Pourquoi lâcher?

Tout d'abord, une petite mise en contexte. Cet essai a été écrit dans le cadre d'un travail scolaire pour l'obtention du diplôme de BI (Baccalauréat International). Je l'ai rédigé pour en premier lieu influencer positivement quelques personnes de mon entourage et pour que vous puissiez faire la même chose même si ce sujet ne vous concerne peu ou pas, en le partageant avec quelqu'un à qui ce serait utile. 

Pourquoi lâcher?

 L’art a passé par des époques entières pour devenir comme on le connait aujourd’hui. Pour certains, leurs connaissances et compétence dans le domaine artistique fait partie de leur métier. Tandis que pour d’autres ce n’est que leur passe-temps préféré. Son utilisation peut aussi être variée, par exemple à l’aide de l’art on peut : dénoncer un comportement social, noter des moments historiques, inspirer les autres, s’exprimer, raconter des histoires, faire vivre des émotions, etc. Une autre propriété de l’art est le fait qu’il n’est relié à aucun âge. Tout le monde peut l’apprécier ou encore le créer. Toutefois il faut noter que dans la partie de création, quelques-uns sont meilleurs que d’autres ce qui est tout à fait normal, puisque comme toute autre chose, l’art nécessite de la pratique, beaucoup de pratique. En fait, la plupart de meilleurs (je tiens entre autres à préciser que l’art par sa nature est tout à fait subjectif) artistes, autrement dit les plus renommés, ont commencé à pratiquer depuis un jeune âge pour ensuite poursuivre cet intérêt au courant de leur vie adulte. Cependant, pour certains adolescents et jeunes adultes le développement de leurs capacités artistiques s’arrêtent justement dans ce spectre d’âge. De jeunes personnes délaissent leurs talents ce qui est néfaste pour leur futur développement et peut générer des regrets dans les années suivantes. De plus, il y a nombre de solutions à ce problème qui peuvent certainement aider à l’éviter. Les moyens existent, il suffit de les employer.

  En premier lieu, il y a un grand nombre de défis que ces jeunes affrontent. Il faut aussi tenir en considération que parfois cet affrontement a lieu pour la première fois de leur vie. Ils ne savent donc pas comment les surmonter en vue d’un manque d’expérience. Je crois alors qu’il est important d’identifier les problématiques qui sont liées au fait que les adolescents et les jeunes adultes se voient quitter de persévérer dans leur talent artistique.

  Quelque chose qui les entoure globalement est l’éducation, qui d’habitude devient une priorité. La quasi-totalité de vous, chers lecteurs, a sûrement déjà été élèves ou alors vous l’êtes encore. Ce qui veut dire que nous sommes tous capables de nommer des problèmes dont les étudiants rencontrent sur leur chemin d’obtention d’un diplôme quelconque. Le premier qui peut venir à l’esprit est probablement le manque de temps. On a souvent dû sacrifier du temps pour des activités que nous préférions faire afin de terminer un travail scolaire, ou parfois on a manqué du sommeil. Quoi que ce soit tout à fait normal (sauf le manque de sommeil), ces travaux peuvent de temps à autre être malicieusement longs, c’est pourquoi on aurait tendance à se distraire et prendre des pauses ainsi prolongeant le temps qu’une telle tâche peut demander. En poursuivant les études, les travaux de ce type deviennent plus fréquents ce qui peut amener un élève à perdre complètement le temps de pratiquer. De plus, aux études se rajoutent d’autres choses qui consomment une grande partie de notre temps libre, tels qu’un travail à temps partiel et la vie sociale.

  Dans le cas où les étudiants malgré tout trouvent le temps de pratiquer et de persévérer dans la sphère artistique, on peut voir apparaître un autre problème, qui en revanche ne touchera pas tout le monde; la perte de motivation.

La perte de motivation survient d’habitude lentement et aussi malheureux qu’il en soit, souvent de façon définitive. La perte est souvent due à une absence de résultats sur une longue période de temps. La personne atteint un plateau et éprouve des difficultés à vouloir continuer d’investir du temps dans quelque chose qui d’infructueux, ce qui est entre autres compréhensible.

