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Les enfants, victimes oubliées de la lutte contre les violences


Petit ours

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Membre, Raphaël 🇦🇲🇵🇸, 20ans Posté(e)
Petit ours Membre 5 418 messages
Maitre des forums‚ 20ans‚ Raphaël 🇦🇲🇵🇸,
Posté(e)

https://www.lexpress.fr/actualite/societe/les-enfants-victimes-oubliees-de-la-lutte-contre-les-violences_2102841.html

Le secrétaire d'État chargé de la protection de l'Enfance présente ce lundi sa stratégie nationale de prévention et de protection de l'enfance sur trois ans.

Un enfant meurt tous les cinq jours

Il est grand temps. Chaque année, environ 50 000 plaintes pour violences physiques sur enfant et 20 000 autres pour agressions sexuelles sont déposées, selon L'Observatoire national de la protection de l'enfance (ONPE). Avec des conséquences désastreuses sur la santé des victimes (dommages physiques permanents, dépression, troubles alimentaires, syndrome post-traumatique...) mais aussi sur leurs performances scolaires ou leur comportement social (risque accru de commettre des violences conjugale ou parentale).

Le secrétaire d'État chargé de la protection de l'enfance dévoile lundi 14 octobre 2019 sa stratégie nationale de prévention et de protection de l'enfance 2019-2022 (illustration).

 

afp.com/LOIC VENANCE

Le secrétaire d'État chargé de la protection de l'Enfance présente ce lundi sa stratégie nationale de prévention et de protection de l'enfance sur trois ans.

"Depuis qu'on a commencé cette discussion, des gamins ont été jetés à la rue. La temporalité des enfants n'est pas celle des adultes : il nous faut des mesures d'urgence, maintenant." Au téléphone, Lyes Louffok, travailleur social et porte-voix des enfants placés, dont il fût, s'impatiente.  

LIRE AUSSI >> "La disparition d'un ministère de l'Enfance est une catastrophe" 

Après des mois de discussions et d'alerte de la part des professionnels (éducateurs, associatifs, juges...), le secrétaire d'État chargé de la protection de l'Enfance, Adrien Taquet, présente lundi à Marcq-en-Baroeul (Nord) sa stratégie nationale de prévention et de protection de l'enfance sur trois ans. Avant de dévoiler, fin novembre, le nouveau plan de lutte contre les violences faites aux enfants. 

Un enfant meurt tous les cinq jours

Il est grand temps. Chaque année, environ 50 000 plaintes pour violences physiques sur enfant et 20 000 autres pour agressions sexuelles sont déposées, selon L'Observatoire national de la protection de l'enfance (ONPE). Avec des conséquences désastreuses sur la santé des victimes (dommages physiques permanents, dépression, troubles alimentaires, syndrome post-traumatique...) mais aussi sur leurs performances scolaires ou leur comportement social (risque accru de commettre des violences conjugale ou parentale).  

Pourtant, et jusque très récemment, la maltraitance des mineurs était la grande oubliée des politiques de lutte contre les violences. Pour preuve, le premier plan dédié date de... 2017. La même année, et pour la première fois, l'ONPE diffuse le nombre de mineurs bénéficiant d'une protection sociale en France (299 600 fin 2016, 341 000 un an plus tard). En 2017 toujours, le nombre d'enfants tués au sein de leur famille (68 en 2016, 67 en 2017, soit environ un tous les cinq jours) est enfin isolé par le ministère de l'Intérieur. 

"Les enfants ne constituent pas un lobby, ils dépendent des adultes pour être défendus", avance la psychiatre Muriel Salmona, pour expliquer ce retard de l'action publique. Pour remédier au manque de données, son association, Mémoire traumatique et victimologie, a publié fin septembre une étude sur les violences sexuelles chez les enfants. Bilan : les enfants qui ont subi des violences sexuelles ont en moyenne 10 ans et, dans plus d'un cas sur cinq, il s'agit de viols. 

Maltraitance : quels impacts sur la vie d’un enfant ?

https://www.ladepeche.fr/2019/10/15/maltraitance-quels-impacts-sur-la-vie-dun-enfant,8481159.php

Abus physiques, psychologiques, négligences… La maltraitance touche de nombreux enfants chaque année… et résonne sur leur vie entière. Le dernier numéro du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) dresse une liste – non-exhaustive – des conséquences des mauvais traitements.  

L’édito du BEH, signé Adrien Taquet, secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé, rappelle quelques chiffres édifiants : chaque année, environ 50 000 plaintes pour violences physiques sur enfant sont déposées et 20 000 pour agressions sexuelles. Et ce n’est là que la partie visible puisque ces statistiques ne prennent pas en compte les abus psychologiques, les négligences, l’exposition à la violence conjugale.

