pourquoi mentir c'est mieux

il y a 1 minute, Morfou a dit :

Pas du tout..

Tu vois... alors que moi si. Si mon pote m'annonce qu'il est gay et que j'évolue dans un cadre plutôt homophobe j'ai plus de chance de le juger négativement que si moi même il m'est arrivé d'avoir des attirances pour d'autres hommes... ou si j'ai un cousin gay, ou si ma mère fait parti d'une association contre l'homophobie et le sexisme.

Aujourd'hui si tu vois une femme conduire tu seras moins encline à la juger négativement que si tu étais un homme en Arabie Saoudite. Idem si tu vois un noir venir prendre son déjeuner dans un fast food alors que c'était impensable dans les années 50/60 aux USA. Chacun juge selon son coeur. 

Il y a 3 heures, Crabe_fantome a dit :

La mise en situation, oui... Reste à savoir si avec une évolution toute naturelle la mise en situation reste la même. Est ce que si la guerre explose quand j'ai 20 ans et que je deviens résistant, si la guerre explose quand j'ai 50 ans, est ce que je deviendrais colabo? Aucune idée. La mise en situation est valable à un instant t. En 2010 j'ai Christelle... en 2015 j'aime Marion. Je suis pourtant toujours le même, mais je ne suis plus le même non plus. 

Oui, bien sûr que nous changeons parce que nous évoluons et normalement, en bien, par les expériences que nous faisons dans la vie et qui nous servent de leçon. Mais il est vrai que des personnes évoluent en mal, parce qu'elles ne digèrent pas certaines expériences, elles ne savent pas s'en servir en tant que leçons pour apprendre. 

Alors c'est juste que je ne sais pas si à 20 ans j'aurais eu la même réaction qu'en 2006, probable que non car je ne savais pas ce que je savais en 2006, la maturité c'est toute la vie jusqu'à la sagesse. Si on y parvient.

Il y a 3 heures, Crabe_fantome a dit :

 

Si tu veux une réponse simple, alors il faut établir un monde simple. Mais dans ce monde rien n'est simple: Tiens par exemple un ami interne m'a dit qu'il avait accès parfois à l'IRM et je lui demandais si c'était possible de faire une IRM de mon cerveau pour voir à quoi ça ressemble et si tout vas bien. Il m'a dit non. Pourtant c'est mon ami... Pourquoi?  Parce que je ne suis pas forcément à même de connaitre la vérité sur mon propre corps. Peut être qu'il ne va rien trouver et tout va bien... peut être qu'il va trouver un anévrisme, mais tant que l'anévrisme de pète pas tout vas bien... Qui aimerait alors vivre avec cette vérité: tu peux mourir d'une seconde à l'autre. Il m'a donc dit la vérité en me disant qu'il valait mieux ne pas connaitre la vérité. 

Cette vérité ou une autre ne change rien : il ne faut pas se mentir, c'est tous les jours que nous pouvons mourir d'une seconde à l'autre. Les gens qui sont victimes d'un crash d'avion s'ils avaient su ne l'auraient jamais pris, les enfants qui sont morts dans l'accident de bus de Millas non plus, sans parler de ceux qui meurent dans les attentats, etc. ils ne se seraient jamais rendus là où ils sont morts.

La vérité est plus simple : avoir conscience que personne ne sait ni le jour ni l'heure, et par conséquent se tenir prêt, la conscience tranquille. Sans pour autant évidemment y penser constamment, mais être prêt apporte paix et confiance. C'est pourquoi, j'en reviens au sujet, mentir, ce n'est pas bien, car personne qui soit sain d'esprit ne pourra dire qu'il a la conscience tranquille s'il ment régulièrement.

Il y a 2 heures, Crabe_fantome a dit :

Mais comme les résistants ont menti aux nazis sur le fait d'être résistants déjà, et sur le fait de cacher des juifs chez eux. A ce moment là mentir a permis de sauver des innocents. Qu'est ce qui est le pire maintenant? Le mensonge ou sauver des vies en mentant à des salopards? 

Je n'appelle pas ça un mensonge mais une fiction, puisque cela visait à faire le bien et non le mal, cela ne nuisait ni aux enfants (vies sauvées) ni aux nazis (crimes en moins sur la conscience).

il y a 21 minutes, Swannie a dit :

Oui, bien sûr que nous changeons parce que nous évoluons et normalement, en bien, par les expériences que nous faisons dans la vie et qui nous servent de leçon. Mais il est vrai que des personnes évoluent en mal, parce qu'elles ne digèrent pas certaines expériences, elles ne savent pas s'en servir en tant que leçons pour apprendre. 

