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De l'espace et du temps

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aliochaverkiev

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Il y a 5 heures, aliochaverkiev a dit :

Il est possible de relever ces commodités de langage dans tout exposé des physiciens. Prenons la "Relativité restreinte, des particules à l'astrophysique" d'Eric Gourgoulhon, éditeur : le CNRS (excellent ouvrage au demeurant que je conseille à qui veut comprendre la relativité restreinte avec un niveau de maths de première ou deuxième année de licence), l'auteur affirme "Le voyage dans le passé n'est pas possible dans le cadre de la relativité restreinte, l'espace-temps de Minkowski ne le permet pas". Notons que dans le cadre de la relativité restreinte la variété de l'espace-temps de Minkowski retenue est la variété affine. Effectivement dans le cadre de cette variété l'affirmation de l'auteur est exacte. Quand  le Simplet lit ça (le Simplet est un mot finalement plus explicatif que l'Innocent) il s'écrie aussitôt "Ah la variété affine de l'espace temps interdit le voyage dans le passé !" Ce que le Simplet ne comprend pas c'est que c'est à l'intérieur du modèle seulement que ce voyage est impossible; mais rien ne permet d'affirmer qu'il y aura pas un jour des observations qui invalideront ce que prévoie le modèle. Le modèle n'est pas la cause de cette impossibilité. 

De même lorsqu'un physicien vient à la TV dire que des observations remettent en cause l'espace temps courbe (autre variété) le Simplet s'écrie "Il a observé que l'espace temps n'était pas courbe !" Pauvre Simplet ! Bien sûr que le physicien n'a pas observé un espace courbe, personne ne peut observer un espace temps courbe, le physicien a effectué des mesures qui ne prennent pas place dans le modèle mathématique de l'espace temps courbe. De deux choses l'une, ou le physicien a mal fait ses mesures ou le modèle doit être modifié.

Je reviens vous lire par hasard, en me disant que peut etre cette fois il y aura un peu de fond plutot que l'expression d'une vanité sans borne, et non, rien !

Vous auriez une culture universelle, seriez trés intelligent ( ce qui n'est pas le cas ), que votre vanité gacherait tout.

Vous ne pouvez faire illusion qu'avec les esprits faibles.

 

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Il y a 8 heures, aliochaverkiev a dit :

Il est possible de relever ces commodités de langage dans tout exposé des physiciens. Prenons la "Relativité restreinte, des particules à l'astrophysique" d'Eric Gourgoulhon, éditeur : le CNRS (excellent ouvrage au demeurant que je conseille à qui veut comprendre la relativité restreinte avec un niveau de maths de première ou deuxième année de licence), l'auteur affirme "Le voyage dans le passé n'est pas possible dans le cadre de la relativité restreinte, l'espace-temps de Minkowski ne le permet pas". Notons que dans le cadre de la relativité restreinte la variété de l'espace-temps de Minkowski retenue est la variété affine. Effectivement dans le cadre de cette variété l'affirmation de l'auteur est exacte. Quand  le Simplet lit ça (le Simplet est un mot finalement plus explicatif que l'Innocent) il s'écrie aussitôt "Ah la variété affine de l'espace temps interdit le voyage dans le passé !" Ce que le Simplet ne comprend pas c'est que c'est à l'intérieur du modèle seulement que ce voyage est impossible; mais rien ne permet d'affirmer qu'il y aura pas un jour des observations qui invalideront ce que prévoie le modèle. Le modèle n'est pas la cause de cette impossibilité. 

De même lorsqu'un physicien vient à la TV dire que des observations remettent en cause l'espace temps courbe (autre variété) le Simplet s'écrie "Il a observé que l'espace temps n'était pas courbe !" Pauvre Simplet ! Bien sûr que le physicien n'a pas observé un espace courbe, personne ne peut observer un espace temps courbe, le physicien a effectué des mesures qui ne prennent pas place dans le modèle mathématique de l'espace temps courbe. De deux choses l'une, ou le physicien a mal fait ses mesures ou le modèle doit être modifié.

Vous êtes un idiot congénital...profond

Nous parlons de la Relativité Générale d'Einstein 

Ce qui est totalement certain dans ce modèle , c'est que le voyage dans le passé est impossible.

Maintenant ce modèle n'est pas un modèle sur un mur pour le regarder comme une peinture 

C'est le meilleur modèle macroscopique de description de la réalité.

Il est isomorphe à la réalité 

Donc nous ne pouvons pas voyager dans le passé ET nous n'avons jamais observé un corps revenir dans le passé 

Je signale qu'en revanche, nous avons fait des expériences à choix retardé dan le cadre de la mécanique quantique qui suggèrent que passé présent et futur disparaissent au niveau quantique 

Mais la seule particule qui pourrait revenir dans le passé serait le tachyon jamais observé 

Comment vous parler de cela quand vous ne comprenez rien à la RG...

Vous trompez les esprits faibles avec vous même dans le lot...

 

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Lundi la relativité générale vue par Hawking...

La pédagogie, c'est parfois la répétition 

Même si la sottise est un espace fort peu dynamique...

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Voici commence le pavé d'Hawking dans "une brève histoire du temps"

"Einstein avança la suggestion révolutionnaire que la gravitation n'était pas une force comme les autres mais une conséquence que l'espace temps n'est pas plat, ce qui avait déjà été envisagé : il est courbe ou "gauchi" par la distribution de masse et d'énergie qu'il contient.

