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Suede, tension à l'approche des législatives.


PASCOU

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PASCOU Membre 92 138 messages
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il y a 24 minutes, Anatole1949 a dit :

Très juste, beaucoup de bruit mais... à l'arrivée que reste-t-il réellement ?

Les peuples se servent de ces partis populistes pour manifester leur mécontentement, mais de là à faire en sorte qu'ils arrivent au pouvoir, c'est autre chose et heureusement !

Avoir envie de voter pour ces connards, il faut vraiment le vouloir !

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Le sage montre la lune l'idiot regarde le doigt.

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Membre, Debout les morts..., 74ans Posté(e)
Anatole1949 Membre 34 886 messages
74ans‚ Debout les morts...,
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il y a 27 minutes, PASCOU a dit :

Le sage montre la lune l'idiot regarde le doigt.

Et ceux qui lèvent la main, c'est quoi ?

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PASCOU Membre 92 138 messages
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à l’instant, Anatole1949 a dit :

Et ceux qui lèvent la main, c'est quoi ?

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Je n'en sais rien ...

Moi je parle des élections européennes et de la montée de mouvements dits " populistes".

 

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PASCOU Membre 92 138 messages
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Bon le 9 septembre le résultat tombera.

https://www.forbes.fr/politique/elections-legislatives-le-degagisme-souffle-sur-la-suede/?cn-reloaded=1

Elections Législatives : Le “Dégagisme” Souffle Sur La Suède

Journaliste / Chef de rubrique Politique-Economie-Finances
 
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Malmö, troisième ville de Suède, fait partie des villes susceptibles d'incarner la poussée de l'extrême-droite | Getty Images
 

En dépit d’une croissance robuste (+2,6%), d’un excédent budgétaire et d’un chômage à son plus bas niveau depuis 10 ans, la Suède ne devrait pas échapper à la « vague populiste » qui souffle sur l’Europe.  A une semaine d’un scrutin qui devrait entériner la poussée des « Démocrates suédois » classé à l’extrême-droite de l’échiquier politique domestique, les partis traditionnels tremblent sur leurs fondations.

« Ton soleil, ton ciel et tes verts pâturages ».  A l’image de ce couplet de l’hymne national suédois, l’image d’Epinal de la ville typique suédoise du sud du pays bordée de petites maisons bariolées avec pour toile de fond les vertes praires s’étendant à perte de vue semble avoir vécue. Car à une semaine des élections législatives,  la réalité suédoise de 2018 est beaucoup plus sombre. En dépit d’une croissance robuste, d’un chômage en berne, et d’une inflation contenue, d’un excédent budgétaire, le Royaume scandinave à l’instar de nombre de pays du Vieux-Continent, peine à endiguer la grogne qui gagne la « Suède » profonde, s’estimant délaisser par le pouvoir central, là où les centres urbains et autres agglomérations font office, à leurs yeux, « d’écran de fumée »  avec, en bandoulière, un profond sentiment d’inégalité.  Si comme évoqué en préambule, l’économie, après 4 ans de pouvoir social-démocrate, succédant à 8 ans de règne des libéraux-conservateurs, les «  Moderaterna » (les modérés dans le texte) reste compétitive, le système de santé se grippe, les inégalités sociales se creusent et les ségrégations et l’insécurité croissent fortement dans les banlieues des grandes villes.

 

 

Malmö, troisième ville de Suède et nouvelle « terre promise » des populistes  incarne justement cette colère qui monte.  Les règlements de comptes dans les banlieues de la ville se sont multipliés ces derniers mois, au point de faire le miel des « Démocrates suédois » qui voient dans la ville de naissance du footballeur Zlatan Ibrahimovic le symbole de l’échec de la politique multi-culturaliste impulsée par les partis traditionnels. Au-delà du « cas Malmö », les salariés modestes suédois, retraités et primo-électeurs ont de lourds griefs contre la majorité sortante et le Premier ministre Stefan Löfven à qui ils reprochent d’avoir hypothéqué leur bien-être en ouvrant les frontières aux demandeurs d’asile perçus « comme une menace économique et culturelle », analyse le sociologue Jens Rydgren, cité par l’AFP. « Dotée » d’une population  de 10 millions d’habitants, la Suède a accueilli 400.000 demandeurs d’asile depuis 2012, d’abord sous le gouvernement de centre-droit de Fredrik Reinfeldt (2006-2014), puis celui de centre-gauche de Stefan Löfven (2014-2018).

