Procès de l'ex-père Preynat

Liliane Daligand à la barre, experte psychiatre qui a rencontré Preynat : Évidemment dit-elle, on peut se demander si ces révélations sont opportunistes. Mais "tous les agresseurs sexuels que j'ai rencontré ont été victimes d'agressions sexuelles quand ils étaient enfants".

Elle explique que c'est un fait connu et étudié, documenté. Elle parle d'un enfant de 6 ans qu'elle reçoit en thérapie, il vient d'être violé et demande : "est ce que moi aussi je ferai ça quand je serai grand?"

Elle dit qu'évidemment ça ne veut pas dire que tous les enfants agressés sexuellement vont devenir agresseur. Concernant la thérapie suivie par Preynat elle dit qu'une vraie psychothérapie doit durer plusieurs années et qu'on ne peut jamais parler de "guérison".

Elle revient aussi sur l'enfance de Bernard Preynat, cet eczéma qui l'oblige à être emmailloté, avec une mère qui ne le câline pas. Elle explique que dès ses premiers gestes sur des enfants (d'abord du même âge que lui), ce qui s'exprime c'est le besoin d'être touché, caressé.

Elle parle de « forces pulsionnelles obscures », elle estime aussi que Preynat était "dans la consommation charnelle effrénée de corps d'enfants". "Il se shootait aux corps d'enfants, il était dans l'addiction". Selon elle, seule la parole de l’évêque Decourtray, intimant de ne pas recommencer en 91, a posé une interdiction et rendu possible le sevrage, même si des fantasmes et des tentations ont dû subsister. Pourtant l'experte estime que Preynat a changé. "Il me semble aujourd'hui qu'il est dans une culpabilité majeure, pas destinée au tribunal. Il est très tourmenté par ce qu'il a fait subir à ces enfants".

il y a 20 minutes, January a dit :

Elle explique que c'est un fait connu et étudié, documenté. Elle parle d'un enfant de 6 ans qu'elle reçoit en thérapie, il vient d'être violé et demande : "est ce que moi aussi je ferai ça quand je serai grand?"

ben voyons....  putain de psy à la con.

Expert : « Maintenant il a la notion de la souffrance des victimes qu’il n’avait pas lors des faits. Il est dans la culpabilité, la honte et la demande de pardon ».

L’experte est mandatée par la défense. Me Jean Boudot, pour la partie civile, considère que son rapport est trop affirmatif sur le « sevrage » à partir de 91.

Le dr Daligand explique qu'il a pu arrêter en 91 car l'évêque Decourtray lui intime de le faire et que cette fois ça marche.

Jean Boudot lui reproche de manquer de neutralité.

il y a 2 minutes, Dzag a dit :

ben voyons....  putain de psy à la con.

Alors ça en trente ans j'ai jamais vu, jamais   Mais qu'est ce qu'il a foutu Doyer ??

il y a 4 minutes, January a dit :

Alors ça en trente ans j'ai jamais vu, jamais   Mais qu'est ce qu'il a foutu Doyer ??

c'est juste affligeant. Des propos merdiques de psy merdique. Ce type de discours à la con est à gerber, mais reste quand même, quoiqu'on en dise, assez fréquent chez cette espèce. Bah ça anime le "spectacle"...

Sur le fait qu'il se souvienne mieux des faits comme victime que comme auteur: c'est classique dit L Daligand "la victime vit les faits dans son corps et le corps n'oublie jamais. L'auteur est dans la jouissance, il peut oublier".

Sur la psychanalyse d’un an faite sur le divan par le prévenu en 67-68, l’experte souligne qu’auj, on « préconiserait un traitement hormonal pour faire chuter la libido et une psychothérapie de plusieurs années ».

Une psychanalyse 

il y a 5 minutes, January a dit :

Une psychanalyse 

Plains toi... Il paraît que c'est plus efficace que l'homéopathie 

Funérailles... Non mais il y a encore un boulot, mais un boulot !! C'est affligeant.

il y a 48 minutes, January a dit :

Expert : « Maintenant il a la notion de la souffrance des victimes qu’il n’avait pas lors des faits. Il est dans la culpabilité, la honte et la demande de pardon ».

L’experte est mandatée par la défense. Me Jean Boudot, pour la partie civile, considère que son rapport est trop affirmatif sur le « sevrage » à partir de 91.

Le dr Daligand explique qu'il a pu arrêter en 91 car l'évêque Decourtray lui intime de le faire et que cette fois ça marche.

Jean Boudot lui reproche de manquer de neutralité.

 

Alors ça en trente ans j'ai jamais vu, jamais   Mais qu'est ce qu'il a foutu Doyer ??

Je ne sais pas, j’ai du mal à croire qu’il a la notion de souffrance des victimes. Que pour lui, ce qui compte c’est lui, toujours lui, sa " souffrance " à lui. L’impression qu’il s’excuse juste parce qu’il ne peut pas faire autrement, et que pour lui, il n’est coupable de rien, ce n’est pas sa faute, mais celle des autres, toujours, celui qui l’a agressé étant enfant, sa hiérarchie qui l’a couvert, ou n’a rien voulu savoir, ces enfants qui avaient l’air d’apprécier ça et étaient consentants.
Enfin, c’est mon ressenti à la lecture des retranscriptions. 

Proc : A-t-il la capacité à approcher la véritable souffrance des victimes?

Réponse de la psychiatre : Il essaie, il est sur le chemin.

Me Frédéric Doyez, avocat de Preynat se dit frappé par la similitude des agressions subies par l'ancien curé et celles qu'il a imposé à ses victimes. "On a l'impression d'un arrêt sur images que l'on reproduit à l'infini".

L'experte répond qu'il y a une façon effectivement de s'identifier à son agresseur.