Alors c'est juste que je ne sais pas si à 20 ans j'aurais eu la même réaction qu'en 2006, probable que non car je ne savais pas ce que je savais en 2006, la maturité c'est toute la vie jusqu'à la sagesse. Si on y parvient.

Cette vérité ou une autre ne change rien : il ne faut pas se mentir, c'est tous les jours que nous pouvons mourir d'une seconde à l'autre. Les gens qui sont victimes d'un crash d'avion s'ils avaient su ne l'auraient jamais pris, les enfants qui sont morts dans l'accident de bus de Millas non plus, sans parler de ceux qui meurent dans les attentats, etc. ils ne se seraient jamais rendus là où ils sont morts.

La vérité est plus simple : avoir conscience que personne ne sait ni le jour ni l'heure, et par conséquent se tenir prêt, la conscience tranquille. Sans pour autant évidemment y penser constamment, mais être prêt apporte paix et confiance. C'est pourquoi, j'en reviens au sujet, mentir, ce n'est pas bien, car personne qui soit sain d'esprit ne pourra dire qu'il a la conscience tranquille s'il ment régulièrement.

Je n'appelle pas ça un mensonge mais une fiction, puisque cela visait à faire le bien et non le mal, cela ne nuisait ni aux enfants (vies sauvées) ni aux nazis (crimes en moins sur la conscience).

la vie est sacrée mentir devient une nécessité 

il y a 7 minutes, Niti a dit :

la vie est sacrée mentir devient une nécessité 

Pourquoi ?

C'est justement parce qu'elle est sacrée que nous ne devons pas mentir, nous nous salissons puisque nous salissons notre conscience et donc notre âme (notre vie).

Puisqu'elle est sacrée, nous ne devons pas la salir, notre vie.

il y a 31 minutes, Swannie a dit :

Oui, bien sûr que nous changeons parce que nous évoluons et normalement, en bien, par les expériences que nous faisons dans la vie et qui nous servent de leçon. Mais il est vrai que des personnes évoluent en mal, parce qu'elles ne digèrent pas certaines expériences, elles ne savent pas s'en servir en tant que leçons pour apprendre. 

Alors c'est juste que je ne sais pas si à 20 ans j'aurais eu la même réaction qu'en 2006, probable que non car je ne savais pas ce que je savais en 2006, la maturité c'est toute la vie jusqu'à la sagesse. Si on y parvient.

Cette vérité ou une autre ne change rien : il ne faut pas se mentir, c'est tous les jours que nous pouvons mourir d'une seconde à l'autre. Les gens qui sont victimes d'un crash d'avion s'ils avaient su ne l'auraient jamais pris, les enfants qui sont morts dans l'accident de bus de Millas non plus, sans parler de ceux qui meurent dans les attentats, etc. ils ne se seraient jamais rendus là où ils sont morts.

La vérité est plus simple : avoir conscience que personne ne sait ni le jour ni l'heure, et par conséquent se tenir prêt, la conscience tranquille. Sans pour autant évidemment y penser constamment, mais être prêt apporte paix et confiance. C'est pourquoi, j'en reviens au sujet, mentir, ce n'est pas bien, car personne qui soit sain d'esprit ne pourra dire qu'il a la conscience tranquille s'il ment régulièrement.

Je n'appelle pas ça un mensonge mais une fiction, puisque cela visait à faire le bien et non le mal, cela ne nuisait ni aux enfants (vies sauvées) ni aux nazis (crimes en moins sur la conscience).

Oui on peut changer les noms si ça nous permet d'avoir meilleure conscience: "je ne te mentais pas voyons, j'ai élaboré une fiction". Pour cette histoire d'IRM (celle ci est vrai) ce n'est pas lire dans une boule de cristal si notre avion va se crasher, c'est vivre 100% le reste de notre vie avec un anévrisme inopérable. Cette vérité va nécessairement nous faire revoir notre manière de vivre, adieu le sport par exemple pour éviter d'avoir une tension trop forte... Adieu le sexe aussi, ou alors ultra doucement parce qu'on a une mine dans notre cerveau qui peut exploser à n'importe quel moment. Et que dire à la personne qui partage notre vie? "Tu sais, j'ai un anévrisme qui fait qu'un matin tu pourrais me trouver mort dans notre vie"... Après oui il peut être possible d'accepter cette épée de Damocles et rationaliser la mort pour accepter la vérité... mais combien y arriverait pour combien qui déciderait de se pendre parce qu'ils sont plutôt du genre "hyper contrôle" et ne souhaite pas lâcher prise? 

il y a 20 minutes, Crabe_fantome a dit :