  Ce problème est souvent lié à des problèmes personnels des adolescents. En d’autres mots, le point de départ n’est pas le manque de résultats mais plutôt autre chose. Je dis bien « autre chose » puisque ça peut représenter n’importe quoi. Tout autant la fin d’une relation, des problèmes avec les pairs à l’école, de mauvaises influences et de mauvais choix (encore là, comment peuvent-ils savoir si c’est bien ou pas, sans l’expérience que ça prend?). À vrai dire, parfois ils peuvent manquer de guidance, mais je reviendrais sur ce sujet un peu plus tard.

  Outre cela, les jeunes peuvent souvent croire que pratiquer de l’art ne serait pas utile car il aide très peu à trouver un emploi. Par exemple, combien de fois avons-nous entendu la question : « Et que penses-tu faire avec ça dans la vie? », se faire poser à un élève qui pense aller au programme de Arts, Lettres et Communications ou Arts Libéraux au collégial. Il faut avouer que faire de son talent artistique un travail peut s’avérer d’être particulièrement risqué, mais ce n’est pas cela qui devrait décider si ça vaut de continuer. Enfin, la vie peut prendre des tournures auxquelles on s’attends le moins. Ainsi, toutes nos connaissances ont une valeur qu’il ne faut absolument pas négliger.

  En deuxième lieu, pratiquer de l’art est excellent pour le développement de notre cerveau, surtout à cet âge puisqu’il est en pleine croissance. C’est toujours quelque chose qui peut nous servir dans la vie. Ce sont des acquis qui resteront avec nous. Ils peuvent être utiles même dans un travail éloigné de la sphère artistique, sans rajouter que ça développe de manière excellente le côté créatif.

  En revenant au sujet précédent, tous les problèmes qu’on peut facilement rencontrer ne doivent pas nous retenir de créer. Véritablement, plusieurs artistes renommés en ont rencontré plein. Pourtant, ils étaient capables de franchir leurs obstacles et retrouver la reconnaissance qui leur est de nos jours attribuée. Quoi que, parfois les obstacles étaient beaucoup plus compliqués à franchir, tel que le détériorement de la santé mentale. Dans ce cas, ils continuaient tout de même à créer et faisaient naître des œuvres aujourd’hui connues par des millions de personnes.

  Prenons en exemple la vie tragique de Vincent van Gogh. Au courant de sa courte vie il a fait surgir plus de 2000 travaux d’art. Autant que cela peut être impressionnant, ses œuvres ne lui ont guère porté de succès financier. Il a connu de majeurs problèmes mentaux et la misère dans la dernière dizaine d’années de sa vie.

  Ce que je tiens à tirer de son histoire, c’est que parfois nos problèmes qui peuvent nous sembler trop difficiles à surmonter ne sont que des miettes pour d’autres personnes. En fin de compte, tout est relatif. Donc si malgré ce genre d’obstacles quelqu’un est capable de continuer son chemin, pourquoi ne serons-nous pas capables de continuer en rencontrant de beaucoup moindres difficultés? Van Gogh n’est pas le seul exemple. Un célèbre écrivain, Ernest Hemingway, a une histoire similaire. Alcoolisme, faible santé mentale, une fin fatale. Pourtant, aujourd’hui ses travaux comme « The Old Man and the Sea » et « A Farewell to Arms » sont pour certaines personnes les meilleurs livres qu’ils ont lus. Bien évidemment il y a beaucoup plus d’artistes qui ont vécu une longue et merveilleuse vie, de toute façon mon idée n’est pas que vous deveniez un artiste, mais plutôt que devenir un artiste reste toujours une possibilité…

  Pour ce qui est de moyens de contourner le fait de délaisser son côté artistique, malheureusement il me semble qu’il n’y a très peu. En fait, d’une certaine façon c’est quelque chose de personnel. Toutefois, il existe certains, qui sont plus générals (faut quand même préciser que comment les appliquer peut varier d’un individu à l’autre).

