Doit-on empêcher les gens de se suicider ?

il y a 49 minutes, ouest35 a dit :

- Le choix en l'occurence c'est de se donner "soiu-même" la mort ... ou voyez-vous du respect ? On est devant un fait "accompli" !

- si vous voyez quelqu'un se mettre la corde au cou et que vous laissez faire par "respect" j'aimerais qu'on m'explique où est le respect ?

- Ca reste un choix. Pour rappel on finit tous par mourir. Le respect c'est envers la decision prise de la personne concernant sa vie, sa mort. Si une personne ayant longuement reflechi, trouve que sa vie lui est trop douloureuse à vivre, de quel droit voulez vous l'obliger de continuer à vivre contre son gré, sauf si vous lui offrez la solution à son/ses pb ? 

- Empecher un suicidaire de passer à l'acte, meme au tout dernier moment, est comprehensible dans le but de lui parler pour essayer de le raisonner, de savoir qu'il n'est dans un etat "anormal".

Ensuite si vous avez constaté qu'il n'est pas dans un etat "anormal", vous comptez le suivre indefiniment 24H/24-7J/7 pour l'empecher indefiniment de recommencer ? 

Et s'il est dejà passé à l'acte, dejà en train de mourir sous peu, veuillez respecter sa derniere volonté, au lieu d'essayer de le reanimer et de lui ajouter une souffrance supplementaire avec possibilité de sequelles irrecuperables. 

Il y a 5 heures, shyiro a dit :

- Ca reste un choix. Pour rappel on finit tous par mourir. Le respect c'est envers la decision prise de la personne concernant sa vie, sa mort. Si une personne ayant longuement reflechi, trouve que sa vie lui est trop douloureuse à vivre, de quel droit voulez vous l'obliger de continuer à vivre contre son gré, sauf si vous lui offrez la solution à son/ses pb ? 

- Empecher un suicidaire de passer à l'acte, meme au tout dernier moment, est comprehensible dans le but de lui parler pour essayer de le raisonner, de savoir qu'il n'est dans un etat "anormal".

Ensuite si vous avez constaté qu'il n'est pas dans un etat "anormal", vous comptez le suivre indefiniment 24H/24-7J/7 pour l'empecher indefiniment de recommencer ? 

Et s'il est dejà passé à l'acte, dejà en train de mourir sous peu, veuillez respecter sa derniere volonté, au lieu d'essayer de le reanimer et de lui ajouter une souffrance supplementaire avec possibilité de sequelles irrecuperables. 

 

Plusieurs jours que tes questions souvent très "intimes" me mette un  mal à l'aise et je n'ai pas répondu à toutes, je ne pouvais pas.

Plusieurs jours que je te trouve un peu borné parce qu'au final ton idée du départ n'as pas évoluée.

Et ce soir en relisant quelle que page de cette discute ou j'ai malgré moi délivré beaucoup trop, il me vient comme une évidence.

J'ai l'impression que cette personne suicidaire que tu voudrais ne pas réanimer, que tu voudrais laisser partir parce que au final c'est son choix, oui cette personne désespérée, j'ai le sentiment que c'est Toi !

As tu toi aussi côtoyé la mort et regretté qu'un ange gardien maladroit vienne te spolier cette réussite ?

il y a 27 minutes, Sittelle a dit :

- J'ai l'impression que cette personne suicidaire que tu voudrais ne pas réanimer, que tu voudrais laisser partir parce que au final c'est son choix, oui cette personne désespérée, j'ai le sentiment que c'est Toi !

 

- As tu toi aussi côtoyé la mort et regretté qu'un ange gardien maladroit vienne te spolier cette réussite ?

- Je juge et defends le suicidaire en me mettant effectivement à la place du suicidaire : si un jour je me deciderais serieusement de mettre fin à ma vie, je n'aimerais pas que qn viendrait foutre en l'air mon passage à l'acte, et surtout apres mon passage à l'acte qui ne serait pas pas encore totalement expiré cliniquement. 

- Il fut une periode où j'avais pensé serieusement au suicide sans toutefois me mettre à passer à l'acte. L'aurais-je regretté si j'avais passé à l'acte etant donné que ma vie actuelle est enviée par certaines personnes et etant donné que j'eprouve du plaisir à faire certaines choses dans ma vie actuelle ? Tout ce que je peux dire c'est que je n'aimerais pas me retrouver dans une situation d'extreme souffrance comme avant. Je n'ai pas regretté de n'etre pas passé à l'acte. Mais si j'avais passé à l'acte avec succes je ne l'aurais pas regretté non plus.

