conseil orientation professionnelle

Bonjour,

J'ai 26 ans, aucune expérience probante sur le CV (1 ou 2 mois de travail dans les vignes en job étudiant). Si je n'ai pas d'expériences professionnelles, pas de stage, c'est que je ne comprenais le monde dans lequel nous vivions (c'est soit lié à ma bêtise, soit à mon handicap invisible (TSA)).

Du côté des diplômes, c'est un peu plus fourni : Master en langues+licence en Droit.

1.Que pensez-vous qu'il soit faisable compte tenu de mon âge et de mon inexpérience professionnelle ?

Pour l'instant, voici les possibilités :

-poursuivre en doctorat (mais pas de garantie d'emploi et le volet "enseignement" du métier d'enseignant-chercheur pourrait s'avérer compliqué avec le TSA).

- poursuivre en master droit.

- se lancer dans la recherche de contrats de traduction (en faisant, en parallèle, un projet de thèse, non plus en vue d'obtenir un poste mais pour le plaisir intellectuel de la recherche).

- passer des concours de la fonction publique.

2.Quelles seraient les autres possibilités ?

Merci.

il y a 11 minutes, pj. a dit :

Bonjour,

J'ai 26 ans, aucune expérience probante sur le CV (1 ou 2 mois de travail dans les vignes en job étudiant). Si je n'ai pas d'expériences professionnelles, pas de stage, c'est que je ne comprenais le monde dans lequel nous vivions (c'est soit lié à ma bêtise, soit à mon handicap invisible (TSA)).

Du côté des diplômes, c'est un peu plus fourni : Master en langues+licence en Droit.

1.Que pensez-vous qu'il soit faisable compte tenu de mon âge et de mon inexpérience professionnelle ?

Pour l'instant, voici les possibilités :

-poursuivre en doctorat (mais pas de garantie d'emploi et le volet "enseignement" du métier d'enseignant-chercheur pourrait s'avérer compliqué avec le TSA).

- poursuivre en master droit.

- se lancer dans la recherche de contrats de traduction (en faisant, en parallèle, un projet de thèse, non plus en vue d'obtenir un poste mais pour le plaisir intellectuel de la recherche).

- passer des concours de la fonction publique.

2.Quelles seraient les autres possibilités ?

Merci.

Bonjour, 

Avez vous essayer de faire un bilan de compétence avec un service spécialisé, cela vous permettrait de voir quels sont les secteurs qui vous intéressent, ceux qui seraient trop compliqués du fait de votre TSA (est ce la sphère communication sociale qui est compliquée pour vous  ).

il y a 2 minutes, Imaginaerum a dit :

Bonjour, 

Avez vous essayer de faire un bilan de compétence avec un service spécialisé, cela vous permettrait de voir quels sont les secteurs qui vous intéressent, ceux qui seraient trop compliqués du fait de votre TSA (est ce la sphère communication sociale qui est compliquée pour vous  ).

 

Bonjour,
Je n'ai malheureusement pas connaissance des services spécialisés qui soient institutionnalisés. Il existe cependant une pléthore de "coachs" et de psychologues en libéral, dont on pourrait douter du sérieux.  Mais je peux me tromper. J'ai rendez-vous avec une psychologue du centre d'orientation de la fac et avec une psychologue en libéral "spécialisée" dans ces questions la semaine prochaine. Hélas, je pressens et devine le discours qui me sera tenu....
 

Je te conseillerais une formation d'orientation avec pole emplois. Cela te permettra de discuter avec les formateurs de tes différentes possibilité et envies. Et de faire des stages.

il y a 3 minutes, pj. a dit :

Bonjour,
Je n'ai malheureusement pas connaissance des services spécialisés qui soient institutionnalisés. Il existe cependant une pléthore de "coachs" et de psychologues en libéral, dont on pourrait douter du sérieux.  Mais je peux me tromper. J'ai rendez-vous avec une psychologue du centre d'orientation de la fac et avec une psychologue en libéral "spécialisée" dans ces questions la semaine prochaine. Hélas, je pressens et devine le discours qui me sera tenu....
 

Vous avez raison, tout dépend de la formation de ces psys et de leur connaissance des profils neuro-atypiques. Je pense que vous devez tenter de faire une liste des domaines/professions qui vous semblent incompatibles avec votre fonctionnement. Par exemple si vous êtes en difficultés lors d'interactions sociales multiples, effectivement le domaine de la vente est exclu. Après conférencier ou prof en fac cela dépend, si on prend josef schovanec il s'en sort plutôt bien.

