Aller au contenu

Un drapeau confédéré à la fenêtre d'une caserne de police à Paris


Bluehawk

Messages recommandés

Membre, NegMarron, 29ans Posté(e)
Bluehawk Membre 2 757 messages
29ans‚ NegMarron,
Posté(e)

Un symbole lié au racisme et à l'esclavagisme à la fenêtre d'une caserne de police, en plein Paris. Le site de France 24 a publié des photos, transmises par un habitant du 17e arrondissement, montrant le drapeau confédéré accroché à la vue de tous au deuxième étage du bâtiment.

Les photos ont été prises le 30 juin dernier, vers 21h. Le drapeau est visible à la fenêtre du deuxième étage, tout à gauche, du bâtiment situé au 46, boulevard Bessières.
«Sur ces deux photos, vous trouverez tout à gauche au deuxième étage le drapeau confédéré (symbole raciste) qui n'a rien à faire dans une caserne de police selon moi», a expliqué la personne qui a transmis les photos à la rédaction des «Observers» de France 24, qui a décidé de préserver l'anonymat de la personne. 

https://www.cnews.fr/france/2020-07-10/un-drapeau-confedere-la-fenetre-dune-caserne-de-police-paris-977366

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Invité riad**
Invités, Posté(e)
Invité riad**
Invité riad** Invités 0 message
Posté(e)

C'est peut être une réaction individuelle, voir une erreur, ou une incompréhension du symbolisme  du drapeau, à vrais dire un drapeau qui apparait une seule fois puis disparait, ça ne veut rien dire, on peut  pas en tirer des conclusions.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

C'est un habitant du quartier qui a pris cette photo le 30 juin dernier avant de l'envoyer à France 24 qui a vérifié l'authenticité de celle-ci grâce aux métadonnées. Aujourd'hui retiré, il n'est plus visible. Mais il est possible de l'observer sur Google Street View : une image datant de juillet 2014 montre que ce drapeau était déjà présent à l'époque.

Ainsi son détenteur l'aurait affiché à nouveau six ans plus tard dans un contexte particulier : les manifestations aux Etats-Unis et partout dans le monde en réaction à la mort de George Floyd. Contactée par la rédaction de France 24 afin d'obtenir des explications, la préfecture de police de Paris n'a pas répondu.

Un symbole raciste

Le drapeau confédéré fut le symbole des Etats du Sud, esclavagistes, lors de la guerre de Sécession (1861-1865) aux Etats-Unis. Le Ku Klux Klan, société secrète terroriste suprémaciste blanche créée à la fin de cette guerre et existant toujours aujourd'hui a repris cet emblème à son compte. En France, il est également repris par certains mouvements identitaires d'extrême droite.

 

https://www.ladepeche.fr/2020/07/10/paris-un-drapeau-confedere-a-ete-accroche-a-une-fenetre-dune-caserne-de-police-8974282.php

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Greuh, 43ans Posté(e)
The_Dalek Membre 21 012 messages
43ans‚ Greuh,
Posté(e)

Non mais la ça va loin quand même, ok, le drapeau sudiste est un symbole affectionné par le KKK, Ok quand on pense "guerre de sécession" on pense tout de suite "guerre de l'esclavage"

Mais déjà, c'est très grossier, la guerre civile américaine est beaucoup plus complexe que ça

Mais plus directement, un point me chiffonne, pourquoi cette personne prenait des photos d'un commissariat ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 74ans Posté(e)
boeingue Membre 23 346 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)

sur le fond ,ça reste un drapeau !

je me demande bien combien de drapeaux dans le monde ,vont étre accusés d'étre une représentation raciste !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 5 heures, The_Dalek a dit :

Non mais la ça va loin quand même, ok, le drapeau sudiste est un symbole affectionné par le KKK, Ok quand on pense "guerre de sécession" on pense tout de suite "guerre de l'esclavage"

Mais déjà, c'est très grossier, la guerre civile américaine est beaucoup plus complexe que ça

Mais plus directement, un point me chiffonne, pourquoi cette personne prenait des photos d'un commissariat ?

Bin voyons. 
 

