Que veut dire: vaincre sa peur

Je suis tombée sur un os, et je veux vous en parler (pourquoi pas!)

J'ai toujours entendu qu'il fallait vaincre sa peur. Bon, pourquoi pas, vu que j'y vois un certain intérêt.

Jusqu'à ce que je tombe carrément sur une de mes peurs de la façon la plus flagrante, ou elle m'est tombée dessus...ou alors ce doit être quand j'ai courru plus vite que mon ombre pour fuir!

Une fois au chaud près de mon feu de camp, à côté de ma tente, tremblant de tous mes membres, j'essayais de relativiser pour me rassurer.

A force de me retrouver dans ces situations, j'ai fini par percuter que je ne faisais pas face à mes peurs! (oui bon je suis lente, merci mes origines!!!)

Faire face à ses peurs? Donc déjà les repérer: peur du noir, peur d'être enfermé, peur de...etc. Oui mais alors comment vaincre chaque peur sans pour autant perdre tout son temps en demi batailles. Est-ce que tout ça ne cachait pas une seule et même peur?

J'en suis arrivée à me dire que la peur se retrouvait en chaque proie, en chaque victime. Et donc, facile: il suffit de supprimer tous les prédateurs et ...plus de proies. Oui oui, tout est bon surtout quand on n'est pas responsable. Mais ça ne m'allait toujours pas: infaisable

Il n'y a pas à tortiller, ça vient de moi, hein: il faut donc supprimer toutes les proies à commencer par moi.

Arf! Dur dur! Par quoi commencer.

Déjà: peur et proie, qu'ont-elles en commun? Juste la peur de mourir. Donc supprimer la peur de mourir.

Je suis sortie de ma cabane en bois (et oui j'évolue à la vitesse de mes neurones! Encore merci pour mes origines!), et j'ai essayé de trouver comment vaincre ma peur, ma peur de la mort.

Pour ça j'ai pris mon arc et mes flèches (ha! là je reconnais encore mes origines!), et je suis partie faire le prédatrice, la chasseresse. Et bien la seule chose que j'ai pu retenir, c'est qu'il fait froid à ne pas bouger, heu...non, après j'ai compris que les proies étaient faciles à chasser une fois que l'on connaissait leurs habitudes! Bravo! Donc il faut que je change mes habitudes.

Nouveau travail: m'observer pour découvrir mes habitudes et faire l'inverse. Ha! Non, pas l'inverse: ce serait des habitudes en négation! Donc faire des trucs inhabituels, des trucs habituels, des trucs sages et des trucs fous! C'est complètement fou, parce qu'en essayant de faire autre chose, je me suis mis d'autres habitudes. MAis alors comment faire.

On recommence: ne plus être une proie. Une proie pour qui? Une proie pour tout autre être humain, ok. Mais ça ne me semble pas suffisant. Je suis une proie aussi face à moi: pfff! ça commence à être galère!

Je ne vois qu'une solution: me traquer comme une proie et faire la même chose qu'avec les lapin et autre chevreuil.

Je refais un point: pour vaincre ma peur, il faut que j'arrête d'être une proie, une victime. Mais alors je deviens prédateur. C'est nul un prédateur, parce que ça sous-entends une ou des victimes/proies.Suis-je dans une impasse? Pourquoi sortir du problème de la proie pour se retrouver de l'autre côté du miroir?

Pour voir si je suis dans une impasse, je vais aller jusqu'au bout, et voir si ça mène quelque part

Une fois que je serai devenu la meilleure chasseresse, la meilleure prédatrice, que je ne sois la proie de plus personne, quel point je pourrais alors faire? Tout et tous sont à ma merci. Je décide quand et comment prendre une vie, même si je me limite à ma faim, rien ne dit que ma faim ne va pas aller en augmentant, ni que l'ennuie m'inventera de nouvelles envies. Oui, c'est vraiment pas idilique comme position, car en tant que proie actuelle (j'ai toujours peur de la mort), le préateur ne m'attire pas vraiment.

Et hier j'ai introduit le temps, ou plutôt je l'ai enlevé. Et ça a donné ça: Je suis la proie et je me prédate pour supprimer la proie en moi. Seconde étape, je suis la prédateur et je chasse...la proie qui est en moi. Si la proie disparaît, le prédateur disparaît. Le temps disparaît aussi; le temps, en disparaissant, supprime la dualité de mon être. En supprimant la proie en moi, je deviens le prédateur qui la supprime et supprime pour le même coup la dualité qui s'affronte en moi.

J'ai bon ou pas?

il y a 10 minutes, Ambre Agorn a dit :

Je suis tombée sur un os, et je veux vous en parler (pourquoi pas!)

J'ai toujours entendu qu'il fallait vaincre sa peur. Bon, pourquoi pas, vu que j'y vois un certain intérêt.