Les demandeurs d’asile, “menace économique et culturelle”

Si les partis traditionnels, forts de leur ancrage « historique » et de leur volonté de maintenir coûte que coûte le « cordon sanitaire » face à l’extrême-droite devrait – au prix d’intenses tractations pour ne pas dire marchandages- conserver les rênes du pays, la vie politique suédoise va devoir apprendre à composer avec les « Démocrates suédois ».  Si les sociaux-démocrates devraient rester le premier parti de Suède, ils devront unir leurs forces avec les deux autres partis de gauche (ex-communistes et écologistes), le bloc “rouge-vert”, pour dominer en nombre de voix l’Alliance de droite. Les « Démocrates Suédois » flirtent, quant à eux, avec les 20% des suffrages, porté par leur leader Jimmie Akesson qui a réussi à fédérer les électeurs « mécontents » des partis traditionnels et les « laissés pour compte ».

« Ils appartiennent souvent aux filières transport et BTP qui emploient de nombreux travailleurs européens détachés auxquels s’applique le salaire minimum de branche », relève le sociologue Anders Kjellberg, toujours cité par l’AFP. Et de poursuivre son analyse. « Or ce salaire est nettement inférieur aux salaires fixés dans les conventions collectives ». Ainsi, jusqu’à un tiers des adhérents de la confédération LO est tenté par le vote d’extrême droite, révèlent des enquêtes d’opinion. « Voter pour l’extrême droite, c’est voter pour une politique de droite”, a prévenu le patron de la puissante confédération syndicale LO, Karl-Petter Thorwaldsson pour qui une « guerre de positions » fait rage dans les usines entre sympathisants de gauche et d’extrême droite. Il faut dire que le « ton policé » qui dominait autrefois dans la vie publique suédoise semble, lui aussi, avoir vécu.  « Non à l’appel à la prière », « Parler suédois pour devenir suédois, ce n’est pas une évidence ? » ou encore « Se haïr ou se parler ? », sont les slogans qui fleurissent désormais sur les murs des villes à une semaine d’un scrutin sous haute tension pour le Royaume et son « ciel bleu » qui, non content des nuages accumulés ces dernières, pourrait bien virer à l’orage à partir du 9 septembre.

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le jour ou la France aura de tels résultats il tombera des pot de chambres.

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PASCOU Membre 92 138 messages
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Le 03/09/2018 à 15:33, chatperché a dit :

le jour ou la France aura de tels résultats il tombera des pot de chambres.

Tu crois que un autre ministre pourrait encore se tirer?

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PASCOU Membre 92 138 messages
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Crédité de 17% le SD fait parler de lui...

https://www.francetvinfo.fr/politique/en-suede-l-immigration-au-coeur-de-la-campagne-electorale-des-legislatives-de-dimanche_2929259.html

La vague populiste va-t-elle s'emparer de la Suède lors des législatives du dimanche 9 septembre ? Pays de tolérance et d'ouverture, la Suède voit l'extrême droite séduire de plus en plus d'électeurs. Créditée de 20% d'intentions de vote, le parti néonazi des Démocrates de Suède (SD) pourrait devenir la deuxième force politique.

La présence des immigrés ciblée

"La Suède a disparu, il y a trop de voiles, trop de gens de couleur", fulmine Bou, un retraité de Stockholm. "La Suède est devenue trop libérale, lance-t-il. Regardez ces Somaliennes comme elles sont habillées. Avec leurs voiles, comment voulez-vous qu'on veuille les employer ici ? Ça ne peut pas fonctionner. On ne leur impose pas assez de conditions pour s'intégrer." 

Tout le monde veut venir ici. Tout le monde sait qu'on offre un logement et des allocations. Moi je pense qu'il faut plus de règles.Bou, retraité suédoisà franceinfo

En 20 ans, la part des immigrés dans la société est passée de 2 à 15% en Suède. L'immigration des années 1980, surtout des pays de l'Est, n'est pas celle qui pose problème à Anke. Ce qui dérange cette infirmière, c'est plutôt l'arrivée massive des Syriens en 2015. "Il y a une explosion des demandes de soins. Il faut faire la queue désormais pour être soigné, dit-elle. En plus, ce sont des gens qui arrivent souvent avec des problèmes psychiques et des pathologies nouvelles. Cela augmente la pression sur les services."