  Le premier moyen, qui me semble aussi le plus important, est l’organisation de temps. Il concerne bien évidemment ceux qui ne trouvent pas le temps de pratiquer, engloutis par les travaux scolaires. En fait, le meilleur bénéfice qu’apporte la maîtrise de l’organisation de son temps c’est le fait que vous utilisez une ressource extrêmement précieuse d’une façon rentable. Ce qui peut bien évidemment être parfaitement utile tout a long de notre vie.

  Il faut premièrement commencer par s’observer. Une suggestion qui revient souvent est en fait de faire une description complète de toutes les activités qui prennent votre temps, et ce, à travers une semaine au complet. Probablement que de loin ça peut avoir l’air de toute une tâche, mais en fait ce n’est que littéralement énumérer qu’est-ce que vous faites pendant une semaine et combien de temps chacune de ses activités consomme. De cette façon, les éléments que vous jugez inutiles pourront facilement être gérés ou annulés. Il y a aussi des moyens qui peuvent rendre l’accomplissement d’une longue tâche scolaire moins compliquée. Par exemple, faire des plans et morceler le travail entier en des étapes qui chacune prennent de dix à quinze minutes. Toutefois, il existe un qui est connu par que très peu de personnes. En le connaissant, vous ferez tout de suite partie de l’élite, certains vont aussi loin et disent que ce n’est rien de moins que de la sorcellerie… ÉTEINDRE le téléphone cellulaire dès que vous pensez à débuter le travail! À ce sujet, je ne dirais rien davantage.

  En ce qui est question de motivation, c’est un élément qui est beaucoup plus compliqué à gérer. Ce serait facile de dire qu’il faut tout simplement employer de la motivation personnelle, sauf que c’est beaucoup plus compliqué qu’on pourrait le croire. En fait, la motivation personnelle est loin d’être quelque chose de simple. Il existe plusieurs livres, articles, vidéos et recherches faites dans le but de comprendre et de trouver un modèle à la motivation. Un conseil que je pourrais donner, c’est de bien définir votre motif et y rester fidèle. De plus, il faut toujours maintenir l’initiative et à continuer de pratiquer, autant qu’il faut rester optimiste. Sinon, le reste dépends vraiment de chacun de vous. Chacun peut avoir des moyens qui lui sont propres et qui marchent pour la personne en question. Cependant, il faut les rechercher et encore plus important; les employer.

  Soit dit en passant, il y a un autre petit problème que je n’ai mentionné que brièvement. Le manque d’expérience joue aussi un rôle important. À un jeune âge, parfois nous ne réalisons pas, que quand on néglige quelque chose, ça a souvent des répercussions et peut générer des regrets à l’âge adulte. Ce que je pourrais suggérer sur ce propos, c’est en fait de se conseiller auprès des parents ou au moins auprès de proches amis. À nous seuls, nous ne pouvons jamais tout savoir, alors la perception de quelqu’un d’autre n’est jamais inutile…

  Somme toute, les adolescents peuvent de temps en temps commettre des erreurs sans le réaliser. Une de ses erreurs est de délaisser la sphère artistique malgré le fait qu’ils éprouvent un intérêt envers elle. Ils abandonnent l’idée de continuer à créer à un jeune âge, quelque chose qui peut possiblement les poursuivre dans les futures années sous forme de regrets. Bien évidemment que ce qui a été dit ci-haut ne concerne qu’une petite quantité de personnes, mais je crois qu’il faut tout de même que ce message retrouve son destinataire, même si ce dernier prouve d’être peu nombreux. Il ne faut pas délaisser son talent ni son intérêt peu importe les circonstances. On peut toujours surmonter nos problèmes en y trouvant des solutions conformes, qui peuvent s’adapter à nous et à notre situation. Il va falloir fournir des efforts afin de pouvoir continuer, mais à quel point est-ce que ça peut être compliqué? Après tout, comme Hemingway a dit: "La réponse la plus courte est de faire la chose".

Merci beaucoup pour avoir pris le temps de lire jusqu’ici. Si possible, répondez aux questions suivantes. Tout commentaire est entre autres le bienvenu. 

  Connaissez-vous des personnes à qui lire ce texte serait utile? Si oui, aurez-vous envie de le partager avec eux? Sinon, pourquoi pas?

