Chapitre 4 : Mémoires d'une vie:l'adolescence et études

Je commençais donc mon adolescence et mes études secondaires dans une grande école privée en Flandres pendant les 3 premières années, la discipline y était drastique, le port du veston et cravate obligatoire, c’était les années 70, les longs cheveux, les pattes éléphants pour les jeans,

Cette école accueillait du beau linge comme ont dit , beaucoup d’enfants de la haute bourgeoisie mais aussi de la noblesse flamande , dont 2 frères qui devinrent dans les années 80 , des dirigeants du CDNV actuel et anciennement Parti-social chrétien cher à feu P. V , je terminais ces 3 premières années avec grande facilité , mes Parents avaient optés pour latin-science , déjà à l’époque les mots haut potentiel étaient rédigés par le comité d’enseignant , je terminais ce cycle avec une moyenne de 92 pourcent dans toutes les branches , j’avais faim d’apprendre , d’ouvrir ma culture , je dévorais les livres et aidaient souvent des condisciples ayant des difficultés , particulièrement en mathématiques , chimie et physique , vu le strict protocole de cette école privée et ou les inscriptions étaient triées sur le volet , un jour , j’eu un moment de révolte , en effet mes cheveux avaient poussé et étaient devenus très longs , jusqu’aux épaules , je les regroupais avec une discrète ficelle et cachait la queue dans le col de chemise , je me présentais donc sans cravate avec un pull à col en v et un pantalon patte d’éléphant , je fus à mon entrée dans l’école attrapé par le Préfet qui m’agrippa et me conduisit à son bureau , j’eu droit à un savon en règle ,  il dit que l’école n’était pas un lieu de hippie et que la cravate était obligatoire , je lui rétorquais que j’en avais une et déboutonnai ma chemise , la cravate était dessinée sur ma poitrine.

Je fus renvoyé 3 jours , mon Père curieusement très à cheval sur l’ordre et la propreté , demandât sur le champs une réunion avec le Préfet , la réunion fût houleuse , Papa en colère , demandât si je sentais mauvais , si mes résultats scolaires étaient mauvais , ce n’était pas le cas , il décidât donc de changer d’école , curieusement Papa toujours strict sur l’étiquette n’avait rien contre les cheveux longs de la jeunesse de cette époque ni contre les jeans patte d’éléphant , par contre , les résultats scolaires devaient être de top niveau ce qui était le cas , un jour ou à une rare exception , j’étais rentré à la maison avec un 7,5 sur 10 en mathématiques , je le dis à maman , Papa rentrait invariablement vers 20 heures tous les soirs et allait même le week-end travailler , maman lui annonçât le résultat , sa réaction fût de directement m’interpeller , ik heb gehoord dat u heb 7,5 percent gekregen in mathematische , kom aan de tafel , père me fit réciter 1000 fois mes erreurs et ce jusqu’à minuit , le lendemain , je revins avec un 9 sur 10 , il dit ça va sèchement.

Père avait avec Maman fumés des cigarettes Peter Stuyvesant jusqu’à ses 30 ans, puis décidât d’arrêter immédiatement avec Maman, Papa était d’une sobriété monacale, se permettant une fois par an d’allez vers les fêtes dans un Irish coffee situé près du Parc du cinquantenaire, et là il goûtait avec délectation une bière Guinness accompagnée par des morceaux de fromages chester et un cigare havane. Mon adolescence fût bercée par les études mais aussi par la musique progressiste de l’époque incarnée par Pink-Floyd, et également par Genesis celui de Peter Gabriel, j’assistais à l’époque au premier concert de ce groupe à la ferme v, je fus admiratif devant les prestations de ce groupe avec une musique somptueuse et les masques de Peter Gabriel.

