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Deux immeubles s'effondrent à Marseille


dutour

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Membre, Posté(e)
Garlaban Membre 7 693 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a une heure, Doïna a dit :

Ces gens se sont opposés à la rénovation de leur quartier pour préserver l'aspect populaire ? Ou se sont-ils opposés à une gentryfication de plus ? Parce que si, par rénover, il est en réalité sous-entendu qu'on va virer les vieux immeubles dont les locataires pauvres vont être dispatchés dans les quartiers périphériques où il n'y a même plus moyen de vivre en sécurité, pour les remplacer par des immeubles bon chic, bon genre réservée à la grande bourgeoisie, il y a de quoi être pas content.

Sans source de votre part, on ne peut être certain de la vraie raison de ces oppositions dont vous nous parlez. On ne peut s'appuyer que sur votre parole.

Il y a bien longtemps que la "haute bourgeoisie" a quitté le centre-ville de Marseille et n'a nullement envie d'y revenir. Tout au plus la rénovation de ces quartiers ramènera les classes moyennes et laissera en place les plus modestes mais à l'esprit civique comme pour l'avenue de la République, bien loin des rêves du "haut de gamme" initial de ses rénovateurs. 

Le quartier de Noailles est un cloaque sans nom par ses immeubles, sa crasse et la faune qui y séjourne dans ses rues. L'insécurité n'a pas attendu l'appel de la banlieue pour s'y installer . Il y a aussi tous ces profiteurs qui squattent les services sociaux de la Mairie, se repassent les bons plans entre eux, ne veulent aucune contrainte de location, ne payent plus de loyer depuis des lustres, se louent et se sous louent entre eux comme des Thénardiers.

Avec un tel niveau de crasse et d'insalubrité la gentryfication de ces quartiers n'est pas une insulte. Au moins permettra-t-elle à un maximum de marseillais de se réapproprier leur centre-ville.

 

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Membre+, Posté(e)
Doïna Membre+ 17 468 messages
Maitre des forums‚
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Il y a 8 heures, Morfou a dit :

-----------------il est en réalité sous-entendu qu'on va virer les vieux immeubles dont les locataires pauvres vont être dispatchés dans les quartiers périphériques où il n'y a même plus moyen de vivre en sécurité, ------------------

 

De quoi parlez vous? quelle sécurité? celle des bâtiments ou celle des gens à cause d'autres gens?

Marseille est "pourrie à coeur" depuis longtemps! une poubelle à ciel ouvert!

Ce n'est pas "cité phocéenne" qu'elle devrait s'appeler, mais le fossé de la France!

Quand je parle de l'insécurité dans les quartiers périphériques (souvent nommés quartiers nord bien qu'une bonne partie s'étende vers l'ouest), il est bien entendu question de celle générée par le trafic de drogue. Ces gens modestes ou pauvres qui s'accrochent au centre-ville sont des personnes qui préfèrent vivre en dehors de tout ça, pouvoir sortir entre amis peinards, dans une zone bien alimentée par les transports en commun, animée (marchés, théâtres, Canebière, Vieux Port, La Plaine, le cours Julien, etc.), quitte à vivre dans des logements dégradés. Si Marseille est pourrie à cœur, c'est surtout à cause des notables et des élus imbus de leur personne et méprisants qui, depuis trop longtemps, frayent avec le milieu, se font graisser la patte, entretiennent le crime.

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Membre, 67ans Posté(e)
dutour Membre 227 messages
Baby Forumeur‚ 67ans‚
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La police fait son travaille et connaît déjà les noms

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Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
Invité s Invités 0 message
Posté(e)

Marseille : sanctions contre deux élus de la Région, propriétaires d'appartements dans les immeubles effondrés

Les sanctions tombent, dans le milieu politique marseillais. Le président de la région Paca Renaud Muselier a décidé de priver deux de ses vice-présidents de leurs délégations et responsabilités à la Région. Le premier est le LR Xavier Cachard, propriétaire d'un appartement au 65, rue d'Aubagne, dont le domicile a été perquisitionné ce matin. 

La seconde est Arlette Fructus, vice-présidente en charge du Logement à la Ville, la Métropole et la Région, mais également adjointe au logement à la ville de Marseille, présidente de Marseille Habitat, le bailleur social responsable d'un des immeubles, et... propriétaire d'un appartement au 63, rue d'Aubagne.