Ca m'arrache la peau des doigts de taper ces mots ....mais.....je dois reconnaître que sur ce sujet je partage l'avis de Shyiro.....

il y a 7 minutes, shyiro a dit :

- Je juge et defends le suicidaire en me mettant effectivement à la place du suicidaire : si un jour je me deciderais serieusement de mettre fin à ma vie, je n'aimerais pas que qn viendrait foutre en l'air mon passage à l'acte, et surtout apres mon passage à l'acte qui ne serait pas pas encore totalement expiré cliniquement. 

- Il fut une periode où j'avais pensé serieusement au suicide sans toutefois me mettre à passer à l'acte. L'aurais-je regretté si j'avais passé à l'acte etant donné que ma vie actuelle est enviée par certaines personnes et etant donné que j'eprouve du plaisir à faire certaines choses dans ma vie actuelle ? Tout ce que je peux dire c'est que je n'aimerais pas me retrouver dans une situation d'extreme souffrance comme avant. Je n'ai pas regretté de n'etre pas passé à l'acte. Mais si j'avais passé à l'acte avec succes je ne l'aurais pas regretté non plus.

 

Effectivement si tu avais réussi à passer à l’acte tu n'e te poserais plus la question du regrèt puisque tu serais mort.

Mais d'une certaine manière, tu réponds comme nous le faisons tous à la question.

Tu y as songé, et maintenant tu te sens bien, donc si quelqu'un t'avait retenu sur le seuil de la porte il aurait probablement bien fait.

Finalement ce que tu ne voulais pas qui soit dit tu viens de l’admettre implicitement.

 je te souhaite de ne plus avoir besoin de ruminer des pensées d'autolyse.

Il y a 13 heures, Sittelle a dit :

- Effectivement si tu avais réussi à passer à l’acte tu n'e te poserais plus la question du regrèt puisque tu serais mort.

- Tu y as songé, et maintenant tu te sens bien, donc si quelqu'un t'avait retenu sur le seuil de la porte il aurait probablement bien fait.

 

- Comprendre par là : meme si je trouve ma vie actuelle plutot agreable et plutot plaisante, je ne trouve pas que ça vaut forcement le coup de devoir supporter une longue periode d'extreme souffrance pour ça.

- Il n'aurait pas forcement bien fait. S'il n'avait fait que de me retenir une fois au bord du passage à l'acte je ne l'aurais peut etre pas fait de reproches, puisque si je le voulais je pourrais recommencer plus tard en evitant sa presence. Je saurais differencier une personne qui essaierait de me retenir par sensibilité à mon egard, d'une autre personne qui m'aurait empeché par indifference parce que la morale de la société veut qu'on empeche le suicide. 

Mais si j'etais dejà passé à l'acte et qu'il m'aurait fait reanimer, avec une possible sequelles pouvant m'empecher de faire les seules choses auxquelles j'eprouve encore du plaisir à faire dans ma vie actuelle, et qui m'aurait rendu impossible de repasser à l'acte avec la methode que j'avais choisi, il aurait pu faire de ma vie un enfer.  

On peut retenir un suicidaire de passer à l'acte seulement par amour ou par la raison, pas par la force. L'emploi de la force est comprehensible seulement quand le suicidaire est dans un etat anormal ("folie passagere", ivre, drogué ...).

Il y a 23 heures, ouest35 a dit :

Le choix en l'occurence c'est de se donner "soiu-même" la mort ... ou voyez-vous du respect ? On est devant un fait "accompli" ! si vous voyez quelqu'un se mettre la corde au cou et que vous laissez faire par "respect" j'aimerais qu'on m'explique où est le respect ?

D'ailleurs la non assistance à personne en danger dans le cas où nous serions témoins d'une tentative de suicide engage votre responsabilité pénale. Il faut le savoir. Et c'est tant mieux.

La réalité c'est que les débats sur l'euthanasie dénaturent le droit et transforment notre système en système totalitaire, dans lequel on peut décider de qui va vivre et qui va mourir. Si un jour nous avons le malheur de légiférer à ce sujet ce sera dramatique. Surtout que les soins palliatifs coûtent cher, et qu'en période d'austérité économique savamment entretenue par les autorités de l'Etat le calcul sera très vite fait. Soleil vert.