des cerveaux de porc continuent de fonctionner après leur mort

Ça ressemble au début d'un film de science-fiction, voire d'épouvante. Des chercheurs sont parvenus à rétablir certaines fonctions neuronales dans des cerveaux de porcs morts depuis plusieurs heures, une expérience qui pose de nombreuses questions éthiques. Publiée mercredi dans la revue Nature, cette étude est toutefois très loin de prouver qu'il est possible de ressusciter d'une mort cérébrale.

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C'est con que, génétiquement, le porc soit un des plus près de l'ADN humain, parce que, du coup, ils peuvent pas dire "merci". D'autant mieux que, si on rend la vie à ces bestiaux, comment va t-on faire nos bacon grillés, maintenant ? Au niveau de l'éthique, en dehors de cette problématique, j'avoue que cela m'échappe.

Le projet controversé de l'entreprise Bioquark envisage de restaurer une activité neuronale chez des personnes en mort cérébrale. Cet essai clinique qui vise à « ressusciter les morts » utiliserait plusieurs techniques comme l'injection de cellules souches et la stimulation nerveuse. Or, des chercheurs ont démontré l'existence d'une certaine vie génétique après la mort : chez le poisson et la souris, des centaines de gènes seraient actifs après la mort, même au bout de plusieurs jours. Ces travaux montraient que la machinerie cellulaire ne s'arrête pas brutalement après le décès, voire que certains gènes sont activés.

Quand le cœur et le cerveau cessent de fonctionner, que la respiration et le système circulatoire s'arrêtent, l'individu est déclaré comme mort. Mais si le corps ne fonctionne plus, cela ne signifie pas forcément que toute vie s'est arrêtée... C'est ce que suggèrent deux articles parus récemment en ligne qui apportent les preuves d'une vie biologique après la mort.

Pour cette recherche, l'équipe du microbiologiste Peter Noble, de l'université de Washington, a étudié l'activité des gènes chez la souris et le poisson-zèbre. Ils voulaient savoir si les gènes réduisaient progressivement leur activité après le décès, s'ils s'arrêtaient soudainement ou si certains étaient activés.

Les chercheurs ont étudié une période de deux jours chez les rongeurs et de quatre jours chez les poissons-zèbres. Résultat : les gènes ne s'éteignaient pas tous progressivement après la mort ; à l'inverse, des centaines de gènes voyaient leur activité s'accélérer ! La plupart augmentaient leur activité dans les premières 24 heures mais certains gènes du poisson étaient toujours actifs au bout de quatre jours.

En tout, ils ont identifié plus de 1.000 gènes du poisson et de la souris qui fonctionnaient toujours des jours après le décès et qui avaient même une activité augmentée : 515 gènes de la souris fonctionnaient encore 24 heures après le décès et 548 étaient toujours en état de marche quatre jours après le décès chez le poisson-zèbre.

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Cela va redéfinir les limites/la définition de la mort et cela risque d'avoir des incidences très importantes sur le don d'organes. 

Bonjour Imaginaerum, bon retour parmi nous.

il y a 2 minutes, épixès a dit :

Bonjour Imaginaerum, bon retour parmi nous.

Merci Epixès, c'est gentil à vous. J'espère que vous allez bien.

De quoi nous éclairer un peu mieux sur la qualité des contributions de forumfr.com...

il y a 3 minutes, BadKarma a dit :

De quoi nous éclairer un peu mieux sur la qualité des contributions de forumfr.com...

à savoir ? 

il y a 21 minutes, Imaginaerum a dit :

Merci Epixès, c'est gentil à vous. J'espère que vous allez bien.

Bande de cochons...

Oui. Et alors ? Il n’y a aucune raison de s’étonner et encore moins de s’ émerveiller de cette « trouvaille ». Tout est chimie et rien que chimie. Même nous ou tout être vivant. Rien de surprenant au fait que des macro-molécules hyper complexes se brisent ou se scindent sous les effets d’ agents actifs, tel l’oxygène présent partout. Une des ces énormes molécules en se brisant va faire apparaître d’autres molécules qui semblaient absentes avant la mort. et ces molécules nouvelles nées sont elles aussi des molécules du vivant; Doit-on en conclure que la vie existe pour autant ? Non, bien sur. Fracassez un gros assemblage de composants électroniques par exemple. Disons un ordinateur pour fixer les idées. Vous aviez un ordinateur avant de l’ avoir fracassé, c’est à dire une machine capable d’ exécuter de nombreuses tâches souvent très complexes. Une fois la machine détruite, vous vous trouvez face à un amoncellement de morceaux dont certains sont encore capables de fonctionner; récupérez, ne serait que quelques résistances et transistors, vous en ferez un amplificateur très satisfaisant. Et d’une voiture détruite, vous pourrez aussi extraire un moteur électrique qui fera un merveilleux ventilateur. Et de ce ventilateur, 20 ans plus tard, vous pourrez encore extraire quelques mètres de fil conducteur pour en faire ce que l’on peut faire avec du fil. Pas vrai ?
Par contre, j’en vois qui déjà s’ imaginent que du cerveau mort ( et il meurt en très peu de temps, quelques petites minutes) on pourrait extraire les pensées, le vécu ou le savoir qu’il avait. Ceux-là, sont fous, tout simplement.
Les infos scientifiques nous assaillent à longueur de journées, mais il faut savoir en relativiser la portée.

PS. Je suis surpris que personne n'ait encore parlé de cette légende tenace prétendant que ongles et cheveux continuent à croître après la mort. Bizarre. Deviendrait-on intelligents ?

Pauvres bêtes ...