Bonjour, j'ai besoin de la définition de la logique et de la physique selon Aristote, mais je ne trouve rien sur le net, quelqu'un pourrait m'aider ?

Oui

Est-ce que Google nous rend idiot ?

Oui

Il y a 20 heures, Gabrie2001 a dit :

Bonjour, j'ai besoin de la définition de la logique et de la physique selon Aristote, mais je ne trouve rien sur le net, quelqu'un pourrait m'aider ?

Bonjour,

Je tente de te donner quelques matériaux, si imparfaits soient-ils, où je tente de répondre au mieux à tes deux questions. Le problème, en ce qui concerne Aristote, ne provient pas de l'absence de documentation sur Internet mais plutôt du phénomène inverse : les études sur le Stagirite sont tellement nombreuses qu'il devient difficile d'aller à l'essentiel ! Tu pourras compléter tout cela en apportant quelques éléments biographiques et sans oublier de préciser bien sûr qu'Aristote fut le disciple de Platon. Je me suis permis d'ajouter un paragraphe consacré au "juste milieu aristotélicien", dans l'esprit de ta requête initiale, ayant encore en tête tes deux autres sujets postés en section philosophie. 

***

Dans la cosmologie aristotélicienne, métaphysique et physique sont étroitement liées. Le système cosmologique d’Aristote est une construction stratifiée du monde qui se déploie, depuis la pure matière en mouvement, vers la pure forme dont le moteur immobile est le dieu aristotélicien. La Physique aristotélicienne est la science du mouvement de la matière pure. La Métaphysique aristotélicienne, ou "philosophie première", est l’étude de l’Etre en tant qu’être, c’est-à-dire de la réalité fondamentale, de la Forme pure.

La « logique aristotélicienne ». C’est avec Aristote que commence cette science qui a pour objet le discours rationnel (le logos) et ses lois. Le raisonnement logique est susceptible de recevoir une valeur de vérité: le vrai ou le faux, selon des principes énoncés par le Stagirite (Le principe du tiers exclu étant introduit comme conséquence du principe de non-contradiction). Cette étude est conduite d’un point de vue formel, c’est-à-dire indépendamment du contenu du discours proprement dit. Les écrits logiques d’Aristote ont été rassemblés sous le titre d’Organon. Ce titre, qui signifie “intrument”, dit bien la place spéciale que la logique occupe parmi la philosophie et les sciences. A vrai dire, Aristote considère la logique, non comme une science, mais comme l’instrument des sciences. C’est également la technique du discours vrai qui permet de se défaire de l’immoralisme des Sophistes.

Le « juste milieu aristotélicien » ou l’éthique des vertus. C’est du jeu réciproque de l’intelligence et des vertus morales que naît l’attitude éthique de l’homme en quête du Souverain bien, lequel n’est pas transcendant. Il revient à la prudence en particulier de reconnaître les moyens et les chemins justes qui conduisent au bien humain, tandis que l'attitude éthique s’acquiert grâce à la pratique et à l’habitude. La vertu d’un homme, c’est ce qui le fait humain; c’est ce qui fait de lui sa valeur, autrement dit son excellence propre. La vertu éthique est définie comme le juste milieu entre deux extrêmes condamnables. Une attention particulière est accordée à la justice, qui est la vertu la plus importante relativement à la vie en commun (en tant que distributive, elle permet de répartir justement les biens et les honneurs; en tant que corrective, elle compense les dommages subis). Autre vertu essentielle : l’amitié, grâce à laquelle l’homme accomplit son passage de l’individu à la communauté.