Des conséquences physiques…

 

« De plus en plus d’études rapportent des effets négatifs de la maltraitance sur la santé physique », notent ces chercheurs de l’Institut universitaire Jeunes en difficulté et de l’Université de Montréal. « Secouer un bébé peut modifier la structure de son cerveau et engendrer des dommages permanents causant des retards et des déficits psychomoteurs, des difficultés d’apprentissage, des problèmes visuels ou auditifs, de l’épilepsie. Des problèmes de santé tels que la malnutrition, des problèmes de vision ou des problèmes bucco-dentaires et certaines maladies chroniques telles que l’asthme, les maladies cardio-respiratoires ou encore le diabète peuvent aussi être causés ou aggravés par la maltraitance et perdurer jusqu’à l’âge adulte. »

 

… et psychologiques

 

Mais ce n’est pas tout. Etre victime d’abus joue sur le comportement. Retrait, évitement, symptômes dépressifs, anxiété, faible estime de soi. Mais aussi colère, agressivité, impulsivité, consommation abusive de drogue et d’alcool sont autant d’attitudes futures qui menacent ces enfants. À plus long terme, la maltraitance infantile est également associée à la survenue de violences dans les relations intimes ou encore à des idées suicidaires.

 

Notons aussi que les victimes de maltraitance, dans sa forme physique, sont plus à risque de développer des troubles alimentaires.

 

Les auteurs soulignent enfin des impacts négatifs sur le fonctionnement cognitif, et ce dès l’âge de 3 ans : ralentissement du développement du langage (en particulier dans les cas de négligence) et retards scolaires pour ne citer qu’eux.

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Membre, Posté(e)
Pierrot89 Membre 6 950 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Quelle est la question ?

Je suis contre les violences que ce soit envers des enfants, des femmes, des hommes, des handicapés, des militaires, des pompiers et des animaux.

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Membre, 152ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 152ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Petit ours a dit :

https://www.lexpress.fr/actualite/societe/les-enfants-victimes-oubliees-de-la-lutte-contre-les-violences_2102841.html

Le secrétaire d'État chargé de la protection de l'Enfance présente ce lundi sa stratégie nationale de prévention et de protection de l'enfance sur trois ans.

Un enfant meurt tous les cinq jours

Il est grand temps. Chaque année, environ 50 000 plaintes pour violences physiques sur enfant et 20 000 autres pour agressions sexuelles sont déposées, selon L'Observatoire national de la protection de l'enfance (ONPE). Avec des conséquences désastreuses sur la santé des victimes (dommages physiques permanents, dépression, troubles alimentaires, syndrome post-traumatique...) mais aussi sur leurs performances scolaires ou leur comportement social (risque accru de commettre des violences conjugale ou parentale).

Le secrétaire d'État chargé de la protection de l'enfance dévoile lundi 14 octobre 2019 sa stratégie nationale de prévention et de protection de l'enfance 2019-2022 (illustration).

 

afp.com/LOIC VENANCE

Le secrétaire d'État chargé de la protection de l'Enfance présente ce lundi sa stratégie nationale de prévention et de protection de l'enfance sur trois ans.

"Depuis qu'on a commencé cette discussion, des gamins ont été jetés à la rue. La temporalité des enfants n'est pas celle des adultes : il nous faut des mesures d'urgence, maintenant." Au téléphone, Lyes Louffok, travailleur social et porte-voix des enfants placés, dont il fût, s'impatiente.  

LIRE AUSSI >> "La disparition d'un ministère de l'Enfance est une catastrophe" 

Après des mois de discussions et d'alerte de la part des professionnels (éducateurs, associatifs, juges...), le secrétaire d'État chargé de la protection de l'Enfance, Adrien Taquet, présente lundi à Marcq-en-Baroeul (Nord) sa stratégie nationale de prévention et de protection de l'enfance sur trois ans. Avant de dévoiler, fin novembre, le nouveau plan de lutte contre les violences faites aux enfants. 

Un enfant meurt tous les cinq jours

Il est grand temps. Chaque année, environ 50 000 plaintes pour violences physiques sur enfant et 20 000 autres pour agressions sexuelles sont déposées, selon L'Observatoire national de la protection de l'enfance (ONPE). Avec des conséquences désastreuses sur la santé des victimes (dommages physiques permanents, dépression, troubles alimentaires, syndrome post-traumatique...) mais aussi sur leurs performances scolaires ou leur comportement social (risque accru de commettre des violences conjugale ou parentale).  

Pourtant, et jusque très récemment, la maltraitance des mineurs était la grande oubliée des politiques de lutte contre les violences. Pour preuve, le premier plan dédié date de... 2017. La même année, et pour la première fois, l'ONPE diffuse le nombre de mineurs bénéficiant d'une protection sociale en France (299 600 fin 2016, 341 000 un an plus tard). En 2017 toujours, le nombre d'enfants tués au sein de leur famille (68 en 2016, 67 en 2017, soit environ un tous les cinq jours) est enfin isolé par le ministère de l'Intérieur. 

