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Perception et sensations: texte de Russel


MRPHILO

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Nouveau, 24ans Posté(e)
MRPHILO Nouveau 2 messages
Baby Forumeur‚ 24ans‚
Posté(e)

Bonjour, j'ai un sujet de philo à faire et j'ai besoin d'aide:

russel

J'ai trouvé cette problématique: La réalité est-elle la somme de nos sensations?

Pour le plan: I) Notre perception de la réalité est limitée par nos sens.

                   II) L'homme ne percoit pas l'essence des chose mais une simple représentation de cette essence

                   III) jsp

 

Que pensez-vous de cette pbtq? du plan? merci...

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Membre, Talon 1, 79ans Posté(e)
Talon 1 Membre 24 294 messages
79ans‚ Talon 1,
Posté(e)

pbtq ? Encore un flemmard.

Si vous savez répondre à ce problème, vous aurez compris : si un arbre tombe dans la forêt, et s'il n'y a personne pour l'entendre, est-ce que le bruit de la chute existe ?

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

bonjour

la perception des choses est limité par nos sens ? bien sur , mais nos sens nous permette quand même de naviguer dans une réalité ou nous somme adapté pour y vivre . 

en allant plus loin dans les profondeurs de la réalité , nos sens ne servent plus à la raison car cette réalité ne correspond plus à celle qui nous est nécessaire ! 

bonne journée

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Nouveau, 24ans Posté(e)
MRPHILO Nouveau 2 messages
Baby Forumeur‚ 24ans‚
Posté(e)

Talon1, oui il existe mais c'est quoi le rapport?

le merle, ah oui mais dcp je peux garder mon plan et mettre ca pour la troisieme

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Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Il y a plusieurs plans d’etudes, au moins deux. Nous percevons les choses en fonction de nos sens et de notre propre mouvement et position. Ce que nous percevons appelons le : phénomène. Le phénomène, c’est à dire ce qui apparaît dans une première affectation des sens, la sensation, est donc fonction de différentes conditions : mouvement, position du récepteur (nous) et de l’emetteur (La chose qui affecte nos sens). Le cerveau a cette étonnante puissance de calcul : à la suite d’une activité inconsciente ( dont nous n’avons donc pas conscience) il « redresse » les perceptions premières issues des sensations premières afin de nous donner une image finale et consciente apte à permettre l’action, apte à permettre une action efficace. Le cerveau va jusqu’ à compléter des images incomplètes   ( une partie de notre perception finale est aveugle à l’endoit où le nerf optique s’articule sur notre rétine) par calcul de probabilités. À la suite de ces calculs il complète l’image. Il y a plein d’exemples comme cela, révélés par les neurosciences.

Bien. Mais allons encore plus loin. Nos sens, nos sensations, sont des affectations produites par une action des « choses » sur nos cellules réceptrices. Est ce que ces actions sont la « chose » ? Non. Prenons l’exemple de l’ouïe. Vous entendez un son. Une vibration de l’air résonne avec votre tympan. Cette résonance est acheminée tout le long de vos neurones qui vont construire une « image » consciente que vous appellerez : son. Est ce que le son est identique à la chose qui a produit la vibration de l’air ? Non. À partir du son vous pourrez certes spéculer sur la chose qui a produit le son mais vous ne pourrez pas avoir une connaissance immédiate et directe de la chose, car la vibration qu’elle produit n’est pas identique à ce que vous appelez son essence. Je dirai plutôt sa réalité. Et bien il en est de même de la vue. Nous croyons que la vue nous révèle la réalité des choses car nous sommes abusés par la puissance d’apparente révélation de ce sens. Mais ce sens est comme l’ouie. Il vous rapporte lui aussi une vibration, une onde ( lumineuse). Onde lumineuse traitée par votre cerveau qui en induit une image propre à vous permettre d’agir. Pour autant est ce que l’onde lumineuse est identique à la chose qui a produit l’onde ? Non. Vous voyez un mur et vous vous dites ce mur existe en tant que tel. Et bien non ce que vous percevez c’est une onde lumineuse à partir de laquelle votre cerveau construira cette image : le mur, image adaptée à notre possibilité d’action. Le mur vous paraîtra compact car votre corps ne peut pas le traverser. Pour autant le physicien pourra vous donner une autre représentation du mur, par exemple une structure lacunaire faite pratiquement que de vide. Mais cette représentation votre cerveau ne la retiendra pas afin de vous éviter de vous fracasser le nez dessus. En définitive ce que j’ai en face de moi est ce un mur compact ou une structure lacunaire ? Impossible de savoir si la « chose » que j’appelle mur a une réalité indépendante de son environnement. 

