Créer ou s'oublier ?

Le 02/07/2019 à 16:35, Niou a dit :

Ou mourir dans son sommeil, paisiblement. Mourir rapidement sans douleur.

Tu n'as pas le moral ?

il y a 43 minutes, Vintage a dit :

Tu n'as pas le moral ?

Je vais bien, pas d'inquiétudes. Mais je ne dirais pas non s'il existait une pilule magique pour s'endormir paisiblement pour toujours, et avoir la paix éternelle.

il y a 19 minutes, Niou a dit :

Je vais bien, pas d'inquiétudes. Mais je ne dirais pas non s'il existait une pilule magique pour s'endormir paisiblement pour toujours, et avoir la paix éternelle.

On ne sait pas ce qu'il y a après la mort, oublie cette histoire de pillule.

Beaucoup de jeunes pensent mourir avant de vivre.

Le 02/07/2019 à 16:13, brooder a dit :

A t-on le choix en société si l'on ne fait pas oeuvre de création, de s'immerger dans la société toute entière ?

La création rend libre dans la possibilité de s'élever au dessus du connu. A cette condition, il nous est permis de se sentir comme unique.

A contrario, si l'on fait voeu de soumission, il est possible d'accéder à la vocation au sein d'une organisation.

Les outils actuels croisent ces deux aspirations qui s'enrichissent l'une à l'autre.

Bonsoir,

Plutôt que de parler de « création », les économistes préfèrent parler de « valeur ajoutée ».

Un policier n’est pas un créateur, c’est un exécutant soumis.

Et pourtant, si l’on avait retiré ce policier de l’espace-temps, le monde aurait été plus pauvre : davantage de crimes, de délits, d’infractions, donc de veuves hystériques, et d’orphelins endoloris.

Je n’oppose pas la valeur ajoutée à la création, je les confonds : la création équivaut à la valeur ajoutée.

Malheureusement, le génie comptable est incapable de mesurer la valeur ajoutée d’un policier ou d’un quelconque fonctionnaire, comme de tous ceux qui œuvrent au plus près du destin.

Nous sommes sur Terre pour œuvrer, c’est indéniable : le seul plaisir ne suffit pas à combler une vie, l’épanouissement personnel passe aussi par le devoir.

Ce n’est pas la société qui a inventé le travail, auquel cas nous serions tous des enfants.

C’est l’individu qui avait besoin d’exprimer son sens du devoir et sa qualité technique ou politique.

Mais l’ouvrage est multiforme, et ne concerne pas uniquement le milieu professionnel.

Ma mère, qui est à la retraite depuis longtemps, offre une valeur ajoutée à la société qui n’a rien de marchande.

Elle pèse lourd en « love-money », bien qu’elle coûte en euros : elle crée de la cohésion sociale, comme nos intermittents du spectacle créent un amour de la vie non quantifiable, non mesurable.

Cordialement, Fraction.

Il y a 8 heures, Fraction a dit :

Bonsoir,

Plutôt que de parler de « création », les économistes préfèrent parler de « valeur ajoutée ».

Un policier n’est pas un créateur, c’est un exécutant soumis.

Et pourtant, si l’on avait retiré ce policier de l’espace-temps, le monde aurait été plus pauvre : davantage de crimes, de délits, d’infractions, donc de veuves hystériques, et d’orphelins endoloris.

Je n’oppose pas la valeur ajoutée à la création, je les confonds : la création équivaut à la valeur ajoutée.

Malheureusement, le génie comptable est incapable de mesurer la valeur ajoutée d’un policier ou d’un quelconque fonctionnaire, comme de tous ceux qui œuvrent au plus près du destin.

 

Nous sommes sur Terre pour œuvrer, c’est indéniable : le seul plaisir ne suffit pas à combler une vie, l’épanouissement personnel passe aussi par le devoir.

Ce n’est pas la société qui a inventé le travail, auquel cas nous serions tous des enfants.

C’est l’individu qui avait besoin d’exprimer son sens du devoir et sa qualité technique ou politique.

 

Mais l’ouvrage est multiforme, et ne concerne pas uniquement le milieu professionnel.

Ma mère, qui est à la retraite depuis longtemps, offre une valeur ajoutée à la société qui n’a rien de marchande.

Elle pèse lourd en « love-money », bien qu’elle coûte en euros : elle crée de la cohésion sociale, comme nos intermittents du spectacle créent un amour de la vie non quantifiable, non mesurable.

Cordialement, Fraction.

Quand je fais référence à une création, je veux parler de créer quelque chose de novateur, de la nouveauté.

A partir de "rien" mettre au monde quelque chose de soi qui n'a jamais été précédemment.

Il y a 5 heures, brooder a dit :

Quand je fais référence à une création, je veux parler de créer quelque chose de novateur, de la nouveauté.

A partir de "rien" mettre au monde quelque chose de soi qui n'a jamais été précédemment.

Bonjour,

La création affranchie de la contrainte aboutit à l'art.

La création contrainte aboutit à la soumission.