Des corps comme la terre ne sont pas obligés de se mouvoir sur des orbites courbes à cause d'une force appelée gravitation; ils suivent en fait ce qui se rapproche le plus d'une trajectoire rectiligne dans un espace courbe, c'est à dire une geodesique"

....

"En fait, les orbites des planètes prédites par la RG sont très exactement les mêmes que celles predites par Newton.

Cependant, dans le cas de Mercure, la planète la plus proche qui en ressent les effets gravitationnels les plus forts et dont l'orbite est un peu plus allongée, la RG prédit que le Grand axe de l'ellipse devrait tourner autour du soleil au rythme d'un degré tous les 10 000 ans.

Aussi petit que soit cet effet, il avait été remarqué avant 1915 et avait été l'une des premières confirmations des théories d'Einstein.

Au cours des dernières années, les déviations encore plus faibles des autres planètes par rapport aux prédictions newtonniene ont été mesurées grâce aux radars et son en accord avec les prédictions de la RG."

S'ensuit un pavé sur l'expédition britannique de 1919 en Afrique occidentale à l'occasion d'une éclipse pour confirmer la déviation de la lumière du fait de la courbure de l'espace temps qui a...confirmé...en faisant des erreurs de mesure  !!! Mais la déviation de la lumière explique t'il a été confirmée par des observations postérieures 

Autre extrait :

"l'espace et le temps sont maintenant des quantités dynamiques : quand un corps se meut, ou quand une force agit, cela affecte la courbure de l'espace et du temps et en retour la structure de l'espace-temps affecte la façon dont les corps se meuvent et dont les forces agissent"

@aliochaverkiev bien sûr que les scientifiques "voient" la déformation de l'espace-temps via les instruments de mesure.

Les observations des ondes gravitationnelles dernièrement ont même ouvertes une nouvelle astronomie basée sur l'observation de notre espace temps !!!

Tu as cherché le déni de la RG, tu l'as violé en n'y comprenant rien...

Mais mon prochain billet donnera les raisons de ton "relativisme" qui est même un négationnisme voire un révisionnisme au travers cette fois des ecrits de Trinh Xuan Thuan...

Ce n'est pas très beau...le révisionnisme...monsieur le prétendu professeur juif...ou pas ?

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Petite précision...le voyage dans le passé n'est pas possible selon la relativité restreinte c'est vrai.

Donc si je pars à une vitesse proche decelle de la lumière et que je reviens sur terre, quelques milliers d'années s'y seront écoulées ce qui correspond à un voyage...dans le futur

Mais ce qui est plus remarquable avec la relativité restreinte comme générale, c'est la fin des notions de passé, présent et futur partagés pour tous

L'univers bloc et l'éternalisme comme conséquence de la théorie si on la considère seule...

 

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Apparté du matin..

L'observation de la déformation de l'espace-temps et les déformations de sa courbure par l'astronomie gravitationnelle.

https://www.astronomes.com/la-fin-des-etoiles-massives/onde-gravitationnelle

Pour @aliochaverkiev et son espace cérébral réduit, ça n'existe pas puisque personne ne voit les déformations de l'espace-temps 

En réalité ce sont les déplacements neuronaux de son cerveau qui sont inexistants...

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aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
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Cette confusion entre le modèle et le réel observé est à vrai dire assez couramment pratiquée et nous y sommes tous exposés même si le Profane (moins ironique comme mot tout de même que le Simplet !) y est le plus exposé.

Je me souviens d'un Profane qui avait étudié la théorie du chaos tout seul en pêchant çà et là des informations. Il était tombé sur la suite logistique, il est tombé tout entier dans la pensée magique (comme nombre d'intervenants prétendument scientifiques du forum).

La suite logistique est une suite récurrente :

U(n+1) = p x [U (n) x ( 1 - U(n)]

Elle est d'apparence simple mais en fait elle est assez étonnante. Moyennant certaines conditions, U(0) compris entre 0 et 1, et p, paramètre, compris entre 0 et 4, elle est, selon les valeurs de p, soit convergente, soir oscillante soit chaotique (lorsque n, unité de temps entière, tend vers l'infini).

Cette suite est utilisée, en laboratoire, pour modéliser l'évolution de certaines populations biologiques.

Qui dit chaos dit théorie du chaos. Et là le profane est en général pris d'un sentiment d'ivresse qui le grise. Le chaos le fascine.

Ce qui aggravait l'ivresse de ce profane c'est qu'il croyait que le modèle mathématique dirigeait le réel. Sa crédulité était liée au fait qu'il ne pratiquait pas lui-même un métier le conduisant à expérimenter, à observer le réel. Si bien qu'il croyait que les données initiales introduites dans le modèle agissaient directement sur le réel. Du coup il prophétisait, il voyait l'avenir, il anticipait le chaos à venir. Il fut impossible de lui faire comprendre que le modèle n'était pas le réel observé. Il ne prenait même pas conscience que la formule de récurrence était un modèle mathématique ! Il finissait, en s'appuyant sur d'autres formules mathématiques  de la théorie du chaos,  par prophétiser l'expulsion de la lune du système solaire, bref, il était devenu incontrôlable, comme s'il était devenu lui-même le jouet du chaos. Le désir de penser le monde, et de croire que penser le monde c'est maîtriser le monde le possédait. Il avait régressé dans la pensée magique.

