accord de branche

Doit-on décentralise l'application des accords collectifs de branche ?

Quand le bûcheron est entré dans la forêt avec sa hache sur l'épaule, les arbres étaient anxieux. L'un des plus grands leur annonça, pour les rassurer, que le manche de la hache était des leurs.

Le 21/09/2019 à 19:34, mig72 a dit :

Doit-on décentralise l'application des accords collectifs de branche ?

Bonjour,

Dès 1789, la contractualisation de la société a été une révolution libérale qui a décongestionné le système féodal.

Mais en contrepartie, la centralisation du pouvoir a permis une supervision autoritaire qui a coordonné l'exécutif de la Nation.

Les branches sont des corps intermédiaires qui ont beaucoup servi lors des 30 glorieuses.

Mais aujourd’hui, les libéraux privilégient le contrat d'entreprise à l'accord de branche, pour mieux s'adapter aux changements si brutaux de l'environnement économique.

Mais, malgré tout, ces branches correspondent à une autorité de la concurrence.

Il n'y a pas de jeu possible sans règles.

Tout comme il existe une autorité de la concurrence en Europe, il doit exister une autorité de la concurrence en France.

Et cette autorité est incarnée par les branches.

Je conclurais que le contrat d'entreprise doit être une règle dont l'accord de branche doit être l'exception.

Je suis, en cela, favorable à l'inversion de la hiérarchie des normes, sans remplacer un excès par son excès inverse.

Cordialement, Fraction.

Le 23/09/2019 à 18:50, Fraction a dit :

Bonjour,

Dès 1789, la contractualisation de la société a été une révolution libérale qui a décongestionné le système féodal.

Mais en contrepartie, la centralisation du pouvoir a permis une supervision autoritaire qui a coordonné l'exécutif de la Nation.

 

Les branches sont des corps intermédiaires qui ont beaucoup servi lors des 30 glorieuses.

Mais aujourd’hui, les libéraux privilégient le contrat d'entreprise à l'accord de branche, pour mieux s'adapter aux changements si brutaux de l'environnement économique.

Mais, malgré tout, ces branches correspondent à une autorité de la concurrence.

Il n'y a pas de jeu possible sans règles.

Tout comme il existe une autorité de la concurrence en Europe, il doit exister une autorité de la concurrence en France.

Et cette autorité est incarnée par les branches.

 

Je conclurais que le contrat d'entreprise doit être une règle dont l'accord de branche doit être l'exception.

Je suis, en cela, favorable à l'inversion de la hiérarchie des normes, sans remplacer un excès par son excès inverse.

Cordialement, Fraction.

Bonjour, 

Parmi le principe, Jugez-vous utile et opportun de concevoir un  accord de coopération d'entreprise infra-régionale?

Comme par exemple,  dans le cadre d'une charte éthique transfrontalière de centrale d'achat!

Très cordialement   Mig 72

à l’instant, mig72 a dit :

Bonjour, 

 

Parmi le principe, Jugez-vous utile et opportun de concevoir un  accord de coopération d'entreprise infra-régionale?

Comme par exemple,  dans le cadre d'une charte éthique transfrontalière de centrale d'achat!

 

Très cordialement   Mig 72

Ou faut-il en revenir à l'accord de branche ? 

Il y a 3 heures, mig72 a dit :

Bonjour, 

 

Parmi le principe, Jugez-vous utile et opportun de concevoir un  accord de coopération d'entreprise infra-régionale?

Comme par exemple,  dans le cadre d'une charte éthique transfrontalière de centrale d'achat!

 

Très cordialement   Mig 72

Ou faut-il en revenir à l'accord de branche ? 

Tout ce qui consiste à rentabiliser les règles du jeu de la concurrence est bon à prendre.

J'ai deux épiciers en bas de chez moi, et si l'on parvient à les mettre d'accord sur une règle du jeu qui sera profitable au consommateur, alors je dis "pourquoi pas".

Cordialement, Fraction

il y a 28 minutes, Fraction a dit :

Tout ce qui consiste à rentabiliser les règles du jeu de la concurrence est bon à prendre.

J'ai deux épiciers en bas de chez moi, et si l'on parvient à les mettre d'accord sur une règle du jeu qui sera profitable au consommateur, alors je dis "pourquoi pas".

Cordialement, Fraction

Et notamment dans le cadre d'une légitimité d'une cogestion d'entreprise de tâche  ?

il y a 4 minutes, mig72 a dit :

Et notamment dans le cadre d'une légitimité d'une cogestion d'entreprise de tâche  ?

La cogestion est louable dès lors que tous les acteurs sont responsables et volontaires.

Mais dès lors que les syndicats font le choix du moindre effort pour leur syndiqués, la cogestion n'a plus de sens.

Or, chaque fois qu'il y a cogestion, comme à Marseille, les syndicats prônent le moindre effort.

Cordialement, Fraction

à l’instant, Fraction a dit :

La cogestion est louable dès lors que tous les acteurs sont responsables et volontaires.

Mais dès lors que les syndicats font le choix du moindre effort pour leur syndiqués, la cogestion n'a plus de sens.

Or, chaque fois qu'il y a cogestion, comme à Marseille, les syndicats prônent le moindre effort.

Cordialement, Fraction

Et une cogestion  d'entreprise de tâche soumise à  démocratie d'entreprise ?  

