Si ma vie était un livre

Le 18/09/2018 à 14:09, Blaquière a dit :

Si ma vie était un livre...

Elle serait un livre blanc

Un livre écrit en blanc sur blanc

Un chant

Des mots gaufrés

Cloqués,

Un livre écrit en braille

Et qui braille

Un livre débraillé

Un livre ivre

Qui chavire

Un livre de cuivre

Oxydé,

Sulfaté

Effacé

Vert de gris

Un livre à suivre :

Un livre-lièvre

 tes lèvres

Un livre mièvre,

Une fièvre

Qui court

Une chèvre

Qui bêle

En retour

 ma Belle

Rebelle...

Ô m'amour.!

Un livre écrit à l'encre rouge...

Où hélas rien ne bouge.

 

Sur ces lignes automatiques,

Je tique !

L'automate est auto,

Ou tomate,

La "tomate", est la "Pomme d'Amour".

 

 

C'est la phrase de @Naluue qui est... belle. Et qui fait réagir. Pour ce que j'ai écrit à la suite, il faudrait y... "travailler" !  On pourrait sûrement faire quelque chose de bien... Mais bien sûr, à chacun sa sensibilité, ses réflexes, ses mots qui viennent...

Le 15/09/2018 à 08:26, Naluue a dit :

Je n'arrive pas, je suis un esprit qui se bat contre lui-même, qui aimerait être mais ne peut veut pas...de temps en temps ...le fou aux dents qui transpire...

Vas-tu nous hurler une bonne fois pour toute ton cri barbare YAWP ! sur tous les toits du monde ?

Le ‎15‎/‎09‎/‎2018 à 08:26, Naluue a dit :

      Si ma vie était un livre, je ne voudrais pas qu'une fois la dernière page tournée, l'étranger se dise 'c'était déprimant'. Je voudrais être digne d'un Rimbaud, d'une Adèle ou d'un Camus ; créer des mots assemblés emportant avec eux les esprits qu'ils rencontrent, j'aimerais réinventer ma langue et qu'on puisse se dire, c'est elle ; si seulement je ne grandissais pas emprisonnée par les autres. Je voudrais être quelqu'un, faire quelque chose. Il faut s'en donner les moyens je le sais bien, mais la façon est flou. Je n'ai pas d'imagination, c'est une erreur de croire que ceux qui aiment l'art, le dessin, l'écriture comme la danse sont capables de créer un monde à eux seuls. Et si j'y repense bien je n'ai jamais rien achevé de ce que j'ai entamé, c'est pourquoi je pars souvent pessimiste ; je hais les faux-espoirs, et je m'en suis trop donnée. Je n'arrive pas, je suis un esprit qui se bat contre lui-même, qui aimerait être mais ne peut pas.

Si je devais me décrire en quelques mots-clefs je dirais... flou, contradictoire, fausse.

 

Quand tu dis que tu aimerais être quelqu'un,  quelqu'un de célèbre?

Tu es déjà quelqu'un non?

On se bat tous pour échapper à notre cage, mais le faisant nous en donnons les limites , pour repousser les limites il faut s'ouvrir aux autres, je crois finalement que c'est très difficile de rester soi.

Soi on s'enferme , soi on communique c'est peut être dans la partie poreuse plus ou moins grande là où se situe l'échange que nous vivons, soi est un sanctuaire, l'autre aussi, c'est l'espace de communication entre les deux qui me va bien.

Je ne crois pas que le meilleur de nous se situe en nous, ce sont les autres qui nous révèlent.

Bon je ne sais pas si c'est très clair mon truc...

Il y a 2 heures, PASCOU a dit :

Je ne crois pas que le meilleur de nous se situe en nous, ce sont les autres qui nous révèlent.

Bon je ne sais pas si c'est très clair mon truc...

Alors ce que l'on peut penser si ça ne sort jamais de nous et qu'on agit d'une bonne façon face au monde ça signifie que l'on n'est pas nécessairement quelqu'un de mauvais ? 

il y a 34 minutes, Naluue a dit :

Alors ce que l'on peut penser si ça ne sort jamais de nous et qu'on agit d'une bonne façon face au monde ça signifie que l'on n'est pas nécessairement quelqu'un de mauvais ? 

Non , ce que tu penses vient forcément de toi, et tu es unique pour le penser, mais tu es toujours en relation avec le monde extérieur, c'est de cela dont je parle!

Lorsque tu me réponds, tu repousses tes limites, mais aussi tu repousses les miennes, c'est tout ceci qui fait ce que tu et ce que je deviens!

Ce sont aussi des avancées  qui peuvent sembler anodines mais qui sont vitales.

Nous avons besoin de communiquer.

C'est de ça dont je te parlais, de cette partie où toi et moi communiquons, c'est de cette zone grise dont tu dois puiser ton énergie pour écrire.

De cette partie commune, de nos histoires communes, mais en te servant de ta propre personnalité, de ton moi , de ce qui ne me regarde pas, de la partie de toi intime, de ton sanctuaire!

Bon me fais je encore bien comprendre?

Le 15/09/2018 à 08:26, Naluue a dit :

   je ne voudrais pas qu'une fois la dernière page tournée, l'étranger se dise 'c'était déprimant'.

 

moi au contraire, j'aimerais qu'après m'avoir lu, on ai envie de se trouver une corde...