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Le pourcentage de réussite du baccalauréat


Invité Quasi-Modo

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Membre, 132ans Posté(e)
soisig Membre 30 391 messages
132ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, Répy a dit :

 

 

Sans être malthusien dans la méthode, il faut bien reconnaître que nos bacheliers ne sont pas si brillants que leurs pères bacheliers au même âge !

Et leurs mères ? :bravo:

Après, je ne suis pas aussi catégorique. Quand mes enfants ont passé le bac, je les ai trouvé nuls en orthographe, par contre, dans d'autres matières, ils avaient des savoirs que je n'avais pas. J'ajoute aussi qu'à l'époque où j'ai passé le BAC, c'était généralement suffisant pour avoir un job derrière. Les études supérieures s'élevaient en grosse partie à bac 2/3. Maintenant, avec le BAC, tu as peu chance de te trouver un poste à responsabilités. C'est juste devenu une clef et si le DEUG ou le BTS sont devenus un minimum, les masters sont devenus un grand classique. ;)

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 24 522 messages
scientifique,
Posté(e)
il y a 58 minutes, soisig a dit :

Et leurs mères ? :bravo:

Après, je ne suis pas aussi catégorique. Quand mes enfants ont passé le bac, je les ai trouvé nuls en orthographe, par contre, dans d'autres matières, ils avaient des savoirs que je n'avais pas. J'ajoute aussi qu'à l'époque où j'ai passé le BAC, c'était généralement suffisant pour avoir un job derrière. Les études supérieures s'élevaient en grosse partie à bac 2/3. Maintenant, avec le BAC, tu as peu chance de te trouver un poste à responsabilités. C'est juste devenu une clef et si le DEUG ou le BTS sont devenus un minimum, les masters sont devenus un grand classique. ;)

Je suis catégorique sur le fait de choisir un pourcentage avantageux à priori est une stupidité.

En revanche il est certain que les bacheliers de 1960 et ceux de 2019 ne savent pas faire les même choses avec bonheur !

cependant les bacheliers d'aujourd'hui s'engouffrent dans des études supérieures qui'il auront beaucoup de peine à mener jusqu'à la maîtrise s'ils ne s'arrêtent pas avant.

 

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Membre, 132ans Posté(e)
soisig Membre 30 391 messages
132ans‚
Posté(e)
Il y a 8 heures, Répy a dit :

Je suis catégorique sur le fait de choisir un pourcentage avantageux à priori est une stupidité.

En revanche il est certain que les bacheliers de 1960 et ceux de 2019 ne savent pas faire les même choses avec bonheur !

cependant les bacheliers d'aujourd'hui s'engouffrent dans des études supérieures qui'il auront beaucoup de peine à mener jusqu'à la maîtrise s'ils ne s'arrêtent pas avant.

 

Je ne vois pas les choses comme toi. Déjà, il ne me semble pas que le but soit de fixer un pourcentage de jeunes qui doivent avoir le bac, mais d'un pourcentage de jeunes, qu'on amène au bac. En effet, il est devenu nécessaire, à l'heure actuelle, qu'un jeune ait un minimum de connaissances, pour pouvoir ensuite intégrer une formation menant à un métier. Le monde du travail est devenu très pointilleux. Ainsi, pour avoir un job, même basique, il est généralement demandé un niveau bac. Et que dire des banques, qui elles aussi, vont se fier à ton niveau d'études, pour t'accorder un prêt, pour monter ta boite. 

Ensuite, pour ce qui est des études supérieures, nombreux jeunes ne savent pas ce qu'ils veulent faire. Donc au lieu de les envoyer faire un bilan de compétence, afin de les aider à savoir ce pour quoi, ils sont fait, les parents les guident directement vers une fac, en considérant qu'ainsi, ils prendront de la maturité, et sauront ce qu'ils veulent faire. Et c'est ainsi que les fac de psycho, histoire, science éco ... sont blindées d'étudiants, alors mêmes que ces formations n'aboutissent pas à grand chose, sauf effectivement, peut être une année de réflexion, pour savoir ce qu'on aimerait faire. Il y a aussi les situations où on va exiger une année de médecine, par exemple, pour pouvoir entrer en école de kiné. (ce fut le cas de ma nièce, qui a fait son année de médecine, alors qu'elle affirmait elle même ne pas avoir le niveau). Et il y a aussi tous ceux qui sont dans la fac, la plus proche de chez eux. Soit parce que les parents n'ont pas les moyens de financer un logement, soit parce que les parents veulent garder leur jeune à l’œil. Sauf que les études choisies de façon "pratique", ne sont pas forcément celles qu'aurait voulu suivre le jeune. 

