Aller au contenu

L'humanité comme équation progressiste


Fraction

Messages recommandés

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 039 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)
Il y a 1 heure, Fraction a dit :

Bonjour,

Votre contradiction est bienvenue, mais elle est d’autant plus irritante que je l’avais prédite.

Elle témoigne d’un défaut de lecture objective et d’un défaut d’interprétation basic.

 

« Vouloir ne pas vouloir » est une volonté.

Ici « vouloir » est transcendant et « ne pas vouloir » est immanent.

Bien le bonjour,

je suis fort aise que vous aviez envisagé une ambiguïté, mais j'avoue que je suis dubitatif !

Je ne comprends absolument pas votre découpage entre d'un côté une forme positive dans un état et de l'autre sa forme négative dans un autre état ? Par exemple, si je prends le verbe voir et si je prends sa négation ne pas voir, il ne me semble pas que nous changions de registre ou de dimension métaphysique en chemin !?

Qu'est-ce que ces nouveaux qualificatifs viennent faire ici ? Surtout que " vouloir " et " ne-pas-vouloir " ne sont que le fruit de la Volonté, comme si, lorsque l'on grave un CD-Rom, les creux et les bosses avaient une origine distincte, quelle drôle de façon d'aborder les choses, je trouve. Comme si vouloir boire une bière et ne pas vouloir boire une bière avait une essence différente !?

 

Citation

On a donc une volonté transcendante en situation de paradoxe, c’est-à-dire de contradiction nécessaire et structurelle.

" Une volonté transcendante ", c'est-à-dire textuellement qui est au-delà de la volonté, ce n'est donc plus de l'ordre de la volonté ou du vouloir, si il était question de pouvoir prendre un objet, si il est au-delà de mon giron d'action immédiate, il est donc inaccessible, hors de mon pouvoir justement, l'objet n'est plus dans mon pouvoir de le prendre, il est extérieur à lui manifestement. Hors du pouvoir ce n'est plus du pouvoir, hors de la volonté ce n'est plus de la volonté, n'est-ce pas trivial ? 

 

Citation

C’est une question d’évidence basique, ne cherchez pas la torsion intellectualiste là où il n’y a qu’un appel au bon sens.

Comme disait Descartes, le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... et moi de rajouter, oui mais à l'évidence, chacun le sien !

 

Citation

Si l’envie de fumer est si forte, c’est qu’elle transcende l’autodiscipline, donc la souveraineté de la volonté n’est pas compromise.

Il désire tout bonnement deux choses contraires simultanément, tout comme je peux parfois aimer et détester une personne ou être à la fois heureux et malheureux, c'est ce que l'on appelle être dans un tiers état, i.e. dans une logique qui n'est pas binaire ou dichotomique, mais qui accepte d'autres possibilités que oui ou non.

 

Citation

 

Ensuite, vous faites une erreur grossière de lecture en confondant véracité et vérité, puis réalisme et réalité.

Possiblement, bien que je n'en sois pas convaincu de prime abord.

 

Citation

La vérité est le complément d’objet de la véracité, et la réalité est le complément d’objet du réalisme.

Véracité et réalisme sont des référentiels (des sujets), alors que vérité et réalité sont des repères (des compléments d'objet).

J'avoue que c'est peu clair et confus pour moi. La réalité serait un complément d'objet d'un sujet ?

Ne vaut-il mieux pas se contenter d'accepter la réalité comme une donnée extérieure à nous, se présentant comme des faits et des évènements, qui seront ensuite interprétés par un agent d'observation.

 

 

Citation

Si vous le voulez, remplacez « réalisme » par « perception et interprétation » (et non pas par « chose en soi », comme vous le faites).

Comprenez donc : « La perception et son interprétation sont indéniables en tant que telles. »

Le « en tant que telles » est fondamental, or vous l’avez éludé.

Et donc que dois-je en conclure ou qu'est-ce que cela remet en cause au juste ? Cette partie ne semble qu'une étape intermédiaire pour me faire comprendre quelque chose, or ce quelque chose est tu ?

 

 

Citation

 

De même, « douter qu’on croit », c’est toujours croire.

Euh... non.

Douter ce n'est justement ne plus croire, mais au contraire ne plus penser que ce que l'on croit soit à conserver sans révision ou sans investigations supplémentaires par exemples.

Il suffit de remplacer " douter " par une expression synonyme, comme " ne plus croire sans remise en cause ", alors que " croire ", c'est " prendre pour acquis ".

 

Citation

Ici, le doute, donc la croyance négative, est encore en situation de paradoxe.

Je pense que vous ne voyez que 2 états possibles à l'esprit ou à la conduite de la réflexion, expliquant pourquoi, vous ne sortez pas de ce dualisme. Le doute n'est pas une croyance en négatif ou négative, c'est tout simplement autre chose, toute comme la colère n'est pas le négatif de la peur, c'est autre chose là aussi. Votre univers mental semble constitué, par analogie, que de deux émotions contraires l'une à l'autre, e.g. la courage et la lâcheté, or la cognition n'est pas réduite à ce manichéisme bipartite. 

 

Citation

Peu importe la vérité, la proposition, je vous parle de véracité et non de vérité.

Si cette phrase a un sens dans notre échange, il m'échappe cruellement...

 

Cordialement, D-U

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
  • Réponses 49
  • Créé
  • Dernière réponse
Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Le 17/07/2020 à 19:18, Fraction a dit :

Bonjour,

Bénies soient l’incompétence des dirigeants et l’inaliénabilité des hommes.

Si les dirigeants étaient compétents, et que les hommes étaient pragmatiques, alors nous deviendrions inexorablement des esclaves.

Les dirigeants croient encore que l’humanité est arithmétique : le bâton pour ne pas régresser et la carotte pour avancer.

Ils ne savent pas que l’humanité est une équation différentielle, et je vais vous expliquer pourquoi elle l’est.

 

Quand on observe le Soleil, on pourrait penser qu’il est régi par un principe simple.

Mais si le Soleil est une bombe atomique, alors pourquoi n’explose-t-il pas ?

En vérité, il explose en permanence, mais la gravitation contient cette explosion de cette façon :

_ La fusion nucléaire fait exploser le Soleil.

_ Donc, le Soleil se dilate.

_ Donc, les atomes s’éloignent les uns des autres.

_ Donc, les atomes ont moins de chances de fusionner.

_ Donc le Soleil se refroidit.

_ Donc le Soleil se replie sur lui-même.

_ Etc…

 

La fusion nucléaire relève d’une rétroaction simple, l’ignition :

_ La chaleur fait fusionner les atomes d’hydrogène.

_ La fusion de ces atomes génère de la chaleur.

_ Etc…

Vous discernez la circularité.

