impératif, c'est un contre-sens, peut-être induit par ma faute dans le choix de la citation, peut-être sciemment opéré par vous ou dû à une vraie incomprehension, peu importe. 

Le passé n'est pas présent. Le passé est ce qui est passé, ce qui n'est plus. J'étais enfant, je suis adulte. L'adulte implique l'enfant tout en l'excluant. L'arbre implique la graine tout en l'excluant. Il me semble. 

Et le futur ? Le futur est simple projection. L'avenir est une notion plus intéressante.

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Blaquière Membre 19 162 messages
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Il y a 1 heure, Ambre Agorn a dit :


Je n'avais pas vu le loooooong texte masqué...j'ai donc lu

Première impression: c'est ridicule!

C'est exactement ce genre de discours larmoyant qui finit définitivement d'enfermer ce monde qu'il décrit, comme si, en plus de l'impression ce texte voudrait enlever toute sorte de porte de sortie.

Ce texte transmet un point de vue assez sombre et surtout bien renfermé sur lui-même, comme si la majorité était la seule possible et valable, la seule référence.

Cette description du monde, des habitudes humaines ne voit que ce qui est le plus flagrant. C'est réducteur et dévalorisant pour ceux qui ne vivent pas du tout comme ceci ou ne voit pas le monde et l'avenir comme ceci.

Ce qui est flagrant n'a pas besoin de description et d'encre versée: tout le monde le voit. Quel est l'intérêt de souligner ce qui se passe?

 

Moi, quand j'ai vu la longueur je suis parti en courant... Bon, un effort : j'y vas !

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
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Il y a 2 heures, Ambre Agorn a dit :


Je n'avais pas vu le loooooong texte masqué...j'ai donc lu

Première impression: c'est ridicule!

C'est exactement ce genre de discours larmoyant qui finit définitivement d'enfermer ce monde qu'il décrit, comme si, en plus de l'impression ce texte voudrait enlever toute sorte de porte de sortie.

Ce texte transmet un point de vue assez sombre et surtout bien renfermé sur lui-même, comme si la majorité était la seule possible et valable, la seule référence.

Cette description du monde, des habitudes humaines ne voit que ce qui est le plus flagrant. C'est réducteur et dévalorisant pour ceux qui ne vivent pas du tout comme ceci ou ne voit pas le monde et l'avenir comme ceci.

Ce qui est flagrant n'a pas besoin de description et d'encre versée: tout le monde le voit. Quel est l'intérêt de souligner ce qui se passe?

 

Je trouve que c'est un état des lieux.

Cet état étant bien reconnu, considéré, qu'est-ce qu'on fait ? Comment construire un avenir.les choses étant ce qu'elles sont? Et déjà est-ce possible?

Bien sûr tout le monde n'en a pas conscience; et le divertissement règne peut-être pour la majorité. Moi je suis étonné tous les jours que ce monde tienne. Le seul désir d'objets ? Il semblerait. La publicité, la fabrication artificielle du désir y veille.

Combien de temps un monde peut-il tenir sans avenir ? Il reste une vague émulation. L'avenir rêvé de ceux qui arrivent au pouvoir en politique en ce moment en est comique ! Leur seul projet était de prendre la place de ceux qui y étaient ! Ils ne pouvaient pas attendre leur tour ! Ils l'ont ! Il font quoi ? Rien ! Au mieux ils vont en jouir... Il faut l'espérer. C'est surprenant comme petite vue. Ce rendez-vous des arrivistes ! C'est digne de la BD : "être calife à la place du calife!" Après ça? plus rien! Et pourtant que d'énergie dépensée pour y arriver....

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Ambre Agorn Membre 2 169 messages
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il y a une heure, Loufiat a dit :

Cette réponse montre plusieurs choses, à mes yeux. Vous avez compris l'enjeu, le texte vise juste, sinon il ne vexerait pas (loin de dévaloriser qui vit autrement..) et vous n'ecririez pas "c'est évident !", comme si ça l'était vraiment.. Il peut participer à ce qu'il dénonce, cela relève du lecteur en revanche il n'est pas larmoyant et ne fait pas de la moyenne une norme ou un impératif, c'est un contre-sens, peut-être induit par ma faute dans le choix de la citation, peut-être sciemment opéré par vous ou dû à une vraie incomprehension, peu importe. 