 

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
il y a 59 minutes, aliochaverkiev a dit :

Cette confusion entre le modèle et le réel observé est à vrai dire assez couramment pratiquée et nous y sommes tous exposés même si le Profane (moins ironique comme mot tout de même que le Simplet !) y est le plus exposé.

Je me souviens d'un Profane qui avait étudié la théorie du chaos tout seul en pêchant çà et là des informations. Il était tombé sur la suite logistique, il est tombé tout entier dans la pensée magique (comme nombre d'intervenants prétendument scientifiques du forum).

La suite logistique est une suite récurrente :

U(n+1) = p x [U (n) x ( 1 - U(n)]

Elle est d'apparence simple mais en fait elle est assez étonnante. Moyennant certaines conditions, U(0) compris entre 0 et 1, et p, paramètre, compris entre 0 et 4, elle est, selon les valeurs de p, soit convergente, soir oscillante soit chaotique (lorsque n, unité de temps entière, tend vers l'infini).

Cette suite est utilisée, en laboratoire, pour modéliser l'évolution de certaines populations biologiques.

Qui dit chaos dit théorie du chaos. Et là le profane est en général pris d'un sentiment d'ivresse qui le grise. Le chaos le fascine.

Ce qui aggravait l'ivresse de ce profane c'est qu'il croyait que le modèle mathématique dirigeait le réel. Sa crédulité était liée au fait qu'il ne pratiquait pas lui-même un métier le conduisant à expérimenter, à observer le réel. Si bien qu'il croyait que les données initiales introduites dans le modèle agissaient directement sur le réel. Du coup il prophétisait, il voyait l'avenir, il anticipait le chaos à venir. Il fut impossible de lui faire comprendre que le modèle n'était pas le réel observé. Il ne prenait même pas conscience que la formule de récurrence était un modèle mathématique ! Il finissait, en s'appuyant sur d'autres formules mathématiques  de la théorie du chaos,  par prophétiser l'expulsion de la lune du système solaire, bref, il était devenu incontrôlable, comme s'il était devenu lui-même le jouet du chaos. Le désir de penser le monde, et de croire que penser le monde c'est maîtriser le monde le possédait. Il avait régressé dans la pensée magique.

 

Une erreur de prophane...sous entendant son expertise bien sûr..

Je le disais qu'arriveraient les références puis les équations...

Monsieur etait prof de lycée... puis retraité actif qui prendrait de son temps pour Mathilde...puis le voici qui va nous parler du formalisme de la théorie du chaos 

Mythomane...

Dites moi monsieur dugland, partagez vous oui ou non le fond de tous les ecrits des astrophysiciens que j'ai linké ?

L'espace-temps est il réellement courbé ?

Observons nous les ondes gravitationnelles qui en sont la conséquence ?

Ducon est de retour plus ducon que jamais...

Le bonjour a samuel, ce petit bonhomme imaginaire de votre tête malade

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nolibar Membre 1 217 messages
Forumeur survitaminé‚
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« De l’espace et du temps »

 

Bah ! Et si la déformation de l’espace autour de la Terre n’était pas due à la masse de celle-ci, mais tout simplement à sa rotation sur elle-même ?

Il faudrait dans ce cas que la Lune se déplace dans la même direction que le sens de rotation de la Terre…

Je m’excuse auprès d’Einstein que j’aime bien.

De toute manière, cela, me semble-t-il, ne change rien à ses équations ?

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aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

J'en reviens à l'espace et au temps. Quand j'étais ado ces concepts occupaient la réflexion de mon frère ainé. Il en parlait constamment lors des repas. Mes parents restaient indifférents. Ingénieurs chimistes tous les deux ils étaient versés dans l'action. Ils se demandaient en quoi ces questions étaient essentielles. Pour ma part si j'écoutais mon frère ses questions m'indifféraient; ce qui m'intéressait c'étaient les infinis; je ne parvenais pas à croire qu'il pût y avoir une origine et une fin des temps, comme je ne pouvais pas croire qu'il puisse y avoir une limite à l'univers. Mais je ne parvenais pas à concevoir les infinis; ce qui indifférait mon frère. Bref nous parlions lui et moi de problèmes qui indifféraient tout le monde (mes soeurs s'occupaient de leurs amours).

Mon frère s'orienta vers la recherche fondamentale : quelle est l'origine de la vie ? moi vers la recherche sociale : comment vivre autrement ? Lui  études versées dans la physique-biologie, moi études versées dans les maths dédiées à l'économie.

Puis mon frère après avoir contribué à la recherche fondamentale mondiale pour ses travaux, abandonna la recherche et choisit l'administration, plus rémunératrice; il devint le président de l'un des instituts de recherche les plus prestigieux de France. Du coup il se remit à penser à l'espace et au temps (alors que pendant ses travaux en labo jamais ces concepts ne lui furent utiles). Il tint ainsi conférence sur conférence. En vain; il ne put jamais définir l'espace et le temps; bien sûr il ne versa jamais dans les aberrations des pseudos scientifiques d'ici. Il savait bien que l'espace temps était un objet mathématique non observable. Ce qui le troublait c'est qu'il avait la sensation de percevoir quelque chose qui aurait bien pu s'appeler espace et temps, qui ne soit pas l'espace temps mathématique, ni l'espace temps psychologique mais  cette sensation, qu'il pensait physique, venue des sens externes (et non du sentiment) restait indéfinissable. Il enrageait de ne pas réussir à définir ni l'espace ni le temps d'une manière qui put le satisfaire; il retombait dans les idées de Pascal qui affirmait qu'il y avait des mots indéfinissables, tels l'espace et le temps. Pascal ajoutait que cette impossibilité de définir ces mots soulignait les limites de la physique. Cette prétendue limite exaspérait mon frère.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Il y a 4 heures, aliochaverkiev a dit :

