L’antispécisme veut abolir la discrimination envers les animaux

Pourquoi avoir publié ce topic dans "religion & culte" ? L'antispécisme est un mouvement, une idéologie, pas une religion. Sa place serait plutôt dans "société". Le débat sur ce sujet a une dimension philosophique aussi, sans oublier la dimension morale de l'antispécisme.

Est-ce pour faire passer les antispécistes pour des hallucinés, pour faire le parallèle entre eux et certains fanatiques, intégristes religieux de tous poils que tu l'as placé dans religion ?

En ce cas on pourrait venir planter toutes sortes de sujets sur des partis politiques qu'on n'aime pas, des mouvements que l'on aime pas, des passions ou loisirs qui ne nous intéressent pas, en religion, même si cela n'a rien à voir avec la religion !

Les gens qui font partie de ce mouvement ne sont pas des idiots, mais pour la plupart des penseurs, des scientifiques et autres diplômés, conscients que l'humain fait partie d'un tout en ce monde, qu'il dépend lui aussi de la nature et du bon équilibre environnemental, et qu'à force d'en abuser, de déglinguer les biotopes, de briser des maillons des chaînes alimentaires, il va finir par se griller lui-même.

Quand on en est conscient, peut-on croire plus longtemps que l'animal soit inférieur à l'humain au point que celui-ci puisse en user comme d'un objet juste parce que l'animal ne se préoccupe ni de politique, ni de philosophie, ni d'art et autre ?

Et si c'était l'animal qui, pour ses capacités à vivre en harmonie avec la nature, était supérieur à l'humain ?

Il n'y a malheureusement guère de place pour des echanges d'arguments avec des personnes qui, de toute façon, ne peuvent pas quand bien même elles le voudraient, donner raison aux anti-spécistes. Si ce qu'ils pretendent est juste et vrai, alors la prise de conscience est rude et elle implique de se remettre en question. Il est plus confortable de les traiter d'allumés aux croyances erronées, ( ben oui, les animaux souffrent l'enfer,  quelle drôle de croyance), tout en se refugiant derrière les croyances communes ( et bien arrangeantes quand on aime le steak saignant).

"Le carnisme est une idéologie invisible dominante et inquestionnable, une norme qui maintient la société sous son emprise par tous moyens à sa disposition : politiques, lobbying, mensonges à répétition qui font à force,comme on le sait, une vérité, un processus naturaliste, une construction sociale qui se fait passer pour naturelle. A tel point que toute personne qui la conteste est désignée comme "extrémiste irrationnelle", impliquant qu'en face on n'a que des "modérés rationnels". La logique serait de leur côté. Tout comme Aristote, grand logisticien, se référant à la biologie, "soutenait que les hommes étaient naturellement supérieurs aux femmes, et que les esclaves étaient biologiquement conçus pour servir les hommes libres", selon la norme de son temps."