 

Cette rétroaction, cette circularité, est aussi présente chez la conscience.

Mais on la nomme différemment : on la nomme « récursivité ».

 

La récursivité de la conscience est facile à discerner.

_ La volonté est récursive : l’homme « veut vouloir » systématiquement, et il ne peut pas « vouloir ne pas vouloir ».

_ La véracité est récursive : l’homme « croit croire » systématiquement, et il ne peut pas « douter qu’il croit ».

_ Le réalisme est récursif : l’homme peut dénier la réalité en tant qu’objet, mais il ne peut pas dénier sa propre perception en tant que telle.

 

Isolons la volonté.

Tel que le Soleil se dilate et se rétracte constamment, la volonté consciente enchaîne le cycle inflation-déflation.

Lors d’un repas arrosé, vous avez constaté qu’à l’euphorie de la cuite, de la biture, succédait un lendemain plutôt déprimé, « down ».

C’est du même ordre que le cycle solaire :

_ Les références mémorielles fusionnent.

_ Donc, la volonté entre en inflation démentielle.

_ Donc, la fusion des références se raréfie.

_ Donc, la volonté refroidit.

_ Donc, la volonté entre en déflation (ou désinflation) dépressive.

 

Le cycle inflation-désinflation est contenu.

L’activité psychique est stable, sauf exception.

Le doute confirme la croyance.

La critique confirme l’amour.

Le déni confirme la perception.

=> L’équation est localement néguentropique.

 

Cordialement, Fraction

Voilà un raisonnement , un développement comme je les aime !

Mais on sent la tension extrême !

Du coup la conclusion est un peu échevelée...

NE CHANGE RIEN !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Citation

"La vérité est le complément d’objet de la véracité, et la réalité est le complément d’objet du réalisme. "

Là, Bravo ! Je suis sur le cul ! (Je blague pas je suis vraiment admiratif de la formule.)

On pourrait décliner :

Le justiciable est le complément d'objet de la justice...

Et la contravention celui de l'excès de vitesse !

Le trou complément d'objet de la pioche...

Et la blessure du couteau.

Le CO2 celui de l'avion de ligne et du touriste...

La conséquence ou l'effet de la cause,

Le moi du Je,

L'émoi du jeu.

Et l'enfant du désir,

Nous avons la passion grammaticale vissée au corps.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 7 001 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, deja-utilise a dit :

Bien le bonjour,

je suis fort aise que vous aviez envisagé une ambiguïté, mais j'avoue que je suis dubitatif !

Je ne comprends absolument pas votre découpage entre d'un côté une forme positive dans un état et de l'autre sa forme négative dans un autre état ? Par exemple, si je prends le verbe voir et si je prends sa négation ne pas voir, il ne me semble pas que nous changions de registre ou de dimension métaphysique en chemin !?

Qu'est-ce que ces nouveaux qualificatifs viennent faire ici ? Surtout que " vouloir " et " ne-pas-vouloir " ne sont que le fruit de la Volonté, comme si, lorsque l'on grave un CD-Rom, les creux et les bosses avaient une origine distincte, quelle drôle de façon d'aborder les choses, je trouve. Comme si vouloir boire une bière et ne pas vouloir boire une bière avait une essence différente !?

 

" Une volonté transcendante ", c'est-à-dire textuellement qui est au-delà de la volonté, ce n'est donc plus de l'ordre de la volonté ou du vouloir, si il était question de pouvoir prendre un objet, si il est au-delà de mon giron d'action immédiate, il est donc inaccessible, hors de mon pouvoir justement, l'objet n'est plus dans mon pouvoir de le prendre, il est extérieur à lui manifestement. Hors du pouvoir ce n'est plus du pouvoir, hors de la volonté ce n'est plus de la volonté, n'est-ce pas trivial ? 

 

Comme disait Descartes, le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... et moi de rajouter, oui mais à l'évidence, chacun le sien !

 

Il désire tout bonnement deux choses contraires simultanément, tout comme je peux parfois aimer et détester une personne ou être à la fois heureux et malheureux, c'est ce que l'on appelle être dans un tiers état, i.e. dans une logique qui n'est pas binaire ou dichotomique, mais qui accepte d'autres possibilités que oui ou non.

 

Possiblement, bien que je n'en sois pas convaincu de prime abord.

 

J'avoue que c'est peu clair et confus pour moi. La réalité serait un complément d'objet d'un sujet ?

Ne vaut-il mieux pas se contenter d'accepter la réalité comme une donnée extérieure à nous, se présentant comme des faits et des évènements, qui seront ensuite interprétés par un agent d'observation.

 

 

Et donc que dois-je en conclure ou qu'est-ce que cela remet en cause au juste ? Cette partie ne semble qu'une étape intermédiaire pour me faire comprendre quelque chose, or ce quelque chose est tu ?

 

 

Euh... non.

Douter ce n'est justement ne plus croire, mais au contraire ne plus penser que ce que l'on croit soit à conserver sans révision ou sans investigations supplémentaires par exemples.

Il suffit de remplacer " douter " par une expression synonyme, comme " ne plus croire sans remise en cause ", alors que " croire ", c'est " prendre pour acquis ".

 

Je pense que vous ne voyez que 2 états possibles à l'esprit ou à la conduite de la réflexion, expliquant pourquoi, vous ne sortez pas de ce dualisme. Le doute n'est pas une croyance en négatif ou négative, c'est tout simplement autre chose, toute comme la colère n'est pas le négatif de la peur, c'est autre chose là aussi. Votre univers mental semble constitué, par analogie, que de deux émotions contraires l'une à l'autre, e.g. la courage et la lâcheté, or la cognition n'est pas réduite à ce manichéisme bipartite. 

 

Si cette phrase a un sens dans notre échange, il m'échappe cruellement...

 

Cordialement, D-U

Nous sommes en train de buter sur un simple problème de lecture que je vous ai déjà signalé.

 

« Douter qu’on croit, c’est toujours croire ».

Cela n’équivaut pas à :

« Douter qu’on croit en la relativité, c’est croire en la relativité. »

Ce qui serait évidemment absurde.

C’est pour cela que je vous ai demandé de ne pas objectiver la vérité, mais de subjectiver la véracité.

« Douter qu’on croit, c’est toujours croire »

signifie simplement que le doute est une croyance, ontologiquement.

C'est enfantin.

 

Et dans le cadre de la récursivité de la véracité, je vous ai demandé de comprendre l’évidence selon laquelle aucune véracité (ou croyance immanente) ne peut invalider la systématicité de la croyance, de notre propension à croire.

Nous croyons croire systématiquement, et douter que l'on croit (sans COD) est donc paradoxal.

Pour la volonté et le réalisme, c’est idem.