J'en reviens à l'espace et au temps. Quand j'étais ado ces concepts occupaient la réflexion de mon frère ainé. Il en parlait constamment lors des repas. Mes parents restaient indifférents. Ingénieurs chimistes tous les deux ils étaient versés dans l'action. Ils se demandaient en quoi ces questions étaient essentielles. Pour ma part si j'écoutais mon frère ses questions m'indifféraient; ce qui m'intéressait c'étaient les infinis; je ne parvenais pas à croire qu'il pût y avoir une origine et une fin des temps, comme je ne pouvais pas croire qu'il puisse y avoir une limite à l'univers. Mais je ne parvenais pas à concevoir les infinis; ce qui indifférait mon frère. Bref nous parlions lui et moi de problèmes qui indifféraient tout le monde (mes soeurs s'occupaient de leurs amours).

Mon frère s'orienta vers la recherche fondamentale : quelle est l'origine de la vie ? moi vers la recherche sociale : comment vivre autrement ? Lui  études versées dans la physique-biologie, moi études versées dans les maths dédiées à l'économie.

Puis mon frère après avoir contribué à la recherche fondamentale mondiale pour ses travaux, abandonna la recherche et choisit l'administration, plus rémunératrice; il devint le président de l'un des instituts de recherche les plus prestigieux de France. Du coup il se remit à penser à l'espace et au temps (alors que pendant ses travaux en labo jamais ces concepts ne lui furent utiles). Il tint ainsi conférence sur conférence. En vain; il ne put jamais définir l'espace et le temps; bien sûr il ne versa jamais dans les aberrations des pseudos scientifiques d'ici. Il savait bien que l'espace temps était un objet mathématique non observable. Ce qui le troublait c'est qu'il avait la sensation de percevoir quelque chose qui aurait bien pu s'appeler espace et temps, qui ne soit pas l'espace temps mathématique, ni l'espace temps psychologique mais  cette sensation, qu'il pensait physique, venue des sens externes (et non du sentiment) restait indéfinissable. Il enrageait de ne pas réussir à définir ni l'espace ni le temps d'une manière qui put le satisfaire; il retombait dans les idées de Pascal qui affirmait qu'il y avait des mots indéfinissables, tels l'espace et le temps. Pascal ajoutait que cette impossibilité de définir ces mots soulignait les limites de la physique. Cette prétendue limite exaspérait mon frère.

Après le fils et la mère...passez moi le frère et les soeurs...

Si j'ai bien compris, mes références que sont Hawking, Smolin, Rovelli, Barrau ou Connes sont pour vous des pseudo scientifiques...

Ok....

Si je continue avec Klein, Reeves ou Trinh Xuan Thuan, on sera toujours avec des pseudo scientifiques...

Et le frangin éminent scientifique et physicien était dépité par Pascal pour qui l'espace et le temps étaient la limite de la physique...

C'est balot quand on pense que sans l'espace ni le temps....il n'y a plus de physique...

Enlevez les phénomènes se deroulant dans l'espace et le temps que....la physique....n'existe plus...

C'est quoi vos connaissances en physique sans espace ni temps monsieur le scientifique ?

C'est sûr qu'on est à la limite de la physique s'il n'y a plus de physique...

Bon...que dire à ce niveau...

Demain un autre scientifique quand même, faut bien nourrir mon canari jaune dans sa cage

Il y a 5 heures, nolibar a dit :

« De l’espace et du temps »

 

Bah ! Et si la déformation de l’espace autour de la Terre n’était pas due à la masse de celle-ci, mais tout simplement à sa rotation sur elle-même ?

Il faudrait dans ce cas que la Lune se déplace dans la même direction que le sens de rotation de la Terre…

Je m’excuse auprès d’Einstein que j’aime bien.

De toute manière, cela, me semble-t-il, ne change rien à ses équations ?

Et pourquoi pas aux anges qui poussent les planètes avec leurs petites ailes musclées ?

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

"Durant près de 3 siècles, l'univers mécanique de Newton a été fondé sur des notions de temps et d'espace absolus.

Cet univers a engendré un sentiment de certitude qui a créé le climat psychologique nécessaire au développement des idées philosophiques de progrès et d'ordre social au siècle des lumières.

Quand Einstein proclame sa théorie de la relativité au début du 20ème siècle, le temps et l'espace perdent leur notion d'absolus pour devenir dépendants du mouvement de l'observateur et du champ de gravité où il se trouve.

Cet apparent rejet des certitudes, ce semblant d'abandon de la foi en l'absolu ont paru à certains répandre une odeur de soufre et, en rejetant l'idée d'absolu de Dieu, constituer une hérésie aux yeux de certains autres.

La relativité était comme un couteau ayant sectionné la corde du navire de l'absolu au port de la certitude pour le laisser errer sur l'océan de l'incertitude.