Jeudi 15 novembre, au lendemain d'une "marche de la colère", des perquisitions sont menées chez le propriétaire d'un des immeubles.

https://www.lci.fr/police/en-direct-marseille-sanctions-contre-deux-elus-de-la-region-proprietaires-d-appartements-dans-les-immeubles-effondres-2103563.html

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Membre, Greuh, 43ans Posté(e)
The_Dalek Membre 21 012 messages
43ans‚ Greuh,
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Sanctions ? Quelles sanctions ? Quelques fusibles vont sauter, point barre, vous continuer a croire les politiciens ? Assumez le, ces gens la ne sont pas placés la par les électeurs

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Membre, 45ans Posté(e)
bcbg Membre 10 682 messages
Mentor‚ 45ans‚
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Pour les 700 personnes à reloger à présent , c'est qui qui va encore payer ? Monsieur Gaudin ? :D

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Membre, Greuh, 43ans Posté(e)
The_Dalek Membre 21 012 messages
43ans‚ Greuh,
Posté(e)
il y a 1 minute, bcbg a dit :

Pour les 700 personnes à reloger à présent , c'est qui qui va encore payer ? Monsieur Gaudin ? :D

Reloger ? Tu rêves, les pauvres ça n'intéresse pas le croquant, le même qui se pense a l'abri mais en fait n'est qu'a peine mieux loti

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Membre, 45ans Posté(e)
bcbg Membre 10 682 messages
Mentor‚ 45ans‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, The_Dalek a dit :

Reloger ? Tu rêves, les pauvres ça n'intéresse pas le croquant, le même qui se pense a l'abri mais en fait n'est qu'a peine mieux loti

A ce qui parait que les marseillais du quartier ne lâchent pas l'affaire . Il va bien falloir que des solutions soient prises et que des têtes tombent. JCGaudin va prendre sa retraite en fanfare avec cette histoire 

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Membre, Greuh, 43ans Posté(e)
The_Dalek Membre 21 012 messages
43ans‚ Greuh,
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à l’instant, bcbg a dit :

A ce qui parait que les marseillais du quartier ne lâche pas l'affaire . Il va bien falloir que des solutions soient prises et que des têtes tombent. JCGaudin va prendre sa retraite en fanfare avec cette histoire 

Il s'en fout a mon avis, Marseille est une poubelle depuis des décennies, les gens se foutent de tout, ce que veut le bon peuple ? Des coupables, pas des solutions

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Membre+, Posté(e)
Doïna Membre+ 17 468 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Au point où la ville en est, il faudrait que le président de la République désigne à la mairie un gouverneur et une équipe pour assainir la vie publique. Les élus en place, ceux de droite comme ceux de gauche, sont des bras cassés, des profiteurs, des fricoteurs, qui mènent la cité à sa perte.

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  • 1 mois après...
Membre+, Posté(e)
Doïna Membre+ 17 468 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

"Jamais je n'aurais pensé vivre une situation pareille" : le quotidien entre parenthèses des délogés de Marseille

Un mois et demi après l'effondrement de deux immeubles en plein centre de Marseille, plus de 1 600 habitants ont dû quitter leur logement.

(...)

Depuis qu'elle a été évacuée, Hélène n'a pas pu remettre les pieds dans son appartement. Sa vie se résume donc à des allées et venues entre son hôtel, la cantine et "Beauvau", où elle passait quotidiennement avant d'espacer ses visites de deux ou trois jours. Le reste du temps, elle déambule sans but précis dans la ville, s'arrête de temps en temps à la bibliothèque de l'Alcazar pour se réchauffer et lire un magazine, ou découvre les joies du lavomatique. Pour Hélène, qui vit seule, cette mésaventure est aussi synonyme d'isolement.

(...)

Evacué dès le 5 novembre, Hassan, un habitant du quartier de la rue d'Aubagne, a aussi des rapports tendus avec son propriétaire depuis la catastrophe. Son immeuble n'ayant pour le moment pas fait l'objet d'un arrêté de péril, Hassan est censé devoir continuer à payer son loyer, même s'il ne vit plus chez lui. Ce que le propriétaire lui a rappelé, sans pincettes, par SMS. "Vous devez régulariser votre loyer par chèque et par courrier postal", lui ordonne-t-on en lettres capitales.

