Mort et éternité

Voici un extrait de mon blog, disponible sur ce site, je vous demande la plus large ouverture :

Une vie gratuite ne recèle-t-elle pas un vice caché ?

Une rente à vie peut-elle être morale ?

Qui de l’éternité ou de la mort inscrira l’humanité dans le paroxysme du drame ?

Attends, attends, je ne t’ai pas dit le pire : la formule de la conscience est viciée et l’on n’y pourra jamais rien ! Ce qui est remarquable et formalisable est statistiquement péjoré. Tu crois ce que tu vois, et tu vois ce que tu crois, et sous l'effet de la résistance, ce cercle se stabilise en basse énergie, en devenant vicieux.

Attends, attends, je ne t’ai pas encore dit le pire : le meilleur des mondes c’est un monde où il n’y a pas de place pour toi ! L’égotisme environnemental exerce une pression inouïe sur ta surface habitable. Le rapport contrainte / plasticité t’est infiniment défavorable. Il n'y a pas de demande environnementale, ni dans les marchés, ni chez la gente féminine,... Leur pseudo-référentiel ne t'avalise pas, il n'est qu’auto-suggestif.

Attends, attends, je ne t’ai pas encore dit le pire : s’il te reste encore un espoir, c’est que tu n’as pas assez cherché ! Les portes du possible sont closes parce que l’expérience extracorporelle est régressive. La vie n’est pas une vie, mais un éveil. Toute objectivation est inertielle et stérile.

Attends, attends, je ne t’ai pas encore dit le pire : tu ne peux pas mourir parce que la question « qui ne suis-je pas ? » est paradoxale ! Tu n’es pas né « quoi » ni « où », tu es né « qui » et « en qui », et ce n’est pas la niche qui a fait le chien, c'est le chien qui avait froid. On ne peut pas invoquer la mort, on ne peut qu'invoquer une autre vie.

Si le vrai était plus séduisant que le faux, vous y auriez été initiés dès le plus jeune âge, or c’est le contraire qui s’est produit : il faut redoubler de concentration pour vaincre les ténèbres de l’illusion.

Tout est vain et inepte. 

Le rapport à l'environnement est des plus frustrants :

Dieu que ce mur est doué au tennis, il ne se fatigue jamais. Mais je devine comme une régularité basique dans sa tactique de jeu, tant il est aisé de le pousser à la faute.

Ça y est j’ai touché le fond de l’angoisse et du pessimisme, à moi le prix Goncourt. 

A moins que la démonstration du désespoir puisse faire sauter un fusible du côté des neurones causaux, par invocation :

La science a ouvert une brèche traumatique via la preuve quantique, va peut-être s’en suivre un effet en cascade anthropocentrique et référentiel.

Il vaut mieux un nanowatt superplastique plutôt qu’un gigawatt solide, puisque in fine, l’énergie n’est qu’un rapport de contrainte et de plasticité, comme une grammaire neuro-médiatique entre un sujet et son objet.

Cordialement, Fraction.

il y a 3 minutes, Fraction a dit :

puisque in fine, l’énergie n’est qu’un rapport de contrainte et de plasticité,

Les unités de l'énergie sont des joules, celles des contraintes sont des Pascal. Après calcul, il semble donc que les unités de la plasticité soient des mètres à la puissance -3, donc l'inverse d'un volume...

Pourrais-tu définir la plasticité ?

à l’instant, Niou a dit :

Les unités de l'énergie sont des joules, celles des contraintes sont des Pascal. Après calcul, il semble donc que les unités de la plasticité soient des mètres à la puissance -3, donc l'inverse d'un volume...

Pourrais-tu définir la plasticité ?

Bonsoir,

Je définis la plasticité comme l'adaptabilité proportionnée d'un matériau soumis à une contrainte.

Cordialement, Fraction.

il y a 1 minute, Fraction a dit :

Je définis la plasticité comme l'adaptabilité proportionnée d'un matériau soumis à une contrainte.

Es-tu d'accord avec moi sur leurs unités ? Parce que j'ai un doute concernant le rapport énergie sur contrainte.

il y a 4 minutes, Niou a dit :

Es-tu d'accord avec moi sur leurs unités ? Parce que j'ai un doute concernant le rapport énergie sur contrainte.

Wikipédia vous donne raison.

Mais mon discours se voulait plus synthétique que ses unités de mesure.

Pensez-vous que la gratuité de la vie est suspecte ?

Cordialement, Fraction.

il y a 1 minute, Fraction a dit :

Pensez-vous que la gratuité de la vie est suspecte ?

