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Hollande aurait il perdu une nième occasion de se taire ?


DroitDeRéponse

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à l’instant, lemusicien a dit :

Nous sommes 65 millions en France pas loin de 7.4 milliards d'humain

Dés qu'un territoire se délite les grands fauves se partagent le festin en part plus ou moins égal

T'es pas dans la vrai vie

continue à te déverser cela doit être imputable à une perte de mémoire collective

On ne passe en anthropologie par l'animal pour comprendre l'homme...C'est limite la doxa des ignorants..

:D

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MembreR, Posté(e)
lemusicien MembreR 770 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, ledébile a dit :

On ne passe en anthropologie par l'animal pour comprendre l'homme...C'est limite la doxa des ignorants..

:D

c'est HS

Continue à jouer avec tes... amis

je t'enverrai un arc et des flèches

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il y a 1 minute, lemusicien a dit :

c'est HS

Continue à jouer avec tes... amis

je t'enverrai un arc et des flèches

hahaha 

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Membre, 152ans Posté(e)
chanou 34 Membre 23 690 messages
Maitre des forums‚ 152ans‚
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il y a 21 minutes, ouest35 a dit :

 

" Cette affaire ne concernerait uniquement l’Inde si le nom de l’actrice Julie Gayet n’était pas apparu… En effet, Reliance Group aurait partiellement financé, en 2016, le film Tout là-haut » (avec Kev Adams), produit par la comédienne. Or, cette dernière est aussi la compagne de l’ex-président François Hollande, qui était donc à la manoeuvre au moment de la signature du contrat « Rafale ». D’où le soupçon d’un « conflit d’intérêt ».

 

Et voilà.
pas la peine daller plus loin. C'est typiquement ce qui ne pardonne pas.

Pourquoi croyez-vous qu'on a créé ce site (sous son mandat en plus je crois) ? https://www.transparence.sante.gouv.fr/flow/main;jsessionid=37B44E46DE37E8ED122D61D6E4A789E4?execution=e1s1

Justement parce qu'on sait bien que les conflits d'intérêt même s'ils ne sont que soupçonnés, c'est dévastateur. Il aurait dû y penser.

 

Bonne fin de journée.

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Membre, 86ans Posté(e)
ouest35 Membre 25 764 messages
Maitre des forums‚ 86ans‚
Posté(e)
il y a 10 minutes, chanou 34 a dit :

Et voilà.
pas la peine daller plus loin. C'est typiquement ce qui ne pardonne pas.

Pourquoi croyez-vous qu'on a créé ce site (sous son mandat en plus je crois) ? https://www.transparence.sante.gouv.fr/flow/main;jsessionid=37B44E46DE37E8ED122D61D6E4A789E4?execution=e1s1

Justement parce qu'on sait bien que les conflits d'intérêt même s'ils ne sont que soupçonnés, c'est dévastateur. Il aurait dû y penser.

 

Bonne fin de journée.

https://www.marianne.net/societe/vente-des-rafale-en-inde-julie-gayet-dans-la-tourmente

comme il n'a plus rien a dévasté ça va pas vraiment lui nuire ni a la dame ... elle n'attend pas après FH pour bien vivre ... même de ses rentes si elle veut ! Quant on voit les gamelles d'un Sarkozy par exemple pour ne nommer que lui (tous dans le même sac et il faut dire FH jusqu'ici on ne lui avait rien trouvé ... c'est super pour le commerce du sucre a casser) ...

 

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Membre, 152ans Posté(e)
chanou 34 Membre 23 690 messages
Maitre des forums‚ 152ans‚
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Il y a 1 heure, ouest35 a dit :

https://www.marianne.net/societe/vente-des-rafale-en-inde-julie-gayet-dans-la-tourmente

comme il n'a plus rien a dévasté ça va pas vraiment lui nuire ni a la dame ... elle n'attend pas après FH pour bien vivre ... même de ses rentes si elle veut ! Quant on voit les gamelles d'un Sarkozy par exemple pour ne nommer que lui (tous dans le même sac et il faut dire FH jusqu'ici on ne lui avait rien trouvé ... c'est super pour le commerce du sucre a casser) ...