D'autre part, la relativité générale est apparue en 1915 au moment de la grande guerre. Les horreurs de la guerre, les grèves interminables, la révolution bolchevique, l'écroulement des hiérarchies sociales, l'effondrement apparent de la physique classique, tout cela contribuait à créer un climat de bouleversements, d'incertitude et d'insécurité tant physique que mentale.

La théorie de la relativité, relayée mais mal expliquée par la presse populaire au grand public, fut associée dans l'imaginaire de l'homme de la rue à l'idée de perte non seulement du temps et de l'espace absolus mais aussi de la moralité et de la vérité.

Dès lors la notion de "relativisme" envahit non seulement l'art mais aussi la politique. Elle créa des vagues dans tous les domaines de la culture.

Pour beaucoup, en détruisant le temps et l'espace absolus, Einstein a sapé les bases mêmes de la pensée humaine.

Einstein a toujours été horrifié par cet amalgame de la notion de "relativité" avec celle de "relativisme", par l'association de sa théorie avec l'idée de rejet de l'objectivité des valeurs morales et de la vérité.

En fait, le physicien professe des idées tout à fait contraires au relativisme.

Autant dans sa science et dans sa vie que dans sa philosophie morale, Einstein a toujours été à la recherche de certitudes et de lois physiques déterministes.

C'est ce déterminisme intransigeant qui lui a fait rejeter viscéralement l'interprétation probabiliste de la mécanique quantique pour ce qui concerne les particules subatomiques.

Il ne conçoit pas que la réalité ne puisse être décrite qu'en terme de chances et de probabilités.

"Dieu ne joue pas aux dés" se plaît il à répéter.

Il a passé les trente dernières années de sa vie à essayer de trouver, en vain, une faille à la mécanique quantique et de supprimer cet indeterminisme abhorré.

Paradoxalement, la théorie de la relativité est plutôt fondée sur une notion d'absolu, l'invariance de la vitesse de la lumière, que sur une notion de perte de certitudes.

Bien sûr, dans l'univers d'Einstein, chacun de nous possède sa propre horloge et son propre étalon de distance. Chaque horloge et chaque aune est tout aussi précise que celle du prochain, mais elles ne mesurent plus les mêmes intervalles de temps ni les mêmes distances dès lors que nous sommes en mouvement.

Il faut bien comprendre que "mouvement" ici, n'est pas seulement employé dans son acception habituelle.

Quand nous parlons de mouvement d'un objet ou d'une personne, nous pensons automatiquement à un déplacement dans l'espace; or, avec sa relativité restreinte, Einstein nous a rappelé en 1905 que nous sommes aussi des voyageurs dans le temps.

Ainsi, le temps passe inexorablement pour chacun d'entre nous et pour tout ce qui nous entoure. Chaque seconde qui passe nous éloigne un peu plus du berceau et nous rapproche un peu plus du tombeau.

Même si nous restons immobiles, nous voyageons dans le temps.

Newton pensait que ce mouvement dans le temps était complètement dissocié du mouvement dans l'espace, que le temps et l'espace étaient des acteurs distincts, bien séparés sur la scène cosmique.

Einstein nous dit que cette vision est erronée et qu'au contraire, l'espace et le temps forment un couple uni, indissociable, que tout mouvement doit être décrit dans un univers a quatre dimensions où la dimension du temps vient s'ajouter aux trois dimensions de l'espace.

Et il démontre que la vitesse combinée du mouvement spatial et du mouvement temporel de tout objet matériel est exactement égal à la vitesse de la lumière.

Ou plus exactement que la somme des carrés des vitesses spatiales et temporelles est égale au carré de la vitesse de la lumière.

....

En d'autres termes, plus vous allez vite dans l'espace et plus votre temps ralentit, jusqu'à ce qu'il s'immobilise complètement quand la vitesse de la lumière est atteinte.

Ainsi, seule la lumière n'a pas de mouvement temporel.

Le temps pour elle est figé. Elle seule a trouvé la fontaine de jouvence"

Trinh Xuan Thuan 

Petit dictionnaire amoureux du ciel et des étoiles 

---------

Moi, je trouve que pour une science qui ne comprend rien a l'espace et au temps...c'est toujours mieux que les citations de Pascal et les conneries d'Aristote...

Notez qu'on aurait du mal à avoir des satellites en s'appuyant sur la connaissance de comiques comme @aliochaverkiev

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Membre, Posté(e)
nolibar Membre 1 217 messages
Forumeur survitaminé‚
Posté(e)
Il y a 13 heures, zenalpha a dit :

Et pourquoi pas aux anges qui poussent les planètes avec leurs petites ailes musclées ?

C’est tout ce que vous avez à me proposer pour réfuter ma théorie ?

C’est bien léger me semble-t-il ?

Dans un post précèdent, je vous avais fait part de ce que mon cerveau probabiliste accordait un faible taux de probabilité aux explications sur les événements censés d’écrire les équations d’Einstein.

Je lui ai donc confié la lourde tâche de résoudre le problème en concoctant une nouvelle théorie plus en adéquation avec les événements que les équations sont censées décrire.

Et je dois reconnaitre qu’il m’a épaté car il ne lui a fallu que quelques jours sans forcer pour me proposer cette nouvelle théorie qui colle bien aux événements qui se déroulent dans l’Univers concernant les évolutions des planètes,…

Il y a 5 jours, je n’avais encore aucune notion sur ce que pouvait être l’espace et maintenant j’en ai une idée précise qui me sied bien.