A cette époque-là avait lieu aussi , ce que l’on appelait le bal des débutants , dans une grande salle célèbre à l’époque à Bruxelles  ,le concert noble, il réunissait le gratin de la jeunesse dorée issue de la noblesse et haute et riche bourgeoisie , le but était de fiancer avec des bons partis cette jeunesse , j’en faisais partie , papa me présenta à une vicomtesse et  à une autre issue d’une famille très riche à l’époque , mais je voulais choisir en dehors de ce milieu et surtout que ma future femme me plaise et que j’en sois réellement amoureux et non par intérêt de bon parti . Anecdote parmi tant d’autres , le voyage à Anvers pour voir au Kiel (bourgade d’Anvers) et au stade du Kiel , celui du Beerschot à l’époque du légendaire Lothar Emmerich centre-avant hors-norme à l’époque , il faut savoir qu’à l’époque ce Beerschot là , jouait la tête de la première division de football et était l’ennemi juré de l’Antwerp , depuis , les 2 clubs ont connu des fortunes différentes , le Beerschot lutte pour remonter de 2^ème en première division et l’Antwerp est 3eme de 1ere division , toujours est-il que Père m’offrit pour mes excellents résultats scolaires , d’allez avec lui voir , le grand Ajax Amsterdam de Johan Cruyff  en amical face au Beerschot , inutile de dire , que j’avais mon écharpe d’Ajax autour du cou et j’étais un des rares supporter de la séduisante équipe hollandaise , l’ambiance était bon enfant et les supporters du beerschot , me donnait une tape amicale sur l’épaule ,le résultat fut sans appel , 0-4 pour Ajax avec une démonstration de Johan Cruyff mythe et anthologie du club, à l’époque pas de hooligans , quand au quartier du Kiel (faubourg d’Anvers) , il était paisible dans une Flandre , ou il faisait bon vivre , pas de ghetto comme actuellement en 2020 , ou les djellabas et nicab côtoient les rares têtes blondes qui résistent , autres temps autres mœurs et ou l’on s’étonne du ras le bol généralisé des habitants de Flandre face à l’invasion et la non intégration de l’immigration qui impose ses valeurs sans se soucier le moins du monde , des habitants qui y habitent depuis des générations et avec des valeurs catholiques , et ou de façon compréhensible et justifiée , les partis Nva et Vlaamse belang cartonnent dans les sondages , face à des partis tels le CDV et Spa (centre-droit et gauche) qui eut ferment les yeux face à cette implosion de 2 cultures diamétralement opposées.

J’assistais un jour à une chasse à cour , dans la pure tradition avec équipages habillés avec bonnets noirs , veste rouge et pantalon blanc et bottes noires , les cors de chasse et la meute de bassets artésiens , lors des comptes de la chasse , une personne dont j’ignorais l’identité , montrât fièrement ses trophées dont un magnifique cerf , personnellement touché par le sort de ces animaux que j’ai toujours admiré et aimé , j’allais à sa rencontre en lui disant du haut de ma jeunesse , il n’y a pas de quoi être fier , avec un fusil à lunette , oseriez-vous l’attaquer à main nue , Papa présent , me dis , tu ne sais pas à qui tu parles ! C’est un gouverneur de province en Flandres ! Il voulut que je présente mes excuses, ce que je refusais obstinément, le Monsieur bon enfant le pris sur le compte de la fougue de la jeunesse, papa décidât que l’incident était clos.

L’histoire de l’argent de poche fût un moment mémorable aussi , un jour , j’allais voir mon Père pour un rêve , avoir un peu plus d’argent de poche mais aussi un projet une moto Kawasaki , en effet Ary un de mes potes d’enfance , venait parfois me chercher avec sa bécane comme il l’appelait , Ary était le cadet d’une fratrie de 4 enfants , une sœur et 2 frères , tous travaillaient dans l’entreprise familiale L. sprl située Chaussée de Louvain près de la place Daily  dans le domaine de la plomberie , Ary avait aussi un magnifique chien , un braque , je le revis beaucoup plus tard à l’époque   de mon premier mariage , mais le charme était rompu , en effet je n’avais oublié , le moment ou à mes 17 ans , il me piquât ma petite amie de l’époque , une certaine J. H , oui , oui , la nièce du chanteur compositeur J. H (authentique) , en effet Ary l’avait attiré avec un superbe cabriolet reçu en prêt de son Père , Ary avait  2 ans de plus que moi et travaillait aussi dans l’entreprise familiale ,IL avait arrêté ses humanités au degré inférieur et avait appris sur le tas avec son père le métier , Ary avait un grand talent dans les mains , je tiens à préciser que nullement je ne ou n’ai dénigrer les métiers manuels bien que personnellement nul en ces domaines, Ary donc profitât de la cabriolet et séduit Josianne puis la jetât comme un vieux mouchoir après avoir profité d’elle , elle revint sonner chez mes parents , me demander pardon , mais ma réponse fût cinglante et je la rejetais sans pitié , bon revenons à nos moutons , j’allais donc voir mon père , il me fit comprendre , que l’argent ne tombait pas du ciel , lui qui avait connu la disgrâce et la honte , d’un père qui eut sa faillite d’une magnifique menuiserie ( 40 ouvriers à l’époque) bombardée par les alliés , ma grand-mère Clary dit Coco dût vendre ses propriétés pour éponger les dettes , de cette époque Père en gardât , une grande amertume , lui qui dût financer lui-même ses études universitaires , en donnant des cours de mathématiques , physique et chimie.  Père me demandât de trouver des copains et m’envoyât passer un week-end chez un ami à lui , grand propriétaire terrien qui faisait de grandes rénovations dans son immense propriété située à Merelbeke en Flandres , le travail exténuant consistait à déménager des poutres longues de 2 mètres d’un hangar à un autre , il y en avait au bas mot 300 , cela pris tout le week-end , le dimanche soir , je me présentais chez ce Monsieur pour recevoir pour mes copains et moi-même la dîme pour le travail accompli , quand je vis ce qu’il me remit , je fus très déçu et fâché , je rentrais donc à la maison et mon père à la tête que je fis , ouvrât son portefeuille et me donnât une fameuse différence , en fait il était de connivence avec son ami et il voulait voir ma réaction face à la valeur de l’argent . Je poursuivais donc mes humanités dans le cycle supérieur avec mon ami Waldemar, avec 10 longueurs d’avance sur le reste de la classe, la lutte constante avec lui pour le premier et deuxième strapontin, Waldemar qui devint par la suite Docteur en médecine et qui prit une autre direction à la sortie des rhétos. Je terminais donc la rhéto avec 92 % dans toutes les branches, excepté la gymnastique que je détestais par-dessus tout, le cocasse de la chose, fût que Waldemar terminât le cursus avec 93 %, le soir ou je rentrais à la maison Père impatient me demandât les résultats, je lui dis et il me répondit de façon cinglante, tu n’as pas honte toi un fils de Flandre un pur belge, terminer 2 ème derrière un fils d’immigré polonais ! Plus tard , je me lançais à l'université avec un Master en sciences économiques et Politiques au final ! Et entamais une carrière de Professeur universitaire.