 

Bonnes remarques. :bo:

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Membre, 86ans Posté(e)
ouest35 Membre 25 764 messages
Maitre des forums‚ 86ans‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, chanou 34 a dit :

Bonnes remarques. :bo:

Merci j'en ai plein en réserve :bisou:

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 787 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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Il y a 3 heures, ouest35 a dit :

Aïe aïe Maria ... tout ça sur fond de guerre électorale en Inde !!!

http://www.opex360.com/2018/09/22/lex-president-hollande-relance-polemique-inde-de-lachat-de-36-avions-rafale/

" Seulement, le contrat relatif aux 36 Rafale fait l’objet, depuis maintenant plusieurs mois, d’une vive polémique en Inde, sur fond de rivalités politiques en vue des prochaines élections législatives.

Ce n’est pas le choix de l’avion de Dassault Aviation qui pose problème mais celui du partenaire industriel du constructeur français. "

" Ainsi, dans le cadre de ce contrat, l’opposition, incarnée par le Parti du Congrès, soupçonne le gouvernement de M. Modi, issu du Bharatiya Janata Party [Parti du peuple indien], d’avoir favorisé une entreprise « amie », en l’occurrence Reliance Group, aux dépens de HAL. Et, ainsi, d’avoir bénéficié de quelques avantages sonnants et trébuchants. Ces soupçons sont en outre alimentés par le fait que le partenaire de Dassault Aviation a une expérience quasi nulle dans le domaine de l’aéronautique. "

Soupçons de l'opposition à retenir ....

" Cette affaire ne concernerait uniquement l’Inde si le nom de l’actrice Julie Gayet n’était pas apparu… En effet, Reliance Group aurait partiellement financé, en 2016, le film Tout là-haut » (avec Kev Adams), produit par la comédienne. Or, cette dernière est aussi la compagne de l’ex-président François Hollande, qui était donc à la manoeuvre au moment de la signature du contrat « Rafale ». D’où le soupçon d’un « conflit d’intérêt ».

"« C’est le gouvernement indien qui a proposé ce groupe de services et Dassault qui a négocié avec Ambani [le Pdg de Reliance Group, ndlr] », s’est défendu M. Hollande, dans les colonnes de Médiapart, le 21 septembre. « Nous n’avons pas eu le choix, nous avons pris l’interlocuteur qui nous a été donné », a-t-il insisté.

« C’est pourquoi, par ailleurs, ce groupe n’avait pas à me faire quelque grâce quoi que ce soit. Je ne pouvais même pas imaginer qu’il y avait un quelconque lien avec un film de Julie Gayet », a encore fait valoir François Hollande.

Plus tard, sollicité par l’AFP alors qu’il se trouvait au Canada pour donner une conférence, M. Hollande a déclaré que Reliance Group était apparu lors de la « nouvelle formule » des négocations sur l’achat de Rafale. « La France n’a en aucune manière choisi Reliance », a-t-il répété.

« Les autorités françaises n’avaient pas à choisir le partenaire, Dassault s’est retrouvé avec Reliance sans que le gouvernement français ait été consulté (…) Ce sont des partenaires qui se sont choisis eux-mêmes », a-t-il poursuivi, avant de prétendre qu’il n’était pas « au courant » de pressions du gouvernement indien pour imposer un partenariant entre Reliance Group et l’industriel français. « Dassault est seul capable de le dire », a-t-il dit."

Voilà peut-être ce qu'il faut méditer ... bisbille politique indienne ....

"Les propos de l’ancien locataire de l’Éysée ont été repris au vol par Rahul Gandhi, le président du Parti du Congrès. « Grâce à François Hollande, nous savons désormais que (Narendra Modi) a personnellement accordé un marché au potentiel de milliards de dollars à un Anil Ambani en faillite », a-t-il réagi, via Twitter. « Le Premier ministre a trahi l’Inde », a-t-il accusé."