Le passé n'est pas présent. Le passé est ce qui est passé, ce qui n'est plus. J'étais enfant, je suis adulte. L'adulte implique l'enfant tout en l'excluant. L'arbre implique la graine tout en l'excluant. Il me semble. 

Et le futur ? Le futur est simple projection. L'avenir est une notion plus intéressante.

Je ne suis pas sûr d'avoir compris l'enjeu!

Le texte vise juste? Mais il vise quoi?

Ca me gêne la façon dont on parle du temps, dont on le vit. Vous dites exactement ce que presque tout le monde dit. Le temps est mesuré, empaqueté, compté et distribué et il faut faire avec. Cette illusion de contrôle qui n'illusionne plus personne. Ce temps compté n'a plus d'avenir, il faut le lâcher pour le laisser agir à sa guise.

(J'ai un peu l'impression de donner un coup de pied dans la termitière pour voir ce qu'il va advenir.)

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Ambre Agorn Membre 2 169 messages
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il y a 43 minutes, Blaquière a dit :

Je trouve que c'est un état des lieux.

Cet état étant bien reconnu, considéré, qu'est-ce qu'on fait ? Comment construire un avenir.les choses étant ce qu'elles sont? Et déjà est-ce possible?

Pour moi ce sont des démarches et des questions inutiles.

Pour moi, l'avenir ne se construit pas comme un plan d'épargne ou un projet commun. L'avenir ne peut que venir et répondra à chaque action précise de chacun. Si l'avenir entrevu ne me convient pas, alors à moi de faire ce qu'il faut pour me regarder dans la glace et ne jamais abandonner.

il y a 43 minutes, Blaquière a dit :

Bien sûr tout le monde n'en a pas conscience; et le divertissement règne peut-être pour la majorité. Moi je suis étonné tous les jours que ce monde tienne. Le seul désir d'objets ? Il semblerait. La publicité, la fabrication artificielle du désir y veille.

Combien de temps un monde peut-il tenir sans avenir ? Il reste une vague émulation. L'avenir rêvé de ceux qui arrivent au pouvoir en politique en ce moment en est comique ! Leur seul projet était de prendre la place de ceux qui y étaient ! Ils ne pouvaient pas attendre leur tour ! Ils l'ont ! Il font quoi ? Rien ! Au mieux ils vont en jouir... Il faut l'espérer. C'est surprenant comme petite vue. Ce rendez-vous des arrivistes ! C'est digne de la BD : "être calife à la place du calife!" Après ça? plus rien! Et pourtant que d'énergie dépensée pour y arriver....

Je me fou et contrefou du constat! Ca ne sert à rien de rien. Il y a des rapports sur tout et partout. Et pourtant ça ne change rien apparemment, à part peut-être de renforcer l'illusion du contrôle grâce à tous ces scientifiques et dirigeants qui gèrent si bien et sont si intelligents...d'ailleurs pourquoi pas leur confier nos vies et notre planète, il sera toujours temps de leur tomber dessus pour leur demander des comptes?

C'est chacun de nous qui construisons l'avenir tel que nous l'entrevoyons. Pour moi ce futur n'existe pas. Je ne veux pas voir le futur comme ceci, alors je tends à le visualiser autrement, et surtout à faire en sorte que mes actions tendent à ce qu'il soit autrement.

C'est en ceci que je disais que le futur n'existait pas. Parce que chacun le voit tel qu'il agit aujourd'hui avec son passé qui lui est propre.

(Veuillez excuser mon ton quelque peu brusque! :D )

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
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Il y a 18 heures, Ambre Agorn a dit :

Pour moi ce sont des démarches et des questions inutiles.

Pour moi, l'avenir ne se construit pas comme un plan d'épargne ou un projet commun. L'avenir ne peut que venir et répondra à chaque action précise de chacun. Si l'avenir entrevu ne me convient pas, alors à moi de faire ce qu'il faut pour me regarder dans la glace et ne jamais abandonner.

Je me fou et contrefou du constat! Ca ne sert à rien de rien. Il y a des rapports sur tout et partout. Et pourtant ça ne change rien apparemment, à part peut-être de renforcer l'illusion du contrôle grâce à tous ces scientifiques et dirigeants qui gèrent si bien et sont si intelligents...d'ailleurs pourquoi pas leur confier nos vies et notre planète, il sera toujours temps de leur tomber dessus pour leur demander des comptes?