Mais je ne les distingue pas, car toutes deux sont fédérées par le concept de valeur ajoutée.

Cordialement, Fraction.

Il y a 3 heures, Fraction a dit :

Bonjour,

La création affranchie de la contrainte aboutit à l'art.

La création contrainte aboutit à la soumission.

Mais je ne les distingue pas, car toutes deux sont fédérées par le concept de valeur ajoutée.

Cordialement, Fraction.

Une création n'est pas forcement affranchie de contrainte, elle peut même en être inspirée. Ce qui aboutit à la soumission est ce qui n'a pas été au delà de la "chose" autrement dit transfiguré.

il y a 1 minute, brooder a dit :

Une création n'est pas forcement affranchie de contrainte, elle peut même en être inspirée. Ce qui aboutit à la soumission est ce qui n'a pas été au delà de la "chose" autrement dit transfiguré.

J'ai posé deux limites, inférieure et supérieure, pour encadrer le concept de création et de valeur ajoutée, en le dimensionnant par une valeur essentielle : la liberté.

Mais entre la liberté et la soumission, il y a, par exemple, la subordination ou le contrat.

La contrainte s'oppose à la plasticité, or en art, on parle "d'arts plastiques", quand la contrainte peut devenir plus ou moins aliénante.

Cordialement, Fraction.

il y a 1 minute, Fraction a dit :

J'ai posé deux limites, inférieure et supérieure, pour encadrer le concept de création et de valeur ajoutée, en le dimensionnant par une valeur essentielle : la liberté.

Mais entre la liberté et la soumission, il y a, par exemple, la subordination ou le contrat.

La contrainte s'oppose à la plasticité, or en art, on parle "d'arts plastiques", quand la contrainte peut devenir plus ou moins aliénante.

Cordialement, Fraction.

Une oeuvre s'inscrit obligatoirement sur une chose et dans un cadre pour qu'elle soit universelle. C'est son degré de nouveauté qui fera d'elle sa valeur.

Il y a 3 heures, brooder a dit :

Une oeuvre s'inscrit obligatoirement sur une chose et dans un cadre pour qu'elle soit universelle. C'est son degré de nouveauté qui fera d'elle sa valeur.

L'accidentel emprunte les sillons de l'universel sans même s'en apercevoir.

Cordialement, Fraction

il y a 1 minute, Fraction a dit :

L'accidentel emprunte les sillons de l'universel sans même s'en apercevoir.

Cordialement, Fraction

Mais s'il n'est pas reconnu, il restera pour toujours dans la nuit du commun.

à l’instant, brooder a dit :

Mais s'il n'est pas reconnu, il restera pour toujours dans la nuit du commun.

Je ne suis pas un préchi-précha, mais Jésus Christ nous indique de faire le bien parce que c'est bien, et non pas pour obtenir une reconnaissance quelconque (il se moquait des juifs, dont il faisait partie).

Cordialement, Fraction.

il y a 5 minutes, Fraction a dit :

Je ne suis pas un préchi-précha, mais Jésus Christ nous indique de faire le bien parce que c'est bien, et non pas pour obtenir une reconnaissance quelconque (il se moquait des juifs, dont il faisait partie).

Cordialement, Fraction.

Jésus en tant qu'homme (fils de) avait comme un autre, l'ambition de paraitre car il a existé.

à l’instant, brooder a dit :

Jésus en tant qu'homme (fils de) avait comme un autre, l'ambition de paraitre car il a exister.

J'ai peur que Jésus Christ ait été victime de son image, qui, a posteriori, historiquement, rétrospectivement, a obtenu plus de valeur que lui.

Cordialement, Fraction.

il y a 1 minute, Fraction a dit :

J'ai peur que Jésus Christ ait été victime de son image, qui, a posteriori, historiquement, rétrospectivement, a obtenu plus de valeur que lui.

Cordialement, Fraction.

C'est en cela qu'il peut prétendre au divin par charité.

il y a 19 minutes, brooder a dit :

C'est en cela qu'il peut prétendre au divin par charité.

Je suis athée, mais je n'ai pas le droit de réfuter la nature divine du Christ, tant il a réussi a suggérer à la civilisation et à son peuple.

Cordialement, Fraction.

il y a 3 minutes, Fraction a dit :

Je suis athée, mais je n'ai pas le droit de réfuter la nature divine du Christ, tant il a réussi a suggérer à la civilisation et à son peuple.

Cordialement, Fraction.

Je laisse moi aussi aux autres le devoir de déifier l'amour du Christ.

il y a 1 minute, brooder a dit :

Je laisse moi aussi aux autres le devoir de déifier l'amour du Christ.

Certains voient le Christ comme un institutionnaliste (un peu facho), mais à l'origine, c'est un rebelle, comme l'amour est un éternel rebelle.

Cordialement, Fraction

à l’instant, Fraction a dit :

Certains voient le Christ comme un institutionnaliste (un peu facho), mais à l'origine, c'est un rebelle, comme l'amour est un éternel rebelle.

Cordialement, Fraction

Le film de James Dean ont c'est vrai assez vantés les rebelles