La récursivité notionnelle que j'indique ne dépend pas de l'hypothétique récursivité de l'ensemble de ses objets possibles :

La récursivité de la véracité ne dépend pas de l'hypothétique récursivité de la vérité.

 

J'en profite pour expliciter un principe fondateur :

Préalablement à ces trois récursivités notionnelles (volonté, véracité, réalisme), il existe une récursivité matricielle aisément compréhensible :

La "conscience d'avoir conscience" est une récursivité notionnelle originelle qui intrique la conscience "neurone" et la conscience "média".

S'en suit toute une cosmologie extrapolative, susceptible d'offrir un cadre théorique aux idéalismes.

Il y a 4 heures, Blaquière a dit :

Là, Bravo ! Je suis sur le cul ! (Je blague pas je suis vraiment admiratif de la formule.)

On pourrait décliner :

Le justiciable est le complément d'objet de la justice...

Et la contravention celui de l'excès de vitesse !

Le trou complément d'objet de la pioche...

Et la blessure du couteau.

Le CO2 celui de l'avion de ligne et du touriste...

La conséquence ou l'effet de la cause,

Le moi du Je,

L'émoi du jeu.

Et l'enfant du désir,

Nous avons la passion grammaticale vissée au corps.

Bonsoir,

Oui, la conscience est une grammaire systématique.

Parfois, le sujet, ou le référentiel, n'est pas explicite.

On pourrait croire que la mémoire "théorème de Pythagore" n'est que pure rationalité.

Mais en vérité, si cette mémoire n'était pourvue d'aucun synapse référentiel, affectif, ou subjectif, alors nous finirions par l'oublier, comme on oublie un rêve dépourvu de synapse réaliste.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 039 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)
Il y a 14 heures, Fraction a dit :

Nous sommes en train de buter sur un simple problème de lecture que je vous ai déjà signalé.

À mon sens non, nous sommes au contraire dans le vif du sujet, en effet, vous ne doutez pas de ce que vous croyez !

Je me demande si le jeu en vaut la chandelle que je vous tarabiscote encore ou que je vous salue poliment en vous signalant que nous ne sommes pas sur la même longueur d'onde, que nous ne voguons pas dans la même trame spatio-temporelle ?!

Que ma lecture se situe sur un plan littéraire, linguistique, sémantique ou en lien direct avec le monde réel ou par analogie interposée, dans tous les cas, je ne vois aucune issue valable à ce que vous écrivez. Je vais une nouvelle fois vous montrer que quelque chose ne colle pas, et j'espère avec plus de succès que précédemment:

 

Citation

 

« Douter qu’on croit, c’est toujours croire ».

Cela n’équivaut pas à :

« Douter qu’on croit en la relativité, c’est croire en la relativité. »

Ce n'est pas ce que j'avais signifié, mais que en somme et pour faire le plus simple possible: " douter de croire " n'est autre in fine que douter et non croire comme vous le laissiez maladroitement entendre antérieurement.

 

Citation

Ce qui serait évidemment absurde.

Sur ce point, nous sommes d'accord, même si ça ne constitue aucun progrès.

 

Citation

C’est pour cela que je vous ai demandé de ne pas objectiver la vérité, mais de subjectiver la véracité.

« Douter qu’on croit, c’est toujours croire »

signifie simplement que le doute est une croyance, ontologiquement.

C'est enfantin.

Je ne sais pas si c'est justement parce que l'on en reste à un niveau " enfantin " que le bât blesse, mais je vous propose - pour que vous vous distanciez de votre problématique - une autre formulation pour vous faire sentir la défaillance que je vous ai déjà signalée, prenons plutôt l'expression " être certain " ou " avoir la certitude " en lieu et place de " croire ", si on remplace dans " douter de croire " il vient: " douter d'être certain " ou " douter d'avoir la certitude ", ce qui revient à ne plus être certain ou à perdre la certitude, vous voyez bien que cela affaiblit considérablement la certitude, tout comme dans une chaine, c'est toujours le maillon le plus faible qui donne la solidité globale, quand bien même une des mailles serait indestructible.

Si un individu affirme qu'il croit en Dieu, cela signifie qu'il en a l'intime conviction mais qu'il n'a pas le pouvoir de le prouver, c'est pour cela que c'est une croyance, une foi qui ne peut être communiquée par monstration indiscutable. Maintenant, après un évènement spécial dans sa vie, il vient à dire qu'il doute de croire en Dieu, on voit bien, que sa conviction est secouée, qu'il hésite entre deux positions, celle d'y croire encore et celle de ne plus y croire justement, la balance ne penche plus du même côté systématiquement, elle est arrivée à une sorte d'équilibre des plateaux, sans pouvoir à présent en faire pencher un plus que l'autre.

Croire équivaut à prendre pour acquis alors que douter c'est remettre en cause une quelconque croyance, en réalité je ne vous l'avez pas clairement dit plus haut, mais " douter de croire " est tout simplement une tautologie, " douter de croire " est strictement la même chose que douter en clair, autrement dit c'est croire qui s'estompe ou qui est redondant et non de douter.

 

 

Citation

 

Et dans le cadre de la récursivité de la véracité, je vous ai demandé de comprendre l’évidence selon laquelle aucune véracité (ou croyance immanente) ne peut invalider la systématicité de la croyance, de notre propension à croire.

Par le doute, parce que le doute n'est pas de même nature ou essence que la croyance, alors que pour vous si, encore une fois vous pensez métaphoriquement que colère est le contraire de peur, alors que c'est autre chose.

 

Citation

Nous croyons croire systématiquement, et douter que l'on croit (sans COD) est donc paradoxal.

Pour la volonté et le réalisme, c’est idem.

La récursivité notionnelle que j'indique ne dépend pas de l'hypothétique récursivité de l'ensemble de ses objets possibles :

La récursivité de la véracité ne dépend pas de l'hypothétique récursivité de la vérité.

Vous essayez de généraliser à partir d'un ou de plusieurs exemples qui sont incorrects a priori et a posteriori, de mon point de vue, cela n'a aucun sens.

Vous ne voyez donc aucune étroite connexion entre le terme véracité et celui de vérité ? Si vous le souhaitez, essayez de m'expliquer autrement qu'en employant des expressions du genre et équivalentes à " complément d'objet de sujet " j'apprécierais, pour faire le lien entre véracité et vérité. 

 

Citation

 

J'en profite pour expliciter un principe fondateur :

Préalablement à ces trois récursivités notionnelles (volonté, véracité, réalisme), il existe une récursivité matricielle aisément compréhensible :

La "conscience d'avoir conscience" est une récursivité notionnelle originelle qui intrique la conscience "neurone" et la conscience "média".