C'est chacun de nous qui construisons l'avenir tel que nous l'entrevoyons. Pour moi ce futur n'existe pas. Je ne veux pas voir le futur comme ceci, alors je tends à le visualiser autrement, et surtout à faire en sorte que mes actions tendent à ce qu'il soit autrement.

C'est en ceci que je disais que le futur n'existait pas. Parce que chacun le voit tel qu'il agit aujourd'hui avec son passé qui lui est propre.

(Veuillez excuser mon ton quelque peu brusque! :D )

Mais je suis bien d'accord avec toi :

Le futur n'existe pas ! 100% OK !

"C'est chacun de nous qui construisons l'avenir tel que nous l'entrevoyons" C'est comme çaz que j'ai toujours fait !

Mais je dois dire que je suis un peu en dehors des clous !....

Cosntater comment le monde tourne, ça reste la première étape pour pouvoir faire tourner son propre monde à sa façon à soi.

C'est la loi de Murphy qui règne à l'évidence ! Toujours ! Mais c'est comme pour le monde quantique ! dessous c'est le "bordel", mais au dessus l'ensemble se stabilise ! Et au niveau le plus général c'est pas le pire qui l'emporte.... peut-être même que c'est le contraire.

Il faut imaginer que la résultante de deux petits intérêts minables et ridicules  opposés, va dans un sens positif ! sans ça on serait retournés dans les grottes...

 

 

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Membre, 35ans Posté(e)
Loufiat Membre 2 589 messages
Mentor‚ 35ans‚
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Il y a 17 heures, Ambre Agorn a dit :

Ca me gêne la façon dont on parle du temps, dont on le vit. Vous dites exactement ce que presque tout le monde dit. Le temps est mesuré, empaqueté, compté et distribué et il faut faire avec. Cette illusion de contrôle qui n'illusionne plus personne. Ce temps compté n'a plus d'avenir, il faut le lâcher pour le laisser agir à sa guise.

(J'ai un peu l'impression de donner un coup de pied dans la termitière pour voir ce qu'il va advenir.)

J'ai du mal à comprendre où vous trouveriez une illusion de contrôle ? Par rapport à ce qui est passé en tant que tel, j'entretiens une relation d'implication et d'exclusion sur les modes de la continuité et de la rupture. C'est parce que j'ai été enfant que je suis adulte. Mais parce que je suis adulte, je ne suis plus enfant. J'opère ainsi des sauts "qualitatifs", qui peuvent signifier quelque chose sous le rapport du temps (peut-être ne signifient-ils rien "dans l'absolu", mais ça importe peu). Autrement, je suis dans une pure présence où le changement ne signifie rien. Sous ce rapport, le futur sera la continuation du passé via un présent où tout est déjà dans tout, de toute éternité. Mais il se trouve que j'ai à vivre ici et maintenant et que ce vivre suppose un avenir à faire-être. Mes excuses si ce sont des évidences inutiles à prononcer... ?

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 169 messages
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Le 12/08/2020 à 11:39, Blaquière a dit :

Cosntater comment le monde tourne, ça reste la première étape pour pouvoir faire tourner son propre monde à sa façon à soi.

Je n'en suis pas sûr! Je t'explique: si je me dis que c'est moi qui crée mon propre futur, à quoi ça sert de voir comment le monde tourne en général? Ca reste des informations que je ne peux pas traiter, dont je n'ai pas de contrôle, alors pourquoi faire cet état des lieux? Bien sûr je comprend qu'il faille en faire un pour mon environnement direct et plus ou moins direct, et à partir de là, pourquoi m'arrêter et ne pas me renseigner sur l'environnement encore plus loin, voire de la terre entière?

Je me suis posée la question bien des fois, et pour plusieurs sujets. Et je m'étais dit ceci: je ne peux juste pas agrandir indéfiniment mes capacités, et surtout pas prendre en compte une globalité inaccessible à mon entendement individuel. Ma responsabilité s'arrête là où s'arrêtent mes capacités, mais encore faut-il remplir ces responsabilités.

En plus, celui qui n'a pas les capacités de constater la façon dont le monde tourne et se comporte n'est pas incapable pour autant de permettre un avenir tout à fait viable, non?

(Je suivais une idée, mais je en suis pas sûr de l'avoir suivie au final!...)

Le 12/08/2020 à 11:39, Blaquière a dit :

C'est la loi de Murphy qui règne à l'évidence ! Toujours ! Mais c'est comme pour le monde quantique ! dessous c'est le "bordel", mais au dessus l'ensemble se stabilise ! Et au niveau le plus général c'est pas le pire qui l'emporte.... peut-être même que c'est le contraire.