Le drapeau confédéré fut le symbole des Etats du Sud, esclavagistes, lors de la guerre de Sécession (1861-1865) aux Etats-Unis. Le Ku Klux Klan, société secrète terroriste suprémaciste blanche créée à la fin de cette guerre et existant toujours aujourd'hui a repris cet emblème à son compte. En France, il est également repris par certains mouvements identitaires d'extrême droite. " 

La question de la conservation de l’esclavage était une question essentielle pour les états du sud. La richesse de ce états venaient de cet esclavagisme, le supprimer était impensable, tout comme la liberté droit fondamental de vivre comme ils l’entendaient. Bonjour l’ironie de la chose, réclamer au nom de sa liberté de pouvoir asservir d’autres personnes. 
Si le le KKK a été crée à la fin de cette guerre, c’était par racisme. Le racisme et toutes ses conséquences étaient bien présents dans ces états et a perduré et perdure encore. 
Tu devrais lire l’histoire des noirs aux  E-U depuis la guerre de sécession à nos jours. 

« Initialement, l’esclavage était pratiqué dans tous le pays aussi « naturellement » que dans le reste du continent américain, où l’institution était généralisée. On trouvait des esclaves aussi bien à Boston et New York qu’à Charleston ou Baltimore. Mais la perception n’en était pas la même selon qu’on se trouvait dans le Sud ou le Nord du pays. Dans le premier, l’esclavage était perçu par ceux qui le pratiquaient comme la pierre angulaire de leur économie et, partant de là, de tout leur « mode de vie ». Le climat clément, voire par endroits subtropical du Sud y autorisait des cultures à forte valeur ajoutée, que l’Europe consommait abondamment mais n’avait pas sur son sol : coton, tabac, canne à sucre… Mais ces cultures nécessitaient beaucoup de main d’œuvre, pour un travail très pénible. L’esclavage était donc une aubaine pour les planteurs sudistes : un personnel corvéable à merci qui ne leur coûtait que le gîte et le couvert. Ceci assurait à leurs « propriétaires » de très confortables revenus qui faisaient la richesse des États du Sud.

Par effet d’entraînement, cette manne profitait à toute l’économie locale, notamment dans les ports et le long des voies navigables. Planteurs et propriétaires d’esclaves étaient certes peu nombreux (moins de 5% de la population sudiste en 1860), mais leur richesse se répercutait sur l’ensemble de l’économie de la région: directement dans les ports et le long des voies navigables, principaux axes de transport des produits des plantations ; et indirectement, en permettant à toute une petite paysannerie souvent paupérisée et qui ne possédait que rarement des esclaves, de survivre grâce aux produits agricoles achetés par les plus riches. Même pour les Blancs les plus modestes, abolir l’esclavage était considéré comme le plus sûr moyen de ruiner l’économie de leur région : jamais des travailleurs libres salariés, pensaient-ils, ne pourraient être aussi rentables que des esclaves – sans parler de tous les conflits sociaux à redouter. Par extension, l’effondrement de l’économie sudiste entraînerait inévitablement la disparition du « mode de vie » et de la société sudistes : à la crainte des conséquences économiques d’une éventuelle abolition s’ajoutaient des peurs sociales et culturelles. Avec ce raisonnement poussé à l’extrême, on comprend mieux pourquoi la majorité des Sudistes, même les plus humbles, en vinrent en fin de compte à penser que l’idée même d’abolir l’esclavage était une atteinte à leur droit fondamental de vivre comme ils l’entendaient.

La pratique nordiste de l’esclavage avait été bien différente. La canne à sucre a besoin d’un climat subtropical humide, le coton requiert chaleur et eau, et le tabac pousse mal au-delà d’une certaine latitude. Ces cultures réclamaient des conditions qui n’étaient pas présentes en Nouvelle-Angleterre ou dans l’État de New York, par exemple. Les choses qui y poussent le mieux sont encore les céréales, et leur culture demande beaucoup moins de travail que les plantations du Sud. Le Nord n’était donc guère propice à la pratique de l’esclavage en tant que tel. Ses colons ne l’étaient pas non plus. Comme on l’a vu, beaucoup étaient, à l’image des « pères pèlerins » du Mayflower, issus de diverses obédiences protestantes puritaines. Certaines, comme par exemple les Quakers, très influents en Pennsylvanie, étaient ouvertement abolitionnistes.