S'en suit toute une cosmologie extrapolative, susceptible d'offrir un cadre théorique aux idéalismes.

Dans cet exemple, on ne parle tout simplement pas de la même conscience entre le premier et le deuxième terme, les mots sont trompeurs, la conscience biologique somatosensorielle n'est pas de même nature que celle " réflexive " que l'on retrouve dans le test dit du miroir, tout comme la conscience d'appartenir à un-tout-plus-grand-que-soi, certes le vocabulaire actuel est plus qu'imparfait pour faire ce type de distinctions, je trouve tout à fait regrettable que l'on s'attache à la symbolique similaires des idéogrammes employés plutôt qu'à leur sens en lien avec la réalité empirique, j'ai l'impression de revivre un cours d'alchimie moderne revisité de la sorte. 

 

 

Avec toutes mes excuses pour le désagrément occasionné, D-U

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 7 001 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
il y a une heure, deja-utilise a dit :

À mon sens non, nous sommes au contraire dans le vif du sujet, en effet, vous ne doutez pas de ce que vous croyez !

Je me demande si le jeu en vaut la chandelle que je vous tarabiscote encore ou que je vous salue poliment en vous signalant que nous ne sommes pas sur la même longueur d'onde, que nous ne voguons pas dans la même trame spatio-temporelle ?!

Que ma lecture se situe sur un plan littéraire, sémantique ou en lien direct avec le monde réel ou par analogie interposée, dans tous les cas, je ne vous aucune issue valable à ce que vous écrivez. Je vais une nouvelle fois vous montrer que quelque chose ne colle pas, et j'espère avec plus de succès que précédemment:

 

Ce n'est pas ce que j'avais signifié, mais que en somme et pour faire le plus simple possible: " douter de croire " n'est autre in fine que douter et non croire comme vous le laissiez maladroitement entendre antérieurement.

 

Sur ce point, nous sommes d'accord, même si ça ne constitue aucun progrès.

 

Je ne sais pas si c'est justement parce que l'on en reste à un niveau " enfantin " que le bât blesse, mais je vous propose - pour que vous vous distanciez de votre problématique - une autre formulation pour vous faire sentir la défaillance que je vous ai déjà signalée, prenons plutôt l'expression " être certain " ou " avoir la certitude " en lieu et place de " croire ", si on remplace dans " douter de croire " il vient: " douter d'être certain " ou " douter d'avoir la certitude ", ce qui revient à ne plus être certain ou à perdre la certitude, vous voyez bien que cela affaiblit considérablement la certitude, tout comme dans une chaine, c'est toujours le maillon le plus faible qui donne la solidité globale, quand bien même une des mailles serait indestructible.

Si un individu affirme qu'il croit en Dieu, cela signifie qu'il en a l'intime conviction mais qu'il n'a pas le pouvoir de le prouver, c'est pour cela que c'est une croyance, une foi qui ne peut être communiquée par monstration indiscutable. Maintenant, après un évènement spécial dans sa vie, il vient à dire qu'il doute de croire en Dieu, on voit bien, que se conviction est secouée, qu'il hésite entre deux positions, celle d'y croire encore et celle de ne plus y croire justement, la balance ne penche plus du même côté systématiquement, elle est arrivée à une sorte d'équilibre des plateaux, sans pouvoir à présent en faire pencher un plus que l'autre.

Croire équivaut à prendre pour acquis alors que douter c'est remettre en cause une quelconque croyance, en réalité je ne vous l'avez pas clairement dit plus haut, mais " douter de croire " est tout simplement une tautologie, " douter de croire " est strictement la même chose que douter en clair, autrement dit c'est croire qui s'estompe ou qui est redondant et non de douter.

 

 

Par le doute, parce que le doute n'est pas de même nature ou essence que la croyance, alors que pour vous si, encore une fois vous pensez métaphoriquement que colère est le contraire de peur, alors que c'est autre chose.

 

Vous essayez de généraliser à partir d'un ou de plusieurs exemples qui sont incorrects a priori et a posteriori, de mon point de vue, cela n'a aucun sens.

Vous ne voyez donc aucun étroite connexion entre le terme véracité et ce lui de vérité ? Si vous le souhaitez, essayez de m'expliquer autrement qu'en employant des expressions du genre et équivalentes à " complément d'objet de sujet " j'apprécierais, pour faire le lien entre véracité et vérité. 

 

Dans cet exemple, on ne parle tout simplement pas de la même conscience entre le premier et le deuxième terme, les mots sont trompeurs, la conscience biologique somatosensorielle n'est pas de même nature que celle " réflexive " que l'on retrouve dans le test dit du miroir, tout comme la conscience d'appartenir à un-tout-plus-grand-que-soi, certes le vocabulaire actuel est plus qu'imparfait pour faire ce type de distinctions, je trouve tout à fait regrettable que l'on s'attache à la symbolique similaires des idéogrammes employés plutôt qu'à leur sens en lien avec la réalité empirique, j'ai l'impression de revivre un cours d'alchimie moderne revisité de la sorte. 

 

 

Avec toutes mes excuses pour le désagrément occasionné, D-U

Bonjour,

Pourquoi une telle torsion intellectuelle ?

Alors que ma phrase de départ était si simple ?

Seul une faiblesse argumentative pourrait justifier une telle disproportion.

Cela fait maintenant trois échanges que je tente en vain de vous faire reconnaître une évidence de niveau collège.

Si bien que je vais être obligé d’être élémentaire, par les rudiments de la logique formelle :

 

_ « Socrate est un homme » équivaut à vrai.

est une proposition qui porte une valeur de vérité. Cette valeur peut être « vrai » ou « faux ».

_ « Socrate est un homme » équivaut à faux

Ou

_ non (« Socrate est un homme ») équivaut à vrai

Sont également des propositions qui portent une valeur de vérité, « vrai » ou « faux ».

Et pourtant ce sont des doutes.

Pourquoi ne pas vouloir l’entendre ?

Pourquoi le foncteur "non" ne répondrait pas de la logique ? C'est absurde.

Pourquoi vouloir absolument créer une discrimination ontologique entre le doute et la croyance, alors même qu’ils répondent de la même valeur de vérité, ou de « crédibilité a priori » si vous préférez.

 

Ensuite, vous semblez ne pas être familier avec la notion de véracité.

Le problème, c’est qu’on ne peut pas décrire la couleur rouge à un aveugle.

Soit vous êtes pourvu de véracité, et vous savez immédiatement ce que c’est, soit vous ne l’êtes pas et toute tentative de transmission est vaine.

Je peux raisonner par l’absurde :

Si Socrate est un cheval, et que les chevaux sont immortels, alors Socrate est immortel.

On a bien là une véracité sans vérité.

Ou encore :

On a, a priori, une chance sur 14 millions de gagner au loto.