  Si vous êtes en fait le destinataire de cet essai (un adolescent ou un jeune adulte qui a délaissé son talent artistique à cause des circonstances quelconques oui c'est long et très spécifique, mais que voulez-vous), cet essai vous donne-t-il d'y retourner à pratiquer de l'art?

  Trouvez-vous ce texte bien écrit? (Celle-là est optionnelle, en fait elles le sont toutes, ma curiosité a pris le dessus)

faut vraiment etre motiver pour lire

Il y a 2 heures, K4le1doscope a dit :

Tout d'abord, une petite mise en contexte. Cet essai a été écrit dans le cadre d'un travail scolaire pour l'obtention du diplôme de BI (Baccalauréat International). Je l'ai rédigé pour en premier lieu influencer positivement quelques personnes de mon entourage et pour que vous puissiez faire la même chose même si ce sujet ne vous concerne peu ou pas, en le partageant avec quelqu'un à qui ce serait utile. 

 

Pourquoi lâcher?

 

 L’art a passé par des époques entières pour devenir comme on le connait aujourd’hui. Pour certains, leurs connaissances et compétence dans le domaine artistique fait partie de leur métier. Tandis que pour d’autres ce n’est que leur passe-temps préféré. Son utilisation peut aussi être variée, par exemple à l’aide de l’art on peut : dénoncer un comportement social, noter des moments historiques, inspirer les autres, s’exprimer, raconter des histoires, faire vivre des émotions, etc. Une autre propriété de l’art est le fait qu’il n’est relié à aucun âge. Tout le monde peut l’apprécier ou encore le créer. Toutefois il faut noter que dans la partie de création, quelques-uns sont meilleurs que d’autres ce qui est tout à fait normal, puisque comme toute autre chose, l’art nécessite de la pratique, beaucoup de pratique. En fait, la plupart de meilleurs (je tiens entre autres à préciser que l’art par sa nature est tout à fait subjectif) artistes, autrement dit les plus renommés, ont commencé à pratiquer depuis un jeune âge pour ensuite poursuivre cet intérêt au courant de leur vie adulte. Cependant, pour certains adolescents et jeunes adultes le développement de leurs capacités artistiques s’arrêtent justement dans ce spectre d’âge. De jeunes personnes délaissent leurs talents ce qui est néfaste pour leur futur développement et peut générer des regrets dans les années suivantes. De plus, il y a nombre de solutions à ce problème qui peuvent certainement aider à l’éviter. Les moyens existent, il suffit de les employer.

 

  En premier lieu, il y a un grand nombre de défis que ces jeunes affrontent. Il faut aussi tenir en considération que parfois cet affrontement a lieu pour la première fois de leur vie. Ils ne savent donc pas comment les surmonter en vue d’un manque d’expérience. Je crois alors qu’il est important d’identifier les problématiques qui sont liées au fait que les adolescents et les jeunes adultes se voient quitter de persévérer dans leur talent artistique.

  Quelque chose qui les entoure globalement est l’éducation, qui d’habitude devient une priorité. La quasi-totalité de vous, chers lecteurs, a sûrement déjà été élèves ou alors vous l’êtes encore. Ce qui veut dire que nous sommes tous capables de nommer des problèmes dont les étudiants rencontrent sur leur chemin d’obtention d’un diplôme quelconque. Le premier qui peut venir à l’esprit est probablement le manque de temps. On a souvent dû sacrifier du temps pour des activités que nous préférions faire afin de terminer un travail scolaire, ou parfois on a manqué du sommeil. Quoi que ce soit tout à fait normal (sauf le manque de sommeil), ces travaux peuvent de temps à autre être malicieusement longs, c’est pourquoi on aurait tendance à se distraire et prendre des pauses ainsi prolongeant le temps qu’une telle tâche peut demander. En poursuivant les études, les travaux de ce type deviennent plus fréquents ce qui peut amener un élève à perdre complètement le temps de pratiquer. De plus, aux études se rajoutent d’autres choses qui consomment une grande partie de notre temps libre, tels qu’un travail à temps partiel et la vie sociale.