Ironie du sort, quelques temps avant, j’avais fait des sottises, en effet un ami de Papa, possédait une grande ferme, et je ne trouvais rien de mieux pendant que Père était occupé à discuter, d’ouvrir les étables et de se retrouver avec tous les animaux de basse-cour dans la ferme.

Mes fesses furent bien marquées ce jour-là, je reçu une mémorable tripotée avec un espèce de fouet, mes fesses restèrent rouges longtemps.

De cette adolescence , j’eu comme tout garçon de mon âge plusieurs flirts normaux à cet âge , aucunes de ces relations ne débouchèrent vraiment sur des fiançailles , depuis P V paix à son âme , premier flirt à 14 ans , en passant par J H, Gisèle surnommée Marylin Monroe par père, et en continuant avec une superbe sicilienne S O que je connu un peu avant le service militaire , et que je retrouvais lors d’une permission main dans la main avec un autre garçon italien qui lui faisait la cour, le père m’ayant vanter la fidélité sicilienne ! ( j’étais au 3 ème ch A école d’ instruction de candidat-officier pour le service militaire avant l’Allemagne) aucunes ne me lièrent ,

Jusqu’à, jusqu’à …… P B, 115, rue d à 1170 Boitsfort, elle fréquentait l’athénée de la B ou elle terminât ses humanités inférieures sans fruits.

Un jour , c’était un soir Lydia , une jolie et charmante jeune fille pour laquelle j’avais uniquement des sentiments d’amitiés alors qu’elle me faisait une cour assidue et que même mes parents appréciaient énormément , me présentât une amie dénommée Pascale , celle-ci était solitaire , fille unique et voulait un peu sortir de sa monotonie , constamment près de ses parents , ce soir-là mon cœur eut ce que l’on appelle de fortes palpitations , Pascale rondouillette , petite 1M60 , des cheveux noirs de jais et des yeux bleus était une superbe jeune fille , j’en tombais follement amoureux et lui fit une cour assidue , elle me fit languir 2 mois puis m’annonçât qu’elle me donnait son cœur pour la vie et serait la mère de mes enfants et se marierait avec moi , j’en pleurais de joie dans les bras de ma mère , Père souriait et pensât probablement à son amour d’enfance à lui , il souriait , je fus donc présenté aux parents de Pascale qui me firent un accueil chaleureux et respectueux , R B était mécanicien-dentiste , il travaillait à la place Saint-Josse , Maggie était femme de ménage , ils étaient tous 2 issus d’Overijse donc flamands , il fût décidé avec Maggy très près de sa fille unique que j’avais droit à voir Pascale et venir le mercredi et samedi , les autres jours je pouvais lui téléphoner le soir . Ensuite logique des choses, les Parents se rencontrèrent, bien qu’issus de milieux très très différents, un lien liaient mes Parents, flamands chez mes beaux-parents, Père voulait le bonheur de son fils et Maman tombât sous le charme de Pascale et elles furent copines. Apaisé donc je pouvais me préoccuper de terminer mes rhétos en toute tranquillité , et ensuite l'université et le service militaire, nous fûmes fiancés 2 ans , très amoureux , mais progressivement l’emprise de Maggie devenait de plus en plus étouffante , Maggie veillait sur sa fille unique exagérément et notre amour s’effritât , me perturbant grandement , la première année , je partis en vacances en Espagne avec Pascale et ses Parents , ce fût un désastre , tant Maggie fût possessive et ne nous laissait jamais seuls à 2, la seconde année , Raymond me fit connaitre à Boitsfort dans les locaux ou il allait le samedi jouer aux cartes ou à  la pétanque, il me présentât comme son futur beau-fils et fiancé officiel de sa fille , quelques temps plus tard , il me proposât, de l’accompagner voir son club préféré le Racing White au stade Fallon , je l’accompagnai donc , ce club qui devint plus tard suite à une fusion le Rwdm , fruit de la fusion avec le Daring de Molenbeek , mais mon cœur de supporter était pour le club de Bruges époque de Raoul Lambert surnommé lotte par les supporters , Lotte était le meilleur centre-avant de Belgique.