Jusqu'à ce que je tombe carrément sur une de mes peurs de la façon la plus flagrante, ou elle m'est tombée dessus...ou alors ce doit être quand j'ai courru plus vite que mon ombre pour fuir!

Une fois au chaud près de mon feu de camp, à côté de ma tente, tremblant de tous mes membres, j'essayais de relativiser pour me rassurer.

A force de me retrouver dans ces situations, j'ai fini par percuter que je ne faisais pas face à mes peurs! (oui bon je suis lente, merci mes origines!!!)

Faire face à ses peurs? Donc déjà les repérer: peur du noir, peur d'être enfermé, peur de...etc. Oui mais alors comment vaincre chaque peur sans pour autant perdre tout son temps en demi batailles. Est-ce que tout ça ne cachait pas une seule et même peur?

J'en suis arrivée à me dire que la peur se retrouvait en chaque proie, en chaque victime. Et donc, facile: il suffit de supprimer tous les prédateurs et ...plus de proies. Oui oui, tout est bon surtout quand on n'est pas responsable. Mais ça ne m'allait toujours pas: infaisable

Il n'y a pas à tortiller, ça vient de moi, hein: il faut donc supprimer toutes les proies à commencer par moi.

Arf! Dur dur! Par quoi commencer.

Déjà: peur et proie, qu'ont-elles en commun? Juste la peur de mourir. Donc supprimer la peur de mourir.

Je suis sortie de ma cabane en bois (et oui j'évolue à la vitesse de mes neurones! Encore merci pour mes origines!), et j'ai essayé de trouver comment vaincre ma peur, ma peur de la mort.

Pour ça j'ai pris mon arc et mes flèches (ha! là je reconnais encore mes origines!), et je suis partie faire le prédatrice, la chasseresse. Et bien la seule chose que j'ai pu retenir, c'est qu'il fait froid à ne pas bouger, heu...non, après j'ai compris que les proies étaient faciles à chasser une fois que l'on connaissait leurs habitudes! Bravo! Donc il faut que je change mes habitudes.

Nouveau travail: m'observer pour découvrir mes habitudes et faire l'inverse. Ha! Non, pas l'inverse: ce serait des habitudes en négation! Donc faire des trucs inhabituels, des trucs habituels, des trucs sages et des trucs fous! C'est complètement fou, parce qu'en essayant de faire autre chose, je me suis mis d'autres habitudes. MAis alors comment faire.

On recommence: ne plus être une proie. Une proie pour qui? Une proie pour tout autre être humain, ok. Mais ça ne me semble pas suffisant. Je suis une proie aussi face à moi: pfff! ça commence à être galère!

Je ne vois qu'une solution: me traquer comme une proie et faire la même chose qu'avec les lapin et autre chevreuil.

Je refais un point: pour vaincre ma peur, il faut que j'arrête d'être une proie, une victime. Mais alors je deviens prédateur. C'est nul un prédateur, parce que ça sous-entends une ou des victimes/proies.Suis-je dans une impasse? Pourquoi sortir du problème de la proie pour se retrouver de l'autre côté du miroir?

Pour voir si je suis dans une impasse, je vais aller jusqu'au bout, et voir si ça mène quelque part

Une fois que je serai devenu la meilleure chasseresse, la meilleure prédatrice, que je ne sois la proie de plus personne, quel point je pourrais alors faire? Tout et tous sont à ma merci. Je décide quand et comment prendre une vie, même si je me limite à ma faim, rien ne dit que ma faim ne va pas aller en augmentant, ni que l'ennuie m'inventera de nouvelles envies. Oui, c'est vraiment pas idilique comme position, car en tant que proie actuelle (j'ai toujours peur de la mort), le préateur ne m'attire pas vraiment.

Et hier j'ai introduit le temps, ou plutôt je l'ai enlevé. Et ça a donné ça: Je suis la proie et je me prédate pour supprimer la proie en moi. Seconde étape, je suis la prédateur et je chasse...la proie qui est en moi. Si la proie disparaît, le prédateur disparaît. Le temps disparaît aussi; le temps, en disparaissant, supprime la dualité de mon être. En supprimant la proie en moi, je deviens le prédateur qui la supprime et supprime pour le même coup la dualité qui s'affronte en moi.

J'ai bon ou pas?

 

Je n'ai peur que de la douleur. Par exemple la peur du noir c'est qu'ancienement les hommes qui dormaient c'etait lors de la nuit et au même moment les prédateurs en tout genre pouvaient nous bouffer tout cru, mais ce n'est ni la peur du noir ,de la mort, ni la peur de se faire manger qui perturbe, c'est la douleur.

Parceque si on me dit que mourir ou être bouffé mène a l'extase je crois que je serai le premier a me sacrifier.

