Avec le temps...

Avec le temps...

Rien ne s'en va !

Avec le temps

Tout reste là

Tout s'accumule

Et s'amplifie

Tout s'exagère !

Le cœur ne vieillit pas.

(Mais le corps si

qui nous trompe et se perd!)

Oui le corps si

Qui se fatigue

Et ne veut plus,

Qui n'en peut plus

Mais le cœur non !

Mon cœur est comme neuf !

Je n'oublie pas ce mur de pierres sèches

Trop épais, de deux mètres

et très haut sur le bord du chemin

Et le ruisseau là-bas qu'on traversait à gué

Le mur a disparu et là-bas est un pont

Le chemin s'est fait route :

Le temps a oublié.

Moi je les vois encore...

Et je sais qu'ils sont là

Ils sont là-bas dans le passé

Et ils y sont encore.

C'est le temps qui se trompe.

Et vous n'y pouvez rien qui ne les voyez pas

Vous vivez dans le temps

Je veux vivre au dessus...

(J'oublie l'essentiel ! )

Et même mes amours,

Un à un

Du premier au dernier,

Méticuleusement;

Je ne les oublie pas !

Annick, Annie, Annick

(Que je n'ai pas niquées -

- Non, là je déconne !--

Mais c'est pas faux!...)

Je ne les oublie pas !

Leurs regards de velours,

Pour certaines, électriques

Et leur peau de satin,

Gestes encore enfantins,

Maladroits,

C'est tout enregistré !

Et ma mémoire est dure.

Comme à la tombola,

Je tire un numéro,

Y'a tout qui vient avec

Dans les moindres détails.

Avec le temps,

Rien ne s'en va...

Avec le titre j'aurais cru ça !

Mais non , c'est pas ça !

Il y a 1 heure, Blaquière a dit :

Avec le temps...

Rien ne s'en va !

Avec le temps

Tout reste là

Tout s'accumule

Et s'amplifie

Tout s'exagère !

Le cœur ne vieillit pas.

(Mais le corps si

qui nous trompe et se perd!)

Oui le corps si

Qui se fatigue

Et ne veut plus,

Qui n'en peut plus

Mais le cœur non !

Mon cœur est comme neuf !

Je n'oublie pas ce mur de pierres sèches

Trop épais, de deux mètres

et très haut sur le bord du chemin

Et le ruisseau là-bas qu'on traversait à gué

Le mur a disparu et là-bas est un pont

Le chemin s'est fait route :

Le temps a oublié.

Moi je les vois encore...

Et je sais qu'ils sont là

Ils sont là-bas dans le passé

Et ils y sont encore.

C'est le temps qui se trompe.

Et vous n'y pouvez rien qui ne les voyez pas

Vous vivez dans le temps

Je veux vivre au dessus...

Génial ! J'adhère à ta vision du temps, de la vie et cette philosophie !  

il y a une heure, PINOCCHIO a dit :

Avec le titre j'aurais cru ça !

Mais non , c'est pas ça !

 

Eh oui ! c'est tout le contraire !

"Avec le temps, vas, tout s'en va", je crois que c'est de la fausse nostalgie qui plaît bien...

La "vraie" nostalgie, c'est forcément qu'on n'oublie pas....

Il n'y a qu'un truc que j'apprécie dans cette chanson c'est le mot :

"Mais pénard" ! c'est une grande vérité, ça, qui nous effleure parfois... C'est le corps qui revendique d'être pénard, je crois... ça peut être un bonheur... Le plaisir imaginaire de se croire "hors jeu", de se la jouer hors jeu, ce qu'on ne peut jamais être. Puisqu'on est. Tant qu'on est. Le plaisir de la démission....

(à mon avis!)

il y a 20 minutes, Blaquière a dit :

Eh oui ! c'est tout le contraire !

"Avec le temps, vas, tout s'en va", je crois que c'est de la fausse nostalgie qui plaît bien...

La "vraie" nostalgie, c'est forcément qu'on n'oublie pas....

