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L'annonce de la mort à venir, un casse tête éthique et humain pour les médecins


Kira

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Animatrice, Fille infréquentable, 82ans Posté(e)
Kira Animatrice 27 548 messages
82ans‚ Fille infréquentable,
Posté(e)

Éviter que l'annonce d’une maladie incurable ou de la cessation des traitements ne constitue un traumatisme supplémentaire pour un patient ou une patiente n’a rien d’évident.

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En 2016, 59,2% des décès ont eu lieu dans des établissements de santé, indique l’Insee. Sauf que, même si elle fait partie du quotidien du personnel soignant, «à l’hôpital, comme ailleurs, la mort reste un tabou et son évocation met mal à l’aise», soulignait l’Inspection générale des Affaires sociales (Igas) dans un rapport de 2012 intitulé «L’Hôpital». Au point que «l’annonce faite au malade [de sa fin de vie prochaine] et l’accompagnement des proches ne sont pas systématiquement envisagés et les personnels n’ont pas toujours le savoir-faire ou la volonté nécessaires».

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Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
In love with life and truth,
Posté(e)

Pour ceux pour lesquels la mort n'est pas un tabou et qui désirent se renseigner, il existe de bons livres sur le sujet.

Il suffit de taper "livres sur la mort" dans un moteur de recherches pour voir un choix assez conséquent s'afficher.

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Membre, Posté(e)
Kargyraa Membre 19 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

"Éviter que l'annonce d’une maladie incurable ou de la cessation des traitements ne constitue un traumatisme supplémentaire pour un patient ou une patiente n’a rien d’évident."

 

J'ai envie de réagir à cet énoncé.

D'abord qui a tant de pouvoir sur autrui qu'il peut contrôler (choisir) ce qu'il ressent?

Ensuite, pourquoi faudrait-il que la personne a qui on annonce une mort, ou dont on annonce la mort, en soit traumatisée?

Le médecin n'a pas le pouvoir d'empêcher le patient (ou le proche du patient) de ressentir de la tristesse ou autre chose. Tout ce qu'il peut faire, c'est de se rendre disponible, passer du temps avec les personnes dont il s'occupe et, au minimum, recueillir leurs sentiments.

 

J'ai également envie de partager une expérience. Ma grand-mère avait 99 ans, elle fut internée à Cochin. C'était en été, il faisait une chaleur infernale (pour une personne âgée) et elle était dans une chambre bombardée par le soleil toute la journée. Nous (la famille) avions conscience qu'elle allait bientôt mourir. L'hôpital était désorganisé, il y avait un interne absent que nous n'avions vu qu'une ou deux fois et le reste du temps c'était quelques infirmières (trop peu nombreuses) qui s'occupaient des patients. Ma grand-mère avait un dispositif de perfusion qui était censé lui donner de la morphine et du sérum physiologique (de l'eau salée) pour la maintenir hydratée, à part que la solution de sérum phy était réglée à une goutte toutes les 10 minutes. On nous a alors affirmé que c'était fait dans les règles et qu'ils "vérifiaient" pour le moment que ça suffisait, ce qui était un pur mensonge. Je n'attendais pas de ce personnel médical qu'il nous ménage, j'attendais qu'il nous dise la vérité, mais visiblement même ça c'est trop demander. Nous avons donc passer nos derniers moments avec ma grand-mère à lui passer des lingettes mouillées sur le front, alors qu'elle était inconsciente (shootée par la morphine), mécontents du traitement qui lui était réservé et des informations bidons qu'on a reçues du personnel absent.

Mais avant de s'interroger sur le comportement de certains, il faudrait allouer un budget approprié aux hôpitaux et réorganiser le personnel, parce que franchement c'est n'importe quoi!

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