La crise migratoire de 2015 a fait basculer l'opinion

Cette année-là, le pays a accepté plus de 160 000 Syriens, mais la politique d'ouverture s'est retournée contre la gauche au pouvoir. Coincée entre une population mécontente et une extrême droite de plus en plus séduisante, le Premier ministre a droitisé son discours. Du jour au lendemain, il a fermé les frontières et restreint drastiquement le droit d'asile. Maria Alias, du Parti de gauche au pouvoir, assume. "La Suède n'a pas accepté trop de Syriens, mais elle n'était pas préparée pour en accueillir autant en une seule année", analyse la candidate aux législatives.

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PASCOU Membre 92 138 messages
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La suede va t elle renforcer la tendance ou le "front républicain" faire barrage au SD, une forte mobilisation..

La société ouverte va t elle  commencer à refermer la porte comme un peu partout en europe?

https://www.lemonde.fr/europe/article/2018/09/09/elections-en-suede-l-avenir-de-notre-societe-ouverte-est-menace_5352615_3214.html

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Membre, 86ans Posté(e)
ouest35 Membre 25 764 messages
Maitre des forums‚ 86ans‚
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PASCOU Membre 92 138 messages
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Il y a 9 heures, ouest35 a dit :

Je n'arrive pas à ouvrir le lien  à cause d'un script de longue durée.

J'ai ça:

http://www.rfi.fr/europe/20180909-legislatives-suede-victoire-sociaux-democrates-progression-extreme-droite

Comme chez nous il y a 20 ans, "l'umps " commence à se liquéfier Ouest!

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Il y a 10 heures, ouest35 a dit :

Ils font nettement moins que prévu , c'est surtout ça qui est rigolo:D

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Pierrot89 Membre 7 017 messages
Maitre des forums‚
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Le SD fasciste obtient des résultats limités : 83 % des votes suédois s’opposent  ce parti anti émigrés.

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Membre, 86ans Posté(e)
ouest35 Membre 25 764 messages
Maitre des forums‚ 86ans‚
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il y a 26 minutes, PASCOU a dit :

Je n'arrive pas à ouvrir le lien  à cause d'un script de longue durée.

J'ai ça:

http://www.rfi.fr/europe/20180909-legislatives-suede-victoire-sociaux-democrates-progression-extreme-droite

Comme chez nous il y a 20 ans, "l'umps " commence à se liquéfier Ouest!

Pascou les suédois sont moins cons que les italiens, les hongrois, les polonais, autrichiens  etc ... perso je préfère !

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PASCOU Membre 92 138 messages
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http://www.liberation.fr/planete/2018/09/10/apres-les-elections-legislatives-une-suede-ingouvernable_1677668

L'extrême droite n'est pas devenue la deuxième force politique du pays. La gauche et le centre droit sont au coude-à-coude. La Constitution d'un gouvernement pourrait se révéler très complexe.

  • Après les élections législatives, une Suède ingouvernable ?

Le grand bouleversement de l’échiquier politique suédois n’a pas eu lieu… en tout cas pas encore. Les résultats préliminaires des élections législatives de dimanche ne permettent pas de distinguer de vainqueur. Malgré les appels à la démission de l’alliance de centre droit, le Premier ministre social-démocrate, Stefan Löfven, garde son poste jusqu’à la formation d’un nouveau gouvernement, voire pour les quatre prochaines années s’il y parvient. Les Démocrates de Suède (extrême droite, SD) ne sont pas devenus le deuxième parti du pays, comme une majorité de sondages le prédisaient, ils restent le troisième, onze points derrière les sociaux-démocrates arrivés en tête.

Le bloc traditionnel de la coalition «rouge-verte» – sociaux-démocrates, Verts et Parti de gauche – est donné premier, avec une avance de seulement 0,4 % devant l’alliance de centre droit composée des Modérés (conservateur), libéraux, centristes et chrétiens-démocrates. Un score très très serré d’autant plus que le décompte des votes des Suédois de l’étranger d’ici à mercredi pourrait changer la donne.