Ensuite faites une liste des domaines, centres d'intérêts, compétences que vous avez, ces deux listes permettront de cibler des professions qui vous conviendront. La psy du centre d'orientation pourra alors vous aiguiller sur la bonne filière. Je vois que vous aimez apprendre, êtes vous également à profil HPI ? si c'est le cas, choisissez des domaines stimulants sur le plan intellectuel car sinon l'ennui va générer de l'anxiété. 

Il y a 1 heure, Imaginaerum a dit :

Vous avez raison, tout dépend de la formation de ces psys et de leur connaissance des profils neuro-atypiques. Je pense que vous devez tenter de faire une liste des domaines/professions qui vous semblent incompatibles avec votre fonctionnement. Par exemple si vous êtes en difficultés lors d'interactions sociales multiples, effectivement le domaine de la vente est exclu. Après conférencier ou prof en fac cela dépend, si on prend josef schovanec il s'en sort plutôt bien.

Ensuite faites une liste des domaines, centres d'intérêts, compétences que vous avez, ces deux listes permettront de cibler des professions qui vous conviendront. La psy du centre d'orientation pourra alors vous aiguiller sur la bonne filière. Je vois que vous aimez apprendre, êtes vous également à profil HPI ? si c'est le cas, choisissez des domaines stimulants sur le plan intellectuel car sinon l'ennui va générer de l'anxiété. 

Merci pour vos réponses.

Oui, prof à la fac m’aurait plu mais mes professeurs m’ont découragée car selon eux la composante relations avec les étudiants et collègues est forte et serait difficile à gérer pour moi. Mais 1. Ils ne sont pas psy et 2. Je me demande dans quelle mesure ils ne m’ont pas découragée car j’ai eu un petit « accrochage » avec un des professeurs qui s’est néanmoins résolu.

Je vais donc lister les domaines à exclure. Ce qui est difficile car les compétences sociales et les limites évoluent. En quelques années, j’ai par exemple beaucoup gagné en compréhension des états mentaux d’autrui.

Oui, j’aurais un profil HPI selon le centre diagnostique. J’aime apprendre en effet et si j’avais la certitude du renouvellement d’AAH, je resterai étudiant à vie. Qu'est ce qui est stimulant comme métier sur le plan intellectuel, en dehors de chercheur/traducteur/écrivain ?

il y a 12 minutes, pj. a dit :

Merci pour vos réponses.

Oui, prof à la fac m’aurait plu mais mes professeurs m’ont découragée car selon eux la composante relations avec les étudiants et collègues est forte et serait difficile à gérer pour moi. Mais 1. Ils ne sont pas psy et 2. Je me demande dans quelle mesure ils ne m’ont pas découragée car j’ai eu un petit « accrochage » avec un des professeurs qui s’est néanmoins résolu.

Je vais donc lister les domaines à exclure. Ce qui est difficile car les compétences sociales et les limites évoluent. En quelques années, j’ai par exemple beaucoup gagné en compréhension des états mentaux d’autrui.

Oui, j’aurais un profil HPI selon le centre diagnostique. J’aime apprendre en effet et si j’avais la certitude du renouvellement d’AAH, je resterai étudiant à vie. Qu'est ce qui est stimulant comme métier sur le plan intellectuel, en dehors de chercheur/traducteur/écrivain ?

 

Votre capacité d'apprentissage est alors plus élevée que la norme et cela viendra compenser votre fragilité du TSA, cela a été le cas pour Daniel TAMMET, Josep Schovanec. S'ils avaient écouté les professionnels, ils seraient dans des hp bourrés de médocs. Vous êtes le seul à vraiment savoir où se pose la barre de vos limites actuelles et si en les travaillant vous pourrez les dépasser, cela c'est le lot de tous. La motivation, le bien être sont des facteurs à ne pas négliger, si vous trouvez le domaine qui vous plait, vous trouverez les solutions et les stratégies pour dépasser vos fragilités. 

Je suis convaincu que nombre de chercheurs en fac sont porteurs de TSA (ils n'ont pas été diagnostiqués c'est tout). Votre famille et vos amis qui vous connaissent bien, que pensent-ils de ce choix dans l'enseignement ?  

comme métier stimulant cela dépend de vos autres centres d'intérêts... réalisateur de documentaires... journalistes.. photographes... la politique... ingénieur... désigner... architecte... médecin ....

La seule chose que j'ai à dire, c'est qu'il ne faut pas rester glander jusqu'à 30 ans. Il y en a un que j'ai connu et qui restait trainer à la Fac. Bon, c'est peut-être une exception : il a fini par trouver sa voie, il est huissier de Justice.