Heu...je ne sais pas du tout ce qu'est la "loi de Murphy"!

Pour ce qui est du bordel dessous et un calme plat en l'air (genre 10 000m d'altitude!), c'est une vérité que les pilotes ont souvent constaté (oui, je ne suis pas calée non plus sur le "monde quantique"), mais il me semble que c'est surtout le décalage du point de vue qui donne cette impression, plus que d'être une vérité. Il me semble qu'à un certain niveau, les données n'étant pas les mêmes, nous nous retrouvons dans une impression de calme et de stabilité, alors qu'en réalité c'est juste une possibilité physique ou intellectuelle de prendre du recul.

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 169 messages
Mentor‚ 35ans‚
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Le 12/08/2020 à 11:57, Loufiat a dit :

J'ai du mal à comprendre où vous trouveriez une illusion de contrôle ? Par rapport à ce qui est passé en tant que tel, j'entretiens une relation d'implication et d'exclusion sur les modes de la continuité et de la rupture. C'est parce que j'ai été enfant que je suis adulte. Mais parce que je suis adulte, je ne suis plus enfant. J'opère ainsi des sauts "qualitatifs", qui peuvent signifier quelque chose sous le rapport du temps (peut-être ne signifient-ils rien "dans l'absolu", mais ça importe peu). Autrement, je suis dans une pure présence où le changement ne signifie rien. Sous ce rapport, le futur sera la continuation du passé via un présent où tout est déjà dans tout, de toute éternité. Mais il se trouve que j'ai à vivre ici et maintenant et que ce vivre suppose un avenir à faire-être. Mes excuses si ce sont des évidences inutiles à prononcer... ?

J'ai laissé un peu trop de temps passer, mais je vais tenter de répondre, et d'avance je m'excuse si j'ai dévié de mes pensées d'origines, car je réponds avec ce que j'en pense aujourd'hui.

Je vois les choses ainsi: toutes les vérités énoncées (je suis adulte parce que j'ai été enfant; le passé, le présent et le futur se passent dans cet ordre; je construit mon futur; les relations établies de cause et conséquences; etc.) sont pour moi des choses à remettre en question perpétuellement. Ca peut paraître inutile, je ne m'inquiète pas de l'inutilité de mes pensées. Ainsi, j'ai trouvé que le futur était, dans nos esprits, en général, une extension des statistiques du passé. En cela, nous nous trouvons dans une sensation de stabilité parce que nous avons une illusion de contrôle. Je prends la route pour aller à la mer, et dans ma tête la mer se trouvera au bout parce que, jusqu'à présent ça s'est toujours vérifié. Je prends ceci pour une vérité, et ne me pose même pas la question: "si jamais la mer n'était plus là?", c'est en ça que je dis qu'il y a une illusion de contrôle. Les projets instaurés se basent sur des probabilités qui jusqu'à présent se sont vérifiées plus ou moins et nous prenons ceci pour des vérités, pour moi ce sont des illusions de contrôle du futur, parce que nous nous installons dans une ambiance de contrôle qui nous ramollit.

(Je ne suis pas sûr d'avoir répondu à ce qu vous disiez...mais vous êtes souple en général, alors je tente! :) )

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
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Il y a 1 heure, Ambre Agorn a dit :

Je n'en suis pas sûr! Je t'explique: si je me dis que c'est moi qui crée mon propre futur, à quoi ça sert de voir comment le monde tourne en général? Ca reste des informations que je ne peux pas traiter, dont je n'ai pas de contrôle, alors pourquoi faire cet état des lieux? Bien sûr je comprend qu'il faille en faire un pour mon environnement direct et plus ou moins direct, et à partir de là, pourquoi m'arrêter et ne pas me renseigner sur l'environnement encore plus loin, voire de la terre entière?

Je me suis posée la question bien des fois, et pour plusieurs sujets. Et je m'étais dit ceci: je ne peux juste pas agrandir indéfiniment mes capacités, et surtout pas prendre en compte une globalité inaccessible à mon entendement individuel. Ma responsabilité s'arrête là où s'arrêtent mes capacités, mais encore faut-il remplir ces responsabilités.

En plus, celui qui n'a pas les capacités de constater la façon dont le monde tourne et se comporte n'est pas incapable pour autant de permettre un avenir tout à fait viable, non?