La vie a un prix, celui d'accepter le risque d'être à tout moment rappelé au néant, à la mort. Rien n'est immortel, ni invincible. Je pense que la vie est un prêt, tout comme on nous prête un corps. À nous de le rendre en bon état. Pour la vie, à nous de la rendre en bon état (éviter les péchés, de souiller son âme, etc).

il y a 11 minutes, Niou a dit :

La vie a un prix, celui d'accepter le risque d'être à tout moment rappelé au néant, à la mort. Rien n'est immortel, ni invincible. Je pense que la vie est un prêt, tout comme on nous prête un corps. À nous de le rendre en bon état. Pour la vie, à nous de la rendre en bon état (éviter les péchés, de souiller son âme, etc).

Vous évoquez là l'idée d'un créancier qui nous aurait loué notre capital organique et spirituel.

Cette idée est souvent partagée, mais elle me semble trop aliénante pour être légitime.

Pour moi, comme pour le droit français, personne n'est propriétaire de son corps, on en est seulement maître et responsable.

Mais ce capital se justifie a posteriori, par notre travail et notre sacrifice à venir, comme lors d'un crédit.

Le créancier virtuel n'est que le fruit de notre propre rétroaction, le bilan moral, énergétique et financier s'annule parce que nous avons vocation à justifier, par notre effort, le capital de départ.

Cordialement, Fraction.

Il y a 3 heures, Fraction a dit :

Pensez-vous que la gratuité de la vie est suspecte ? on en est seulement maître et responsable.

Rien de gracieux tant il en coûte toujours aux hommes... : « ...toute personne, de bon matin, fait commerce de son âme, soit en l’ affranchissant, soit en la faisant périr ». -sourate « El tawba », verset 111-

Il y a l'immortalité, comme quelqu'un qui naîtrait invincible mais étant né malgré l'invincibilité et l'apparence d'immortalité il peut paradoxalement mourir.

Il y a l'éternité, comme quelqu'un pourrait vivre et mourir éternellement.

Et il y a l'immortalité et l'éternité qui est l'existence de l'etre qui ne meurt pas car n'étant jamais né et qui a toujours existé et existera toujours.

Il y a 20 heures, BadKarma a dit :

Rien de gracieux tant il en coûte toujours aux hommes... : « ...toute personne, de bon matin, fait commerce de son âme, soit en l’ affranchissant, soit en la faisant périr ». -sourate « El tawba », verset 111-

 

 

Oui,

Le champ des possibles est vallonné.

Si bien que la passivité n'est pas neutre, elle se laisse attirer dans des cuvettes, les minimums locaux du quotidien et de la vie.

Personnellement, j'ai failli tomber dans le plus grand attracteur de l'existence, un vrai piège à neuneu.

Ça m'a conduit à développer des moteurs et une exclusivité libérateurs.

Cordialement, Fraction.

Le 17/06/2019 à 19:16, Fraction a dit :

Voici un extrait de mon blog, disponible sur ce site, je vous demande la plus large ouverture :

Une vie gratuite ne recèle-t-elle pas un vice caché ?

Une rente à vie peut-elle être morale ?

Qui de l’éternité ou de la mort inscrira l’humanité dans le paroxysme du drame ?

Attends, attends, je ne t’ai pas dit le pire : la formule de la conscience est viciée et l’on n’y pourra jamais rien ! Ce qui est remarquable et formalisable est statistiquement péjoré. Tu crois ce que tu vois, et tu vois ce que tu crois, et sous l'effet de la résistance, ce cercle se stabilise en basse énergie, en devenant vicieux.

Attends, attends, je ne t’ai pas encore dit le pire : le meilleur des mondes c’est un monde où il n’y a pas de place pour toi ! L’égotisme environnemental exerce une pression inouïe sur ta surface habitable. Le rapport contrainte / plasticité t’est infiniment défavorable. Il n'y a pas de demande environnementale, ni dans les marchés, ni chez la gente féminine,... Leur pseudo-référentiel ne t'avalise pas, il n'est qu’auto-suggestif.

Attends, attends, je ne t’ai pas encore dit le pire : s’il te reste encore un espoir, c’est que tu n’as pas assez cherché ! Les portes du possible sont closes parce que l’expérience extracorporelle est régressive. La vie n’est pas une vie, mais un éveil. Toute objectivation est inertielle et stérile.

Attends, attends, je ne t’ai pas encore dit le pire : tu ne peux pas mourir parce que la question « qui ne suis-je pas ? » est paradoxale ! Tu n’es pas né « quoi » ni « où », tu es né « qui » et « en qui », et ce n’est pas la niche qui a fait le chien, c'est le chien qui avait froid. On ne peut pas invoquer la mort, on ne peut qu'invoquer une autre vie.