Quant au financement des films par des firmes françaises, ou étrangères Julie Gayet n'a pas inventé la pratique ... (suffit de voir les génériques de films pour le comprendre aisément dans tous les remerciements ... et on s'en tape) .. Son seul prob c'est qu'elle est avec sa coéquipière tombée sur des pourris et comble d'horreur se trouver être la compagne du Président qui n'était que représentant de commerce (sans doute affaire débutée sous son  prédécesseur), mais qui d'après les mêmes qui fustigent aujourd'hui avait passé 5 ans à ne rien foutre ... enfin un susucre a cassé !!! Malgré qu'il n'a rien fait il doit quand même être en fiffré salaud ... Quand le vent soufflera la ballade s'arrêtera .. Bon y'a une enquête laissons les magistrats bossés (remarquez s'ils s'affolent autant qu'avec Fillon Benalla et cie on a le temps de briser plusieurs kilos de sucre ... Mélenchon ça paie moins attaquons un autre gaucho elle est pas belle la vie ... moi je m'en balance !!! C'est le fruit de mes investigations que je vous soumets gente dame ... :bisou::fleur:

 

Le problème Ouest , c'est que Hollande en voulant sauver ses pompes à donner des balles à l'opposition . Or au bout de ce contrat il y a la balance du commerce extérieure et un paquet de salariés de chez Dassault . Il est mimi le FH avec un "ancien président ne devrait pas dire ça" mais là franchement il déconne grave et n'a pas le moindre sens de l'état sur ce coup . Il y a des moments où il est opportun de ne pas aller s'épancher chez médiapart !

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Membre, 86ans Posté(e)
ouest35 Membre 25 764 messages
Maitre des forums‚ 86ans‚
Posté(e)

https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/histoire-d-un-faux-pas-ce-qui-se-joue-vraiment-derriere-l-affaire-du-rafale-en-inde-792355.html

L'achat de matériel militaire ne se joue pas uniquement sur la performance de celui-ci mais est un art délicat de diplomatie et d'équilibre des rapports de pouvoir entre les États. Par Nathalie Belhoste, Grenoble École de Management (GEM)

Les récentes déclarations de François Hollande au journal Mediapart sur le choix du partenaire local du projet Rafale (l'entreprise Reliance), et qui a également financé le film de sa compagne Julie Gayet, ont relancé la polémique en Inde sur les conditions d'attributions et d'achat de ces avions de combat.

Pour autant, au-delà du potentiel conflit d'intérêts, cette histoire cache une réalité beaucoup plus complexe qu'il n'y peut paraître vu de France. Cet énorme contrat mêle, de façon concomitante, des enjeux de politique interne, de relations internationales mais aussi des enjeux industriels et économiques.

La phrase ambiguë de François Hollande : Afin de bien comprendre pourquoi les propos de François Hollande ont eu autant de retentissement en Inde, il est bon de recontextualiser l'histoire.

Vendredi dernier, François Hollande interrogé sur le financement d'un film de Julie Gayet par le groupe indien Reliance, chargée également de fabriquer des pièces de l'avion de chasse Rafale dans le cadre d'une joint-venture avec Dassault Aviation, a déclaré à Mediapart que le gouvernement français n'avait pas eu de mot à dire sur le choix du partenaire indien :

    "C'est le gouvernement indien qui a proposé ce type de services, et Dassault qui a négocié avec Anil Ambani (le PDG de Reliance) [...] Nous n'avons pas eu le choix, nous avons pris l'interlocuteur qui nous a été donné".

Cette phrase ambiguë a permis à l'opposition, et notamment au Parti du Congrès, de prendre à partie le gouvernement de Narendra Modi et de l'accuser une nouvelle fois d'avoir favorisé Ambani et Reliance pour l'obtention de ce contrat.