(Je suivais une idée, mais je en suis pas sûr de l'avoir suivie au final!...)

Heu...je ne sais pas du tout ce qu'est la "loi de Murphy"!

Pour ce qui est du bordel dessous et un calme plat en l'air (genre 10 000m d'altitude!), c'est une vérité que les pilotes ont souvent constaté (oui, je ne suis pas calée non plus sur le "monde quantique"), mais il me semble que c'est surtout le décalage du point de vue qui donne cette impression, plus que d'être une vérité. Il me semble qu'à un certain niveau, les données n'étant pas les mêmes, nous nous retrouvons dans une impression de calme et de stabilité, alors qu'en réalité c'est juste une possibilité physique ou intellectuelle de prendre du recul.

M'sieur y'a Ambre qui fait rien que de m'embrouiller !

(La loi de Murphy c'est que c'est toujours la solution, la conclusion la pire qui est adoptée, ou qui survient ! Comme l'eau qui ne peut aller qu'à la pente !)

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Invité Meruidos
Invités, Posté(e)
Invité Meruidos
Invité Meruidos Invités 0 message
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Nous vivons l'éon (l'aiôn) : l’Événement pur.

L'objectivité des horloges ne semble objective que d'être régulière, de tiquer à temps, de cligner à temps, ce qui est de tempo. Cela heurte la subjectivité, si bien qu'il y a une relativité, puisque cela se croise, jusqu'à la physique einsteinienne.

Le reste est plutôt nébuleux, entre instant bachelardien et durée bergsonienne.

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Membre, 35ans Posté(e)
Loufiat Membre 2 589 messages
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Le 15/08/2020 à 10:23, Ambre Agorn a dit :

J'ai laissé un peu trop de temps passer, mais je vais tenter de répondre, et d'avance je m'excuse si j'ai dévié de mes pensées d'origines, car je réponds avec ce que j'en pense aujourd'hui.

Je vois les choses ainsi: toutes les vérités énoncées (je suis adulte parce que j'ai été enfant; le passé, le présent et le futur se passent dans cet ordre; je construit mon futur; les relations établies de cause et conséquences; etc.) sont pour moi des choses à remettre en question perpétuellement. Ca peut paraître inutile, je ne m'inquiète pas de l'inutilité de mes pensées. Ainsi, j'ai trouvé que le futur était, dans nos esprits, en général, une extension des statistiques du passé. En cela, nous nous trouvons dans une sensation de stabilité parce que nous avons une illusion de contrôle. Je prends la route pour aller à la mer, et dans ma tête la mer se trouvera au bout parce que, jusqu'à présent ça s'est toujours vérifié. Je prends ceci pour une vérité, et ne me pose même pas la question: "si jamais la mer n'était plus là?", c'est en ça que je dis qu'il y a une illusion de contrôle. Les projets instaurés se basent sur des probabilités qui jusqu'à présent se sont vérifiées plus ou moins et nous prenons ceci pour des vérités, pour moi ce sont des illusions de contrôle du futur, parce que nous nous installons dans une ambiance de contrôle qui nous ramollit.

(Je ne suis pas sûr d'avoir répondu à ce qu vous disiez...mais vous êtes souple en général, alors je tente! :) )

D'accord. J'aurais tendance à réfléchir à ces problèmes autrement. Il me semble que nous avons dépassé le stade du futur 'projection des statistiques du passé'. Ceci reste sans doute à peu près vrai pour l'individu dans ses projets. Mais l'illusion de stabilité que je retrouve dans ces projections individuelles, s'accompagne en arrière-plan d'une gigantesque machinerie institutionnelle que vous abordez très rapidement ('les projets'). Ce sont les projections démographiques, les investissements, les plans de développement, etc., qui eux-mêmes reposent sur la confiance (en l'argent, dans le développement, dans le système éducatif, etc.). Et si je pose à nouveau le problème à ce niveau, je m'aperçois, à la limite, que c'est le présent qui est devenu une "introjection" du futur, dans la course en avant qui caractérise ce temps. Le futur 'projection du passé' me semble une structure traditionnelle, "naturelle" (appropriée à un être humain directement en prise avec des puissances naturelles) justement niée dans ce monde, et de cette négation résulte une angoisse et une impuissance, en particulier quand la nouvelle structure idéologique définissant le présent et le passé à partir du futur, ne laisse plus envisager à l'individu qu'un avenir de cendres (guerre nucléaire, crise démographique, crise écologique...).