  Dans le cas où les étudiants malgré tout trouvent le temps de pratiquer et de persévérer dans la sphère artistique, on peut voir apparaître un autre problème, qui en revanche ne touchera pas tout le monde; la perte de motivation.

La perte de motivation survient d’habitude lentement et aussi malheureux qu’il en soit, souvent de façon définitive. La perte est souvent due à une absence de résultats sur une longue période de temps. La personne atteint un plateau et éprouve des difficultés à vouloir continuer d’investir du temps dans quelque chose qui d’infructueux, ce qui est entre autres compréhensible.

  Ce problème est souvent lié à des problèmes personnels des adolescents. En d’autres mots, le point de départ n’est pas le manque de résultats mais plutôt autre chose. Je dis bien « autre chose » puisque ça peut représenter n’importe quoi. Tout autant la fin d’une relation, des problèmes avec les pairs à l’école, de mauvaises influences et de mauvais choix (encore là, comment peuvent-ils savoir si c’est bien ou pas, sans l’expérience que ça prend?). À vrai dire, parfois ils peuvent manquer de guidance, mais je reviendrais sur ce sujet un peu plus tard.

  Outre cela, les jeunes peuvent souvent croire que pratiquer de l’art ne serait pas utile car il aide très peu à trouver un emploi. Par exemple, combien de fois avons-nous entendu la question : « Et que penses-tu faire avec ça dans la vie? », se faire poser à un élève qui pense aller au programme de Arts, Lettres et Communications ou Arts Libéraux au collégial. Il faut avouer que faire de son talent artistique un travail peut s’avérer d’être particulièrement risqué, mais ce n’est pas cela qui devrait décider si ça vaut de continuer. Enfin, la vie peut prendre des tournures auxquelles on s’attends le moins. Ainsi, toutes nos connaissances ont une valeur qu’il ne faut absolument pas négliger.

 

  En deuxième lieu, pratiquer de l’art est excellent pour le développement de notre cerveau, surtout à cet âge puisqu’il est en pleine croissance. C’est toujours quelque chose qui peut nous servir dans la vie. Ce sont des acquis qui resteront avec nous. Ils peuvent être utiles même dans un travail éloigné de la sphère artistique, sans rajouter que ça développe de manière excellente le côté créatif.

  En revenant au sujet précédent, tous les problèmes qu’on peut facilement rencontrer ne doivent pas nous retenir de créer. Véritablement, plusieurs artistes renommés en ont rencontré plein. Pourtant, ils étaient capables de franchir leurs obstacles et retrouver la reconnaissance qui leur est de nos jours attribuée. Quoi que, parfois les obstacles étaient beaucoup plus compliqués à franchir, tel que le détériorement de la santé mentale. Dans ce cas, ils continuaient tout de même à créer et faisaient naître des œuvres aujourd’hui connues par des millions de personnes.

  Prenons en exemple la vie tragique de Vincent van Gogh. Au courant de sa courte vie il a fait surgir plus de 2000 travaux d’art. Autant que cela peut être impressionnant, ses œuvres ne lui ont guère porté de succès financier. Il a connu de majeurs problèmes mentaux et la misère dans la dernière dizaine d’années de sa vie.

  Ce que je tiens à tirer de son histoire, c’est que parfois nos problèmes qui peuvent nous sembler trop difficiles à surmonter ne sont que des miettes pour d’autres personnes. En fin de compte, tout est relatif. Donc si malgré ce genre d’obstacles quelqu’un est capable de continuer son chemin, pourquoi ne serons-nous pas capables de continuer en rencontrant de beaucoup moindres difficultés? Van Gogh n’est pas le seul exemple. Un célèbre écrivain, Ernest Hemingway, a une histoire similaire. Alcoolisme, faible santé mentale, une fin fatale. Pourtant, aujourd’hui ses travaux comme « The Old Man and the Sea » et « A Farewell to Arms » sont pour certaines personnes les meilleurs livres qu’ils ont lus. Bien évidemment il y a beaucoup plus d’artistes qui ont vécu une longue et merveilleuse vie, de toute façon mon idée n’est pas que vous deveniez un artiste, mais plutôt que devenir un artiste reste toujours une possibilité…

 

  Pour ce qui est de moyens de contourner le fait de délaisser son côté artistique, malheureusement il me semble qu’il n’y a très peu. En fait, d’une certaine façon c’est quelque chose de personnel. Toutefois, il existe certains, qui sont plus générals (faut quand même préciser que comment les appliquer peut varier d’un individu à l’autre).