Une polémique ancienne

Pourtant, cette polémique est bien plus ancienne et complexe. Celle-ci commence en avril 2015 lorsque le premier ministre Narendra Modi, en visite officielle à Paris, annonce que l'Inde achètera 36 Rafales pour un montant d'environ 8 milliards d'euros. Cette annonce remet en cause l'accord négocié par le précédent gouvernement UPA (une coalition entre le parti du Congrès et d'autres partis) en 2008 et qui proposait l'achat de 126 avions Rafale pour 20 milliards de dollars.

Le gouvernement Modi avait jugé cet accord trop cher, d'une durée trop longue (plus de 10 ans) et limitant ainsi les plans de modernisation de l'armée indienne. L'acquisition à court terme de ces avions était aussi liée à la nécessité de rapidement remplacer une flotte de combat vieillissante et en sous-effectif.

Les débats ont alors porté sur trois éléments que l'on retrouve encore aujourd'hui dans la controverse :

 le coût d'acquisition de ces avions Rafale ;

 le choix de la compagnie en charge de construire certains éléments aéronautiques ;

  et enfin le fait qu'il n'y ait pas de réel transfert de technologie compris dans l'accord.

L'opposition maintient que ces Rafale sont plus chers sous ce nouveau contrat que sous l'accord passé en 2008. Le gouvernement indien prétend que ce nouvel accord permet, au contraire, une baisse de coût de 9 % de moins par avion par rapport à l'ancien accord. Mais, dans le même temps, il refuse de s'exprimer devant le Parlement sur le prix total, mettant en avant l'accord de confidentialité signé en janvier 2016 avec la France et Dassault et des considérations de secret défense et de sécurité nationale.

Une préférence du privé au public qui pose question

 

 

 

L'opposition questionne aussi vivement le fait que le gouvernement ait autorisé que le partenaire de Dassault soit une compagnie de défense privée (Reliance Aerospace Limited) dans le cadre de l'accord de 2016 et n'ayant qu'une expérience très limitée dans le domaine de l'aéronautique de défense. Par ailleurs, celle-ci, au moment de l'accord, connaissait de fortes pertes financières.

L'ancien accord prévoyait que le partenaire principal soit l'entreprise publique Hindustan Aeronautics Limited (HAL), qui possède une importante expertise dans l'industrie des avions de combat depuis l'Indépendance. Cette préférence du privé au public, couplée à la question de la compétence, ont suffi pour jeter la suspicion sur l'aval donné à ce choix. D'autant plus que les frères Mukesh et Anil Ambani, originaires du Gujarat (État à l'ouest du pays), tout comme le premier ministre, sont considérés comme très proches de ce dernier.

Ainsi que l'a dit François Hollande, le gouvernement indien a toujours maintenu le fait que la compagnie privée retenue a été du choix du vendeur français et que les gouvernements ne sont pas intervenus dans ce choix. Ils sont rejoints par les déclarations de Dassault qui revendique cette liberté de décision.

 

Comment Reliance Aerospace s'est imposé

Ce qui est plus intéressant dans cette polémique, c'est de comprendre pourquoi Reliance Aerospace Limited, entreprise ayant peu d'expérience et très endettée, s'est imposé par rapport à Hindustan Aeronautics.

Reliance Aerospace avait déjà discuté avec Dassault dans le cadre du premier accord de 2008. À cette époque, l'entreprise était sous l'égide de l'aîné des Ambani, Mukesh, et ce dernier n'avait pas souhaité participer au projet jugeant les procédures administratives et légales trop contraignantes. Ce n'est qu'après 2012, quand Anil Ambani a pris la direction de Reliance Aerospace à la place de son frère, que les discussions ont repris.

Les plans d'une joint-venture auraient été discutés lors d'Aero India (le salon aéronautique indien) deux mois avant l'annonce par Modi du nouvel accord. Or, une vidéo d'Éric Trappier (le PDG de Dassault Aviation) prise 15 jours avant l'annonce du nouveau contrat de 2015 le montre se réjouissant d'un partenariat avec Hindustan Aeronautics Limited.

Dassault se défend en expliquant que cette vidéo a été prise avant que le nouvel accord ait été proposé et que cette phase était logique dans le cadre de l'ancien accord ou Hindustan Aeronautics apparaissait.