(...)

A quelques jours de Noël, Sameh, mère de famille ne se fait pas d'illusions sur les fêtes de fin d'année, qui sont "gâchées". Comme de nombreux autres locataires, elle n'a jamais pu revenir dans son appartement depuis son évacuation, le 7 novembre. Elle n'a accès ni à ses documents administratifs, pourtant utiles pour ses démarches de demande de relogement, ni aux carnets de santé de ses enfants. Des voisins lui ont fait savoir que l'appartement avait été cambriolé. Impossible à vérifier : l'entrée de l'immeuble est désormais condamnée par une barrière métallique. Et pendant ce temps, l'abonnement à internet continue à être prélevé…

(...)

Emilie et Maël font aussi l'expérience d'une situation qui confine à l'absurde. Ce jour-là, comme tous les matins, ces trentenaires quittent l'appartement qu'ils ont acheté deux ans plus tôt au 69, rue d'Aubagne, avec une petite terrasse et une vue sur la mer, pour se rendre à leur travail. Ils apprennent avec effroi que les immeubles situés aux 63 et 65 se sont effondrés, et que le 67 a été volontairement détruit. Deux jours plus tard, afin de sécuriser les opérations de secours toujours en cours, c'est au tour de leur immeuble d'être "déconstruit", selon la volonté des autorités. Leur appartement, situé au cinquième étage, n'existe plus.

Les premiers jours ont été très difficiles pour le couple, jeunes parents d'un bébé de 9 mois. "Au début, les services de la mairie étaient totalement désorganisés. On donnait nos numéros plusieurs fois par jour sur des petits bouts de papier, et personne ne nous rappelait. On nous demandait sans arrêt nos documents : les bulletins de salaire, les avis d'impôt, le livret de famille…", raconte Emilie. Sauf que tout a été détruit. Enseignante en école maternelle, elle a aussi perdu tout son travail de préparation.

(...) Article entier sur lien

 

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Membre, Posté(e)
Dorood Membre 833 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)

C’est le centre de la ville. Ici, le centre est à la marge : des routes le contournent, les pouvoirs l’ignorent et l’ignorance finit toujours par être criminelle. C’est le centre de la ville, les murs sont sa mémoire, ils sont même sa loi. Ici, chaque immeuble repose sur un autre et lui-même sur un autre ; ainsi jusqu’au dernier. Cette loi fait de cette ville un poing fermé, un corps organiquement composé par son histoire. Alors quand l’un tombe, tous cèdent.

Voici pour la loi.

Quant à l’ignorance criminelle, elle est doublement coupable : sous les décombres, on finira par retrouver fatalement des corps qu’on comptera pour peu. Ils n’auraient pas dû être là, diront ceux vers qui les micros se tendent ; on leur avait bien dit, ajouteront-ils comme on crache sur un cadavre ; ce serait tant pis pour eux, finiront-ils par lâcher, en comptant non pas les corps, mais les voix qui manquent pour la campagne à venir. Qui dira le nom de ces corps ensevelis ? Ces corps sont l’autre image de la ville, sa réalité de chair. Il manquera toujours la vieille geste des poètes, les tombeaux qu’autrefois on écrivait.

Aujourd’hui, les tombeaux de ces corps sont les pierres de la ville, les murs sur lesquels ils avaient adossé leur vie.

Un immeuble qui tombe sans cause véritable, ni incendie ni tremblement de terre, mais après quelques pluies et de nombreuses années d’ignorance et de mépris, c’est impensable ; un immeuble qui tombe parce qu’on l’oublie, c’est insensé. Non pas un, mais deux immeubles mêmes, et trois, peut-être dix bientôt, cent, mille, puisque dans cette ville, tout s’élève ensemble, et tombe ensemble. C’est l’autre loi de la ville, impensable, insensée.

Peut-être qu’on vivait dans le premier immeuble, parce que lui proposait un toit au lieu de la rue. Peut-être qu’on ne saura jamais qui vivait dans le premier.

Peut-être qu’on trouvera un chien là dedans que les pouvoirs prendront pour un homme ou un enfant, ou inversement.