Il n'y a qu'un truc que j'apprécie dans cette chanson c'est le mot :

"Mais pénard" ! c'est une grande vérité, ça, qui nous effleure parfois... C'est le corps qui revendique d'être pénard, je crois... ça peut être un bonheur... Le plaisir imaginaire de se croire "hors jeu", de se la jouer hors jeu, ce qu'on ne peut jamais être. Puisqu'on est. Tant qu'on est. Le plaisir de la démission....

(à mon avis!)

Nostalgie des temps passés , bonnes ou mauvaises et dans notre tête on garde celles qui nous arrangent, quand on entend dire et moi même je le dit "c'était mieux avant" , après on est heureux de l'avoir vécu, une satisfaction en soi, ça peux pas faire de mal , je crois 

Le temps je l'ai vaincu. Il court, il est rendu, enfermé dans sa boucle, il s'émoit sans moi.

Il est enfermé dans les vagues de l'océan, qui, inlassablement lèchent le sable qu'elles ont façonné. Il a son pouvoir dans l'usure.

Il est enfermé dans l'oiseau qui, chaque année fait son nid, pond sa descendance, celle qui va lui survivre et continuer sa réalité: mourir pour la possibilité d'une suite. Il a son pouvoir dans la mort.

Il est enfermé dans sa réalité, sa personnification, ses comptes et ses rebours, ses courses et ses chronomètres. Il a son pouvoir en nos horloges et nos miroirs.

Mais moi je reste, je ne suis ni le présent ni le futur et encore moins le présent. Tout cela n'est plus là où je suis. Je ne suis que le l'enfant du non-temps.

Le 08/10/2019 à 09:44, Blaquière a dit :

Avec le temps...

Rien ne s'en va !

Avec le temps

Tout reste là

Tout s'accumule

Et s'amplifie

Tout s'exagère !

Le cœur ne vieillit pas.

(Mais le corps si

qui nous trompe et se perd!)

Oui le corps si

Qui se fatigue

Et ne veut plus,

Qui n'en peut plus

Mais le cœur non !

Mon cœur est comme neuf !

Je n'oublie pas ce mur de pierres sèches

Trop épais, de deux mètres

et très haut sur le bord du chemin

Et le ruisseau là-bas qu'on traversait à gué

Le mur a disparu et là-bas est un pont

Le chemin s'est fait route :

Le temps a oublié.

Moi je les vois encore...

Et je sais qu'ils sont là

Ils sont là-bas dans le passé

Et ils y sont encore.

C'est le temps qui se trompe.

Et vous n'y pouvez rien qui ne les voyez pas

Vous vivez dans le temps

Je veux vivre au dessus...

Bonjour Blaquière,

Merci d'être toujours aussi efficace.

Surtout pour parler du temps qui passe

Isotis

Il arrive qu'on s'absente, et quand on revient, tout a changé ! Le présent nous montre, nous démontre sa réalité, et pourtant c'est notre souvenir qui nous semble plus vrai ! C'est une angoisse ! Où a bien pu partir cette vérité indéniable qui est la nôtre ? On s'épuise alors à l’empêcher de sombrer tout-à-fait... Une consolation, c'est que cette réalité présente, intruse, elle-même sombrera à son tour ! Le temps nous vengera du temps...

Le 09/10/2019 à 11:54, Ambre Agorn a dit :

Le temps je l'ai vaincu. Il court, il est rendu, enfermé dans sa boucle, il s'émoit sans moi.

Il est enfermé dans les vagues de l'océan, qui, inlassablement lèchent le sable qu'elles ont façonné. Il a son pouvoir dans l'usure.

Il est enfermé dans l'oiseau qui, chaque année fait son nid, pond sa descendance, celle qui va lui survivre et continuer sa réalité: mourir pour la possibilité d'une suite. Il a son pouvoir dans la mort.

Il est enfermé dans sa réalité, sa personnification, ses comptes et ses rebours, ses courses et ses chronomètres. Il a son pouvoir en nos horloges et nos miroirs.

Mais moi je reste, je ne suis ni le présent ni le futur et encore moins le présent. Tout cela n'est plus là où je suis. Je ne suis que le l'enfant du non-temps.

Merci ! tu mets la barre haut : tu nous entraînes vers le haut !