Être poète c’est mesurer

Mes soies ont chatouillé le téton maleureux !

 Il fut d'abord peureux

Bientôt il souriA !

Et puis il me pria...

Le breton qu'a coulé, au fond il a marché :

 Je l'ai ressuscité !

Le breton rentre at home  !

Et il dit au téton

Heureux de voir son homme :

Je pars plus sur la mer : j'élève du cochon !

(Bon j'ai fini mon délire, vous pouvez continuer ! )

il y a 19 minutes, Blaquière a dit :

(Bon j'ai fini mon délire, vous pouvez continuer ! )

Figure-toi que j'ai réfléchit à tes poèmes et le style particulier qu'ils dégagent. Et comme "l'homme habite en poète", il n'y a aucune raison que toi Blaquière tu ne sois pas considéré comme poète, donc il faut en conclure qu'en écrivant ces lignes tu "mesures" toi aussi.... Mais qu'est-ce que tu peux bien "mesurer" ?! Est-ce que tu te mesure toi aussi avec Divinité ?

Aide-moi à comprendre !

il y a une heure, Groenland a dit :

Figure-toi que j'ai réfléchit à tes poèmes et le style particulier qu'ils dégagent. Et comme "l'homme habite en poète", il n'y a aucune raison que toi Blaquière tu ne sois pas considéré comme poète, donc il faut en conclure qu'en écrivant ces lignes tu "mesures" toi aussi.... Mais qu'est-ce que tu peux bien "mesurer" ?! Est-ce que tu te mesure toi aussi avec Divinité ?

Aide-moi à comprendre !

Mon idée sur la poésie est relativement simple. Enfin, la vraie poésie : pas mon bricolage ! Ce serait un "mode " d'expression, qui permet de "faire sortir", instinctivement --c'est l'inspiration--, des choses plus ou moins inconscientes. Platon disait "les poètes sont des êtres divins". Il y a là comme l'idée que la poésie , l'inspiration poétique viendrait d'ailleurs....

Je généraliserai pour sortir d'une vision ...surtout religieuse (c'est mon truc!) que c'est d'ailleurs que de notre esprit rationnel, que "ça sort". Autrement dit de notre inconscient, mais aussi de nos sentiments, de nos émotions... passions... de tout ce qui n'est pas normalisé par notre raison ! (Au lieu de venir du divin comme chez Platon!)

Voilà. Après pour le terme de "mesurer", peut-être qu'il ne signifie, là  que "comparer", et moins de "compter"?

Encore que la poésie soit une musique, en plus en même temps que du sens, et donc, musique=rythme ! Et une harmonie mathématique pour les notes. Quel poète déjà disait "de la musique avant toute chose et pour cela préfère l'impair" ?.... Verlaine !

Les pieds d'un vers se comptent, aussi...

Mais il ne faut peut-être pas tomber dans l'excès d'harmonie ! Le tout/trop harmonieux serait plat à la limite. La poésie est un mode d'expression. Et la disharmonie, la rupture d'harmonie mérite tout autant d'être exprimés, le mal comme le bien aussi ! Apollon, oui, dans la forme, la "beauté" : mais Dionysos, aussi pour l'énergie, la révolte ! Apollon est presque là pour nous tromper, pour faire paraître Dionysos plus beau qu'il n'est ! Apollon, c'est... de la vaseline !

J'en arrive à cette belle définition  : "L'Art (la poésie) c'est Dionysos vaseliné" !

Moi j'aurais assez tendance à faire jouer Dionysos par Apollon et vice versa : c'est mon côté Aristophane, comique... Mais à l'arrivée, le rire est dionysiaque, incontestablement ! Dionysos, c'est l'inconscient resté dans son jus !

il y a 15 minutes, Blaquière a dit :

Mon idée sur la poésie est relativement simple. Enfin, la vraie poésie : pas mon bricolage ! Ce serait un "mode " d'expression, qui permet de "faire sortir", instinctivement, c'est l'inspiration, des choses plus ou moins inconscientes. Platon disait "les poètes sont des êtres divins". Il y a là comme l'idée que la poésie , l'inspiration poétique viendrait d'ailleurs.

Je généraliserai pour sortir d'une vision ...religieuse (c'est mon truc!) que c'est d'ailleurs que de notre esprit rationnel, que "ça sort". Autrement dit de notre inconscient, mais aussi de nos sentiments, de nos émotions... passions... ! (Au lieu de venir du divin comme chez Platon!)

Voilà. Après pour le terme de "mesurer", peut-être qu'il ne signifie, là  que "comparer", et moins de "compter"?

Encore que la poésie soit une musique, en plus en même temps que du sens, et donc, musique=rythme ! Et une harmonie mathématique pour les notes. Quel poète déjà disait "de la musique avant toute chose et pour cela préfère l'impair" ?.... Verlaine !

Les pieds d'un vers se comptent, aussi...

Mais il ne faut peut-être pas tomber dans l'excès d'harmonie ! Le tout/trop harmonieux serait plat à la limite. La poésie est un mode d'expression. Et la disharmonie, la rupture d'harmonie mérite tout autant d'être exprimée, le mal comme le bien aussi. Apollon, oui, dans la forme, la "beauté" : mais Dionysos, aussi pour l'énergie, la révolte !

Moi j'aurais assez tendance à faire jouer Dionysos par Apollon et vice versa : c'est mon côté Aristophane, comique... Mais à l'arrivée, le rire est dionysiaque, incontestablement ! Dionysos, c'est l'inconscient resté dans son jus !

Oui je pense aussi que la poésie vient quelque part de notre esprit rationnel, il y a quelque chose de "logique" dans la poésie sans penser à la forme mais toujours sur le fond. Ce que tu dis sur l'Appolonien et le Dionysiaque me fait penser au rapport de l'art à la science et technique. Il y a chez Heidegger tout un questionnement sur ce sujet, car l'art est à l'origine un savoir faire, une technique. Le problème de la technique aujourd'hui c'est qu'elle lui manque justement quelque chose... ce côté Dionysiaque qu'on retrouve dans l'art justement. Mais qu'est-ce donc une technique Dionysiaque, ou plutôt y-a-t-il réellement un côté Dionysiaque à découvrir dans la technique ? Que de questions... pas beaucoup de réponses.