.

il y a 2 minutes, Boutetractyxreqs a dit :

Je n'ai peur que de la douleur. Par exemple la peur du noir c'est qu'ancienement les hommes qui dormaient c'etait lors de la nuit et au même moment les prédateurs en tout genre pouvaient nous bouffer tout cru, mais ce n'est ni la peur de la mort, ni la peur de se faire manger qui perturbe, c'est la douleur.

Parceque si on me dit que mourir ou être bouffé mène a l'extase je crois que je serai le premier a me sacrifier.

En tant que femme la douleur ne me fait pas peur...

il y a 1 minute, Ambre Agorn a dit :

En tant que femme la douleur ne me fait pas peur...

Et bien tu devrais car c'est la seule chose a craindre et quand on sait quoi craindre on sait ce qui nous apaise soit l'indolore.

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#Kafka ?

il y a 4 minutes, Dzag a dit :

y a pas besoin d'être une femme pour connaitre la douleur et savoir que ce n'est pas forcément ce qui est le plus à craindre.

J'aimerai bien savoir ce qu'il y a de plus a craindre que la douleur.

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à l’instant, Dzag a dit :

Bah il y a des choses que je crains bien plus que le simple fait d'avoir mal.

Bah dis moi, donne moi un exemple.

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il y a 2 minutes, Dzag a dit :

C'est pas vraiment le lieu pour ça, et je suis pas certain d'avoir très envie de m'exprimer sur le sujet. Alors on va dire qu'en effet : ce qu'il y a de pire c'est la douleur.

Je sors de la discussion.

Je te remercie non pas parceque tu sorts de la discussion mais parceque tu concédes que la douleur est peut être bien ce qu'il y a de plus a craindre.

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il y a 22 minutes, Ambre Agorn a dit :

En tant que femme la douleur ne me fait pas peur...

Toi qui parles tellement de tes "origines" .. tu devrais prendre le mal à la racine.

Lorsque la mort plane en permanence au dessus de toi, elle se superpose en filigrane au déroulement de ta vie.

Au delà de ta peur à toi, ton esprit se vide de projets qui auparavant captaient toute son attention. On se console d'un présent décevant en se projetant dans un futur parsemé de promesses agréables...et d'espoir !

Peut être devrais tu faire une pause, interrompre cet enchaînement infernal, et prendre du recul. Décide de ce que tu veux faire du restant de ta vie...  et fais le !!!

il y a 13 minutes, Boutetractyxreqs a dit :

Je te remercie non pas parceque tu sorts de la discussion mais parceque tu concédes que la douleur est peut être bien ce qu'il y a de plus a craindre.

En même temps .. on attire ce que l 'on craint le plus  

il y a 10 minutes, Dzag a dit :

Non je concède rien. Pour moi la douleur n'est certainement pas ce qui est le plus à craindre. Mais comme j'envisage pas de me faire interroger pour prouver mes dires, je te laisse discuter et estimer que tu as forcément raison.

Mais il faut savoir qu'on est dans un forum de discussion et on ne balance pas tout et n'importe quoi sans étayer ou argumenter.

On peut aussi se trouver de nouvelles peurs .La peur de la peur de la peur aurait dit E.Morin.

La peur dont tout dépend , dépend de tout ce qui dépend d'elle. La destin de la peur dépend donc de l'individu qui dépend du destin de ses peurs...

Ceci dit, il existe aussi  du lexomil et autres pour la névrose d'angoisse . On ajoute un Norset et un Tercian au couché ,et tu as tout bon pour au moins 3 mois. Après....

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il y a 1 minute, Dzag a dit :

c'est vrai mais c'est pas non plus parce que tu affirmes un truc que cela te donne le droit d'estimer que les autres, si ils refusent de répondre à tes questions, ont forcément faux. Balancer un "la douleur c'est le pire".... c'est pas non plus vraiment une façon d'étayer ton affirmation. C'est ton avis, juste ton avis. Le mien est différent et je maintiens : La douleur n'est pas ce que je crains le plus.

 

Tu devrais relire mon premier post ou j'explique pourquoi c'est la douleur que je crains. Je ne l'ai pas balancé comme ça.

il y a 10 minutes, sera-angel a dit :

 

En même temps .. on attire ce que l 'on craint le plus  

La peur sert de répulsif surtout quand elle est justifiée car elle permet de savoir ce qui apaise et éloigner ce que l'on craint.

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il y a 1 minute, Dzag a dit :

Mais cela reste seulement ton avis.  Je respecte que ce que tu puisses craindre le plus ce soit ça. pas de souci. Simplement d'autres auront peut-être, comme moi, un avis différent. Parce que non, définitivement, la douleur physique n'est pas, pour moi, ce qui sera le plus difficile à supporter.

Justement je suis de nature curieuse et j'aime savoir comment pense les gens. Dommage que tu n'ais pas d'exemple pour ce qui est a craindre le plus que la douleur. Mais ça ne fait rien on ne va pas se faire du mal pour autant.