Mais a posteriori, en connaissant l’énergie cinétique des boules, on a soit 0 % soit 100% de chances de gagner.

 

Sur l’intrication entre la conscience « neurone » et la conscience « média », il existe une croyance essentielle qui nous sépare :

Tout est conscientisé.

Là où je n’ai rien vu, il n’y a rien, et là où j’ai vu du flou, il n’y a que du flou.

Aucune mémoire morte, toutes les mémoires sont vives, aucun système calculatoire inconscient, seulement une rétroaction géniale.

Si bien que rien de la cognition n’est hors-champ, et que le conscience « neurone » est intégralement conscientisée.

Mais ce n’est pas dans ce fil de discussion que j’aurais la place d’en débattre, peut-être un autre jour.

Cordialement, Fraction

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 039 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)
Il y a 4 heures, Fraction a dit :

Bonjour,

Pourquoi une telle torsion intellectuelle ?

Oui bonjour et merci d'avoir pris la peine de fournir des " précisions ", c'est très louable de votre part.

 

Citation

Alors que ma phrase de départ était si simple ?

Ah mais mon cher, rien n'est " si simple " dans la vie, comme je l'ai déjà dit par le passé: les choses paraissent simples pour un esprit " simple " et compliquée pour un esprit " complexe ".

 

Citation

Seul une faiblesse argumentative pourrait justifier une telle disproportion.

Je crains malheureusement que cette hypothèse soit fausse, mon argumentation est sans faille, en revanche, il est bien possible et je le reconnais volontiers, qu'il y ait quelque chose qui m'échappe, non pas d'un point de vue de la connaissance mais dans ma compréhension de ce que vous essayez tant bien que mal de partager, dit autrement, j'ai les plus grandes peines à vous suivre, ce qui n'est bien sûr pas équivalent à je ne comprends rien du monde, ni que j'aurais l'esprit mal embouché ou que sais-je d'une autre tare ou vice comme cela semble vous venir spontanément à l'esprit.  

 

Citation

Cela fait maintenant trois échanges que je tente en vain de vous faire reconnaître une évidence de niveau collège.

Je ne suis pas certain que vous soyez en permanence dans un niveau de compréhension d'un niveau collège, mais qu'au contraire, vous n'ayez pas prix conscience que vous flirtez aussi avec des notions métaphysiques, et c'est bien sur ce dernier point que je vous reprends sans cesse.

Votre propos de départ était empreint de considérations métaphysiques résonnant dans ma tête comme des incantations astrologiques, où pratiquement seule une analyse sémiologique est prise en compte dans les deux cas, or je ne suis pas vraiment porté sur la chose, au contraire mon approche est très humienne si j'ose dire.

 

Citation

Si bien que je vais être obligé d’être élémentaire, par les rudiments de la logique formelle :

Voyons voir ça !

 

Citation

 

_ « Socrate est un homme » équivaut à vrai.

est une proposition qui porte une valeur de vérité. Cette valeur peut être « vrai » ou « faux ».

_ « Socrate est un homme » équivaut à faux

Ou

_ non (« Socrate est un homme ») équivaut à vrai

Sont également des propositions qui portent une valeur de vérité, « vrai » ou « faux ».

Il doit manquer des informations ou des connecteurs ( si, ou, alors etc.. ) , car je n'y comprends rien, c'est un maelström de propositions qui n'ont aucune continuité logique, ni argumentative.

Je ne doute pas un seul instant que ce soit limpide doit votre cervelle, mais sur le rendu de l'écran, ça n'a ni queue ni tête !

 

Il faudrait bien sûr savoir sur quoi porte le ( votre ) critère de vérité, est-il sémantique, formel/booléen, empirique, propositionnel ?

 

 

Citation

Et pourtant ce sont des doutes.

?

Décidément, vous parliez juste avant de " logique formelle " puis vous concluez par " ce sont des doutes " !? De prime abord, c'est un véritable galimatias, sous couvert d'une apparence scripturale de logique, nous sommes loin du compte, mon brave... Veuillez croire que j'en suis terriblement navré pour vous.

 

Citation

Pourquoi ne pas vouloir l’entendre ?

Ce n'est pas que je ne veux pas " entendre ", c'est que je ne comprends pas votre fonctionnement réflexif, ce qui n'est pas tout-à-fait la même chose.

 

Citation

Pourquoi le foncteur "non" ne répondrait pas de la logique ? C'est absurde.

Je ne crois pas avoir dit une telle chose, je vous ai repris sur l'emploi des terminologies " transcendant " et " immanent " envers le même concept de volonté, soit dans sa version affirmative, soit dans sa version négative, le vouloir " positif " était selon vous transcendant et le non-vouloir ou le vouloir " négatif " était toujours selon vous, cette fois, immanent !? Je vous ai dit mon désarroi pour une telle approche injustifiée, injustifiable, et ce aussi via des exemples.

 

 

Citation

Pourquoi vouloir absolument créer une discrimination ontologique entre le doute et la croyance, alors même qu’ils répondent de la même valeur de vérité, ou de « crédibilité a priori » si vous préférez.

Sans doute parce que l'on n'entend pas le concept de croyance dans le même sens, qui est il est vrai polysémique, c'est pourquoi j'ai pris la peine de vous écrire distinctement dans quel sens je le retenais, et sauf erreur de ma part, vous vous êtes jusqu'à présent abstenu de le préciser quant à vous.

 

Citation

 

Ensuite, vous semblez ne pas être familier avec la notion de véracité.

Si, j'utilise parfois cette terminologie ou plutôt le qualificatif vérace, mais je pense que nous ne l'entendons pas pareillement, expliquant une partie de notre incompréhension, d'où ma requête.

 

Citation

Le problème, c’est qu’on ne peut pas décrire la couleur rouge à un aveugle.

C'est très exagéré, car dans ce cas, rien ne pourrait être transmis à quelqu'un qui ne sait pas encore, toute pédagogie serait obsolète, désuète, inutile, inefficiente, etc... Manifestement ce n'est pas le cas, je suppose que c'est l'émotion qui vous fait parler, plus que la raison, dont j'attends encore sa manifestation ceci dit.

 

Citation

Soit vous êtes pourvu de véracité, et vous savez immédiatement ce que c’est, soit vous ne l’êtes pas et toute tentative de transmission est vaine.

Je peux raisonner par l’absurde :

Si Socrate est un cheval, et que les chevaux sont immortels, alors Socrate est immortel.

On a bien là une véracité sans vérité.

Oui, c'est une " vérité " propositionnelle ou syllogisme.

Toutefois, ce n'est pas de ça dont vous avez usé juste au-dessus, ce qui est regrettable.

