Aller au contenu

Le conditionnement mental


slya18

Messages recommandés

Membre, 37ans Posté(e)
slya18 Membre 61 messages
Baby Forumeur‚ 37ans‚
Posté(e)

Le temps est il un puissant facteur de conditionnement mental ? 

Lorsque l'on parle de spiritualité, ce qui compte c'est l'ici et maintenant, être conscient dans le présent. De ce que l'on fait, ce que l'on ressent, ce que l'on pense. Il est plus facile ainsi d'avoir un esprit libre lorsqu'on ne travaille pas, ou bien lorsque l'on vit d'un métier se rapportant à la nature, car on vit dans le moment en suivant l'évolution naturelle des choses. En revanche, dès que l'on entre dans la logique du temps, organisé par l'homme, dans l'emploi du temps, les horaires, etc. c'est la matrice qui prend forme. Il existe des sociétés 'primitives' ou les gens n'ont même pas la notion du temps, ce qu ne les empeche pas de vivre etre d'être des humains (je ne sais plus dans quelle émission c'est vu), ils n'ont pas inventé l'heure, ni les jours, ni mêmes les années mais leur repères se fondent sur la nature et les astres. Ils sont en osmose. 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 615 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
il y a 46 minutes, slya18 a dit :

Le temps est il un puissant facteur de conditionnement mental ? 

Lorsque l'on parle de spiritualité, ce qui compte c'est l'ici et maintenant, être conscient dans le présent. De ce que l'on fait, ce que l'on ressent, ce que l'on pense. Il est plus facile ainsi d'avoir un esprit libre lorsqu'on ne travaille pas, ou bien lorsque l'on vit d'un métier se rapportant à la nature, car on vit dans le moment en suivant l'évolution naturelle des choses. En revanche, dès que l'on entre dans la logique du temps, organisé par l'homme, dans l'emploi du temps, les horaires, etc. c'est la matrice qui prend forme. Il existe des sociétés 'primitives' ou les gens n'ont même pas la notion du temps, ce qu ne les empeche pas de vivre etre d'être des humains (je ne sais plus dans quelle émission c'est vu), ils n'ont pas inventé l'heure, ni les jours, ni mêmes les années mais leur repères se fondent sur la nature et les astres. Ils sont en osmose. 

Bonsoir,

Albert Einstein a démontré que le temps est un effet de référentiel :

Je peux, dans dix secondes (de mon temps propre), voir ce que vous serez devenu dans dix ans, en voyageant très vite.

Malheureusement, je ne peux pas faire machine arrière sans devenir paradoxal.

Il y a l’idée d’un temps matriciel (l’hypothétique horloge de l’Univers) et l’idée d’un temps corpusculaire (dissocié, élémentariste).

Même si Monsieur Einstein tend à éluder le temps matriciel, nul ne peut nier la synchronisation des corpuscules (pourquoi mes électrons ne tournent-t-il pas plus ou moins vite que les vôtres ? 😊).

 

Le temps s’est accéléré avec l’anticipation, notamment humaine, parce qu’il a fait de la fin une cause.

Mais pourquoi ne pas envisager que cette cause finale ait un déterminisme à part entière, puisque nous l’observons en cognition, et même en mécanique quantique ?

La foudre qui tombe n’est pas intrinsèquement déterminée, c’est la courbure de l’espace-temps qui la guide, comme l'eau qui s'écoule.

Pourquoi ne pas transposer ce déterminisme avaliste à la cognition et à sa médiatique, dans toute leur complexité dimensionnelle ?

Cordialement, Fraction

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 947 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)
Le 04/01/2019 à 20:36, slya18 a dit :

Lorsque l'on parle de spiritualité, ce qui compte c'est l'ici et maintenant, être conscient dans le présent.

Disons plutôt, une des formes de spiritualité, condensée dans la mode de la " pleine conscience " !

 

 

Citation

Il est plus facile ainsi d'avoir un esprit libre lorsqu'on ne travaille pas, ou bien lorsque l'on vit d'un métier se rapportant à la nature, car on vit dans le moment en suivant l'évolution naturelle des choses.

Si l'on ne travaille pas, je doute sérieusement que l'esprit soit si libre que ça, vu les tracasseries engendrées par la recherche d'un emploi en général, sauf à être né sous une " bonne étoile ".