Enfin, et je pense que c'est la majorité des cas, nombreux jeunes sont bridés par leurs parents jusqu'au bac. C'est normal, ils n'ont que 16 ou 17 ans. Et d'un coup, ils se retrouvent en fac, souvent loin de chez eux, avec peu d'heures de cours à la fac, mais pas mal de boulot chez eux. Or ils ne sont plus sous le contrôle de leurs parents ... alors c'est tellement mieux de faire la java avec les copains ...

Tu vois, parcours sup est très décrié. C'est normal, toutes les réformes sont décriées. Il n’empêche que ça a un sens et que le but est de veiller, justement, à ce que les facs ne soient plus remplies de jeunes arrivés la, mais sans grande motivation. D'autant qu'il ne faut pas oublier qu'avant, quand il y avait un nombre de places limitées, c'est le tirage au sort qui était utilisé comme moyen de sélection. Nous pouvions donc avoir un jeune qui se contentait de suivre les directives de ses parents et qui se retrouvait en fac d'histoire, alors qu'il n'en a rien à faire de l'histoire, et un autre, qui lui est passionné d'histoire, aurait voulu en faire son métier, mais se retrouve dans une fac de science éco, car le tirage au sort lui a été défavorable. Désormais, si un jeune n'a pas le niveau requis pour la formation qu'il choisit, il sera redirigé vers un cursus correspondant plus à ses capacités. Certes, ça entraîne des frustrations, notamment chez les parents qui guident les études de leurs enfants, en fonction de leurs propres désirs, mais aussi pour le jeune à qui on n'a pas forcément fait comprendre qu'entre le "rêve" d'un métier et la réalité, il y a généralement des capacités indispensables à avoir. 

Tout ceci pour dire qu'il y a effectivement beaucoup d'échec en première année de fac, mais ça ne vient pas forcément d'un niveau trop bas du bac, ou du fait que trop l'obtiennent ... il y a des tas d'autres raisons. ;)

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Il y a 7 heures, soisig a dit :

Tout ceci pour dire qu'il y a effectivement beaucoup d'échec en première année de fac, mais ça ne vient pas forcément d'un niveau trop bas du bac, ou du fait que trop l'obtiennent ... il y a des tas d'autres raisons. ;)

Effectivement mais cela n'explique pas les fluctuations du taux de réussite en première ou deuxième année (ne pas confondre vitesse et accélération) car tout ce dont tu parles existe déjà depuis les années 60.

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Posté(e)
Il y a 16 heures, Répy a dit :

Je suis catégorique sur le fait de choisir un pourcentage avantageux à priori est une stupidité.

En revanche il est certain que les bacheliers de 1960 et ceux de 2019 ne savent pas faire les même choses avec bonheur !

cependant les bacheliers d'aujourd'hui s'engouffrent dans des études supérieures qui'il auront beaucoup de peine à mener jusqu'à la maîtrise s'ils ne s'arrêtent pas avant.

C'est impossible d'améliorer le pourcentage de réussite sans baisser le niveau. Ou alors il aurait fallu augmenter les moyens de l'éducation nationale ou changer les méthodes pédagogiques. Mais rien de tout cela n'a été fait.

Sans doute d'autres connaissances sont-elles désormais enseignées mais il y a un nombre croissant de bacheliers qui ne maîtrisent pas les fondamentaux. Notez qu'il y en a toujours eu mais que la hausse du taux d'échec ou la baisse des chiffres des indices de performances est constante d'une année à l'autre ce qui montre un malaise.

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