Peu après, Raymond et Maggie me proposèrent de repartir avec eux au Portugal pour les vacances, chat échaudé craint l’eau froide, je déclinai poliment l’invitation à la grande déception de Pascale, ce jour-là il y eu une cassure du côté de Pascale.

Il faut savoir qu’à cette époque, je fréquentais Raoul et son frère qui étaient à la Brise eux aussi,

Pascale à la fin des vacances me téléphonât pour m’apprendre que nos fiançailles étaient rompues,

En fait, je l’appris par la suite, le frère de Raoul, était parti à la même destination en vacances, avait dragué Pascale et me l’avait chipée, j’eu à cette époque une réunion très houleuse avec Raoul, je le pris par le cou et sans l’intervention de Papa, Raoul aurait pu se retrouver avec un cocard à l’œil.

Je ne le revis plus jamais de ma vie. J’en gardais pendant une décennie les séquelles avec une grave perturbation dépressive, Papa qui veillait de près sur moi, me fût d’un grand secours, à cette époque vu un mariage imminent, j’avais terminé mes études secondaires et passais directement au service militaire pour rentrer le plus vite dans le parcours professionnel après.

Ayant dans notre famille un renommé Psychiatre F D époux d’une des sœurs de Papa , il s’occupât de moi et à cette époque , je fis la connaissance de sa femme de 20 ans sa cadette d’âge , une ravissante brune spitante qui m’attirait beaucoup , mais je ne voulu pas de scandale familial  et donc ,je stoppais le début d’idylle , il faut dire que François fût marié à la sœur cadette de Papa , papa était le petit dernier de la fratrie ; François à l’époque était reconnu dans le métier et était une sommité dans sa branche, il n’eut pas d’enfants avec ma tante M , mais 3 enfants pourtant portait son nom , mes 3 cousins donc, étaient issu de la relation adultère qu’entretenait ma tante avec P L , ce secret de famille était chuchoté par père et toute la famille , ils divorcèrent en bon terme et P reconnu officiellement ses enfants génétiques , B surnom , G et T , mes cousins que j’ai rarement côtoyé dans ma vie tout comme les 2 enfants de C l’aînée de la fratrie qui perdit O tué , en pleine jeunesse, dans un accident de moto , le flamboyant de tous mes cousins , beau ,brillant et ayant tout l’argent , les filles et des études brillantes terminées comme ingénieur commercial S comme B , tous mes cousins ont terminé leurs études comme ingénieurs dans des branches différentes, excepté le frère d’o chez c ,

Oisif qui ratait tout ce qu’il entreprenait et se noyait dans l’alcool , je le détestais , un jour à l’enterrement de C , incinération en crématorium , il était saoul et riait aux éclats devant toute la famille , étant l’ainé des petits-fils de C , je le remis à l’ordre devant tout le monde , nous les petits-enfants venions de perdre la meilleure des grands-mères.

Un roman

Il y a 3 heures, PINOCCHIO a dit :

Un roman

Mon Pantin...  vas pas me faire croire que t'as lu tout ça ! 

Le 06/08/2020 à 19:41, Dzag a dit :

Mon Pantin...  vas pas me faire croire que t'as lu tout ça ! 

Moi si : c'est étonnant.

il y a 14 minutes, Blaquière a dit :

Moi si : c'est étonnant.

Chacun occupe son temps comme il le souhaite !

Il y a 20 heures, Dzag a dit :

Chacun occupe son temps comme il le souhaite !

Non, mais il m'inspire, notre ami.

 J'ai envie d'écrire "mon service militaire", comme il l'a fait lui. Parce que quand je le lis, je me dis qu'est-ce qu'il lui en est arrivé des trucs et des trucs ! Alors qu'à moi, il ne m'est rien arrivé du tout ! Ça mérite donc d'être relaté ! Non ?... Je vais m'y mettre.  16 mois, c'est presque une vie... Et je me doute qu'il a dû s'y passer des trucs qui ont orienté toute ma vie...