Tout dépend aussi dans quel état d'esprit on exerce son métier se rapportant à la nature, vu le nombre d'agriculteurs obnubilés par soit d'avoir les moyens de subsistance, soit leurs bénéfices substantiels, et que dire des autres plus humbles qui saccagent la nature elle-même faute de la respecter, peut-être alors quelques rares bergers ou bergères qui vivent des quelques litres de lait de brebis qu'ils vendent ou des fromages, tout en bénéficiant d'un pécule financier d'une autre vie francilienne.

J'ai peur qu'il y ait une aporie entre nature et travail de la nature, tout du moins dans l'état actuel de nos comportements, largement dominants, ici ou ailleurs.

 

On aura plus de chance d'être en phase avec la nature, en ne venant la voir qu'avec parcimonie et émerveillement pour un citadin, le temps d'une promenade en tongue.

 

Aimer la nature, c'est aussi accepter, et c'est loin d'être le cas, que la vie sauvage ne respecte pas nos codes arbitraires sociétaux, comme de sortir des endroits où on les a confiner/refouler par exemple, y compris nos champs, nos jardins et même nos routes ! Pour l'heure, la nature est avant tout un mirage idyllique ou idéalisé, type carte postal, que l'on trompe à la moindre occasion qui nous arrange, quand on n'est pas dans le déni, ou l'ignorance crasse.

 

Citation

En revanche, dès que l'on entre dans la logique du temps, organisé par l'homme, dans l'emploi du temps, les horaires, etc. c'est la matrice qui prend forme.

Ce n'est pas le Temps lui-même qui pose souci, mais bien ce que l'Homme en fait, toujours dans un perpétuel mouvement de rentabilité, d'optimisation, hérité du rationalisme de la période industrielle, mais pas uniquement, c'est une propension humaine que de vouloir toujours plus, en toute chose, c'est une logique qui n'était pas trop délétère quand nous étions quelques centaines de milliers ou millions éparpillés sur le globe, avec des moyens modestes d'action, mais aujourd'hui, nous avons largement passé un " gap ", cette logique est devenue notre ennemi, elle se retourne tout autant contre nous que contre la nature qui nous a enfanté.

Il n'y a rien d'inéluctable, si ce n'est suivre le mouvement sans se poser, ni se poser les bonnes questions, tout comme de remettre en cause ou plutôt déjouer l'ignorance pluraliste sous-jacente.

D'un autre côté, nous n'avons jamais été aussi libre de ne pas travailler, à vrai dire, de moins travailler, en tout cas dans notre contrée. Il y a aussi des choix à faire, veut-on avoir le même niveau de vie, si ce n'est plus, que ses amis, son voisin, si oui, alors on alimente la spirale, si non, alors il y a peut-être moyen d'enrayer l'emballement planétaire, d'en revenir à quelque chose de plus simple, de plus modeste, de moins exubérant, etc...

 

Citation

Il existe des sociétés 'primitives' ou les gens n'ont même pas la notion du temps, ce qu ne les empeche pas de vivre etre d'être des humains (je ne sais plus dans quelle émission c'est vu), ils n'ont pas inventé l'heure, ni les jours, ni mêmes les années mais leur repères se fondent sur la nature et les astres. Ils sont en osmose. 

En osmose peut-être pas, mais en adéquation entre leur style de vie et la nature environnante certainement, ou disons plutôt adaptés, avec les moyens à leur disposition, sans fioriture. Je doute en revanche qu'ils n'auraient aucune notion de temps, ne serait-ce que les jours et les lunaisons, directement accessibles à l'observation à l'œil nu, et même la position du soleil dans le ciel pour indiquer le moment de la journée, c'est pratiquement vital comme donnée, afin par exemple de ne pas être pris par la nuit lors d'une chasse " hors foyer ".

 

******

 

Nous avons un allié extrêmement puissant, dont on n'use que trop rarement, c'est le refus !

On peut refuser de vivre comme tout le monde le fait, on peut vivre autrement, et même prendre une pente dégressive, de décroissance volontaire si bon nous semble ! Et si chacun jouait le jeu, nous pourrions revenir à une meilleure communion avec la nature, mais aussi avec nos semblables par la même occasion, nous n'en serions que plus heureux à n'en pas douter, d'autant que l'on peut dire que les sociétés " développées " en leur sein vivent l'ictus sensus, i.e. une crise de sens, sens qui est pourtant fondamental dans notre bienêtre, plus que tout autre chose d'ailleurs, y compris l'argent ou des biens matériels !  ( C.f.: Cerveau et Psycho de janvier 2019, dossier spécial " donner un sens à sa vie " )

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×