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 169 messages
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Il y a 3 heures, Loufiat a dit :

D'accord. J'aurais tendance à réfléchir à ces problèmes autrement. Il me semble que nous avons dépassé le stade du futur 'projection des statistiques du passé'. Ceci reste sans doute à peu près vrai pour l'individu dans ses projets. Mais l'illusion de stabilité que je retrouve dans ces projections individuelles, s'accompagne en arrière-plan d'une gigantesque machinerie institutionnelle que vous abordez très rapidement ('les projets'). Ce sont les projections démographiques, les investissements, les plans de développement, etc., qui eux-mêmes reposent sur la confiance (en l'argent, dans le développement, dans le système éducatif, etc.). Et si je pose à nouveau le problème à ce niveau, je m'aperçois, à la limite, que c'est le présent qui est devenu une "introjection" du futur, dans la course en avant qui caractérise ce temps. Le futur 'projection du passé' me semble une structure traditionnelle, "naturelle" (appropriée à un être humain directement en prise avec des puissances naturelles) justement niée dans ce monde, et de cette négation résulte une angoisse et une impuissance, en particulier quand la nouvelle structure idéologique définissant le présent et le passé à partir du futur, ne laisse plus envisager à l'individu qu'un avenir de cendres (guerre nucléaire, crise démographique, crise écologique...).

Autrement? Ca m'intéresse, comment? (j'ai un peu décroché pour la suite! :blush:)

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Loufiat Membre 2 589 messages
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il y a une heure, Ambre Agorn a dit :

Autrement? Ca m'intéresse, comment? (j'ai un peu décroché pour la suite! :blush:)

Il y a plus économe pour couper court à un 'échange' ;)

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 169 messages
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il y a 18 minutes, Loufiat a dit :

Il y a plus économe pour couper court à un 'échange' ;)

Me serai-je mal exprimée?

Je ne comptais pas "couper court à l'échange". Quand j'ai écrit que ça m'intéressait de savoir comment tu réfléchirais au problème autrement, j'ai eu l'intuition que tu abordais cette même façon de réfléchir dans la suite. D'où mon incompréhension avouée...

Tout ça pour dire que je n'ai pas bien réussi à faire le lien, autrement dis, je n'ai pas bien compris.

Pourrais-tu me réexpliquer? :)

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Membre, 35ans Posté(e)
Loufiat Membre 2 589 messages
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Le 18/08/2020 à 15:49, Ambre Agorn a dit :

Me serai-je mal exprimée?

Je ne comptais pas "couper court à l'échange". Quand j'ai écrit que ça m'intéressait de savoir comment tu réfléchirais au problème autrement, j'ai eu l'intuition que tu abordais cette même façon de réfléchir dans la suite. D'où mon incompréhension avouée...

Tout ça pour dire que je n'ai pas bien réussi à faire le lien, autrement dis, je n'ai pas bien compris.

Pourrais-tu me réexpliquer? :)

Pas d'ironie alors ? Mes excuses.. je tourne autrement, en espérant que ça ait du sens.

La donnée de base est l'inconnu (à mes yeux). Je ne sais pas quel sera le futur. Ce problème se pose quand je dois opérer un choix. Rester ou partir ? Je perçois des conséquences immédiates, mais leur sens m'échappe. J'ai ma part de responsabilité mais l'inconnu est irréductible et l'inquiétude du sens demeurera, motrice alors même que les évènements se précipiteront.   

Mon propos est que la réponse "traditionnelle" des êtres humains est l' "extension des statistiques du passé". S'appuyer sur le connu, l'expérience. Cette stratégie montre (à mon sens) que l'inconnu reste la donnée fondamentale, que l'être humain ne vit pas dans l'illusion que le réel serait entièrement déterminable, cerclé ou sujet à être connu. Dans une économie "fermée", je sais que tout a un prix et je dois sauvegarder ce qui marche, ce qui a fait ses preuves : la moindre incartade peut entraîner la mort. (C'est pourquoi aussi j'interroge les devins, pourquoi je tente de me concilier les puissances divines..) Mais rien n'assure qu'en suivant le même chemin demain, j'arriverai au même point (et de fait, malgré les crispations parfois extrêmes, les "choses changent" ; le réel ne s'épuise pas, le connu reste dressé comme une citadelle face au désert).

