lassitude.

Lassitude.

Avec la lumière déclinante, avec les touristes qui s'en vont , la grève me semble infinie, sans vague, la mer lisse semble s'être assoupie.L'automne est toujours un moment agréable pour les couleurs ocres, les marrons et les tons qui se confondent, un ciel parfois sombre qui se perd à l’horizon happé par une mer d'huile et l'endormissement qui arrive.La plage , le village ressemblent à une aquarelle où plus rien ne bouge, pas un chien qui courre sur les goélands ou les mouettes, l'heure tardive sans doute .C'est un peu comme lorsque l'on laisse ses pas dans la neige encore immaculée.

Je ne sais pas bien définir ce ressentiment entre angoisse et le sentiment d'exister enfin, entre mort et renaissance.

Loin des bruits de la ville.

Le poids de l'immense de l'éternel, de ce qui était là bien avant moi et le restera bien après, entre ce qui dure et ce qui reste éphémère.

Parfois j'imagine les hommes qui les premiers ont découvert l'immensité de la mer, cette peur peut être, est ce cette peur ancestrale qui est tapie au fond de moi , cette angoisse diffuse qui se propage comme l'eau qui va et vient sur le sable, qui chaque jour recommence de lisser la plage ou rien ne doit dépasser, est ce cette inlassable recommencement qui n'en finit pas dont on ne connaît la raison qui me fait ressentir ma vulnérabilité.

Alors un dernier tour  d'horizon sur cette aquarelle furtive et je balaie ces pensées , je vais aller au port là ou les hommes s'agitent , ou les lampadaires  vont se parer de leurs halos , les halogènes, les bateaux aux couleurs qui se dandinent dans le port, les pêcheurs au café et les tardifs qui refont le monde entre deux marées.

Finalement j'aime bien ce contraste.

J'ai vu le premier rouge-gorge. Ils respectent parfaitement le calendrier.

il y a 16 minutes, Talon 1 a dit :

J'ai vu le premier rouge-gorge. Ils respectent parfaitement le calendrier.

Si tu trouves une plume tu peux te la mettre où je pense.

Ça fera un oiseau rare.

il y a 23 minutes, Talon 1 a dit :

J'ai vu le premier rouge-gorge. Ils respectent parfaitement le calendrier.

Oui et aussi des chasseurs..

C'est vrai que tu es un grand angoissé...

On v tous crevé Pascou, et comme mourir ce n'est que perdre la mémoire, sois rassuré, tu ne perdras pas grand chose

Il y a 2 heures, PASCOU a dit :

Lassitude.

 

Avec la lumière déclinante, avec les touristes qui s'en vont , la grève me semble infinie, sans vague, la mer lisse semble s'être assoupie.L'automne est toujours un moment agréable pour les couleurs ocres, les marrons et les tons qui se confondent, un ciel parfois sombre qui se perd à l’horizon happé par une mer d'huile et l'endormissement qui arrive.La plage , le village ressemblent à une aquarelle où plus rien ne bouge, pas un chien qui courre sur les goélands ou les mouettes, l'heure tardive sans doute .C'est un peu comme lorsque l'on laisse ses pas dans la neige encore immaculée.

Je ne sais pas bien définir ce ressentiment entre angoisse et le sentiment d'exister enfin, entre mort et renaissance.

Loin des bruits de la ville.

Le poids de l'immense de l'éternel, de ce qui était là bien avant moi et le restera bien après, entre ce qui dure et ce qui reste éphémère.

Parfois j'imagine les hommes qui les premiers ont découvert l'immensité de la mer, cette peur peut être, est ce cette peur ancestrale qui est tapie au fond de moi , cette angoisse diffuse qui se propage comme l'eau qui va et vient sur le sable, qui chaque jour recommence de lisser la plage ou rien ne doit dépasser, est ce cette inlassable recommencement qui n'en finit pas dont on ne connaît la raison qui me fait ressentir ma vulnérabilité.