Déroute des Verts

«Nous aurions aimé faire un meilleur score, mais nous restons le premier parti du pays !» a clamé Stefan Löfven, sous les applaudissements des militants réunis dimanche soir pour la veillée électorale du parti dans le sud de Stockholm. Une déclaration entre soulagement et amertume, à l’image du score des sociaux-démocrates, qui sont certes en tête, mais avec seulement 28,4 % des voix, soit 2,8 points de moins qu’en 2014. Le parti ne subit cependant pas la débâcle annoncée par les sondages, et reste 8 points devant les Modérés (conservateurs), qui ont, eux, perdu 3,5 points depuis les dernières élections (19,8 % des voix).

Le parti d’extrême droite Démocrates de Suède arrive pour sa part en troisième position, avec 17,6 % des voix, une très nette progression depuis les 12,9 % de 2014, mais bien loin des 25 % que le sondage Yougov leur attribuait. «Ils font un très bon score, renforcent leur statut de troisième parti du pays et continuent à former un bloc conservateur et nationaliste entre les deux blocs ordinaires, mais la direction du parti et les militants s’attendaient à un meilleur résultat, il semblerait qu’ils aient perdu beaucoup de soutiens lors des dernières semaines avant le scrutin», analyse le rédacteur en chef du magazine Expo spécialisé dans l’extrême droite, Daniel Poohl.

Les Verts, partenaires des sociaux-démocrates au gouvernement, enregistrent en revanche le pire échec de ces élections, à 4,3 %, à peine au-dessus du pourcentage requis pour siéger au Parlement : «La plus grosse surprise de ce scrutin», selon la politologue Li Bennich-Björkman.

«Constellation»

Ces élections législatives marquent le début d’un long processus, probablement assez douloureux pour la Suède. Idéalement, dans un système d’alliances, le bloc de partis qui obtient la majorité des voix forme un gouvernement. Mais quand ce n’est pas le cas (c’est plutôt rare), le bloc qui recueille le plus de voix peut former un gouvernement minoritaire : la coalition actuelle entre les sociaux-démocrates et les Verts en est l’illustration. Cette fois-ci cependant, non seulement l’écart entre les deux blocs est trop faible, mais la performance des SD pourrait leur donner un rôle important à jouer au Parlement dans les prochains jours. Autre point technique, important à l’aune des négociations à venir : pour former un gouvernement en Suède, il n’est pas nécessaire de recevoir le soutien de la majorité au Parlement. Il suffit que ce dernier ne vote pas contre la proposition de gouvernement. D’après Li Bennich-Björkman, pour déterminer qui pourrait gouverner, il faut «se poser la question suivante : quelle constellation de partis minimiserait le risque d’un vote négatif ?»

«Ça sera le récit des prochains jours, comment créer un gouvernement en Suède», résume Daniel Poohl. La situation dimanche soir était assez confuse pour que les leaders de quasiment tous les partis puissent crier victoire lors de leurs discours face aux militants. Le leader des Démocrates de Suède, Jimmie Akesson, a ainsi effectué un petit saut de joie face aux caméras, sous la clameur de ses partisans réunis dans une boîte de nuit du centre de Stockholm, avant d’annoncer : «Nous sommes les grands gagnants de cette élection ! […]. Nous allons exercer une véritable influence sur la politique suédoise.» Il a ensuite lancé une invitation personnelle au leader des Modérés, Ulf Kristersson, afin de «discuter de la manière dont le pays sera désormais dirigé». Kristersson, lui, a préféré célébrer une victoire de l’alliance de centre droit : «Le peuple suédois a choisi un nouveau Parlement, l’alliance est plus forte que le gouvernement. Celui-ci n’aurait jamais dû exister, et il doit démissionner», a ainsi annoncé celui qui espère être le prochain Premier ministre. L’alliance doit son succès relatif à deux des partis qui la constituent : les chrétiens-démocrates (6,4 % des voix), et surtout le Parti du centre, qui effectue son meilleur score depuis près de trente ans avec 8,6 % des suffrages. «L’alliance est plus forte qu’avant, et la principale raison pour cela est le Parti du centre», a déclaré dimanche soir la présidente du parti, Annie Lööf.