Je vais déjà voir si j'ai des photos pour agrémenter mon texte !... Je me revois la boule à zéro !... En 68, avec la mode des cheveux longs c'était spécial !...

Quand ma copine (qui allait devenir ma femme)  m'a vu revenir la boule à zéro, mais vraiment à zéro, elle en a été choquée limite désespérée. Un millimètre sur le crâne! Moi je m'en foutais... mais alors, complètement!....

JE SUIS UNE FORCE QUI VA !

Il y a 19 heures, Blaquière a dit :

J'ai envie d'écrire "mon service militaire", comme il l'a fait lui. Parce que quand je le lis, je me dis qu'est-ce qu'il lui en est arrivé des trucs et des trucs ! Alors qu'à moi, il ne m'est rien arrivé du tout ! Ça mérite donc d'être relaté ! Non ?... Je vais m'y mettre.  16 mois, c'est presque une vie... Et je me doute qu'il a dû s'y passer des trucs qui ont orienté toute ma vie...

Je vais déjà voir si j'ai des photos pour agrémenter mon texte !... Je me revois la boule à zéro !... En 68, avec la mode des cheveux longs c'était spécial !...

Quand ma copine (qui allait devenir ma femme)  m'a vu revenir la boule à zéro, mais vraiment à zéro, elle en a été choquée limite désespérée. Un millimètre sur le crâne! Moi je m'en foutais... mais alors, complètement!....

bonjour,

ha, ha ,ha !!!! un service militaire où il ne se passe rien...mais où donc l'avez vous passé ?

j'ai ici déjà relaté quelques petits épisodes de mon service militaire effectué en tant qu'infirmier dans un régiment d'artillerie dans l'Est de la France .

des "anecdotes" j'en ai à revendre .....

une petite, un peu croustillante et permettant de mesurer l'absurdité de certains militaires :

Vendredi 14 h c'est normalement l'heure du départ de la caserne pour les permissionnaires ( l'unique trajet en micheline vers la "grande" gare la plus proche était à 14h30 )...remise des permissions à 13h30 pour dégager au plus tard à 14h.

donc nous voilà rassemblé dans la cour, en civil attendant le bon vouloir de l'adjudant de service pour décamper.

et ce vendredi là, le capitaine de la batterie d'instruction avait quitté la caserne dans la matinée ( il avait quelque chose à faire visiblement )

donc, c'était notre bien aimé adjudant qui était notre responsable et ce "vieux" militaire, blanchi sous le harnais devait être de mauvaise humeur ce jour là ! ( où peut être voulait il nous punir d'une quelconque entorse à son règlement ).

14h, rien, 14h10 tjrs rien, 14h15 idem.....murmures de désapprobation dans les rangs : nous allons rater la micheline et rejoindre Châlons, cela risque d'être coton ( de plus j'étais déjà ric et rac à Paris lors du changement de gare pour le dernier train pour Brest )...alors si je le ratais, j'étais bon pour passer la nuit à Montparnasse.

et tout d'un coup miracle, l'adjudant nous hurle de dégager fissa ( sans notre autorisation de permission ! )....ce dont nous ne nous sommes pas fait prier.

de retour à la caserne le mardi suivant, nous en avons appris la raison : le capitaine venait de revenir à la caserne .....!!!!!

une petite histoire toute gentillette .....n'est ce pas  ?

bonne journée.

Il y a 2 heures, pic et repic a dit :

bonjour,

ha, ha ,ha !!!! un service militaire où il ne se passe rien...mais où donc l'avez vous passé ?

j'ai ici déjà relaté quelques petits épisodes de mon service militaire effectué en tant qu'infirmier dans un régiment d'artillerie dans l'Est de la France .

des "anecdotes" j'en ai à revendre .....

une petite, un peu croustillante et permettant de mesurer l'absurdité de certains militaires :

Vendredi 14 h c'est normalement l'heure du départ de la caserne pour les permissionnaires ( l'unique trajet en micheline vers la "grande" gare la plus proche était à 14h30 )...remise des permissions à 13h30 pour dégager au plus tard à 14h.

donc nous voilà rassemblé dans la cour, en civil attendant le bon vouloir de l'adjudant de service pour décamper.

et ce vendredi là, le capitaine de la batterie d'instruction avait quitté la caserne dans la matinée ( il avait quelque chose à faire visiblement )

donc, c'était notre bien aimé adjudant qui était notre responsable et ce "vieux" militaire, blanchi sous le harnais devait être de mauvaise humeur ce jour là ! ( où peut être voulait il nous punir d'une quelconque entorse à son règlement ).