  Le premier moyen, qui me semble aussi le plus important, est l’organisation de temps. Il concerne bien évidemment ceux qui ne trouvent pas le temps de pratiquer, engloutis par les travaux scolaires. En fait, le meilleur bénéfice qu’apporte la maîtrise de l’organisation de son temps c’est le fait que vous utilisez une ressource extrêmement précieuse d’une façon rentable. Ce qui peut bien évidemment être parfaitement utile tout a long de notre vie.

  Il faut premièrement commencer par s’observer. Une suggestion qui revient souvent est en fait de faire une description complète de toutes les activités qui prennent votre temps, et ce, à travers une semaine au complet. Probablement que de loin ça peut avoir l’air de toute une tâche, mais en fait ce n’est que littéralement énumérer qu’est-ce que vous faites pendant une semaine et combien de temps chacune de ses activités consomme. De cette façon, les éléments que vous jugez inutiles pourront facilement être gérés ou annulés. Il y a aussi des moyens qui peuvent rendre l’accomplissement d’une longue tâche scolaire moins compliquée. Par exemple, faire des plans et morceler le travail entier en des étapes qui chacune prennent de dix à quinze minutes. Toutefois, il existe un qui est connu par que très peu de personnes. En le connaissant, vous ferez tout de suite partie de l’élite, certains vont aussi loin et disent que ce n’est rien de moins que de la sorcellerie… ÉTEINDRE le téléphone cellulaire dès que vous pensez à débuter le travail! À ce sujet, je ne dirais rien davantage.

  En ce qui est question de motivation, c’est un élément qui est beaucoup plus compliqué à gérer. Ce serait facile de dire qu’il faut tout simplement employer de la motivation personnelle, sauf que c’est beaucoup plus compliqué qu’on pourrait le croire. En fait, la motivation personnelle est loin d’être quelque chose de simple. Il existe plusieurs livres, articles, vidéos et recherches faites dans le but de comprendre et de trouver un modèle à la motivation. Un conseil que je pourrais donner, c’est de bien définir votre motif et y rester fidèle. De plus, il faut toujours maintenir l’initiative et à continuer de pratiquer, autant qu’il faut rester optimiste. Sinon, le reste dépends vraiment de chacun de vous. Chacun peut avoir des moyens qui lui sont propres et qui marchent pour la personne en question. Cependant, il faut les rechercher et encore plus important; les employer.

  Soit dit en passant, il y a un autre petit problème que je n’ai mentionné que brièvement. Le manque d’expérience joue aussi un rôle important. À un jeune âge, parfois nous ne réalisons pas, que quand on néglige quelque chose, ça a souvent des répercussions et peut générer des regrets à l’âge adulte. Ce que je pourrais suggérer sur ce propos, c’est en fait de se conseiller auprès des parents ou au moins auprès de proches amis. À nous seuls, nous ne pouvons jamais tout savoir, alors la perception de quelqu’un d’autre n’est jamais inutile…

 

  Somme toute, les adolescents peuvent de temps en temps commettre des erreurs sans le réaliser. Une de ses erreurs est de délaisser la sphère artistique malgré le fait qu’ils éprouvent un intérêt envers elle. Ils abandonnent l’idée de continuer à créer à un jeune âge, quelque chose qui peut possiblement les poursuivre dans les futures années sous forme de regrets. Bien évidemment que ce qui a été dit ci-haut ne concerne qu’une petite quantité de personnes, mais je crois qu’il faut tout de même que ce message retrouve son destinataire, même si ce dernier prouve d’être peu nombreux. Il ne faut pas délaisser son talent ni son intérêt peu importe les circonstances. On peut toujours surmonter nos problèmes en y trouvant des solutions conformes, qui peuvent s’adapter à nous et à notre situation. Il va falloir fournir des efforts afin de pouvoir continuer, mais à quel point est-ce que ça peut être compliqué? Après tout, comme Hemingway a dit: "La réponse la plus courte est de faire la chose".