 

Citation

Ou encore :

On a, a priori, une chance sur 14 millions de gagner au loto.

Mais a posteriori, en connaissant l’énergie cinétique des boules, on a soit 0 % soit 100% de chances de gagner.

En tant que physicien de formation, je tiens à vous dire que là on touche à l'égarement le plus total où ce qui est écrit ne veut rien dire de tangible, de pragmatique ou empirique, ni même d'un point de vue statistique. 

 

Citation

Sur l’intrication entre la conscience « neurone » et la conscience « média », il existe une croyance essentielle qui nous sépare :

Tout est conscientisé.

Je vous l'ai dit supra, si vous partez dans des considérations métaphysiques découplées de la réalité empirique, je ne vous suivrais pas, faire de la " philosophie " sans appui solide de la part des sciences dures ou biologiques ou humaines, c'est prendre le risque de construire un système qui sera peut-être cohérent, mais cela ne restera qu'une belle histoire, des conjectures ou des affabulations.

Peut-être êtes-vous tombé sur un os, car j'ai quelques connaissances dans d'autres domaines que la philosophie, et je ne suis pas persuadé qu'il en aille de même de votre côté.

Après je n'ai rien contre la spiritualité, la science-fiction, l'astrologie, l'art, le romanesque, et tutti quanti, il suffit simplement de ne pas faire passer des théories fumeuses pour de la connaissance ou ayant des racines philosophiques indiscutables, car c'est très loin d'être le cas, malheureusement.

 

Citation

Là où je n’ai rien vu, il n’y a rien, et là où j’ai vu du flou, il n’y a que du flou.

Aucune mémoire morte, toutes les mémoires sont vives, aucun système calculatoire inconscient, seulement une rétroaction géniale.

Si bien que rien de la cognition n’est hors-champ, et que le conscience « neurone » est intégralement conscientisée.

Je m'avance peut-être, mais je crois pour le coup que vous êtes le seul à vous comprendre...

Je vous prie de m'excuser mais je ne sais pas apprécier la vacuité des jeux de mots, purement stylistique. Si vous voulez, le logos est ma pierre angulaire, mais elle ne semble pas un élément partagé entre nous, ou alors purement superficiellement, ce qui ne m'intéresse absolument pas.

 

Bonne continuation, et merci encore d'avoir essayé, je pense que je vais jeter l'éponge, ce ne sera que mieux pour chacun de nous, j'ai déjà eu affaire par le passé à ce genre d'échanges discursifs stériles, autant gagner du temps et de l'énergie en y coupant court.  

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 7 001 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
il y a 23 minutes, deja-utilise a dit :

Oui bonjour et merci d'avoir pris la peine de fournir des " précisions ", c'est très louable de votre part.

 

Ah mais mon cher, rien n'est " si simple " dans la vie, comme je l'ai déjà dit par le passé: les choses paraissent simples pour un esprit " simple " et compliquée pour un esprit " complexe ".

 

Je crains malheureusement que cette hypothèse soit fausse, mon argumentation est sans faille, en revanche, il est bien possible et je le reconnais volontiers, qu'il y ait quelque chose qui m'échappe, non pas d'un point de vue de la connaissance mais dans ma compréhension de ce que vous essayez tant bien que mal de partager, dit autrement, j'ai les plus grandes peines à vous suivre, ce qui n'est bien sûr pas équivalent à je ne comprends rien du monde, ni que j'aurais l'esprit mal embouché ou que sais-je d'une autre tare ou vice comme cela semble vous venir spontanément à l'esprit.  

 

Je ne suis pas certain que vous soyez en permanence dans un niveau de compréhension d'un niveau collège, mais qu'au contraire, vous n'ayez pas prix conscience que vous flirtez aussi avec des notions métaphysiques, et c'est bien sur ce dernier point que je vous reprends sans cesse.

Votre propos de départ était empreint de considérations métaphysiques résonnant dans ma tête comme des incantations astrologiques, où pratiquement seule une analyse sémiologique est prise en compte dans les deux cas, or je ne suis pas vraiment porté sur la chose, au contraire mon approche est très humienne si j'ose dire.

 

Voyons voir ça !

 

Il doit manquer des informations ou des connecteurs ( si, ou, alors etc.. ) , car je n'y comprends rien, c'est un maelström de propositions qui n'ont aucune continuité logique, ni argumentative.

Je ne doute pas un seul instant que ce soit limpide doit votre cervelle, mais sur le rendu de l'écran, ça n'a ni queue ni tête !

 

Il faudrait bien sûr savoir sur quoi porte le ( votre ) critère de vérité, est-il sémantique, formel/booléen, empirique, propositionnel ?

 

 

?

Décidément, vous parlez juste avant de " logique formelle " puis vous concluez par ce sont des doutes !? De prime abord, c'est un véritable galimatias, sous couvert d'une apparence scripturale de logique, nous sommes loin du compte, mon brave... Veuillez croire que j'en suis terriblement navré pour vous.

 

Ce n'est pas que je ne veux pas " entendre ", c'est que je ne comprends pas votre fonctionnement réflexif, ce qui n'est pas tout-à-fait la même chose.

 

Je ne crois pas avoir dit une telle chose, je vous ai repris sur l'emploi des terminologies " transcendant " et " immanent " sur le même concept de volonté, soit sur sa version affirmative, soit sur sa version négative, le vouloir " positif " était selon vous transcendant et le non-vouloir ou le vouloir " négatif " était immanent !? Je vous ai dit mon désarroi pour une telle approche injustifiée, injustifiable, et ce aussi via des exemples.

 

 

Sans doute parce que l'on n'entend pas le concept de croyance dans le même sens, qui est il est vrai polysémique, c'est pourquoi j'ai pris la peine de vous écrire distinctement dans quel sens je le retenais, et sauf erreur de ma part, vous vous êtes jusqu'à présent abstenu de le préciser quant à vous.

 

Si j'utilise cette terminologie ou plutôt le qualificatif vérace, mais je pense que nous ne l'entendons pas pareillement, expliquant une partie de notre incompréhension, d'où ma requête.

 

C'est très exagéré, car dans ce cas, rien ne pourrait être transmis à quelqu'un qui ne sait pas encore, toute pédagogie serait obsolète, désuète, inutile, inefficiente, etc... Manifestement ce n'est pas le cas, je suppose que c'est l'émotion qui vous fait parler, plus que la raison, dont j'attends encore sa manifestation ceci dit.

 

Oui, c'est une " vérité " propositionnelle ou syllogisme.

Toutefois, ce n'est pas de ça dont vous avez usé juste au-dessus, ce qui est regrettable.

 

En tant que physicien de formation, je tiens à vous dire que là on touche à l'égarement le plus total ou ce qui est écrit ne veut rien dire de tangible, de pragmatique ou empirique, ni même d'un point de vue statistique. 