Il y a 6 heures, Imaginaerum a dit :

Votre capacité d'apprentissage est alors plus élevée que la norme et cela viendra compenser votre fragilité du TSA, cela a été le cas pour Daniel TAMMET, Josep Schovanec. S'ils avaient écouté les professionnels, ils seraient dans des hp bourrés de médocs. Vous êtes le seul à vraiment savoir où se pose la barre de vos limites actuelles et si en les travaillant vous pourrez les dépasser, cela c'est le lot de tous. La motivation, le bien être sont des facteurs à ne pas négliger, si vous trouvez le domaine qui vous plait, vous trouverez les solutions et les stratégies pour dépasser vos fragilités. 

Je suis convaincu que nombre de chercheurs en fac sont porteurs de TSA (ils n'ont pas été diagnostiqués c'est tout). Votre famille et vos amis qui vous connaissent bien, que pensent-ils de ce choix dans l'enseignement ?  

comme métier stimulant cela dépend de vos autres centres d'intérêts... réalisateur de documentaires... journalistes.. photographes... la politique... ingénieur... désigner... architecte... médecin ....

Je suis aussi convaincue que dans nombre de spécialités (notamment les plus pointues et peu courantes), il y a un nombre considérable de personnes TSA avec profil HPI.
Ma famille n'est pas tellement de bon conseil une mauvaise connaissance de la réalité du marché de l'emploi doublée d'un optimisme béat. En ce qui concerne les amis, ils sont tous porteurs du TSA également ou neuroatypiques, tous en situation de précarité. C'est donc l'excès inverse : le plus sombre des pessimismes, qui je ne le crains, est réaliste  (allant dans le sens des chiffres au sujet de l'emploi des personnes autistes 1% ou 2% seulement travaillent).

D'accord. A votre avis, à mon âge, puis je reprendre un cursus long à partir de 0 ?

il y a 4 minutes, pj. a dit :

Je suis aussi convaincue que dans nombre de spécialités (notamment les plus pointues et peu courantes), il y a un nombre considérable de personnes TSA avec profil HPI.
Ma famille n'est pas tellement de bon conseil une mauvaise connaissance de la réalité du marché de l'emploi doublée d'un optimisme béat. En ce qui concerne les amis, ils sont tous porteurs du TSA également ou neuroatypiques, tous en situation de précarité. C'est donc l'excès inverse : le plus sombre des pessimismes, qui je ne le crains, est réaliste  (allant dans le sens des chiffres au sujet de l'emploi des personnes autistes 1% ou 2% seulement travaillent).

D'accord. A votre avis, à mon âge, puis je reprendre un cursus long à partir de 0 ?

C'est vrai la société a toujours du mal à comprendre et à accepter les neuro-atypiques et c'est vrai qu'ils sont plus touchés par le chômage, mais ne baissez pas les bras si vous voulez travailler. Vous pouvez faire parti des 1 ou 2%

Je ne raisonnerais pas forcement comme ça, je chercherais plutôt les voies qui m'intéressent et j'éliminerais après celles qui sont trop longues et puis tout dépend également de votre cadre de vie, vos ressources, vos aides et vos projets pour l'avenir, ce sont tous ces paramètres qui vont vous aiguiller vers le cursus qui vous convient. Vous avez un cursus en langues et un en droit (d'abord bravo) peut être que les pistes qui vous intéresseront pourront être reliées à ces cursus ou des passerelles seront peut être possibles. 

il y a 38 minutes, Imaginaerum a dit :

C'est vrai la société a toujours du mal à comprendre et à accepter les neuro-atypiques et c'est vrai qu'ils sont plus touchés par le chômage, mais ne baissez pas les bras si vous voulez travailler. Vous pouvez faire parti des 1 ou 2%

Je ne raisonnerais pas forcement comme ça, je chercherais plutôt les voies qui m'intéressent et j'éliminerais après celles qui sont trop longues et puis tout dépend également de votre cadre de vie, vos ressources, vos aides et vos projets pour l'avenir, ce sont tous ces paramètres qui vont vous aiguiller vers le cursus qui vous convient. Vous avez un cursus en langues et un en droit (d'abord bravo) peut être que les pistes qui vous intéresseront pourront être reliées à ces cursus ou des passerelles seront peut être possibles. 

Oui, à voir pour les passerelles. J'en vois pas, à priori mais peut-être que c'est là que les conseillers d'orientation seront utiles.

Merci pour vos encouragements.

il y a 1 minute, pj. a dit :

Oui, à voir pour les passerelles. J'en vois pas, à priori mais peut-être que c'est là que les conseillers d'orientation seront utiles.

Merci pour vos encouragements.

oui, j'espère qu'elle pourra vous aider et j'espère que vous allez trouver une route où vous serez heureux. 

il y a 2 minutes, Imaginaerum a dit :

oui, j'espère qu'elle pourra vous aider et j'espère que vous allez trouver une route où vous serez heureux. 

Merci <3