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Que peut-on s'approprier ?


lyshar

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Membre, 8ans Posté(e)
bouddean Membre 11 570 messages
Maitre des forums‚ 8ans‚
Posté(e)
Il y a 13 heures, eriu a dit :

Ah ! le temps :) 

Je n'ai pas eu le temps alors que très souvent ce serait je n'ai pas pris le temps ..

Oui,toujours  le sens des mots . La question de départ est : " Que peut on s'approprier" , c'est donc sur le verbe :" pouvoir" qu'il faut réfléchir, parce qu'on pourrait dire qu'on peut tout s'approprier, une personne, un terrain, un pays, une idée, un animal, mais peut on réellement s'approprier c'est choses, en être vraiment maître ? Et finalement, n'est on pas nous même possédé par ce dont on croit être le propriétaire ?

Donc, si je réfléchis au verbe : " pouvoir", finalement, n'ai-je pas comme réel pouvoir sans m’aliéner de ne m'approprier que ce qui m'appartient déjà, et je n'ai que deux choses,et  l'une d'elles est du temps . 

 

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 670 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
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Il y a 21 heures, lyshar a dit :

Sujet de dissertation sur lequel j'aimerais avoir vos avis:

Que peut-on s'approprier ?

Bonjour,

Que peut-on s’approprier ?

Je vous propose de raisonner dans l’absurdité.

Si nous placions, dans le marché des titres, l’ensemble des étoiles de la galaxie, et que les ET en faisaient autant, qui en serait le propriétaire légitime ?

Celui qui a eu l’idée le premier, un peu facile, ou celui qui a des capacités d’exploration et d’exploitation ?

Aux extrémités de cette question, on retrouve La Lune, qui appartiendra à celui qui l’exploitera, et non à celui qui l’a explorée le premier.

On retrouve aussi le continent Antarctique, qui appartient à un tas de nations, mais dont l’exploitation a été proscrite conventionnellement.

Ici c’est l’explorateur et non l’exploitant qui est légitime.

 

Plus généralement, au niveau du droit, on reconnait une nuance : la propriété par possession (la montre que je porte) et la propriété par titre.

On pourrait dire que la première est naturelle alors que la deuxième est culturelle.

Dans les deux cas, il n’y a pas de propriété sans la reconnaissance des autres, de la société.

 

Il existe une exception polémique et clivante à tout cela :

Vous n’êtes pas propriétaire de votre corps, vous n’en êtes que maître.

Parce que, si vous en étiez propriétaire, alors vous auriez le droit de le vendre.

Or, pour la République, cet attribut mercantile est intolérable.

Est-ce de la surprotection envers l‘aliénation consentie, ou bien la juste reconnaissance de la subordination du libre arbitre à sa relative antériorité corporelle ?

 

Cordialement, Fraction.

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
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Il y a 17 heures, lyshar a dit :

Dans la question "Que peut-on s'approprier ?" il est tout à fait naturel d’interpréter le "peut-on" comme l'expression d'une possibilité (soit "qu'est-il possible de s'approprier ?") dans son sens le plus courant à savoir celui d'une faculté, d'une capacité; autrement dis la question se traduit alors comme ceci: "que sommes-nous en mesure de nous approprier ?" 

Mais une autre analyse de la question est également envisageable, le "peut-on" pouvant être prit non pas comme l'expression d'une possibilité au sens conventionnel mais d'une possibilité morale, d'une permission morale: ainsi l'idée transmise par la question se retrouverait plus dans une formulation ressemblant à "que sommes-nous en droit de nous approprier (moralement) ?", le terme de "droit" n'étant, de manière générale dans les sujets de dissertation mais plus particulièrement ici, pas à prendre (ou en tout cas pas exclusivement) au sens juridique.

Tu auras sans doute une très belle note pour ton travail.

Il y a, encore, une notion d'exclusivité à "s'approprier", que tu n'as pas explorée je crois, et que la remarque de Talon indique :

Il y a 10 heures, Talon 1 a dit :

Nous tenons en propre ce qui nous manquerait si on nous l'enlevait. Un savoir est commun, pas un bien propre.

Avec la question du droit, par là on va toucher aux questions de rivalité, à la violence et la paix, la justice. Que suppose la relation juridique de propriété ?

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Membre, 60ans Posté(e)
eriu Membre 11 252 messages
Maitre des forums‚ 60ans‚
Posté(e)
Le 16/03/2019 à 11:35, bouddean a dit :

Oui,toujours  le sens des mots . La question de départ est : " Que peut on s'approprier" , c'est donc sur le verbe :" pouvoir" qu'il faut réfléchir, parce qu'on pourrait dire qu'on peut tout s'approprier, une personne, un terrain, un pays, une idée, un animal, mais peut on réellement s'approprier c'est choses, en être vraiment maître ? Et finalement, n'est on pas nous même possédé par ce dont on croit être le propriétaire ?

Donc, si je réfléchis au verbe : " pouvoir", finalement, n'ai-je pas comme réel pouvoir sans m’aliéner de ne m'approprier que ce qui m'appartient déjà, et je n'ai que deux choses,et  l'une d'elles est du temps . 

 

En effet , on ne peut rien s'approprier réellement , définitivement , on peut posséder sur un temps donné , notre mort déjà , met fin à tout . De plus , je le pense aussi , est que plus on possède , plus on craint d' être dépossédé . D'ailleurs , en y réfléchissant , notre temps ne nous appartiens pas toujours , nos choix seront déterminants dans ce qu'il en sera ..Bonjour :) 

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