À ces prédispositions culturelles s’ajoutèrent les aspirations de liberté qui avaient accompagné la lutte pour l’indépendance. Nombreux furent ceux qui réalisèrent l’hypocrisie qu’il y avait à revendiquer vis-à-vis de l’Angleterre une liberté qu’on affirmait être un droit naturel, et qu’on refusait dans le même temps à toute une population d’esclaves. Graduellement, les États du Nord votèrent des mesures diverses, directes ou non, pour abolir l’esclavage. Une abolition très progressive : nulle part les esclaves ne furent affranchis massivement. Le plus souvent, ceux qui étaient nés esclaves le restaient, alors que leurs enfants naissaient désormais libres. De ce fait, il demeura des esclaves dans le Nord jusque dans les années 1840. Entre 1780 et 1785, six États (Pennsylvanie, Massachusetts, New Hampshire, Rhode Island, Connecticut et New York) renoncèrent à l’esclavage. Sept autres ( New Jersey, Delaware, Maryland, Virgine, Caroline du Nord, Caroline du Sud, Géorgie ) continuèrenent à le pratiquer. "

 

Cette personnes ne prenait pas des photos D’un commissariat pour une raison sujette à caution, comme tu voudrais  le faire entendre. C'est un riverain, qui parce qu’il y avait ce symbole raciste à la fenêtre a pris la photo pour dénoncer à une chaîne d’information ce symbole raciste affiché dans un commissariat. 
Ah l’heure où la question du racisme est une question qui se pose dans notre société et au sein de la police, je n’y vois rien que de très normal à informer de ce fait raciste. 

 

C'est un habitant du quartier qui a pris cette photo le 30 juin dernier avant de l'envoyer à France 24 qui a vérifié l'authenticité de celle-ci grâce aux métadonnées. Aujourd'hui retiré, il n'est plus visible. Mais il est possible de l'observer sur Google Street View : une image datant de juillet 2014 montre que ce drapeau était déjà présent à l'époque.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 71ans Posté(e)
Cochise 90 Membre 2 879 messages
Forumeur expérimenté‚ 71ans‚
Posté(e)
Le 12/07/2020 à 09:35, Ines Presso a dit :

Bin voyons. 
 

Le drapeau confédéré fut le symbole des Etats du Sud, esclavagistes, lors de la guerre de Sécession (1861-1865) aux Etats-Unis. Le Ku Klux Klan, société secrète terroriste suprémaciste blanche créée à la fin de cette guerre et existant toujours aujourd'hui a repris cet emblème à son compte. En France, il est également repris par certains mouvements identitaires d'extrême droite. " 

La question de la conservation de l’esclavage était une question essentielle pour les états du sud. La richesse de ce états venaient de cet esclavagisme, le supprimer était impensable, tout comme la liberté droit fondamental de vivre comme ils l’entendaient. Bonjour l’ironie de la chose, réclamer au nom de sa liberté de pouvoir asservir d’autres personnes. 
Si le le KKK a été crée à la fin de cette guerre, c’était par racisme. Le racisme et toutes ses conséquences étaient bien présents dans ces états et a perduré et perdure encore. 
Tu devrais lire l’histoire des noirs aux  E-U depuis la guerre de sécession à nos jours. 

« Initialement, l’esclavage était pratiqué dans tous le pays aussi « naturellement » que dans le reste du continent américain, où l’institution était généralisée. On trouvait des esclaves aussi bien à Boston et New York qu’à Charleston ou Baltimore. Mais la perception n’en était pas la même selon qu’on se trouvait dans le Sud ou le Nord du pays. Dans le premier, l’esclavage était perçu par ceux qui le pratiquaient comme la pierre angulaire de leur économie et, partant de là, de tout leur « mode de vie ». Le climat clément, voire par endroits subtropical du Sud y autorisait des cultures à forte valeur ajoutée, que l’Europe consommait abondamment mais n’avait pas sur son sol : coton, tabac, canne à sucre… Mais ces cultures nécessitaient beaucoup de main d’œuvre, pour un travail très pénible. L’esclavage était donc une aubaine pour les planteurs sudistes : un personnel corvéable à merci qui ne leur coûtait que le gîte et le couvert. Ceci assurait à leurs « propriétaires » de très confortables revenus qui faisaient la richesse des États du Sud.

