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Explication de texte de Schopenhauer


Dave24

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
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il y a 9 minutes, Tequila Moor a dit :

Parfait ! Tu sais donc maintenant ce que j'ai ressenti à la lecture de ton commentaire. ;)

Sans rigoler ! J'ai jamais été aussi inspiré ! :smile2:

Je le garde mon "texte" ! Je l'ai recopié, et je l'ai encore amélioré ! J'y ai rajouté une couche !

Quand je l'ai écrit je me suis dit : c'est pas possible que tout le monde ne soit pas d'accord avec ça !....

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
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il y a 8 minutes, Tequila Moor a dit :

C'est pourtant parfaitement possible : le peu que je comprends de ton avis me semble être celui d'un optimiste, ce qui explique pourquoi tu vois comme réducteur le désir vu par Schopenhauer. Et ce qui explique aussi que quand je lis plus loin un créateur est "gros" de son oeuvre avant de la formuler je réponds : non non non, pas pour tout le monde.

Puisque tu as pris ton cas comme exemple, le mien est tout autre : je ne crée par parce que je me sens "gros" de quoi que ce soit, mais parce que je ne vois nulle part dans le monde, ou pas assez, ce que je ressens. C'est plutôt un manque. Et pour aller plus loin, je ne me sens même pas obligé de créer, à la base je ne veux rien apporter au monde : créer est de mon point de vue surtout une réaction de défense. En gros, le monde m'emmerde tel qu'il est, donc j'y apporte mes petites merdes en ayant l'illusion que cela va le rendre plus supportable. Ce qui ne marche pas très longtemps : c'est le moment créateur qui rend le monde supportable, pas le produit fini.

Après, savoir s'il vaut mieux voir les choses comme toi ou pas, je n'en sais rien : je pense qu'à la fin de l'humanité, c'est le camp des pessimistes qui aura raison (rhalala, tous des oiseaux de malheur, j'vous l'dis). En attendant, le camp des optimistes se débrouille probablement mieux pour le bonheur, n'en déplaise à Schopenhauer.

Je suis comme toi ! C'est si souvent que je déprime aussi et que je pense qu'on finira dans le mur ! Que ça finira de toute façon en catastrophe ! Mais le désir, aussi momentané, passager ou fragmentaire qu'il soit, c'est exactement le contraire de ça...

Il faut se faire violence pour ne pas se morfondre. (en fait, bien sûr, il ne faut rien) Il suffit de se mettre en train, comme tu l'as dit... On se lève et on marche. C'est... mécanique !) Et c'est l'acte ou l'action qui prend le dessus. de soi-même. On devient (peut-être qu'un instant ?) ce que l'on fait. On sort de soi, on devient un autre. Non pas qu'on s'oublie mais qu'on se construit, se rconstruit. Je veux pas en rajouter, mais on devient le désir ! OK, c'est pas tous les jours ni à chaque minute qu'on désire... Mais quand oui, ça le fait....

Peut-être s'est-t-on cru trop et s'est-t-on déçu ? (Ça m'arrive souvent !) Pourtant, si on part de rien, de très bas, un petit quelque chose, c'est déjà bien...

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
il y a 37 minutes, Tequila Moor a dit :

C'est pourtant parfaitement possible : le peu que je comprends de ton avis me semble être celui d'un optimiste, ce qui explique pourquoi tu vois comme réducteur le désir vu par Schopenhauer. Et ce qui explique aussi que quand je lis plus loin un créateur est "gros" de son oeuvre avant de la formuler je réponds : non non non, pas pour tout le monde.

Puisque tu as pris ton cas comme exemple, le mien est tout autre : je ne crée par parce que je me sens "gros" de quoi que ce soit, mais parce que je ne vois nulle part dans le monde, ou pas assez, ce que je ressens. C'est plutôt un manque. Et pour aller plus loin, je ne me sens même pas obligé de créer, à la base je ne veux rien apporter au monde : créer est de mon point de vue surtout une réaction de défense. En gros, le monde m'emmerde tel qu'il est, donc j'y apporte mes petites merdes en ayant l'illusion que cela va le rendre plus supportable. Ce qui ne marche pas très longtemps : c'est le moment créateur qui rend le monde supportable, pas le produit fini.

Après, savoir s'il vaut mieux voir les choses comme toi ou pas, je n'en sais rien : je pense qu'à la fin de l'humanité, c'est le camp des pessimistes qui aura raison (rhalala, tous des oiseaux de malheur, j'vous l'dis). En attendant, le camp des optimistes se débrouille probablement mieux pour le bonheur, n'en déplaise à Schopenhauer.

Je réalise un truc. C'est le mot qui me manquait : Le désir c'est une "puissance" dans tous les sens du terme. On l'a ou on l'a pas, des fois on l'a et des fois on l'a pas...

Une puissance pure. L'envie ou le besoin, ne sont que des "puissances molles !" (des manques) Je reconnais que ces distinctions, ça fait un peu littérature ! (et j'ai horreur de ça ! ) :)

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Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 3 heures, Blaquière a dit :

Je réalise un truc. C'est le mot qui me manquait : Le désir c'est une "puissance" dans tous les sens du terme. On l'a ou on l'a pas, des fois on l'a et des fois on l'a pas...

Une puissance pure. L'envie ou le besoin, ne sont que des "puissances molles !" (des manques) Je reconnais que ces distinctions, ça fait un peu littérature ! (et j'ai horreur de ça ! ) :)

Le désir vient de l'âme ( ou ce qui en tient lieu), on peut tout aussi bien dire qu'il provient de nos forces vives, de notre vitalité.

Mais le désir peut être transformé, tout comme l'énergie peut l'être.

 

Je pense, donc je suis  ou  je désir, donc je suis.

Le 30/12/2019 à 17:47, Dave24 a dit :

J'ai encore un doute sur la thèse. Est ce que c'est le désir qui amène au malheur ou la satisfaction du désir qui amène au malheur ?
Sinon merci pour tout le reste !

On peut dire que le désir n'atteint jamais son but, soit qu'il reste insatisfait, soit que le but déçoit.

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Membre, 25ans Posté(e)
Dave24 Membre 16 messages
Baby Forumeur‚ 25ans‚
Posté(e)
Le 31/12/2019 à 18:13, hell-spawn a dit :

Le désir vient de l'âme ( ou ce qui en tient lieu), on peut tout aussi bien dire qu'il provient de nos forces vives, de notre vitalité.

Mais le désir peut être transformé, tout comme l'énergie peut l'être.

 

Je pense, donc je suis  ou  je désir, donc je suis.

On peut dire que le désir n'atteint jamais son but, soit qu'il reste insatisfait, soit que le but déçoit.

Ok. Merci. Et pour le découpage du texte ?

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