Si le vrai était plus séduisant que le faux, vous y auriez été initiés dès le plus jeune âge, or c’est le contraire qui s’est produit : il faut redoubler de concentration pour vaincre les ténèbres de l’illusion.

Tout est vain et inepte. 

Le rapport à l'environnement est des plus frustrants :

Dieu que ce mur est doué au tennis, il ne se fatigue jamais. Mais je devine comme une régularité basique dans sa tactique de jeu, tant il est aisé de le pousser à la faute.

Ça y est j’ai touché le fond de l’angoisse et du pessimisme, à moi le prix Goncourt. 

 

A moins que la démonstration du désespoir puisse faire sauter un fusible du côté des neurones causaux, par invocation :

La science a ouvert une brèche traumatique via la preuve quantique, va peut-être s’en suivre un effet en cascade anthropocentrique et référentiel.

Il vaut mieux un nanowatt superplastique plutôt qu’un gigawatt solide, puisque in fine, l’énergie n’est qu’un rapport de contrainte et de plasticité, comme une grammaire neuro-médiatique entre un sujet et son objet.

Cordialement, Fraction.

Effectivement, tu mérites le Prix Con Gourd !

('C'est juste pour rigoler ! pour le reste t'as pas tord...)

il y a 1 minute, Blaquière a dit :

Effectivement, tu mérites le Prix Con Gourd !

('C'est juste pour rigoler ! pour le reste t'as pas tord...)

Bonsoir,

Si Houellebecq le peut, je le peux. 

Les français se portent plutôt vers la dépression, alors que les américains se portent plutôt vers la démence.

Nous avons les défauts de nos qualités.

Personnellement, j'oscille entre dépression et démence, c'est ondulatoire, ça anime mon activité psychique.

Mais je ne suis pas aussi pessimiste ni décousu que le discours que je vous propose, ce n'est qu'une spéculation vectorielle.

Le problème, quand on parle d'idéalisme, c'est que l'approche n'est pas analytique mais globale.

Donc, on ne sait pas par où commencer, ni où aller.

Cordialement, Fraction.

il y a 10 minutes, Fraction a dit :

Bonsoir,

Si Houellebecq le peut, je le peux. 

(On est d'accord !)

Les français se portent plutôt vers la dépression, alors que les américains se portent plutôt vers la démence.

Nous avons les défauts de nos qualités.

Personnellement, j'oscille entre dépression et démence, c'est ondulatoire, ça anime mon activité psychique.

Mais je ne suis pas aussi pessimiste ni décousu que le discours que je vous propose, ce n'est qu'une spéculation vectorielle.

Le problème, quand on parle d'idéalisme, c'est que l'approche n'est pas analytique mais globale.

Donc, on ne sait pas par où commencer, ni où aller.

Cordialement, Fraction.

C'est bien ce que j'avais compris...

"spéculation vectorielle" : du latin "spéculatio victorius" = le "spéculum"... victorieux !...

il y a 1 minute, Blaquière a dit :

C'est bien ce que j'avais compris...

"spéculation vectorielle" : du latin "spéculatio victorius" = le "spéculum"... victorieux !...

Oui, mon but c'est de faire matcher mes éléments de langage avec le lecteur, pour décristalliser ses notions.

Mais le côté évasif, conceptuel, et analogique du discours segmente la cible, et crée même de l'antipathie chez un certain public.

Les esprit trop factuels éprouvent parfois de l'antipathie envers l'intellectualisme.

Alors que vous, même si vous n'êtes pas censé me croire, je vous sens plus réceptif, et je ressens votre intellect comme un projet ouvert.

Le matérialisme analytique est un projet fermé : tout s'est joué pendant le Big bang, les dés sont jetés, aléa jacta est, nous n'avons plus qu'à attendre que ça se passe.

Cordialement, Fraction

il y a 30 minutes, Fraction a dit :

Oui, mon but c'est de faire matcher mes éléments de langage avec le lecteur, pour décristalliser ses notions.

Mais le côté évasif, conceptuel, et analogique du discours segmente la cible, et crée même de l'antipathie chez un certain public.

Les esprit trop factuels éprouvent parfois de l'antipathie envers l'intellectualisme.

Alors que vous, même si vous n'êtes pas censé me croire, je vous sens plus réceptif, et je ressens votre intellect comme un projet ouvert.

Le matérialisme analytique est un projet fermé : tout s'est joué pendant le Big bang, les dés sont jetés, aléa jacta est, nous n'avons plus qu'à attendre que ça se passe.