 

 

 

Merci beaucoup pour avoir pris le temps de lire jusqu’ici. Si possible, répondez aux questions suivantes. Tout commentaire est entre autres le bienvenu. 

 

  Connaissez-vous des personnes à qui lire ce texte serait utile? Si oui, aurez-vous envie de le partager avec eux? Sinon, pourquoi pas?

 

  Si vous êtes en fait le destinataire de cet essai (un adolescent ou un jeune adulte qui a délaissé son talent artistique à cause des circonstances quelconques oui c'est long et très spécifique, mais que voulez-vous), cet essai vous donne-t-il d'y retourner à pratiquer de l'art?

 

  Trouvez-vous ce texte bien écrit? (Celle-là est optionnelle, en fait elles le sont toutes, ma curiosité a pris le dessus)

Exceptionnel ! Tu a parfaitement défini (si on peut dire qu'ils sont définissables)) les grands problèmes de la création artistique.

Je compare ce que tu dis au roman de Houellebecq "la carte et le territoire" dont l'Art était sensé être le sujet... Et où il n'a même pas effleuré cette problématique. Toi tu as mis le doigt sur l'essentiel (à mon avis, bien sûr) !

Le temps et le monde qui dévorent la création, détruisent le désir de créer.

Pour le style, il y a quelques maladresses des "que" des "dont" qui sont peut-être inversés je crois ?... das phrases mal "bouclées".  Un pluriel en "als" au lieu de "aux" qui fait figure d'authentique... création ! Je blague, parce que ça n'est pas grave ni important.

A qui va servir ta réflexion ? A MOI ! Je confirme ! On fait tout pour échapper à notre créativité ! On se laisse dévorer par le temps... C'est d'autant plus certain, pour moi, que dans mon métier (artistique), bien sûr, la céramique, par l'aspect artisanal, pratique, il y a beaucoup à connaître du pt de vue technique. (Mais quel art n'a pas son versant purement artisanal, fabrication ?) Et (JE) me laisse aller au principe de la reproduction pour échapper à celui de la création proprement dite.  C'est un peu comme une panique, la création : la peur de la liberté. La reproduction, la technique, la fabrication matérielle, rassurent.  Presque la peur de travailler "pour rien" . Bien sûr, c'est pour rien, pour rien de connu ! On sait où on est, on sait où on va, tout y est clair. Là je te suis qu'à moitié lorsque tu dis qu'il faut déterminer son but... Parce qu'il n'y en a pas? On avance sans savoir où on va. La seule certitude est le désir de créer, le désir de se dépasser... d'aller ailleurs.

Ce désir existe ou pas ou plus ou moins en chacun ? Je me souviens d'un ami philosophe (je l'ai déjà raconté) Il récupérait des bouteilles en plastique sur la plage, il les clouait sur une porte et y mettait le feu pour les faire fondre et dégouliner. Art moderne, comptant pour rien... Parce qu'il l'avait vu faire.... Il refaisait le truc. Quand je suis arrivé, il m'a montré; on s'y est amusés un moment, puis je lui ai dit "et si on faisait plutôt comme ça, ou comme ça ?" Je ne me souviens même plus de quoi il s'agissait. Là en vrai philosophe, il a tiré k sens de tout ça : "tu vois pourquoi tu est artiste ? Moi, je fais ce que j'ai vu faire, ça me suffit. Toi, tout de suite tu cherches à faire autre chose!"... (Alors, quand tout ce que peut dire Houellebecq de l'art c'est que ce que peint Picasso; c'est laid !... passons...)

