J'ai lu ce long entretien avec Nicolas Hulot ce matin, j'ai hésité à le poster en sujet environnement ou politique, comme j'incline de plus en plus souvent à me dire que l'environnemental doit être pensé pour ce qu'il est : de la politique (en critique et propositions), il doit même s'emparer en totalité de "la chose" politique".

Cette entretien est long, précis, fouillé, il a le mérite de remettre en perspective des positions sur l'urgence climatique, Nicolas Hulot se prêtant à un exercice d'équilibre périlleux, il s'en sort assez bien à mon sens.

Bien sûr je compte sur quelques forumeurs acharnés pour intervenir ici qu'en attaques contre la personne d'Hulot ( Ou la mienne, je commence à m'y habituer), mais la possibilité de lire une longue réflexion argumentée restera ouverte pour les autres et matière à débat.

Il y a 1 heure, soloandsolo a dit :

Cet entretien est long, précis, fouillé, il a le mérite de remettre en perspective des positions sur l'urgence climatique

C'est remarquable, à lire et relire

Mais je doute énormément que des solutions à long terme puissent émerger du politique, qui est lié au cours terme des élections. Néanmoins je retiens cette proposition :

"J’avais proposé de transformer le Conseil Économique Social et Environnemental en une chambre du futur, constituée de scientifiques, d’experts, de citoyens tirés au sort, d’ONG et des corps intermédiaires. Elle aurait au minimum été dotée d’un droit de veto suspensif avec obligation pour l’exécutif et le législatif de l’auditionner et le cas échéant, de motiver leur décision."

il y a 3 minutes, L'ornithorynque a dit :

 

Mais je doute énormément que des solutions à long terme puissent émerger du politique, qui est lié au cours terme des élections. Néanmoins je retiens cette proposition :

 

Cet échéancier est effectivement une plaie pour envisager des mesures en projection sur le long terme. Cependant je pense que l'écologie ne peut plus faire l'économie de la politique et ne peut plus exercer comme une matière à part dans la société. Cette démarche semble compliqué actuellement, elle mélange des genres, en exemple : contrecarrer un mode de vie consumériste à outrance c'est remettre en cause un mode économique ayant pour soubassement un mode de fonctionnement politique (ultra-libéral et ou capitaliste), immédiatement s'enchaine des suspicions à l'égard des détracteurs (suspicion de société collectiviste et ou marxiste). Ceci dit schématiquement, comme si les esprits étaient englués dans des modes de pensées complètement dépassés par la situation, pourtant.

Pauvre vieux , il est cramé et encore moins fiable avec ça, à la retraite d'office avec un séjour dans les iles et qu'on entende plus parler de lui

Il ne serait pas étonnant de trouver de l'huile de palme et tout d'un tas de produits chimiques et nocifs dans ses produits cosmétiques qui lui permet un business bien juteux. Pour un écolo, c'est quand même le comble.