Ce sont des jours sales sur lesquels la pluie tombe aussi lourdement qu’un immeuble. Il y a par dessus la tristesse, comme des pierres sur un corps, de la rage.
À quelques rues seulement, les mêmes pouvoirs dépensent les milliers jamais consentis ici pour lever des murs : l’ironie est un autre crachat sur les morts. Les murs qu’ils dressent autour de la Plaine, ces mêmes murs jamais posés pour étayer les immeubles effondrés se bâtissent finalement pour la même raison : nettoyer, trier, contrôler les populations.

S’ils ont laissé les murs pourrir sur place, c’était peut-être pour mieux faire fuir les hommes, les femmes.

Les hommes et les femmes sont restés.

Où aller ? Les murs ne tomberont pas.
Les murs sont tombés. Et maintenant ? On n’aura même pas eu besoin d’abattre les immeubles, ils ont eux-mêmes offert la place pour les hôtels de standing, les casinos, les parkings, les places larges avec des bancs où il serait impossible de s’allonger – pensez, si un homme avait l’idée d’y dormir, une nuit de désespoir.

Dans l’effondrement du soir, il y a une autre leçon.

Nous vivons vraiment dans un monde qui s’effondre, et qui produit lui-même les conditions de son effondrement.

Les hommes et les femmes sur qui s’effondre ce monde ne réclament ni un poème ni un tombeau, mais qu’on ne leur crache pas dessus comme de leur vivant. Qu’à l’ignorance succède ce que la rage sait parfois lever : l’organisation des colères, le renversement des forces.

Ce sont des jours sales, infâmes et qui font honte : que la honte change de camp.

Arnaud Maïsetti, article du 06 novembre 2018

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Membre, Posté(e)
Dorood Membre 833 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)

La Provence - Article paru le 17 décembre 2018

Ces textes d'écrivains, de rappeurs et d'historiens prennent un étrange accent prophétique aujourd'hui

Observateurs privilégiés d'une ville en perpétuel mouvement, ils ont trempé leur plume dans l'acide pour dénoncer la fracture sociale, la gentrification, la perte d'identité du centre ancien de Marseille. En 2013, la rappeuse Keny Arkana avait même choisi Noailles pour tourner un documentaire de vingt minutes sur la transformation de la ville. L'exploitation de la misère par les marchands de sommeil, les murs qui craquent jusqu'à s'écrouler, la colère du peuple qui gronde jusqu'à exploser, la rupture entre une municipalité et ses administrés, ces écrivains, rappeurs, historiens les ont couchés sur le papier il y a parfois des décennies. Alors depuis l'effondrement des immeubles de la rue d'Aubagne, ces écrits exhumés, fictions ou récits appuyés sur la réalité, prennent un étrange accent prophétique. Dans les écrits de Tahar Ben Jelloun, Gilles Ascaride, Keny Arkana, la Fonky Family, Adrien Blès, que nous publions ici, on trouve une "cité de pierre brute et béton écaillé", des "balcons qui nous tombent dessus", des "esprits démolis comme ces murs qu'on a toujours tenus"...

Quelques jours après la chute des immeubles, l'historien Jean-Noël Beverini et le socio-linguiste Médéric Gasquet-Cyrus ont livré leur vision tristement poétique de la catastrophe. Car le drame de la rue d'Aubagne a immédiatement traversé la sensibilité poreuse des artistes. On les croise, anonymes auprès des manifestants révoltés, citoyens dans les réunions des collectifs, généreux dans les concerts caritatifs. Valérie Manteau dit user des projecteurs que son prix Renaudot braque sur elle pour "s'en servir de porte-voix" et "aider" les sinistrés de Noailles. Dans l'urgence de la crise, des photographes, vidéastes, peintres, chanteurs et écrivains immortalisent déjà à travers leur art, la souffrance et la rage qui s'emparent du peuple. L'expression artistique pour conjurer le sort.