Je reconnais bien en moi les deux états d'esprit. On fonctionne selon deux modes qui s'excluent l'un l'autre. Reproduire ou créer. On fuit facilement l'inconnu, l'aventure... On se rassure... On perd son temps. C'est une lute permanente. Ne pas se laisser aller. La vision populaire de la création, c'est "il faut se faire plaisir ! " Quelle connerie ! On en bave un max à toujours chercher ailleurs, au-delà.  A ne jamais être sûr de rien. Enfin, on en bave... c'est une façon de parler, c'est relativement sans risque physique. Psychique seulement ?!!!...  Le "mode reproduction", qui s'oppose au "mode production, ou création" déborde souvent dans l'art lui-même avec la volonté de style. Peu d'artiste y échappent. C'est aussi le besoin d'être reconnu et donc le marché de l'art qui oblige Mathieu ou Buffet à faire du Mathieu et du Buffet... Ou du Soulage en noir et blanc ?!...

A ce sujet, j'aime redire le mot de Wolinski " la différence entre un artiste et un humoriste, c'est qu'un artiste, lui; il est capable de rester toute une vie sur un gag !" Ça définit un peu la volonté de style !... C'est de l'art décréatif... récréatif...

il y a 7 minutes, sebastienvalmont a dit :

faut vraiment etre motiver pour lire

Je !

l' art n as pas d age 

Le 1/2/2019 à 18:56, arti a dit :

l' art n as pas d age 

 

Euh... L'age que son Art-erre ? J'ai bon ?

Wow! J'ai vraiment adoré lire ta dissertation. J'ai particulièrement aimé savoir que pratiquer l'art développe le cerveau. De plus, j'ai aimé tes exemple avec Van Gogh et Ernest Hemingway car je suis un fan:). Une chose est sûre, tu m'a convaincu à faire de l'art!

L'art ? 

Les arts ! (même ceux qu'on ne voit pas)

C'est quelque chose d'inconscient, son obscurité réfléchit la lumière créatrice de la conscience, de l'imaginaire, comme la lune réfléchit la lumière du soleil.

Plus on prend conscience, plus s'amincit et disparaît la couche de l'inconscient pour laisser la place au conscient qui se libère, s'élargit en devenant la passerelle.

C'est d'abord l'ombre et ensuite la lumière  libérant l'intuition, l'imagination, et qui devient la création!

C'est un SACRIFICE? un RISQUE ! un dépouillement, par la maîtrise !  une "mise à nu" autant qu' une "mise à nuire" un peu comme on a un pouvoir sur soi-même, mais aussi en donnant un pouvoir à l'autre. Les deux ont une mission évolutive d'accomplissement. Il faut avoir une certaine acceptation lorsqu'on fait de l'art, parce que la personnalité renonce à l'exaltation des énergies propres, elle s'efface pour subir docilement les influences extérieures .. C'est pour cette raison que certains font de l'art mais ne le soumette pas au regard extérieur , ils rejettent cette prise de risque , car oui c'est aussi une prise de risque énorme, celui de voir son "inspiration" être rejetée par les autres... Il me semble, mais je peux me tromper,  que c'est Mozart qui s'en foutait un peu du regard des autres, sa seule envie personnelle étant, que sa musique puisse être sifflée par les "cochers"

Mais surtout et c'est le plus important , c'est une VICTOIRE ! l'expression de soi quand on devient dans la solitude , maître de nous même, (personne  n'étant encore présent pour admirer notre oeuvre, lui rendre hommage) à part SOI-MEME .. 

Le 01/02/2019 à 09:27, Blaquière a dit :

Le temps et le monde qui dévorent la création, détruisent le désir de créer.

j'aurais plutôt dit que c'est L EGO qui dévore et détruit le désir de créer.

Il y a 6 heures, sera-angel a dit :

j'aurais plutôt dit que c'est L EGO qui dévore et détruit le désir de créer.

LEGO ?

Il y a 11 heures, sisisisisi a dit :

Wow! J'ai vraiment adoré lire ta dissertation. J'ai particulièrement aimé savoir que pratiquer l'art développe le cerveau. De plus, j'ai aimé tes exemple avec Van Gogh et Ernest Hemingway car je suis un fan:). Une chose est sûre, tu m'a convaincu à faire de l'art!

De l'Art ou du cochon ?

Je sais, c'est nul, sous nul, mais j'ai pas pu m'empêcher...