14h, rien, 14h10 tjrs rien, 14h15 idem.....murmures de désapprobation dans les rangs : nous allons rater la micheline et rejoindre Châlons, cela risque d'être coton ( de plus j'étais déjà ric et rac à Paris lors du changement de gare pour le dernier train pour Brest )...alors si je le ratais, j'étais bon pour passer la nuit à Montparnasse.

et tout d'un coup miracle, l'adjudant nous hurle de dégager fissa ( sans notre autorisation de permission ! )....ce dont nous ne nous sommes pas fait prier.

de retour à la caserne le mardi suivant, nous en avons appris la raison : le capitaine venait de revenir à la caserne .....!!!!!

une petite histoire toute gentillette .....n'est ce pas  ?

bonne journée.

Le bidasse a peur de l'adjudant, l'adjudant du capitaine, le capitaine du colonel, le colonel du général, le général du ministre, le ministre du président, et le président du bidasse qui vote... Et la boucle est bouclée !

Cohérence parfaite.

@pic et repic Où c'est qu'on peut  voir vos autres anecdotes de militaire ? C'est un plaisir de partager ces expériences !

Il y a 21 heures, Blaquière a dit :

Où c'est qu'on peut  voir vos autres anecdotes de militaire ? C'est un plaisir de partager ces expériences !

bonjour,

sur un autre sujet....je vais essayer de remettre la main dessus.

c'était des "anecdotes" toutes sur le thème médical...des pas toujours gaies !

bonne journée.

p.s : je me demande si ce n'est pas sur l'une des interventions de l'auteur de ce post ....en regardant dans les derniers sujets auxquels j'ai participé, je ne retrouve rien qui évoque en moi le récit de ces anecdotes !

je cherche, je cherche .......n'est ce pas vous qui aviez un père médecin militaire ?

Il y a 4 heures, pic et repic a dit :

bonjour,

sur un autre sujet....je vais essayer de remettre la main dessus.

c'était des "anecdotes" toutes sur le thème médical...des pas toujours gaies !

bonne journée.

p.s : je me demande si ce n'est pas sur l'une des interventions de l'auteur de ce post ....en regardant dans les derniers sujets auxquels j'ai participé, je ne retrouve rien qui évoque en moi le récit de ces anecdotes !

je cherche, je cherche .......n'est ce pas vous qui aviez un père médecin militaire ?

Euh... non !

Mon père qui était boulanger (un boulanger-poète) disait :

"Des docteurs et des boulangers; il en faut, mais il faut pas que ça soit vous !"

Il y a 19 heures, Blaquière a dit :

Mon père qui était boulanger

bonjour,

alors je me trompe, cette information m'aurai permis de limiter mes recherches à certains sujets car ces "confidences " sur mes anecdotes au cours de mon service militaire, l'ont été faites à un forumeur dont le père était médecin militaire ( ce qui explique ma demande )

pour ce qui est de la profession de votre père, c'en est une des plus estimable ....ne dit on pas : gagner son pain quotidien ?  quand on parle de travail ....avoir du pain sur la planche ? et encore, parlant de jours fastes et d'autres moins : manger son pain blanc avant le noir !.......

le pain, met qui passe presque inaperçu de nos jours, mais si important par le passé .

j'ai eu dans ma patientèle un boulanger ( pâtissier ) qui me demandait de venir lui faire sa  prise de sang dans son fournil ( il était au travail depuis bien plus tôt que moi ) et il y avait de ces odeurs ......je ne vous raconte pas, un délice olfactif !...et comme récompense : un croissant, encore tiède ....avec ça, vous redémarrez au quart de tour !

bonne journée.

Le 11/08/2020 à 11:21, Blaquière a dit :

Où c'est qu'on peut  voir vos autres anecdotes de militaire

bonjour,

ne retrouvant pas le post en question, je vous en livre quelques unes pêle mêle :

celle du conscrit qui arrivant à la caserne affirmant ne pas pouvoir quitter maman et de ce fait s'est retrouvé à l'infirmerie...nous avons essayé de discuter un peu avec lui....tu as une petite copine : oui, mais alors vous allez sans doute vous marier : oui, donc tu vas quitter maman : non, car elle viendra vivre avec nous !!!!!!

celle du conscrit qui ayant marre de la vie militaire est allé passer une semaine au ski et qui à cours d'agent est rentré dans la caserne la plus proche de son lieu de villégiature et a réclamé sa solde ( sans doute pas assez épaisse pour poursuivre son séjour ) !

