Poème de jeunesse (Nietzsche à 14 ans)

Je suis debout sur la falaise nue,
Enveloppé d'un manteau de nuit.
Depuis ces hauteurs désolées mon regard
Descend jusqu'à un pays couvert de fleurs.
Je vois s'envoler un aigle
Qui avec le courage de la jeunesse
S'élance à la poursuite des rayons dorés,
Et montant s'enfonce dans le brasier éternel.

Nietzsche - Poèmes de jeunesse

il y a une heure, InstantEternité a dit :

Je suis debout sur la falaise nue,
Enveloppé d'un manteau de nuit.
Depuis ces hauteurs désolées mon regard
Descend jusqu'à un pays couvert de fleurs.
Je vois s'envoler un aigle
Qui avec le courage de la jeunesse
S'élance à la poursuite des rayons dorés,
Et montant s'enfonce dans le brasier éternel.

 

Nietzsche - Poèmes de jeunesse

Étonnant ce brasier (d'enfer) situé au ciel!... Je ne sais pas si vous avez remarqué aussi, cette photo de Notre Dame, avec une partie de sa voûte disparue, qui laissait voir vers le haut, vers le ciel comme une vision de l'enfer...

Comme une inversion des symboles...

Il y a 3 heures, Blaquière a dit :

Étonnant ce brasier (d'enfer) situé au ciel!... Je ne sais pas si vous avez remarqué aussi, cette photo de Notre Dame, avec une partie de sa voûte disparue, qui laissait voir vers le haut, vers le ciel comme une vision de l'enfer...

Comme une inversion des symboles...

Mais je dirais que ce n'est pas ça qu'il fallait retenir de ce poème :

L'aigle représente déjà le surhomme dans l'esprit du jeune Friedrich Nietzsche. Il se lance à la poursuite des rayons dorés, c'est à dire le surpassement de soi (transcendance) mais encore une fois il cours à sa propre perte en prenant le risque d'aller vers le brasier éternel tel l'homme cherchant à atteindre le surhumain.