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 169 messages
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il y a 17 minutes, Loufiat a dit :

Pas d'ironie alors ? Mes excuses.. je tourne autrement, en espérant que ça ait du sens.

La donnée de base est l'inconnu (à mes yeux). Je ne sais pas quel sera le futur. Ce problème se pose quand je dois opérer un choix. Rester ou partir ? Je perçois des conséquences immédiates, mais leur sens m'échappe. J'ai ma part de responsabilité mais l'inconnu est irréductible et l'inquiétude du sens demeurera, motrice alors même que les évènements se précipiteront.   

Mon propos est que la réponse "traditionnelle" des êtres humains est l' "extension des statistiques du passé". S'appuyer sur le connu, l'expérience. Cette stratégie montre (à mon sens) que l'inconnu reste la donnée fondamentale, que l'être humain ne vit pas dans l'illusion que le réel serait entièrement déterminable, cerclé ou sujet à être connu. Dans une économie "fermée", je sais que tout a un prix et je dois sauvegarder ce qui marche, ce qui a fait ses preuves : la moindre incartade peut entraîner la mort. (C'est pourquoi aussi j'interroge les devins, pourquoi je tente de me concilier les puissances divines..) Mais rien n'assure qu'en suivant le même chemin demain, j'arriverai au même point (et de fait, malgré les crispations parfois extrêmes, les "choses changent" ; le réel ne s'épuise pas, le connu reste dressé comme une citadelle face au désert).

Oui, merci je comprends beaucoup mieux!

Demain est incertain, voire n'existe pas. Pour faire aujourd'hui, je mélange hier et j'en ressors ce dont je suis capable d'appréhender pour faire le pas d'aujourd'hui. Mais je ne peux en rien construire un futur. Le futur se construit par la force des choses et échappe totalement à ma volonté ou mon action. Pourtant je suis poussée au c**,pardon, je suis pressée d'avancer, poussée par le passé, et aspirée par le tourbillon du futur. Comment imaginer avoir une quelconque possibilité de décision quand notre appréhension est si minime? Comment croire que l'on peut décemment penser gérer quoique ce soit? C'est tellement risible de penser planifier une journée, une semaine de vacances, une vie. Se promener en ayant la certitude d'une quelconque part de pouvoir et de décision dans les événements de notre vie. Mais il faut bien continuer et c'est là que le problème se pose. Au nom de quoi continuer?

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Loufiat Membre 2 589 messages
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il y a 20 minutes, Ambre Agorn a dit :

Demain est incertain, voire n'existe pas. Pour faire aujourd'hui, je mélange hier et j'en ressors ce dont je suis capable d'appréhender pour faire le pas d'aujourd'hui. Mais je ne peux en rien construire un futur. Le futur se construit par la force des choses et échappe totalement à ma volonté ou mon action. Pourtant je suis poussée au c**,pardon, je suis pressée d'avancer, poussée par le passé, et aspirée par le tourbillon du futur. Comment imaginer avoir une quelconque possibilité de décision quand notre appréhension est si minime? Comment croire que l'on peut décemment penser gérer quoique ce soit? C'est tellement risible de penser planifier une journée, une semaine de vacances, une vie. Se promener en ayant la certitude d'une quelconque part de pouvoir et de décision dans les événements de notre vie. Mais il faut bien continuer et c'est là que le problème se pose. Au nom de quoi continuer?

Je ne sais pas, mais le futur n'échappe pas totalement, sinon quel serait le problème ? Le suicide témoigne d'une liberté à cet égard. Pour moi, je pense que demain est à l'état de virtualité, ou encore, que le présent est actuellement plein d'indéterminations, de possibles plus ou moins proches. La question devient à quel possible (bien actuel comme possible) se consacrer ?

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Ambre Agorn Membre 2 169 messages
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Il y a 2 heures, Loufiat a dit :

Je ne sais pas, mais le futur n'échappe pas totalement, sinon quel serait le problème ? Le suicide témoigne d'une liberté à cet égard. Pour moi, je pense que demain est à l'état de virtualité, ou encore, que le présent est actuellement plein d'indéterminations, de possibles plus ou moins proches. La question devient à quel possible (bien actuel comme possible) se consacrer ?

Je m'imagine bien en petit chimiste un poil inconscient qui, pourtant, est chargé du devenir, du futur de l'humanité!

A quel possible se consacrer? Ca me plaît bien!

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