celle du brave et complétement éméché bidasse qui le 24 décembre au soir, a voulu changer d'arme ( l'artillerie pour l'aviation ) et a voulu jouer à l'avion dans l'escalier ....moralité, moi, jeune infirmier devant un trauma crânien, cela a été direction l'hôpital militaire le plus proche ....refus de garder celui ci et on m'a enjoint de l'envoyer vers l'hôpital civil...où il fut refusé car militaire et où une gentille petite infirmière me proposa ouvertement de rester pour finir le réveillon avec elle et plus si je le désirais !!!!! ( dans mon uniforme de sortie, je devais être beau gosse ! )

celle des appelés venant de Nouvelle Calédonie  que l'on recevait immanquablement à l'infirmerie dans les premiers jours de leur "séjour" en métropole vu la différence brutale de température et qui ne trouvait rien d'autre qu'à picoler de l'après rasage quand l'alcool venait à manquer et que la garde préférait nous envoyer en première ligne ( normale pour un bidasse ) vu que les tabourets ou les baffes pouvaient voler bas ....et qui , une fois dessoûlés auraient fait n'importe quoi pour s'excuser ( ce qui ne les empêchait pas de recommencer )...

celle du réfractaire au service militaire, qui arrive avec un dossier médical de 10 kg pour prouver que son genou était HS et qui ayant manqué la micheline pour quitter la caserne une fois RD2 n'a rien trouvé de mieux que de se joindre à nous pour une petite partie de foot .

celle , moins drôle, du type retrouvé par pur hasard entre 2 tentes à Canjuers de nuit par moins 6 ( voir moins encore ) avec un couteau dans la région cardiaque et qu'il a fallu descendre sur Draguignan ( avec pour chauffeur un appelé ayant à peine 20 heures de conduite et en plus en plein hivers sur une route verglacée ( je ne sais ce qui me terrorisait le plus, mon gars ou le chauffeur ! )  et finalement transbordé sur l"autoroute ( sur la bande d'arrêt d'urgence ) après que le Samu venant de Marseille nous ait rejoint .

celle d'un médecin général qui a fallu envoyé à Chalon ( en hélico de surcroit..une première pour moi ! ) parce que monsieur , au cours du repas, nous a fait un petit malaise ( au fait dans l'histoire précédente, il n'a jamais été question d'un hélico et pourtant la gravité de la situation s'y serait bien  prêtée )

celle d'un colonel faisant du stop sur la route parce que son "idiot" de chauffeur n'a pas fait le plein et qui s'est retrouvé en panne sèche ....nous revenant d'un transfert nous ne pouvions lui donner de l'essence vu que l'ambulance ( une antique renault 4x4 ) tournait au gas oil ! ....et qu'il a fallu retourner chercher avec du carburant !

qui d'autre encore ...celle du brave infirmier ( alors le plus gradé de l'infirmerie ) aux oreilles duquel est arrivé l'info comme quoi : on ne voyait jamais les infirmiers aux couleurs le dimanche matin ....bon, pour une fois allons y et qui c'est fait virer ( vraiment viré )....tu as certainement mieux à faire que de faire le guignol ici ( dixit l'officier de service ! )

celle de l'officier de permanence m'annonçant au téléphone : j'ai très beaucoup mal à la tête ....et à qui ( parce que l'ordinaire était coutumier de blagues stupides au téléphone ) j'ai répondu par : Kronenbourg la bière qui bourre et qui fait l'amour ! finalement je me suis décidé à l'appelé cet officier de permanence ( devant ses appels répétés) me disant  : comme cela les cuistos vont bien finir par nous foutre la paix ....et horreur, malheur....c'était bien lui qui appelait !

ni une ni deux, un aspegic IV pour calmer cette douleur insistante !!!!! ( heureusement pour moi, il ne m'en a pas tenu rigueur car le soulagement est vite apparu .... )

et c'est pas fini, mais vu la longueur de ma réponse je suis obligé d'en arrêter là ...et pourtant, il y en a d'autres  qui en valent tout aussi la peine ! ( une garde de 2 heures, un "sauvetage" après un crise d’asthme, une engueulade par le colonel parce que j'avais émis un doute sur une formatrice de la protection civile , la drague appuyée d'une serveuse à Nancy ( décidément, en uniforme de sortie, j'en jetais ! ) etc, etc .....

bonne journée

Le 11/08/2020 à 11:21, Blaquière a dit :

Où c'est qu'on peut  voir vos autres anecdotes de militaire

re bonjour,

j'en rajoute une ( pour la soif ) :

fin de service militaire, tout content de moi car je n'avais pu ( pour cause de service à l'infirmerie ) prendre mes 5 jours de "bon cowboy" dans l'avant dernier mois de mon service et les avaient fait reporter la dernière semaine ( de façon toute à fait exceptionnelle )  ...je devais donc rentrer le lundi matin pour rendre mon paquetage le matin même et quitter cette maison de fous avant midi, bon plan à première vue .....sauf que en arrivant à l'infirmerie, mes braves compagnons m'ont annoncé que j'étais réquisitionné pour 3 jours de plus car il y avait eu un cas de méningite le samedi précédent et que tout le régiment devait être vacciné ....il fallait donc de la main d’œuvre ( mon remplacent n'étant pas encore arrivé ) 

j'ai de ce fait, fait 3 jours d'armée en plus !....zéro, zéro, zéro ( il manque l'air de la chanson ) oui mais le jeudi matin seulement !!!!!!!

bonne journée.