 

L'enjeu central des transferts de technologie

Ce qui est plus probable, c'est que ce changement d'accord opportun ait permis à Dassault d'avoir plus de coudées franches par rapport au projet, l'évitant ainsi d'avoir à faire un transfert de technologies trop important.

« Les discussions préliminaires avec Hindustan Aeronautics portaient a priori sur le fait de construire sur place une partie des structures du Rafale alors que l'accord avec Reliance Aerospace prévoit la participation de Reliance sur la construction de certains composants d'avions d'affaire (comme le Falcon 2000), et de façon anecdotique ceux du Rafale (dont l'assemblage sera fait en France). »

Et c'est sans doute bien sur ce point que les commentaires des opposants au nouveau deal sont les plus pertinents. En effet, à son arrivée au pouvoir, Modi a souhaité faire en sorte que tout nouvel accord avec des entreprises étrangères réponde au cahier des charges de sa politique du « Make in India » : la production ou l'assemblage doit être en partie localisée en Inde.

Ici, ce cahier des charges n'est pas réellement complet, même si, par le nouveau contrat, Dassault s'est engagé à réinvestir la moitié de la somme du contrat (qui est de presque 8 milliards d'euros) à travers le système des offset (investissements compensatoires). Le partenariat avec Reliance Aerospace et la joint-venture ne porte, pour l'instant, que sur 100 millions d'euros pour l'usine commune qui est construite à Nagpur.

Dans son communiqué de presse du 21 septembre, Dassault indique néanmoins d'autres partenariats vont être signés avec d'autres entreprises comme BTSL, DEFSYS, Kinetic, Mahindra, Maini, et SAMTEL.

 

La bataille politique de l'armement en Inde

Les controverses autour du Rafale et la véhémence du Parti du Congrès contre le BJP s'inscrivent en fait dans la longue continuation de la bataille politique entre le Congrès et ses opposants depuis les années 1980 vis-à-vis de la question de l'armement.

Chaque contrat avec des puissances étrangères a fait l'objet des mêmes attaques pour un gouvernement comme pour l'autre, et un nombre substantiel de contrats n'ont pu voir le jour. La conséquence de ce jeu politique n'est pas neutre pour l'Inde. Le pays a été contraint de faire ses achats d'armements sans réelle cohérence dans la construction de sa politique de défense, plus souvent basée sur le contrat créant le moins de polémiques que sur l'efficacité technique ou la cohérence des commandes.

Par contre, Narendra Modi, en refusant d'apporter un peu plus de transparence sur le prix et les conditions d'achat du Rafale, fait sans doute une erreur tactique. Et il semble retomber dans le même travers que Rajiv Gandhi (le père de Rahul Gandhi, le plus véhément principal opposant de Modi sur cette affaire et leader du parti du Congrès) lors du scandale Bofors dans les années 1980.

Ce dernier y perdit ses soutiens politiques dans son propre parti, le soutien de l'armée et cette affaire provoqua la chute du gouvernement (et l'arrêt du contrat par la même occasion). En fin tacticien, c'est certainement avec le souvenir de cette histoire en tête que Rahul Gandhi cherche à préparer le terrain des élections générales de l'année prochaine.

 

L'art délicat de la diplomatie des ventes d'armes

Par ces propos ambigus, François Hollande a certainement cherché à se prémunir contre toute attaque vis-à-vis d'un conflit d'intérêts entre les choix stratégiques de la France et sa vie privée. Cette priorisation de l'intérêt personnel par rapport aux intérêts français est une option risquée et qui a d'ailleurs conduit l'ancien Président à faire machine arrière sur ses propos suite à une contre-déclaration du Quai d'Orsay. Cet incident pourrait néanmoins porter à long terme préjudice à la France.

N'oublions pas que l'Inde est le premier importateur d'armes au monde et le premier client export de Dassault Aviation ainsi que de la France en termes d'armement sur la période 2007-2016.