Par effet d’entraînement, cette manne profitait à toute l’économie locale, notamment dans les ports et le long des voies navigables. Planteurs et propriétaires d’esclaves étaient certes peu nombreux (moins de 5% de la population sudiste en 1860), mais leur richesse se répercutait sur l’ensemble de l’économie de la région: directement dans les ports et le long des voies navigables, principaux axes de transport des produits des plantations ; et indirectement, en permettant à toute une petite paysannerie souvent paupérisée et qui ne possédait que rarement des esclaves, de survivre grâce aux produits agricoles achetés par les plus riches. Même pour les Blancs les plus modestes, abolir l’esclavage était considéré comme le plus sûr moyen de ruiner l’économie de leur région : jamais des travailleurs libres salariés, pensaient-ils, ne pourraient être aussi rentables que des esclaves – sans parler de tous les conflits sociaux à redouter. Par extension, l’effondrement de l’économie sudiste entraînerait inévitablement la disparition du « mode de vie » et de la société sudistes : à la crainte des conséquences économiques d’une éventuelle abolition s’ajoutaient des peurs sociales et culturelles. Avec ce raisonnement poussé à l’extrême, on comprend mieux pourquoi la majorité des Sudistes, même les plus humbles, en vinrent en fin de compte à penser que l’idée même d’abolir l’esclavage était une atteinte à leur droit fondamental de vivre comme ils l’entendaient.

La pratique nordiste de l’esclavage avait été bien différente. La canne à sucre a besoin d’un climat subtropical humide, le coton requiert chaleur et eau, et le tabac pousse mal au-delà d’une certaine latitude. Ces cultures réclamaient des conditions qui n’étaient pas présentes en Nouvelle-Angleterre ou dans l’État de New York, par exemple. Les choses qui y poussent le mieux sont encore les céréales, et leur culture demande beaucoup moins de travail que les plantations du Sud. Le Nord n’était donc guère propice à la pratique de l’esclavage en tant que tel. Ses colons ne l’étaient pas non plus. Comme on l’a vu, beaucoup étaient, à l’image des « pères pèlerins » du Mayflower, issus de diverses obédiences protestantes puritaines. Certaines, comme par exemple les Quakers, très influents en Pennsylvanie, étaient ouvertement abolitionnistes.

À ces prédispositions culturelles s’ajoutèrent les aspirations de liberté qui avaient accompagné la lutte pour l’indépendance. Nombreux furent ceux qui réalisèrent l’hypocrisie qu’il y avait à revendiquer vis-à-vis de l’Angleterre une liberté qu’on affirmait être un droit naturel, et qu’on refusait dans le même temps à toute une population d’esclaves. Graduellement, les États du Nord votèrent des mesures diverses, directes ou non, pour abolir l’esclavage. Une abolition très progressive : nulle part les esclaves ne furent affranchis massivement. Le plus souvent, ceux qui étaient nés esclaves le restaient, alors que leurs enfants naissaient désormais libres. De ce fait, il demeura des esclaves dans le Nord jusque dans les années 1840. Entre 1780 et 1785, six États (Pennsylvanie, Massachusetts, New Hampshire, Rhode Island, Connecticut et New York) renoncèrent à l’esclavage. Sept autres ( New Jersey, Delaware, Maryland, Virgine, Caroline du Nord, Caroline du Sud, Géorgie ) continuèrenent à le pratiquer. "

 

Cette personnes ne prenait pas des photos D’un commissariat pour une raison sujette à caution, comme tu voudrais  le faire entendre. C'est un riverain, qui parce qu’il y avait ce symbole raciste à la fenêtre a pris la photo pour dénoncer à une chaîne d’information ce symbole raciste affiché dans un commissariat. 
Ah l’heure où la question du racisme est une question qui se pose dans notre société et au sein de la police, je n’y vois rien que de très normal à informer de ce fait raciste. 

 

C'est un habitant du quartier qui a pris cette photo le 30 juin dernier avant de l'envoyer à France 24 qui a vérifié l'authenticité de celle-ci grâce aux métadonnées. Aujourd'hui retiré, il n'est plus visible. Mais il est possible de l'observer sur Google Street View : une image datant de juillet 2014 montre que ce drapeau était déjà présent à l'époque.

l'esclavage, on veut nous faire culpabiliser nous les occidentaux, d'accord ce n'est pas beau, Mais il y a des peuples que l'on ne cite pas (politiquement correct oblige, ou peur de l'Islam ? Voir sur you tube le génocide voilé, la traite négrière du monde arabo-musulman,  Tidiane N'Diaye (auteur du livre portant le même titre) débat sur l'esclavage, et devinez qui étaient les plus odieux entre les culs blancs ( terme péjoratif dont nous affuble les mahométans) et leur peuple... Ecoutez c'est édifiant.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×