C’est pourquoi nous faisons la différence  entre le phénomène, ce qui nous apparaît, et la chose en soi ( kant), réalité dont nous ne pouvons pas avoir une connaissance directe.

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Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, aliochaverkiev a dit :

Il y a plusieurs plans d'études, au moins deux. Nous percevons les choses en fonction de nos sens et de notre propre mouvement et position. Ce que nous percevons appelons-le : phénomène. Le phénomène, c’est- à-dire ce qui apparaît dans une première affection des sens, la sensation, est donc fonction de différentes conditions : mouvement, position du récepteur (nous) et de l’émetteur (la chose qui affecte nos sens). Le cerveau a cette étonnante puissance de calcul : à la suite d’une activité inconsciente ( dont nous n’avons donc pas conscience) il « redresse » les perceptions premières issues des sensations premières afin de nous donner une image finale et consciente apte à permettre l’action, apte à permettre une action efficace. Le cerveau va jusqu’ à compléter des images incomplètes   ( une partie de notre perception finale est aveugle à l’endoit où le nerf optique s’articule sur notre rétine) par calcul de probabilités. À la suite de ces calculs il complète l’image. Il y a plein d’exemples comme cela, révélés par les neurosciences.

Bien. Mais allons encore plus loin. Nos sens sont affectés par des sensations produites par une action des « choses » sur nos cellules réceptrices. Est-ce que ces actions sont la « chose » ? Non. Prenons l’exemple de l’ouïe. Vous entendez un son. Une vibration de l’air résonne avec votre tympan. Cette résonance est acheminée tout le long de vos neurones qui vont construire une « image » consciente que vous appellerez : son. Est ce que le son est identique à la chose qui a produit la vibration de l’air ? Non. À partir du son vous pourrez certes spéculer sur la chose qui a produit le son mais vous ne pourrez pas avoir une connaissance immédiate et directe de la chose, car la vibration qu’elle produit n’est pas identique à ce que vous appelez son essence. Je dirais plutôt sa réalité. Et bien il en est de même de la vue. Nous croyons que la vue nous révèle la réalité des choses car nous sommes abusés par la puissance d’apparente révélation de ce sens. Mais ce sens est comme l’ouie. Il vous rapporte lui aussi une vibration, une onde ( lumineuse). Onde lumineuse traitée par votre cerveau qui en induit une image propre à vous permettre d’agir. Pour autant est-ce que l’onde lumineuse est identique à la chose qui a produit l’onde ? Non. Vous voyez un mur et vous vous dites ce mur existe en tant que tel. Et bien non ce que vous percevez c’est une onde lumineuse à partir de laquelle votre cerveau construira cette image : le mur, image adaptée à notre possibilité d’action. Le mur vous paraîtra compact car votre corps ne peut pas le traverser. Pour autant le physicien pourra vous donner une autre représentation du mur, par exemple une structure lacunaire faite pratiquement que de vide. Mais cette représentation votre cerveau ne la retiendra pas afin de vous éviter de vous fracasser le nez dessus. En définitive ce que j’ai en face de moi est-ce un mur compact ou une structure lacunaire ? Impossible de savoir si la « chose » que j’appelle mur a une réalité indépendante de son environnement. 

C’est pourquoi nous faisons la différence  entre le phénomène, ce qui nous apparaît, et la chose en soi ( Kant), réalité dont nous ne pouvons pas avoir une connaissance directe.

 

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