 

Je vous l'ai dit supra, si vous partez dans des considérations métaphysiques découplées de la réalité empirique, je ne vous suivrais pas, faire de la " philosophie " sans appui solide de la part des sciences dures ou biologiques ou humaines, c'est prendre le risque de construire un système, qui sera peut-être cohérent, mais cela ne restera qu'une belle histoire ou des affabulations.

Peut-être êtes-vous tombé sur un os, car j'ai quelques connaissances dans d'autres domaines que la philosophie, et je ne suis pas persuadé qu'il en aille de même de votre côté.

Après je n'ai rien contre la spiritualité, la science-fiction, l'astrologie, l'art, le romanesque, et tutti quanti, il suffit simplement de ne pas faire passer des théories fumeuses pour de la connaissance ou ayant des racines philosophiques indiscutables, car c'est très loin d'être le cas, malheureusement.

 

Je m'avance peut-être, mais je crois pour le coup que vous êtes le seul à vous comprendre...

Je vous prie de m'excuser mais je ne sais pas apprécier la vacuité des jeux de mots, purement stylistique. Si vous voulez le logos est ma pierre angulaire, mais elle ne semble par un élément partagé entre nous, ou alors purement superficiellement, ce qui ne m'intéresse absolument pas.

 

Bonne continuation, et merci encore d'avoir essayé, je pense que je vais jeté l'éponge, ce ne sera que mieux pour chacun de nous, j'ai déjà affaire avec ce genre d'échanges discursifs stériles, autant gagner du temps et de l'énergie en y coupant court.  

Je crois effectivement que notre discussion tourne en rond, mais pas pour les raisons que vous croyez.

Vous avez pensé, fort d'une posture assurée, que vous aviez affaire à un ésotérique, du fait que j'emploie des mots inédits, notionnels et dimensionnels.

Mais, in fine, c'est vous qui faites de la littérature avec des concepts rigoureux.

 

D'autre part, je ne suis pas sensible à l'argument d'autorité scientiste et positiviste dès lors que leur cadre épistémologique n'est pas discutable.

Pour enquêter sur la police, il faut être policier.

Pour juger un juge, il faut être juge.

Pour réformer le Vatican, il faut être cardinal.

Etc..

Et pour contredire la science, il faut en accepter le verrouillage dogmatique.

C'est encore une récursivité.

Sauf qu'elle n'est pas légitime.

C'est le réalisme qui est récursif, et non la science, or la science n'a pas le monopole du réalisme.

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 039 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)
Il y a 21 heures, Fraction a dit :

Vous avez pensé, fort d'une posture assurée, que vous aviez affaire à un ésotérique, du fait que j'emploie des mots inédits, notionnels et dimensionnels.

Disons que c'était/est ambigu, et que je vous ai laissé le bénéfice du doute. Mais je reconnais aussi que mon " ton " n'était sans doute pas des plus à-propos pour une discussion sereine, ma patience aujourd'hui atteint rapidement ses limites, j'en suis donc responsable.

 

Citation

Mais, in fine, c'est vous qui faites de la littérature avec des concepts rigoureux.

Cela fait un certain temps que je considère que la logique pure ne mène strictement nulle part, je n'adhère donc pas au logicisme. En revanche ma démarche est toujours empreinte d'empirisme et de rationalité, avec une once d'épistémologie, ce qui permet de la sorte de ne pas se contenter uniquement de la cognition, mais d'aussi de jongler avec la méta-cognition, dit autrement, d'user de réflexion sur la réflexion ou dans le langage vulgaire, de prendre du recul.

 

Citation

 

D'autre part, je ne suis pas sensible à l'argument d'autorité scientiste et positiviste dès lors que leur cadre épistémologique n'est pas discutable.

C'est naturel et je partage ce point de vue poppérien.

 

Citation

Pour enquêter sur la police, il faut être policier.

Pour juger un juge, il faut être juge.

Pour réformer le Vatican, il faut être cardinal.

Etc..

Ici je ne sais pas si je dois le prendre comme des exemples ou des contre-exemples, voyez ma difficulté à vous suivre !

Ne sachant donc pas votre position défendue/soutenue, je me contenterai de vous donner l'exemple réel de Pasteur, qui n'étant pas médecin et moqué par ceux-ci, a pourtant révolutionné la médecine, c'est pourquoi aussi aujourd'hui la Science tend de plus en plus à être pluri-disciplinaire, la vision du collègue d'un autre domaine permet de compenser/rectifier/redresser/se dégager/corriger/augmenter un point de vue consensuel dans une discipline, ce que l'on nomme un paradigme en épistémologie.

 

Citation

Et pour contredire la science, il faut en accepter le verrouillage dogmatique.

Pas forcément, mais il faut au moins en être informé - des méthodes et des " dogmes " et autres ramifications organisationnelles - et donc le(s) tolérer le temps de le(s) critiquer ensuite.

 

Citation

C'est le réalisme qui est récursif, et non la science, or la science n'a pas le monopole du réalisme.

 

Si par réalisme, vous entendez " décrire la réalité " ou l'interpréter, force est de constater qu'elle ne l'a jamais eu, mais il y a une différence entre expliciter la réalité à sa sauce, et faire en sorte que ces explications soit en adéquation avec la réalité elle-même, autrement qu'en lui donnant un sens ( ce que j'ai nommé dans mon jargon logologie - recherche de sens - sans rapport avec sa signification existante ), que l'on pourrait appelé anthropique, comme on peut le voir plus nettement dans la paréidolie par exemple. C'est pourquoi il faut des critères objectifs ou objectivés afin de ne pas se leurrer soi-même sur notre compréhension du monde, d'où le recours - pour ma part - aux psychologies, afin de mettre en lumière toutes nos failles cognitives qui nous illusionnent ou nous trompent, comme on peut en voir un extrait dans le livre " Le gorille invisible " par exemple où il est fait mention de nos cécités cognitives, ou encore dans " Pourquoi j'ai toujours raison " de C. Tavris et E. Alonson où il est question d'auto-justification, de se raconter de belles histoires qui nous siéent. 

Il n'y a actuellement pas meilleur - le moins subjectif - moyen d'investigation de la réalité que la Science, aussi imparfaite soit-elle cela dit entre-nous, mais cela ne signifie pas que ladite Science doit dicter nos conduites ou nos existences bien évidemment, d'où la place toujours légitime de la Philosophie.  

 

:hi:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 7 001 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, deja-utilise a dit :

Disons que c'était/est ambigu, et que je vous ai laissé le bénéfice du doute. Mais je reconnais aussi que mon " ton " n'était sans doute pas des plus à-propos pour une discussion sereine, ma patience aujourd'hui atteint rapidement ses limites, j'en suis donc responsable.