Sympa de venir raconter sa vie sur le post d'un mec qui tentait de raconter la sienne...... le respect toussa toussa.....

Il y a 5 heures, Dzag a dit :

Sympa de venir raconter sa vie sur le post d'un mec qui tentait de raconter la sienne...... le respect toussa toussa.....

Je te trouve bien sévère !

Il y a quelques mois, au début de l'année; j'ai raconté mes souvenirs du collège et du lycée, et plusieurs m'ont dit que ça les a incités à se souvenir des leurs... J'en ai été très... fier ! C'est ça le partage ! On nous bassine avec ce mot "partage, partage, partage" mais quand il s'agit de partager, vraiment, d'échanger, plus personne !

Moi si je raconte mes souvenirs, c'est pas avec l'idée qu'ils sont meilleurs que ceux des autres, c'est juste un exemple particulier. C'est du particulier que sort l'universel. Nous avons tous nos souvenirs, nos nostalgies.  Je ne crois pas que l'auteur du sujet en soit vexé... Il raconte ses souvenirs, on les lit, on est intéressés, étonnés, surpris, et ça nous fait remonter les nôtres... C'est le principe d'un forum, je crois...

il y a une heure, Blaquière a dit :

Je te trouve bien sévère !

Il y a quelques mois, au début de l'année; j'ai raconté mes souvenirs du collège et du lycée, et plusieurs m'ont dit que ça les a incités à se souvenir des leurs... J'en ai été très... fier ! C'est ça le partage ! On nous bassine avec ce mot "partage, partage, partage" mais quand il s'agit de partager, vraiment, d'échanger, plus personne !

Moi si je raconte mes souvenirs, c'est pas avec l'idée qu'ils sont meilleurs que ceux des autres, c'est juste un exemple particulier. C'est du particulier que sort l'universel. Nous avons tous nos souvenirs, nos nostalgies.  Je ne crois pas que l'auteur du sujet en soit vexé... Il raconte ses souvenirs, on les lit, on est intéressés, étonnés, surpris, et ça nous fait remonter les nôtres... C'est le principe d'un forum, je crois...

 

Sévère ? Non. Juste observateur

Il y a 23 heures, Dzag a dit :

Sympa de venir raconter sa vie sur le post d'un mec qui tentait de raconter la sienne...... le respect toussa toussa.....

Il y a 17 heures, Blaquière a dit :

Je ne crois pas que l'auteur du sujet en soit vexé... Il raconte ses souvenirs, on les lit, on est intéressés, étonnés, surpris, et ça nous fait remonter les nôtres... C'est le principe d'un forum, je crois...

bonjour,

il s'agit simplement d'un débordement du sujet....qui ne le fait pas ? vous ? pas sûr !

et ce n'est pas ma vie sur ce sujet ( qui n'est pas un blog ) juste des anecdotes sur une petite ( 1 an) période de celle ci et en plus en rapport avec celle du sujet.

si cela ne vous plait pas...passez donc ces digressions.

le sujet étant : mémoires d'une vie ....pas de MA vie , ceci permettant donc des rajouts, des apartés, des dérives et comme le dit fort justement @Blaquière , n'est ce pas le principe de base du forum ?

combien de sujets seraient rapidement abandonnés si l'on devait s'en tenir à la stricte observance de celui ci !

dans une discussion, ne vous êtes vous jamais fait cette réflexion....mais au fait de quoi est on parti ?

dérive, dérive .....

bonne journée.

p.s : si cela n'avait pas plu au rédacteur du sujet, une simple mis eau point de celui-ci et tout serait rentré dans l'ordre ....quand on lance un sujet, on le suit et on garde la possibilité de le recentrer .

J'ai plein d'amis !

Et chacun lit à sa façon :

Un ami lit "sien"

Un ami lit "tant"

Un autre ami lit "taire"...

Il y a 19 heures, Blaquière a dit :

Moi si je raconte mes souvenirs, 

Ceci dit l'autobiographe initial ressemble avec ses "papa voulait" et "maman disait" a valona sans les histoires de touche-pipi pour boutonneux