à l’instant, mig72 a dit :

Et une cogestion  d'entreprise de tâche soumise à  démocratie d'entreprise ?  

Une cogestion d'entreprise de  tâche soumise à  une démocratie participative d'entreprise ? (l'idée est d'assurer une  démocratie participative d'entreprise soumise à  un principe de  spécialisation de la division des tâches du  travail )

Très cordialement Mig 72

Le ‎28‎/‎09‎/‎2019 à 14:03, Fraction a dit :

La cogestion est louable dès lors que tous les acteurs sont responsables et volontaires.

Mais dès lors que les syndicats font le choix du moindre effort pour leur syndiqués, la cogestion n'a plus de sens.

Or, chaque fois qu'il y a cogestion, comme à Marseille, les syndicats prônent le moindre effort.

Cordialement, Fraction

Bonsoir, 

Faut-il  soumettre       l'accord    d'entreprise       ou       d'établissement       à    un      régime   de    codétermination    en      entreprise   entre       les        salariés      et      les        actionnaires     d'une  entreprise  de    PME ou  ETI    cotée   en    Bourse ?     

il y a 23 minutes, mig72 a dit :

Bonsoir, 

Faut-il  soumettre       l'accord    d'entreprise       ou       d'établissement       à    un      régime   de    codétermination    en      entreprise   entre       les        salariés      et      les        actionnaires     d'une  entreprise  de    PME ou  ETI    cotée   en    Bourse ?     

Bonsoir,

Le fait que l'entreprise soit cotée en bourse importe peu.

Le problème avec la cogestion, c'est que les syndicats n'ont pas conscience que le travail n'est pas une aliénation, mais une libération.

Il n'y aura jamais de cogestion universelle tant que les syndicats et leurs adhérents concevront le travail comme une peine et non comme une émancipation.

L'entreprise n'est pas une tirelire que l'on doit briser pour distribuer, et le travailleur n'est pas un fauve de cirque que l'on doit fouetter pour le mettre en scène.

Pour que le travailleur et le financier soient en osmose, il doivent partager la responsabilité entrepreneuriale.

Cordialement, Fraction

Il y a 14 heures, Fraction a dit :

Bonsoir,

Le fait que l'entreprise soit cotée en bourse importe peu.

Le problème avec la cogestion, c'est que les syndicats n'ont pas conscience que le travail n'est pas une aliénation, mais une libération.

Il n'y aura jamais de cogestion universelle tant que les syndicats et leurs adhérents concevront le travail comme une peine et non comme une émancipation.

L'entreprise n'est pas une tirelire que l'on doit briser pour distribuer, et le travailleur n'est pas un fauve de cirque que l'on doit fouetter pour le mettre en scène.

Pour que le travailleur et le financier soient en osmose, il doivent partager la responsabilité entrepreneuriale.

Cordialement, Fraction

Bonjour    Monsieur  Fraction,  

N'est-il pas    alors      selon     vous  pas    conforme      au          préambule  de   1946       de     soumettre     à       un        régime de     déclaration       préalable    le         principe      d'une     codétermination          en       entreprise  universelle  ?            

il y a une heure, mig72 a dit :

Bonjour    Monsieur  Fraction,  

N'est-il pas    alors      selon     vous  pas    conforme      au          préambule  de   1946       de     soumettre     à       un        régime de     déclaration       préalable    le         principe      d'une     codétermination          en       entreprise  universelle  ?            

Bonjour,

Oui et non, mais peut-être pas, à moins que si.

Cordialement, Fraction

Il y a 7 heures, Fraction a dit :

Bonjour,

Oui et non, mais peut-être pas, à moins que si.

Cordialement, Fraction

Bonsoir, 

Non,   parce   qu'elle    se        justifie     d'abord     pour      l'intérêt       social  de         l'activité     de    nos         entreprises         françaises   dans      un      environnement        d'une      libre-concurrence ou    d'une         concurrence       saine     du          marché       intérieur   

Elle   se      justifie        ensuite       par   la        nécessité   de    faire           évoluer      le     progrès           social        en           entreprise pour      une         émancipation     au         travail (avec   moins   de    précariat     au     travail ayant   pour      objectif       une    baisse    alors      significative   du     chômage    de   masse     

 Et      enfin       en        terme       de          régulation        des         marchés            financiers  (crise  de      1929)

Vous      auriez        compris          l'idée!

Très         cordialement         Mig      72                           

Non,   parce   qu'elle    se        justifie     avant      tout     pour      l'intérêt       social  de         l'activité    éthique de    nos         entreprises         françaises   au      sein    d'un        marché         intérieur   de      libre-concurrence ou    de         concurrence       saine  

Elle   se      justifie        ensuite       par   la        nécessité   de    faire           évoluer      le     progrès           social        en           entreprise par  une       revalorisation     de        l' émancipation     au         travail   

 Et      enfin       en        terme       de          régulation        des         marchés            financiers  (crise  boursière  de      1929)

Reste    à     en      définir       les         modalités     !

Dès     lors         pourquoi      un     mécanisme   de   "clause"       de       faveur      pour toutes       les         décisions          sociales           prises     par        une        codétermination            en         entreprise    selon   une          majorité              qualifiée     par           loi   ?   

Est-ce        souhaitable          et            pourquoi    ?   

Très        cordialement      Mig     72