 

Cela fait un certain temps que je considère que la logique pure ne mène strictement nulle part, je n'adhère donc pas au logicisme. En revanche ma démarche est toujours empreinte d'empirisme et de rationalité, avec une once d'épistémologie, ce qui permet de la sorte de ne pas se contenter uniquement de la cognition, mais d'aussi de jongler avec la méta-cognition, dit autrement, d'user de réflexion sur la réflexion ou dans le langage vulgaire, de prendre du recul.

 

C'est naturel et je partage ce point de vue poppérien.

 

Ici je ne sais pas si je dois le prendre comme des exemples ou des contre-exemples, voyez ma difficulté à vous suivre !

Ne sachant donc pas votre position défendue/soutenue, je me contenterai de vous donner l'exemple réel de Pasteur, qui n'étant pas médecin et moqué par ceux-ci, a pourtant révolutionné la médecine, c'est pourquoi aussi aujourd'hui la Science tend de plus en plus à être pluri-disciplinaire, la vision du collègue d'un autre domaine permet de compenser/rectifier/redresser/se dégager/corriger/augmenter un point de vue consensuel dans une discipline, ce que l'on nomme un paradigme en épistémologie.

 

Pas forcément, mais il faut au moins en être informé - des méthodes et des " dogmes " et autres ramifications organisationnelles - et donc le(s) tolérer le temps de le(s) critiquer ensuite.

 

 

Si par réalisme, vous entendez " décrire la réalité " ou l'interpréter, force est de constater qu'elle ne l'a jamais eu, mais il y a une différence entre expliciter la réalité à sa sauce, et faire en sorte que ces explications soit en adéquation avec la réalité elle-même, autrement qu'en lui donnant un sens ( ce que j'ai nommé dans mon jargon logologie - recherche de sens - sans rapport avec sa signification existante ), que l'on pourrait appelé anthropique, comme on peut le voir plus nettement dans la paréidolie par exemple. C'est pourquoi il faut des critères objectifs ou objectivés afin de ne pas se leurrer soi-même sur notre compréhension du monde, d'où le recours - pour ma part - aux psychologies, afin de mettre en lumière toutes nos failles cognitives qui nous illusionnent ou nous trompent, comme on peut en voir un extrait dans le livre " Le gorille invisible " par exemple où il est fait mention de nos cécités cognitives, ou encore dans " Pourquoi j'ai toujours raison " de C. Tavris et E. Alonson où il est question d'auto-justification, de se raconter de belles histoires qui nous siéent. 

Il n'y a actuellement pas meilleur - le moins subjectif - moyen d'investigation de la réalité que la Science, aussi imparfaite soit-elle cela dit entre-nous, mais cela ne signifie pas que ladite Science doit dicter nos conduites ou nos existences bien évidemment, d'où la place toujours légitime de la Philosophie.  

 

:hi:

Bonjour,

La science aurait une fâcheuse tendance à renvoyer la charge de la preuve aux idéalismes.

Le problème, c’est qu’il s’agit-là d’un autoritarisme référentiel épistémologique.

Mais dans l’absolu, c’est celui qui axiomatise le premier qui a la charge de la preuve.

Or, la science axiomatise l’existence propre de la chose en soi, en amont de l’observation.

On ne les réconciliera peut-être jamais, mais c’est la posture initiale qui est présomptueuse, et non sa contradiction qui est arrogante.

 

« Tout est conscience » est moins axiomatique que « tout est matière ».

Puisque la conscience est une évidence, et que la matière n’en est pas une.

Notre rapport à la matière est systématiquement conscient et conscientisable, mais la matière n’explique pas la conscience.

Par exemple, en tant que scientifique passionné, vous n’êtes pas sans savoir que les couleurs n’existent pas en soi.

Ni dans l’onde électro-magnétique, ni dans le cône photorécepteur, ni dans le nerf optique, ni dans le cerveau.

Simplement parce que la couleur n’est pas un « quoi », mais un « pour qui ».

 

En outre, dès lors que la science arbitre le réalisme, elle se sectarise en restreignant son angle focal.

Elle reconnait de facto la légitimité de ses concurrents.

Par exemple, le fait de déclarer que toutes les expériences scientifiques sont reproductibles est un arbitrage.

Tout comme de déclarer que la matière existe en soi.

Je rappelle que c’est le réalisme, et non la science, qui est légitimement récursif.

Et que toute forme d’arbitrage est imputable, en termes de légitimité et de représentativité du réalisme.

Peut-être qu’un jour, l’extrapolation quantique enterrera ce dogme, par la non-reproductibilité des contextes cognitifs.

Mais nous n’en sommes pas encore là.

 

En ce qui concerne les biais cognitifs, c’est l’hôpital qui se fout de la charité.

Parce que la matrice des biais cognitifs c’est la soumission de l’entendement à la perception.

C’est grâce à cela que le cinéma, la musique et la fiction ont pignon sur rue :

la perception est infantile et elle possède un système d’interprétation propre, indépendant de l’entendement, sinon le film ne serait ni crédible ni émouvant.

Ce sont donc les positivistes qui sont imputables de biais cognitif en premier lieu, par leur revendication de l’objectivité de la perception.

 

La science et l’idéalisme sont toutes deux des abductions.

C’est-à-dire qu’elles offrent un modèle formel capable d’expliquer l’expérience humaine, par nécessité et suffisance.

Mais là encore, c’est la science qui dissimule très mal sa présomption.

Le matérialisme implique une factorisation très compromettante d’improbabilités :

Improbabilité du matérialisme = improbabilité du Big bang (facteur) improbabilité des supernovas (facteur) improbabilité de la géologie (facteur) improbabilité de l’évolution (facteur) improbabilité de la neurologie biologique etc. ….

La liste est immense.

Parce que lorsque les « SI » se composent en « ET » les improbabilités se multiplient.

 

La preuve n’équivaut pas à l’évidence, elle n’en est que la dimension objective.

L’évidence est tri-dimensionnelle :

Il y a l’évidence de la preuve (objective), l’évidence de la démonstration (rationnelle), et l’évidence de l’intuition (référentielle).

Que l’idéologie de la preuve s’arroge le monopole de l’évidence est transgressif.

Parce que l’évidence est une grammaire cognitive et non son seul complément d’objet.

 

Pour finir je dirais, avec une once de facilité, que quelle que soit la cohérence de la science, il existera toujours un idéalisme capable de la phagocyter et d’en faire un sous-ordre immanent.

Simplement parce que « qui peut le plus peut le moins » : qui peut l’idéalisme superplastique peut la science inertielle.

Cordialement, Fraction

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.


×