Me Doyez : Est-ce qu'un jugement est un tournant ?

Psy : C'est un moment essentiel. C'est reconnaître la loi, obéir à la loi. 

Suspension d'audience, plaidoiries PC cet après-midi.

il existe bien ,pourtant ,une méthode efficace = lui couper les burnes !!

mais chez nous ,c'est réservé aux chats !

pauvres gamins !

Il y a 1 heure, January a dit :

Elle parle de « forces pulsionnelles obscures », elle estime aussi que Preynat était "dans la consommation charnelle effrénée de corps d'enfants". "Il se shootait aux corps d'enfants, il était dans l'addiction". Selon elle, seule la parole de l’évêque Decourtray, intimant de ne pas recommencer en 91, a posé une interdiction et rendu possible le sevrage, même si des fantasmes et des tentations ont dû subsister. Pourtant l'experte estime que Preynat a changé. "Il me semble aujourd'hui qu'il est dans une culpabilité majeure, pas destinée au tribunal. Il est très tourmenté par ce qu'il a fait subir à ces enfants".

 

Et quoi encore : on en est pas a trouver un certain repentir ...aujourd'hui même si c'est vrai et non comédie ... oui aujourd'hui on juge ses exactions antérieures nombreuses pour lesquelles il n'avait aucun remord !

Qu'il nous balance que lui-même a subi des agressions sexuelles celles-ci auraient du le rendre vigilant par rapport a ses pulsions perverses  !

Je récidive .... aucune indulgence, aucune excuse ... 3 gamins par semaine Ce type est prédateur pervers point, un nuisible  ! En taule et taule chimique jusqu'à sa mort .... Vu son âge il devrait bénéficier d'un appel de l'enfer dans pas trop long !

L'audience est ouverte. 

La président dit que les plaidoiries PC seront finies ce soir. J'aime bien les gens confiants comme ça : 12 avocats  

Court débat sur les faits prescrits. Pas grand chose à en dire, c'est prescrit c'est prescrit. 

Me Nadia Debbache, avocate de François Devaux.

"Ce dossier est celui des paradoxes. Mon client est celui qui a le plus fait pour libérer les paroles et c’est celui qui en a été le plus incapable. L’avocate parle de deux blessures concernant son client. La 1ère: les agressions sexuelles, la 2ème : quand il a découvert que Mgr Decourtray n’avait pas tenu parole en promettant à ses parents de faire cesser les agissements du curé. François Devaux a découvert en 2015 que son agresseur était toujours prêtre dans le diocèse et au contact d’enfants. Bernard Preynat a été seulement seulement suspendu 6 mois en 1991 après l’ultimatum lancé par les parents Devaux. Decourtray l’a écarté de la paroisse Saint-Luc pour le nommer 6 mois plus tard à Neulise dans la Loire."

Elle enchaîne sur la gestion du cas Preynat : Tout le monde s’est refilé la patate chaude, je caricature.

L’avocate revient aussi sur le déni de François Devaux qui a minimisé son préjudice jusqu’à cette semaine.

Me Jean Boudot, avocat de Matthieu F.

Pas un d’entre nous dans cette salle ne lui confierait un enfant. Quatre enfants par semaine, c’est une moyenne de 16 par mois et plus de 160 par enfants. Si l’on multiplie par 20 ans, on arrive à 3.200...!  Pas d'infraction depuis 1991 ? Très bien, c'est la démonstration absolue que s’il avait voulu réfréner ses pulsions, il aurait pu ! Je viens de l’Auvergne profonde et croyez-moi , si à l’époque on apprenait qu’on avait touché un enfant, ça ne faisait rire personne. 

Me Boudot rend hommage à son client Matthieu, qui a eu pitié du père Preynat sur lequel les photographes et caméramen se sont précipités lundi avant l'audience : "Il y a plus de valeurs chrétiennes chez ce garçon que chez Preynat et Barbarin réunis".

Suspension d'audience. Allez, il reste 10 plaidoiries, yes you can 

Ah.. La présidente a revu sa copie. Elle demande aux cinq avocats qui vont plaider maintenant de ne pas dépasser 50 mn chacun. Alors 5 x 50 = 250/60 = 4 heures. Ah ben ça va, ils sont là jusqu'à 21h00 seulement c'est bon. 

il y a 12 minutes, January a dit :

Elle demande

A gerber.

Suis d'accord. C'est consternant. Et ça arrive tout le temps ce genre de truc, "vite vite, allez !" 'fin, ils s'en foutent c'est pas leur vie. 

Me Emmanuelle Haziza, avocate de Pierre-Emmanuel Germain-Thill. 

C'était un rendez-vous attendu mais un un rendez manqué. Mr Preynat, vous n'avez pas libéré votre parole, votre conscience, reproche-t-elle. Mais la messe n'est pas encore dite. Vous aurez encore l'occasion de vous confesser demain.

Me Haziza dénonce un "système de mise à disposition d'enfants" que Preynat a "abusé à souhait". "Non pas des dizaines, non pas des centaines mais des milliers d'enfants ont été livrés à sa merci". "Mon client pensait rencontrer Dieu, il a rencontré le Diable", poursuit Emmanuelle Haziza avant de citer Charles Nodier pour conclure : "Il faut maintenant penser à l'avenir, qui est toute la vie du sage ; puisque le présent n'est jamais, et que le passé ne sera plus".

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A la décharge de Preynat, je dois avouer que les avocats PC me désolent là, avec le nombre d'enfants..

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Me Celerien, avocat de S. Sylvestre

"Au moment des faits, on lui aurait donné le Bon Dieu sans confession a dit une paroissienne, le Père Preynat, il a utilisé le Bon Dieu sans concession.

La preuve est faite que le puritanisme fait des hommes des pervers.