Oui on peut changer les noms si ça nous permet d'avoir meilleure conscience: "je ne te mentais pas voyons, j'ai élaboré une fiction". Pour cette histoire d'IRM (celle ci est vrai) ce n'est pas lire dans une boule de cristal si notre avion va se crasher, c'est vivre 100% le reste de notre vie avec un anévrisme inopérable. Cette vérité va nécessairement nous faire revoir notre manière de vivre, adieu le sport par exemple pour éviter d'avoir une tension trop forte... Adieu le sexe aussi, ou alors ultra doucement parce qu'on a une mine dans notre cerveau qui peut exploser à n'importe quel moment. Et que dire à la personne qui partage notre vie? "Tu sais, j'ai un anévrisme qui fait qu'un matin tu pourrais me trouver mort dans notre vie"... Après oui il peut être possible d'accepter cette épée de Damocles et rationaliser la mort pour accepter la vérité... mais combien y arriverait pour combien qui déciderait de se pendre parce qu'ils sont plutôt du genre "hyper contrôle" et ne souhaite pas lâcher prise? 

Ce n'est pas du tout ce que je voulais dire, si le mot "fiction" ne convient pas, je peux le changer par éviction volontaire, ça donne ça : "Je n'appelle pas ça un mensonge mais une éviction volontaire de la vérité pour un bien, puisque cela visait à faire le bien et non le mal, cela ne nuisait ni aux enfants (vies sauvées) ni aux nazis (crimes en moins sur la conscience)". 

Le mensonge dans son véritable sens vise à nuire à autrui donc faire le mal pour en tirer un quelconque profit. Ceux qui ont caché et sauvé des enfants juifs, mentant aux nazis, n'en tiraient pas un quelconque profit. J'ignore à quelle époque ce mot a été détourné de son véritable sens, mais c'est laid et pervers de l'avoir fait. Tu imagines la situation ? tu caches des enfants, les nazis arrivent, "il y a des juifs ici ?" "oui, j'en cache, pour ne pas mentir, mieux vaut que vous que je dise la vérité" : ça n'aurait pas de sens, c'est stupide de qualifier de mensonge ce genre de chose. 

Je ne crois pas que je changerai ma manière de vivre si l'on me disait que j'ai un anévrisme parce que je ne me soucie pas du lendemain, et pour savoir que j'en ai un, encore faudrait-il donc que je consulte, que ma santé m'inquiète, or ce n'est pas le cas. Je n'arrive d'ailleurs pas à comprendre ceux qui s'en soucient car ça doit les stresser et il n'y a pas pire que le stress pour tomber malade.

Il y a 10 heures, Swannie a dit :

Ce n'est pas du tout ce que je voulais dire, si le mot "fiction" ne convient pas, je peux le changer par éviction volontaire, ça donne ça : "Je n'appelle pas ça un mensonge mais une éviction volontaire de la vérité pour un bien, puisque cela visait à faire le bien et non le mal, cela ne nuisait ni aux enfants (vies sauvées) ni aux nazis (crimes en moins sur la conscience)". 

Le mensonge dans son véritable sens vise à nuire à autrui donc faire le mal pour en tirer un quelconque profit. Ceux qui ont caché et sauvé des enfants juifs, mentant aux nazis, n'en tiraient pas un quelconque profit. J'ignore à quelle époque ce mot a été détourné de son véritable sens, mais c'est laid et pervers de l'avoir fait. Tu imagines la situation ? tu caches des enfants, les nazis arrivent, "il y a des juifs ici ?" "oui, j'en cache, pour ne pas mentir, mieux vaut que vous que je dise la vérité" : ça n'aurait pas de sens, c'est stupide de qualifier de mensonge ce genre de chose. 

Je ne crois pas que je changerai ma manière de vivre si l'on me disait que j'ai un anévrisme parce que je ne me soucie pas du lendemain, et pour savoir que j'en ai un, encore faudrait-il donc que je consulte, que ma santé m'inquiète, or ce n'est pas le cas. Je n'arrive d'ailleurs pas à comprendre ceux qui s'en soucient car ça doit les stresser et il n'y a pas pire que le stress pour tomber malade.

C'est aussi ce qu'à dit le logeur des terroristes de St Denis "on m'a demandé de les loger... cela visait à faire le bien".

Le mensonge est un outil qui en lui même n'est ni bon ni mauvais, c'est son utilité qui va définir la moralité non pas du mensonge mais du menteur. Avec un marteau je peux construire une maison ou défoncer le crâne de ma nana qui a reluqué un autre mec, le marteau est un outil mais c'est moi le responsable. Au moins parce que le mensonge en lui même ne tire aucun profit.

Et c'est justement parce qu'il n'y a pas pire que le stress pour tomber malade que la vérité à propos d'un anévrisme pourrait nous pourrir la vie.