Je trouve même passionnant de se sentir à la fois l’élève et son professeur. Ce que j’avais déjà ressenti à 14 ans quand, pour mes besoins personnels, je m’étais concocté ma propre théorie sur le travail.

Comme quoi ‘On n’est jamais aussi bien servi que par soi-même’

Oui l’espace est tangible et non il n’est pas statique…

Mon cerveau intuitif et probabiliste évalue le niveau de véracité de ma théorie à 99,99…9/100, ce qui me semble pas mal. Et s’il ne me dit pas 100/100, c’est que, tout simplement, il y est allergique.

Et comme je n’apprécie pas beaucoup les gens qui veulent me faire passer pour un CON, je ne développerai pas davantage.

A bon entendeur, salut !

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
il y a 11 minutes, nolibar a dit :

C’est tout ce que vous avez à me proposer pour réfuter ma théorie ?

C’est bien léger me semble-t-il ?

Dans un post précèdent, je vous avais fait part de ce que mon cerveau probabiliste accordait un faible taux de probabilité aux explications sur les événements censés d’écrire les équations d’Einstein.

Je lui ai donc confié la lourde tâche de résoudre le problème en concoctant une nouvelle théorie plus en adéquation avec les événements que les équations sont censées décrire.

Et je dois reconnaitre qu’il m’a épaté car il ne lui a fallu que quelques jours sans forcer pour me proposer cette nouvelle théorie qui colle bien aux événements qui se déroulent dans l’Univers concernant les évolutions des planètes,…

Il y a 5 jours, je n’avais encore aucune notion sur ce que pouvait être l’espace et maintenant j’en ai une idée précise qui me sied bien.

Je trouve même passionnant de se sentir à la fois l’élève et son professeur. Ce que j’avais déjà ressenti à 14 ans quand, pour mes besoins personnels, je m’étais concocté ma propre théorie sur le travail.

Comme quoi ‘On n’est jamais aussi bien servi que par soi-même’

Oui l’espace est tangible et non il n’est pas statique…

Mon cerveau intuitif et probabiliste évalue le niveau de véracité de ma théorie à 99,99…9/100, ce qui me semble pas mal. Et s’il ne me dit pas 100/100, c’est que, tout simplement, il y est allergique.

Et comme je n’apprécie pas beaucoup les gens qui veulent me faire passer pour un CON, je ne développerai pas davantage.

A bon entendeur, salut !

Nolibar mon ami et peut-être futur Einstein 

Si tu as une théorie inexpliquée voire a priori inexplicable...ce n'est certainement pas à Zenalpha de réfuter la probabilité de ta tête...ni à Zenalpha de priver l'humanité de ton génie...

Je m'en voudrais jusqu'à ma mort...

La démarche est de la formaliser, de la publier et d'amener tous les éléments qui permettraient d'en faire un meilleur modèle pour la communauté 

Il y a une armée de physiciens qui travaillent sur la base de la RG, tu penses bien que ce temps perdu, c'est ton devoir de le remettre en bonne voie !

Ceux dont c'est le métier pourraient ne pas y passer beaucoup de temps...

Tant de génies sont incompris...mais quand c'est vrai, ils finissent toujours par l'être.

Bonne chance j'aurais toujours cette énorme satisfaction de t'y avoir encouragé.

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aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
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Parfois il me donnait à lire les résumés de ses conférences. De vagues idées philosophiques. Il ne voyait pas qu'il tombait dans une métaphysique banale, celle du Commun. Il refusait d'étudier les écrits des philosophes, il les tenaient pour quantité négligeable, causeurs incapables d'action, des castrés. Les spectateurs d'une manière générale, il les méprisait, voyant en eux une masse biologique inerte ou vociférante, selon les situations, mais toujours incapables d'action, masse  dont l'utilité résidait en somme à être des rats de laboratoire pour les expériences des actifs, seuls créateurs du monde.

Finalement il renonça à nommer ce qu'il pensait percevoir, il en revint aux modèles mathématiques et finit par conclure : les seules grandeurs physiques observables ce sont les longueurs et les durées. Ce que devait m'écrire plus tard J.M. Vigoureux.

Quand je repris des études en maths, physique, chimie à Jussieu pour me préparer à mon nouveau projet social : m'occuper d'ado rejetés par le corps professoral voire par la société, il me sembla que la seule manière de sauver ces enfants étaient de parvenir à entrer dans leur vision du monde et, à partir de là, reprenant leur logique et leurs insuffisances rationnelles, à rebâtir maillon après maillon la trame de leur raison.

Rebâtir les capacités cognitives des enfants demande notamment, outre du temps, du don de soi (ne pas se faire rémunérer par exemple  afin de sortir d'une logique  de marché et de faire comprendre que le retour attendu ce n'est pas l'argent mais un rendu en travail personnel et en tension vers le succès) mais aussi un travail sur le sens des mots. Dans ce cadre-là je me suis aperçu des abus de langage des enseignants. Lire les expressions "durée de vie du muon", "dilatation du temps", "dilatation de l'espace", lire des développements d'animiste sur les forces, etc. m' a obligé à corriger tout cela et à faire comprendre aux enfants que tout avait une explication rationnelle, et que, en physique, il était essentiel de se débarrasser de mots aussi abstraits que "vie" "temps", "espace" etc. dès lors que nous étions dans l'observation et non dans  la modélisation. Il faut d'abord observer avant de modéliser. Le concret avant de se livrer à l'abstraction. Non ce n'est pas le temps qui agit sur nos instruments de mesure des durées, ce n'est pas la force qui dévie un projectile (je me souviens comment un étudiant qui croyait en l'existence réelle des forces fut ridiculisé en amphi), ce sont des phénomènes physiques observables qui agissent sur le mouvement.