 

Cordialement, Fraction

Avec le big bang l'énigme de l'éternité est déjà résolue car dans un certain fait ce n'est que tout simplement que de l'univers à son début, il y a déjà l'univers actuel.

Car l'un l'univers à son début, par déterminisme cause l'autre, c'est à dire l'univers actuel.

il y a 1 minute, Boutetractyxreqs a dit :

Le problème avec le big bang c'est que l'énigme de l'éternité est déjà résolu car dans un certain fait ce n'est que tout simplement que de l'univers à son début, il y a déjà l'univers actuel.

Car l'un l'univers à son début, par déterminisme cause l'autre, c'est à dire l'univers actuel.

 

 

Bonsoir,

Oui, le temps ne serait ainsi qu'une illusion référentielle.

L'avant et l'après auraient existé en même temps, dans le référentiel d'un observateur étranger.

Ça c'est la théorie réaliste.

Mais le déterminisme n'est pas la causalité.

La causalité n'est que l'objectivation du déterminisme : cause suffit à effet, effet nécessite cause.

Il existe deux autres déterminismes : le déterminisme référentiel (lieu Paris implique lieu France, objet France implique objet Paris), et le déterminisme analogique (escargot implique camping-car, camping car implique escargot).

Cordialement, Fraction.

il y a 10 minutes, Fraction a dit :

Bonsoir,

Oui, le temps ne serait ainsi qu'une illusion référentielle.

L'avant et l'après auraient existé en même temps, dans le référentiel d'un observateur étranger.

Ça c'est la théorie réaliste.

 

Mais le déterminisme n'est pas la causalité.

La causalité n'est que l'objectivation du déterminisme : cause suffit à effet, effet nécessite cause.

Il existe deux autres déterminismes : le déterminisme référentiel (lieu Paris implique lieu France, objet France implique objet Paris), et le déterminisme analogique (escargot implique camping-car, camping car implique escargot).

Cordialement, Fraction.

L'univers implique forcement les deux car rien que le "réferentiel" c'est l'univers.

Et dans l'univers il y a des escargots, des camping-car alors je ne vois pas pourquoi pas lors d'un voyage en camping-car il n'y aurait pas quelque fois des escargots.

à l’instant, Boutetractyxreqs a dit :

 

L'univers implique forcement les deux car rien que le "réferentiel" c'est l'univers.

Et dans l'univers il y a des escargots, des camping-car alors je ne vois pas pourquoi pas lors d'un voyage en camping-car il n'y aurait pas quelque fois des escargots.

 

 

La science qu'on nous enseigne est la science du 19ème siècle.

Personne n'a expérimenté ni éprouvé de théorie du Tout conséquente à la preuve de la mécanique quantique.

Seuls les philosophes possèdent, et ce depuis longtemps, quelques bribes d'explications, bien que leur spectre soit conceptuel plus que descriptif.

Le déterminisme est infaillible, mais son impulsion ne provient pas du Big Bang, du commencement, elle se décide en permanence, par avalisme référentiel, et par osmose analogique et homothétique.

Cordialement, Fraction

il y a 15 minutes, Fraction a dit :

La science qu'on nous enseigne est la science du 19ème siècle.

Personne n'a expérimenté ni éprouvé de théorie du Tout conséquente à la preuve de la mécanique quantique.

Seuls les philosophes possèdent, et ce depuis longtemps, quelques bribes d'explications, bien que leur spectre soit conceptuel plus que descriptif.

Le déterminisme est infaillible, mais son impulsion ne provient pas du Big Bang, du commencement, elle se décide en permanence, par avalisme référentiel, et par osmose analogique et homothétique.

Cordialement, Fraction

Le sujet c'est l'eternité s'il y a un semblant d'éternité par rapport au big bang c'est que dans le potentiel passé il y avait déja le potentiel futur et cela par déterminisme car tout simplement pas de big bang pas d'univers.

il y a 2 minutes, Boutetractyxreqs a dit :

Le sujet c'est l'eternité s'il y a un semblant d'éternité par rapport au big bang c'est que dans le potentiel passé il y avait déja le potentiel futur et cela par déterminisme car tout simplement pas de big bang pas d'univers.

J'aurais du mal à poursuivre cette discussion parce que je ne crois pas au Big bang.

Mais je crois au commencement.

Et je déclare que le déterminisme du commencement ne suffit pas à expliquer le devenir, parce qu'il existe des attracteurs dans le destin, ainsi que des ubiquités qui se déterminent en temps réel, et qui ne sont pas présumables a priori, sauf à connaitre l'ensemble des possibles.

Cordialement, Fraction