A Paris, le miel pour adoucir le parcours des migrants

D'épais gants blancs extirpent de la fumée une planche de bois brunie par l'agglutinement des abeilles, tandis que des visages s'avancent prudemment. "Tout va bien dans cette ruche!", rassure Ibrahim Karout, souriant Syrien qui dispense des cours d'apiculture à des migrants qui ont "tout perdu".

En cette matinée nuageuse sur le toit de la mairie du XVIIe arrondissement parisien, il laisse le soin à Djoul Alain Kaba, jeune réfugié guinéen affublé d'une combinaison d'apiculteur, de finir d'inspecter minutieusement les alvéoles où est contenu le miel.

Deux autres élèves, demandeurs d'asile afghan et érythréen, passent également de ruche en ruche accompagnés des conseils bienveillants - ponctués de "mon ami" - prodigués par le Syrien de 69 ans, qui partage sa passion depuis deux ans et la création de l'association Espero.

Ils sont plusieurs dizaines, réfugiés, demandeurs d'asile ou plus marginalement Français sans emploi, à profiter à Paris mais aussi à Bobigny (Seine-Saint-Denis) de ces leçons qui sont autant un pas vers l'emploi qu'un moyen de cultiver une vie sociale au détour de parcours souvent chaotiques.

Dès son arrivée en France en mai 2017, Djoul Alain Kaba, chemise verte et noire impeccablement repassée, affirme avoir saisi avec cette formation "la première chance" qui lui a été offerte de s'intégrer après une épopée qui l'a vu traverser la Libye, la Méditerranée et l'Italie.

Article ici : https://www.msn.com/fr-fr/news/france/a-paris-le-miel-pour-adoucir-le-parcours-des-migrants/ar-AAFzbI7

Il y a 13 heures, Bluehawk a dit :

D'épais gants blancs extirpent de la fumée une planche de bois brunie par l'agglutinement des abeilles, tandis que des visages s'avancent prudemment. "Tout va bien dans cette ruche!", rassure Ibrahim Karout, souriant Syrien qui dispense des cours d'apiculture à des migrants qui ont "tout perdu".

En cette matinée nuageuse sur le toit de la mairie du XVIIe arrondissement parisien, il laisse le soin à Djoul Alain Kaba, jeune réfugié guinéen affublé d'une combinaison d'apiculteur, de finir d'inspecter minutieusement les alvéoles où est contenu le miel.

Deux autres élèves, demandeurs d'asile afghan et érythréen, passent également de ruche en ruche accompagnés des conseils bienveillants - ponctués de "mon ami" - prodigués par le Syrien de 69 ans, qui partage sa passion depuis deux ans et la création de l'association Espero.

Ils sont plusieurs dizaines, réfugiés, demandeurs d'asile ou plus marginalement Français sans emploi, à profiter à Paris mais aussi à Bobigny (Seine-Saint-Denis) de ces leçons qui sont autant un pas vers l'emploi qu'un moyen de cultiver une vie sociale au détour de parcours souvent chaotiques.

Dès son arrivée en France en mai 2017, Djoul Alain Kaba, chemise verte et noire impeccablement repassée, affirme avoir saisi avec cette formation "la première chance" qui lui a été offerte de s'intégrer après une épopée qui l'a vu traverser la Libye, la Méditerranée et l'Italie.

Article ici : https://www.msn.com/fr-fr/news/france/a-paris-le-miel-pour-adoucir-le-parcours-des-migrants/ar-AAFzbI7

On doit louer les efforts de la mairie du XVIIème arrondissement de Paris pour avoir finalisé un tel projet.

Mais la Syrie ne sera pas toujours en guerre, et Ibrahim Karout qui semble maitriser la pratique complexe de l'apiculture, pourra alors l'exercer de nouveau dans son pays et continuer à former des plus jeunes.

Car la Syrie connaitra alors une croissance et une prospérité économique très favorables, comme lors de  toutes périodes d'après guerre.

il y a une heure, versys a dit :

On doit louer les efforts de la mairie du XVIIème arrondissement de Paris pour avoir finalisé un tel projet.

Mais la Syrie ne sera pas toujours en guerre, et Ibrahim Karout qui semble maitriser la pratique complexe de l'apiculture, pourra alors l'exercer de nouveau dans son pays et continuer à former des plus jeunes.

Car la Syrie connaitra alors une croissance et une prospérité économique très favorables, comme lors de  toutes périodes d'après guerre.

Habitant justement le XVIIème, je ne loue pas la mairie d'avoir "finalisé " ce projet "foutage de gueule" avec mes impôts locaux ....

il y a 9 minutes, Alexterieur a dit :

Habitant justement le XVIIème, je ne loue pas la mairie d'avoir "finalisé " ce projet "foutage de gueule" avec mes impôts locaux ....

             Ho ça ne doit pas couter bien cher !!!