Incidemment je me suis mis à réfléchir à l'espace et au temps comme possibles objets de perception extérieure (et non  comme perception intérieure). Je tombais sur le même problème rencontré par mon frère : il semblait que ce fussent des objets perceptibles par les sens extérieurs mais il semblait qu'il fût tout aussi impossible de les définir.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Il y a 7 heures, aliochaverkiev a dit :

Parfois il me donnait à lire les résumés de ses conférences. De vagues idées philosophiques. Il ne voyait pas qu'il tombait dans une métaphysique banale, celle du Commun. Il refusait d'étudier les écrits des philosophes, il les tenaient pour quantité négligeable, causeurs incapables d'action, des castrés. Les spectateurs d'une manière générale, il les méprisait, voyant en eux une masse biologique inerte ou vociférante, selon les situations, mais toujours incapables d'action, masse  dont l'utilité résidait en somme à être des rats de laboratoire pour les expériences des actifs, seuls créateurs du monde.

Finalement il renonça à nommer ce qu'il pensait percevoir, il en revint aux modèles mathématiques et finit par conclure : les seules grandeurs physiques observables ce sont les longueurs et les durées. Ce que devait m'écrire plus tard J.M. Vigoureux.

Quand je repris des études en maths, physique, chimie à Jussieu pour me préparer à mon nouveau projet social : m'occuper d'ado rejetés par le corps professoral voire par la société, il me sembla que la seule manière de sauver ces enfants étaient de parvenir à entrer dans leur vision du monde et, à partir de là, reprenant leur logique et leurs insuffisances rationnelles, à rebâtir maillon après maillon la trame de leur raison.

Rebâtir les capacités cognitives des enfants demande notamment, outre du temps, du don de soi (ne pas se faire rémunérer par exemple  afin de sortir d'une logique  de marché et de faire comprendre que le retour attendu ce n'est pas l'argent mais un rendu en travail personnel et en tension vers le succès) mais aussi un travail sur le sens des mots. Dans ce cadre-là je me suis aperçu des abus de langage des enseignants. Lire les expressions "durée de vie du muon", "dilatation du temps", "dilatation de l'espace", lire des développements d'animiste sur les forces, etc. m' a obligé à corriger tout cela et à faire comprendre aux enfants que tout avait une explication rationnelle, et que, en physique, il était essentiel de se débarrasser de mots aussi abstraits que "vie" "temps", "espace" etc. dès lors que nous étions dans l'observation et non dans  la modélisation. Il faut d'abord observer avant de modéliser. Le concret avant de se livrer à l'abstraction. Non ce n'est pas le temps qui agit sur nos instruments de mesure des durées, ce n'est pas la force qui dévie un projectile (je me souviens comment un étudiant qui croyait en l'existence réelle des forces fut ridiculisé en amphi), ce sont des phénomènes physiques observables qui agissent sur le mouvement.

Incidemment je me suis mis à réfléchir à l'espace et au temps comme possibles objets de perception extérieure (et non  comme perception intérieure). Je tombais sur le même problème rencontré par mon frère : il semblait que ce fussent des objets perceptibles par les sens extérieurs mais il semblait qu'il fût tout aussi impossible de les définir.

J'en ai la larme à l'oeil c'est vraiment une très belle histoire.

J'espère qu'avec votre frère vous arriverez à régler vos problèmes.

Heureusement que la physique n'attend pas que vous les ayez réglé 

Parce que si une "force" n'agit pas sur un objet pour le dévier mais "des phénomènes physique observables", vous n'avez pas fini de regarder des phénomènes sans jamais saisir ce qui les dévie...

Une correction electrifiante peut être dans la transporcherie ?

Ils parlent comme vous en tout cas et eux aussi sont attirés par les infinis.

Mais je vous laisserai definir vous mêmes vos concepts

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aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
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Si l'espace et le temps étaient des objets perceptibles (sens externes) ils tomberaient forcément sous l'un des sens externes. Le seul sens qui pourrait prétendre les percevoir, c'est la vue. Que voit-on ? Nous ne pouvons pas voir quelque chose qui s'appellerait espace ou temps. Nous ne voyons pas même des longueurs et des durées (ce sont des mesures) nous voyons des formes et des mouvements. Les formes sont des limites, des frontières visibles par contraste. Ce sont d'abord des limites, des frontières, des enveloppes qui sont visibles. Ces limites, ces enveloppes déterminent les objets observés, les séparent les uns des autres. Le mouvement est une modification des formes. Cette modification est perceptible (mémoire) par comparaison entre une forme et une autre. Le mouvement est une succession de formes différentes. L'espace du coup n'est pas un objet perceptible, il apparait d'abord comme une nécessité logique. Il est ce qui rend possible l'apparition des formes. Il n'est pas objet, il est déduction logique. Le temps est ce qui rend possible la succession des formes. Lui aussi n'est pas objet, il est déduction logique. Si l'espace et le temps paraissent perceptibles (sens externe) c'est qu'ils dérivent en tant qu'objets uniquement mentaux et logiques de la perception des formes et des mouvements. Mais s'ils apparaissent comme des déductions logiques, ils apparaissent aussi comme préexistants aux formes et aux mouvements. L'espace et le temps apparaissent comme des objets mentaux qui préexistent aux formes et aux mouvements et les rendent possibles. Cette conception mentale de l'espace et du temps engendre à son tour ce désir : projeter sur le réel observé l'espace et le temps et en faire des objets réels observables. C'est un désir impossible à réaliser. L'espace et le temps restent des objets "mentaux" propres à la structure mentale de l'homme.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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il y a 41 minutes, aliochaverkiev a dit :

