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Croissance post-traumatique : comment grandir dans l’adversité


Invité Jane Doe.

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Dans son article fondateur de 2004, le psychologue clinicien George Bonanno définit la résilience comme la capacité à maintenir un fonctionnement physique et psychologique sain et relativement stable après un événement traumatisant ou présentant un risque vital. En passant en revue une multitude d’études sur le sujet, il a montré que cette capacité est répandue, qu’elle diffère de la simple absence de psychopathologie et qu’elle s’acquiert par des voies multiples, parfois inattendues.

Nombre de gens vivent au moins un événement traumatisant au cours de leur vie, comme le diagnostic d’une maladie chronique ou létale, la perte d’un être cher ou une agression sexuelle – aux États-Unis, la proportion serait d’environ 61 % des hommes et 51 % des femmes. Pourtant, les recherches montrent que la majorité d’entre eux ne développent pas de stress post-traumatique, signe que la résilience humaine est tout à fait remarquable. Mieux : un grand nombre de ces personnes déclarent avoir grandi intérieurement suite à leur expérience. Les psychologues Richard Tedeschi et Lawrence Calhoun ont inventé le terme de « croissance post-traumatique » pour rendre compte de ce phénomène, qu’ils définissent comme un changement psychologique positif résultant de la confrontation avec des événements de vie très difficiles.

Plus précisément, l’adversité serait susceptible de nous apporter sept bénéfices psychologiques :

l’impression de plus apprécier la vie ;
un renforcement des relations avec nos proches, dont nous profitons davantage ;
un accroissement de la compassion et de l’altruisme ;
l’identification de nouvelles possibilités ou d’un but dans la vie ;
une meilleure connaissance et une utilisation plus judicieuse de nos forces personnelles ;
un renforcement du développement spirituel (si l’on est athée, cela se traduit par un questionnement existentiel plus profond et vécu comme enrichissant) ;
une augmentation de la créativité.
 

Bien sûr, les expériences de vie positives sont tout aussi susceptibles de nous faire grandir et la plupart de ceux qui connaissent une croissance post-traumatique préféreraient ne pas avoir subi l’événement douloureux. Néanmoins, ces personnes reconnaissent, souvent avec surprise, cette évolution positive. Il en résulte un sentiment ambigu, résumé avec beaucoup de finesse par le rabbin Harold Kushner, qui écrit à propos de la mort de son fils : « Je suis une personne plus sensible, un pasteur plus efficace, un conseiller plus sympathique à cause de la vie et de la mort d’Aaron, je n’aurais jamais pu l’être sans cela. Et j’abandonnerais tous ces acquis en une seconde si je pouvais retrouver mon fils. Si je pouvais choisir, je renoncerais à toute la croissance et la profondeur spirituelles qui m’ont été apportées par nos expériences… Mais je ne peux pas choisir. »

C’est que le traumatisme bouleverse notre univers et nous oblige à porter un autre regard sur nos objectifs et nos rêves les plus chers. Tedeschi et Calhoun filent la métaphore du tremblement de terre : nous avons tendance à nous appuyer sur l’idée que le monde est, dans une certaine mesure, bienveillant et contrôlable, et les événements traumatisants brisent généralement cette croyance, car nous sommes ébranlés par ce que nous vivons et percevons. Nous devons ensuite nous reconstruire et reconstruire notre monde......

source 1

source 2

source 3

 

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Invité riad**
Invités, Posté(e)
Invité riad**
Invité riad** Invités 0 message
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Mais cela ne veut pas dire qu'une personne qui évolue après un traumatisme et meilleur que celle qui sera ravagée, nous sommes tous différents par notre héritage, et chaque cas a ses avantages et ses désavantages, et c'est pour ça que cette diversité a été gardée par l'évolution, on peut penser qu'être maigre est meilleur qu'être gros, c'est vrai si vous êtes poursuivis par un animal dangereux, mais si vous tombez dans un lac gelé, t'as intérêt à être gros.

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Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 59 446 messages
107ans‚ ©,
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J'ai toujours un peu de mal avec ces articles vulgarisés à outrance pour le grand public et qui prennent soin de ne jamais préciser "qui, pourquoi, comment, à quel moment", ainsi que les détails exhaustifs des études. A partir de là, on peut affirmer un peu n'importe quoi, comme ça par exemple

Le terme de "croissance post-traumatique" a été créé dans les années 1990 par les psychologues Richard Tedeschi et Lawrence Calhoun pour décrire les cas de personnes ayant subi une profonde transformation suite à divers traumatismes ou circonstances éprouvantes. Les études ont montré que 70% de ces personnes présentaient un développement psychologique positif.

Mais bon, c'est très très vieux on a fait des progrès depuis heureusement. 

Il y a 9 heures, riad** a dit :

Mais cela ne veut pas dire qu'une personne qui évolue après un traumatisme et meilleur que celle qui sera ravagée

Non c'est sûr, et ça ne veut pas dire non plus que la plupart s'en sortent bien non plus et gagnent un autre schéma de pensée. Et je trouve ça culpabilisant pour les victimes, c'est pas très chouette dans ce genre de domaine de rappeler à certaines personnes "qu'elles n'y arrivent pas" là où d'autres s'en sortent bien, voire, font du gain ! Ce qu'il faut rappeler c'est que tel ou tel traumatisme n'a pas le même impact sur telle ou telle personne.  

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