Extrait :

"Des murs et des maisons, ils ont fait des décombres"

Ces visages ont été dévastés par la main humaine Ces ruines ne sont pas asthme de la terre Ni tremblements des pierres souterraines Ces ruines sont l'ouvrage des hommes Des murs et des maisons ils ont fait des décombres

Comme s'entassent les pierres et les portes Les jours s'éloignent des hommes

Est-ce la terre ou le ciel qui craquelle sous les bris de verre

Ces ruines se sont entassées là comme le soir

Juste un bruit sourd et gris comme un matin d'insomnie

Marseille n'est plus un port ni une foire foraine

Ce n'est plus une place pour les soirs d'été

C'est une ombre épaisse et sans faste où l'étranger exile l'étranger.

(...)

Est-ce une ville qu'on outrage ou est-ce la nuit qui ensevelit ses ruelles souterraines ?

Cet homme vend du sable et des mots à peine s'il se souvient de son nom

Son pays ce sont ses mains

Elles sont lourdes et parfumées de terre

Sa maison ce sont ses savates

C'étaient les princes de la ville des gitans, des soldats,

des résurrections, des pirates sans épée,

C'était cela l'ombre de l'exode.

Extraits de "Marseille, comme un matin d'insomnie", de Tahar Ben Jelloun, photos de Thierry Ibert, Le Temps parallèle éd., 1986

 

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Membre, Posté(e)
Dorood Membre 833 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)

France Culture - Emission Les Pieds sur terre

Le drame du logement à Marseille : une aubaine pour qui ?

Enquête : depuis l’effondrement de deux immeubles à Marseille en novembre dernier, plus de 1 500 personnes ont été évacuées dans des hôtels. En parallèle, des experts particuliers profitent de cette situation pour faire expertiser les logements vétustes, en vue d'un éventuel rachat.

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Dorood Membre 833 messages
Forumeur alchimiste ‚
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Marseille : à quoi ressemble la vie des 1400 évacués d'urgence et toujours pas relogés ?

Évacué une première fois vingt-quatre heures lors de l'écroulement des immeubles de la rue d'Aubagne, ce riverain a pu regagner son domicile quelques jours avant d'en être de nouveau évacué le 9 novembre… C’est le début d’un parcours du combattant qui continue à ce jour. Jeune prof sans le sou, il se retrouve sans possibilité de se reloger.

Son témoignage relate tous les murs et obstacles rencontrés de la part des services municipaux, couplage de dédain, de condescendance, de discrimination certaine. Ce témoignage recueilli par Candice Nguyen sera en plusieurs parties.

La première se concentre sur le jour de l'évacuation.

Témoignage1, vendredi 09 novembre, l'évacuation

La seconde raconte l’arrivée à l’hôtel

Témoignage2, Marseille Horror Story : Hotel

 

 

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Dorood Membre 833 messages
Forumeur alchimiste ‚
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Laurent Mucchielli écrit "A Marseille, une mairie incompétente et un état absent"

Les morts de la rue d’Aubagne, ensevelis dans l'effondrement de trois immeubles lundi 5 novembre, ne sont pas les victimes d’un coup du sort et encore moins des « fortes pluies » tombées sur la ville, scandaleuse explication avancée par la municipalité à l'annonce de la catastrophe. Ils sont le bilan tragique des décennies de laisser-faire et d'incurie de la municipalité dirigée par Jean-Claude Gaudin, élu maire (LR) en 1995. Marseille est de longue date une magnifique ville en souffrance. Son prétendu folklore, ses images clichés, ses particularités, sa pauvreté aussi, ont toujours servi d’explications et surtout d’excuses aux responsables politiques comme aux hauts fonctionnaires de l’État.

 

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Membre, 45ans Posté(e)
bcbg Membre 10 682 messages
Mentor‚ 45ans‚
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Une bonne partie des Marseillais sont mal logés, certains en sont morts . c'est pour ça qu'il est demandé à JC Gaudin où est passé l'argent des contribuables . Jusque là normal

Maintenant , comme JCG semble trembler par rapport à  des marseillais qui ne décolèrent pas (voir le déploiement de force de l'ordre) , ils relogent à tout va . Et qui va payer ? 

Ce qui était plus normal , d'après moi, c'est qu'en priorité  on s'occupe de la sécurité des marseillais . Les habitations , les écoles etc 

YBarthès a  dévoilé dans son émission que lors de son dernier conseil municipal qui a débuté tôt (lol)  la partie réservée au public avait été on va dire s'quattée ' par des élus , des fonctionnaires etc  :D A part ça il est serein 

 

 

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