Alors un dernier tour  d'horizon sur cette aquarelle furtive et je balaie ces pensées , je vais aller au port là ou les hommes s'agitent , ou les lampadaires  vont se parer de leurs halos , les halogènes, les bateaux aux couleurs qui se dandinent dans le port, les pêcheurs au café et les tardifs qui refont le monde entre deux marées.

Finalement j'aime bien ce contraste.

Ta lassitude me donne une pêche !

Je trouve qq'un qui me fait découvrir ce que je n'avais pas vraiment réalisé : l'opposition entre la grève ou la plage en général et le port "où les hommes s'agitent" avec leurs barques un peu ridicules...

Devant la mer (où je reste bouche bée), la remarque la plus con, c'est sûrement celle de Mac Mahon : "que d'eau que d'eau !" On n'avait même pas remarqué qu'il y avait de l'eau dans la mer ! (Pour nous, c'était juste l'infini et la musique, le martellement des vagues...)

il y a 4 minutes, Blaquière a dit :

Ta lassitude me donne une pêche !

Je trouve qq'un qui me fait découvrir ce que je n'avais pas vraiment réalisé : l'opposition entre la grève ou la plage en général et le port "où les hommes s'agitent" avec leurs barques un peu ridicules...

Devant la mer (où je reste bouche bée), la remarque la plus con, c'est sûrement celle de Mac Mahon : "que d'eau que d'eau !" On n'avait même pas remarqué qu'il y avait de l'eau dans la mer ! (Pour nous, c'était juste l'infini et la musique, le martellement des vagues...)

L'eau c'est la vie, et je ne dis pas: l'eau de vie!

J'aime bien la mer.

il y a 10 minutes, PASCOU a dit :

L'eau c'est la vie, et je ne dis pas: l'eau de vie!

J'aime bien la mer.

Pareil ! Chaque fois que je vois la mer, je reste en extase.

Bon disons : quelques secondes ! Je suis admiratif... mais c'est toujours un choc...

(En provençal, l'eau de vie, ça se dit "l'aïgardènt" : "l'eau ardente" !)

il y a 10 minutes, Blaquière a dit :

Pareil ! Chaque fois que je vois la mer, je reste en extase.

Bon disons : quelques secondes ! Je suis admiratif... mais c'est toujours un choc...

(En provençal, l'eau de vie, ça se dit "l'aïgardènt" : "l'eau ardente" !)

Pourtant moi je la vois tous les jours...

Je l'entends de chez moi, là je sais qu'il y a des vagues.

il y a 2 minutes, PASCOU a dit :

Pourtant moi je la vois tous les jours...

Je l'entends de chez moi, là je sais qu'il y a des vagues.

 

Tu as de la chance ! (Moi c'est la campagne...)

Quoi que un choc tous les jours... je sais pas si je tiendrais ! Je blague. Le/un rêve de ma vie, ça aurait été de me construire un bateau et de partir sur la mer... C'est le côté infini ou plutôt illimité qui me plaît, qui me fascine... Finalement, c'est pas si ridicule que ça, les bateaux... Enfin, oui, dans le port, mais c'est pas leur place !

Il y a 2 heures, PASCOU a dit :

Si tu trouves une plume tu peux te la mettre où je pense.

Ça fera un oiseau rare.

Tiens donc, vous pensez ? C'est toujours du niveau en dessous de la ceinture ?

il y a 8 minutes, Blaquière a dit :

Tu as de la chance ! (Moi c'est la campagne...)

Quoi que un choc tous les jours... je sais pas si je tiendrais ! Je blague. Le/un rêve de ma vie, ça aurait été de me construire un bateau et de partir sur la mer... C'est le côté infini ou plutôt illimité qui me plaît, qui me fascine... Finalement, c'est pas si ridicule que ça, les bateaux... Enfin, oui, dans le port, mais c'est pas leur place !

C'est comme ça, j'aime bien aussi la campagne, même les régions désertiques, ce sont des espaces !

il y a 6 minutes, Talon 1 a dit :

Tiens donc, vous pensez ? C'est toujours du niveau en dessous de la ceinture ?

Je n'ai pas très bien compris, pas grave.

Et oui je pense ……

que le mieux serait de reformuler.