L'achat de matériel militaire ne se joue pas uniquement sur la performance de celui-ci mais est un art délicat de diplomatie et d'équilibre des rapports de pouvoir entre les États et les entreprises. Et l'ancien Président est pourtant bien placé pour le savoir.

 

 

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  • 2 mois après...
Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 787 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

http://psk.blog.24heures.ch/archive/2018/12/20/rafale-indien-la-farce-est-close-866659.html

 

La Cour suprême de l’Inde de rejeter tous les recours déposés à l’encontre du Contrat Rafale signé le 23 septembre 2016 dans le cadre d’un Accord intergouvernemental entre l’Inde et la France. Ceci clos définitivement la polémique lancée durant l’été. 

Rappel :

En août dernierl’oppositon indienne avait tenté de discréditer l’actuel gouvernement sur le dossier « Rafale ». Les accusations portées contre l’accord de gouvernement à gouvernement comprenaient un manque de transparence sur les détails et un coût qui serait beaucoup plus élevé que ce qui a été négocié début 2012. Cette année-là, le Rafale est devenu le vainqueur du programme d'avions de combat MMRCA. Les négociations par le congrès n'ont pas été poursuivies en raison de problèmes non résolus concernant le transfert de technologie et les compensations entre Dassault et Hindustan Aeronautics Ltd. L'opposition a accusé la société privée Reliance Infrastructure, connue du Premier ministre, d'avoir été  choisie par le gouvernement indien pour être le partenaire compensateur de Dassault. 

Pas d’irrégularité :

Selon la Cour suprême l’absence de toute irrégularité dans le processus décisionnel concernant l’achat de 36 Rafale, le prix et la sélection, par Dassault Aviation, des partenaires indiens du programme de compensations industrielles (offset), dont la société Reliance Defence appartenant à M. Anil Ambani.

« L’accord est totalement conforme aux lois et règles indiennes, comme je l’ai déjà déclaré, et le premier élément de Falcon vient de sortir de notre usine de Nagpur pour être livré », a déclaré Eric Trappier, Président-Directeur général de Dassault Aviation.

Dassault Aviation s’engage à mettre pleinement en œuvre le programme « Make in India » du Premier ministre Modi. À ce titre, Dassault Aviation assurera de la production en Inde par le biais de la Joint Venture Dassault Reliance à Nagpur, ainsi qu’au travers d’un vaste réseau d’approvisionnement comprenant déjà une trentaine d’entreprises avec lesquelles Dassault Aviation a signé des contrats, et une soixantaine d’autres pour lesquelles des discussions sont en cours.

Dassault a répondu à la demande indienne :

Selon les termes du nouveau contrat, l'avionneur français s'est associé avec un partenaire indien, Reliance Group, dirigé par le magnat Anil Ambani. Cette société n'avait pourtant aucune expérience préalable dans l'aéronautique. Dassault a déjà investi plus de 100 millions d'euros dans sa co-entreprise avec Reliance à la suite du nouvel accord. En agissant ainsi l’avionneur français n’a fait que répondre favorablement à une demande indienne précisée d’emblée dans le cahier des charges. Le choix de la société Reliance est du à la volonté du gouvernement indien. 

Comme je l’expliquais dans un article du 9 août dernier, il n’y pas de problème avec le contrat « Rafale » en Inde, mais l’enjeu politique est tel, que celui-ci pouvait faire basculer le choix des urnes. Du côté de l’IAF, on s’est montré inquiet, car un nouveau retard aurait été une véritable catastrophe pour la modernisation de celle-ci. 

https://www.challenges.fr/entreprise/aeronautique/ventes-de-rafale-pas-d-enquete-de-la-cour-supreme-indienne_631923

La Cour suprême indienne a rejeté vendredi 14 décembre les appels à une enquête sur des soupçons de corruption et de trafic d'influence qui entourent la vente de Rafale à l'Indeen 2016 par le constructeur français Dassault Aviation. Ce contrat qui porte sur l'achat de 36 avions de chasse Rafale a été au centre d'un tollé politique ces derniers mois en Inde.

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