Si l'espace et le temps étaient des objets perceptibles (sens externes) ils tomberaient forcément sous l'un des sens externes. Le seul sens qui pourrait prétendre les percevoir, c'est la vue. Que voit-on ? Nous ne pouvons pas voir quelque chose qui s'appellerait espace ou temps. Nous ne voyons pas même des longueurs et des durées (ce sont des mesures) nous voyons des formes et des mouvements. Les formes sont des limites, des frontières visibles par contraste. Ce sont d'abord des limites, des frontières, des enveloppes qui sont visibles. Ces limites, ces enveloppes déterminent les objets observés, les séparent les uns des autres. Le mouvement est une modification des formes. Cette modification est perceptible (mémoire) par comparaison entre une forme et une autre. Le mouvement est une succession de formes différentes. L'espace du coup n'est pas un objet perceptible, il apparait d'abord comme une nécessité logique. Il est ce qui rend possible l'apparition des formes. Il n'est pas objet, il est déduction logique. Le temps est ce qui rend possible la succession des formes. Lui aussi n'est pas objet, il est déduction logique. Si l'espace et le temps paraissent perceptibles (sens externe) c'est qu'ils dérivent en tant qu'objets uniquement mentaux et logiques de la perception des formes et des mouvements. Mais s'ils apparaissent comme des déductions logiques, ils apparaissent aussi comme préexistants aux formes et aux mouvements. L'espace et le temps apparaissent comme des objets mentaux qui préexistent aux formes et aux mouvements et les rendent possibles. Cette conception mentale de l'espace et du temps engendre à son tour ce désir : projeter sur le réel observé l'espace et le temps et en faire des objets réels observables. C'est un désir impossible à réaliser. L'espace et le temps restent des objets "mentaux" propres à la structure mentale de l'homme.

T'es quand même complètement barré d'imaginer la physique comme l'exploitation de nos seuls sens dont notre observation visuelle.

Quant tu cuits ton poulet dans ton micro ondes, tu penses que c'est parce qu'on a vu des micro ondes et qu'on a compris comment elles s'agitaient ?

Ou tu penses qu'on les a touchées, goutées, entendues, léchées peut-être ?

Quand tu utilises ton PC, tu imagines que ta science où on ne mesure que des durées et des longueurs a remplacé les enseignements de la mécanique quantique ?

Dis moi...sur quelle planète habites tu précisément ?

Les instruments de mesure enregistrent des données....

Et la déformation de l'espace-temps est mesurée par l'astronomie gravitationnelle....

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Invité Spontzy
Invités, Posté(e)
Invité Spontzy
Invité Spontzy Invités 0 message
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Il y a 3 heures, zenalpha a dit :

Les instruments de mesure enregistrent des données....

Bonjour. 

C'est l'histoire des "crobes" de Maxwell... Ce philosophe écrivait la même chose que aliochaverkiev. Sauf que c'était une parodie... 

 

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aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
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Voyons ce qui a été dit sur le temps.

Newton, Principia, chez Dunod, page 7 :

"I Le temps absolu, vrai et mathématique, sans relation à rien d'extérieur, coule uniformément et s'appelle durée. Le temps relatif, apparent et vulgaire est cette mesure sensible et externe d'une partie de durée quelconque (égale ou inégale) prise du mouvement : telles sont les mesures d'heures, de jours, de mois, et c'est ce dont on se sert ordinairement  à la place du temps vrai".

Ici il n' y a pas encore de pensée magique propre aux pseudo scientifiques nourris de vidéos you tube. Incidemment nous pouvons voir les effets d'une société de consommation où nombreux lisent ou écoutent des exposés sans jamais eux-mêmes devenir actifs, c'est-à-dire sans jamais se mettre à résoudre eux-mêmes des exercices de physique; incapables de résoudre aucun exercice  qui soit un peu compliqué, incapable donc de mettre en oeuvre des connaissances acquises uniquement dans la consommation  d'exposés divers, ils ne parviennent pas à la compréhension de quoi que ce soit. Ils font penser à des spectateurs de concerts qui, au motif qu'ils peuvent aimer des récitals se prennent eux-memes pour des musiciens voire des compositeurs.

Concernant le temps, Newton mentionne le temps vrai comme étant mathématique. Il s'agit là, chez Newton d'un acte de Volonté. Le temps vrai est une droite numérique. Rien à objecter à cette vision du temps qui est aussi la mienne. Newton parle aussi de durée. Nous sommes vraiment loin des élucubrations des scientifiques/consommateurs (mais Newton, lui, pratiquait la physique et ne se gavait d'aucune vidéo).

Il fait incidemment une relation entre le temps vrai, mathématique, et le temps relatif celui qui fait l'objet de mesures. Il fait bien la  distinction entre le modèle mathématique  (produit de la volonté humaine) et le réel observé.

 

 

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