"Les enfants ne constituent pas un lobby, ils dépendent des adultes pour être défendus", avance la psychiatre Muriel Salmona, pour expliquer ce retard de l'action publique. Pour remédier au manque de données, son association, Mémoire traumatique et victimologie, a publié fin septembre une étude sur les violences sexuelles chez les enfants. Bilan : les enfants qui ont subi des violences sexuelles ont en moyenne 10 ans et, dans plus d'un cas sur cinq, il s'agit de viols. 

Maltraitance : quels impacts sur la vie d’un enfant ?

https://www.ladepeche.fr/2019/10/15/maltraitance-quels-impacts-sur-la-vie-dun-enfant,8481159.php

Abus physiques, psychologiques, négligences… La maltraitance touche de nombreux enfants chaque année… et résonne sur leur vie entière. Le dernier numéro du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) dresse une liste – non-exhaustive – des conséquences des mauvais traitements.  

L’édito du BEH, signé Adrien Taquet, secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé, rappelle quelques chiffres édifiants : chaque année, environ 50 000 plaintes pour violences physiques sur enfant sont déposées et 20 000 pour agressions sexuelles. Et ce n’est là que la partie visible puisque ces statistiques ne prennent pas en compte les abus psychologiques, les négligences, l’exposition à la violence conjugale.

Des conséquences physiques…

 

« De plus en plus d’études rapportent des effets négatifs de la maltraitance sur la santé physique », notent ces chercheurs de l’Institut universitaire Jeunes en difficulté et de l’Université de Montréal. « Secouer un bébé peut modifier la structure de son cerveau et engendrer des dommages permanents causant des retards et des déficits psychomoteurs, des difficultés d’apprentissage, des problèmes visuels ou auditifs, de l’épilepsie. Des problèmes de santé tels que la malnutrition, des problèmes de vision ou des problèmes bucco-dentaires et certaines maladies chroniques telles que l’asthme, les maladies cardio-respiratoires ou encore le diabète peuvent aussi être causés ou aggravés par la maltraitance et perdurer jusqu’à l’âge adulte. »

 

… et psychologiques

 

Mais ce n’est pas tout. Etre victime d’abus joue sur le comportement. Retrait, évitement, symptômes dépressifs, anxiété, faible estime de soi. Mais aussi colère, agressivité, impulsivité, consommation abusive de drogue et d’alcool sont autant d’attitudes futures qui menacent ces enfants. À plus long terme, la maltraitance infantile est également associée à la survenue de violences dans les relations intimes ou encore à des idées suicidaires.

 

Notons aussi que les victimes de maltraitance, dans sa forme physique, sont plus à risque de développer des troubles alimentaires.

 

Les auteurs soulignent enfin des impacts négatifs sur le fonctionnement cognitif, et ce dès l’âge de 3 ans : ralentissement du développement du langage (en particulier dans les cas de négligence) et retards scolaires pour ne citer qu’eux.

Tu as raison jeune léopard, toi que ton œil au beurre noir a fait passé de l’enfance à l’adolescence.

Les enfants sont les grands oubliés des vagues répétées de la violence adulte.

Sans doute as-tu subi cette violence. Je vais te dire : moi aussi.

 
 Il va falloir prendre sur toi. Les hommes savent se défendre, les femmes apprennent à se défendre. Mais hommes et femmes, adultes, s’entendent pour violenter les enfants. En toute impunité

Bats toi jeune léopard. 
 

Que la force, que ma force soit avec toi.

Ne te contente de te défendre derrière ton bouclier.
 

Même si c’est un bon début.

Attaque. Apprends  l’art du combat. Les adultes, qu’ils soient hommes ou femmes jouissent  souvent de détruire leurs enfants.

Normal : eux mêmes  ont été violentés.

 

 

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Invité Vilaine
Invités, Posté(e)
Invité Vilaine
Invité Vilaine Invités 0 message
Posté(e)
il y a 3 minutes, Annalevine a dit :

Tu as raison jeune léopard, toi que ton œil au beurre noir a fait passé de l’enfance à l’adolescence.

Les enfants sont les grands oubliés des vagues répétées de la violence adulte.

Sans doute as-tu subi cette violence. Je vais te dire : moi aussi.

 
 Il va falloir prendre sur toi. Les hommes savent se défendre, les femmes apprennent à se défendre. Mais hommes et femmes, adultes, s’entendent pour violenter les enfants. En toute impunité

Bats toi jeune léopard. 
 

Que la force, que ma force soit avec toi.

Ne te contente de te défendre derrière ton bouclier.
 

Même si c’est un bon début.

Attaque. Apprends  l’art du combat. Les adultes, qu’ils soient hommes ou femmes jouissent  souvent de détruire leurs enfants.

Normal : eux mêmes  ont été violentés.

 

 

« Attaque »...Ou comment ne pas savoir/pouvoir briser le cercle de violence. 

 

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