«L’enterrement de la politique de bloc»

Par ailleurs, l’alliance comptabilise certes plus de voix que le gouvernement composé des Verts et des sociaux-démocrates, comme Kristersson l’a fait remarquer, mais pas que la coalition rouge verte dans son ensemble, qui comprend le parti de Gauche. «Pour nous, la conclusion est évidente. Nous allons avoir un Premier ministre rouge-vert, et un gouvernement de gauche», a déclaré le leader du Parti de gauche, Jonas Sjöstedt, qui a atteint un score salué par de nombreux commentateurs (7,9 % des voix contre 5,7 % en 2014). Le Premier ministre enfin, le dernier à s’exprimer devant ses militants, s’est prononcé pour une coopération entre les blocs traditionnels. «Cette soirée doit être l’enterrement de la politique de bloc», a-t-il déclaré.

Chacun y est donc allé de son hypothèse, et les réactions des militants présents à la soirée électorale du Parti de gauche, dans un des quartiers branchés du sud de Stockholm, montraient bien l’obscurité dans lequel le paysage politique suédois est désormais plongé. «On ne peut pas savoir, le résultat des élections peut être un désastre de toute façon, résume Jesper, militant de 45 ans, bière à la main. C’est comme marquer un but et que ton équipe perd.»

……….

En tous les cas ça commence à bouger!

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Membre, 86ans Posté(e)
ouest35 Membre 25 764 messages
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il y a une heure, PASCOU a dit :

http://www.liberation.fr/planete/2018/09/10/apres-les-elections-legislatives-une-suede-ingouvernable_1677668

L'extrême droite n'est pas devenue la deuxième force politique du pays. La gauche et le centre droit sont au coude-à-coude. La Constitution d'un gouvernement pourrait se révéler très complexe.

  •  
    Après les élections législatives, une Suède ingouvernable ?

Le grand bouleversement de l’échiquier politique suédois n’a pas eu lieu… en tout cas pas encore. Les résultats préliminaires des élections législatives de dimanche ne permettent pas de distinguer de vainqueur. Malgré les appels à la démission de l’alliance de centre droit, le Premier ministre social-démocrate, Stefan Löfven, garde son poste jusqu’à la formation d’un nouveau gouvernement, voire pour les quatre prochaines années s’il y parvient. Les Démocrates de Suède (extrême droite, SD) ne sont pas devenus le deuxième parti du pays, comme une majorité de sondages le prédisaient, ils restent le troisième, onze points derrière les sociaux-démocrates arrivés en tête.

Le bloc traditionnel de la coalition «rouge-verte» – sociaux-démocrates, Verts et Parti de gauche – est donné premier, avec une avance de seulement 0,4 % devant l’alliance de centre droit composée des Modérés (conservateur), libéraux, centristes et chrétiens-démocrates. Un score très très serré d’autant plus que le décompte des votes des Suédois de l’étranger d’ici à mercredi pourrait changer la donne.

Déroute des Verts

«Nous aurions aimé faire un meilleur score, mais nous restons le premier parti du pays !» a clamé Stefan Löfven, sous les applaudissements des militants réunis dimanche soir pour la veillée électorale du parti dans le sud de Stockholm. Une déclaration entre soulagement et amertume, à l’image du score des sociaux-démocrates, qui sont certes en tête, mais avec seulement 28,4 % des voix, soit 2,8 points de moins qu’en 2014. Le parti ne subit cependant pas la débâcle annoncée par les sondages, et reste 8 points devant les Modérés (conservateurs), qui ont, eux, perdu 3,5 points depuis les dernières élections (19,8 % des voix).

Le parti d’extrême droite Démocrates de Suède arrive pour sa part en troisième position, avec 17,6 % des voix, une très nette progression depuis les 12,9 % de 2014, mais bien loin des 25 % que le sondage Yougov leur attribuait. «Ils font un très bon score, renforcent leur statut de troisième parti du pays et continuent à former un bloc conservateur et nationaliste entre les deux blocs ordinaires, mais la direction du parti et les militants s’attendaient à un meilleur résultat, il semblerait qu’ils aient perdu beaucoup de soutiens lors des dernières semaines avant le scrutin», analyse le rédacteur en chef du magazine Expo spécialisé dans l’extrême droite, Daniel Poohl.

Les Verts, partenaires des sociaux-démocrates au gouvernement, enregistrent en revanche le pire échec de ces élections, à 4,3 %, à peine au-dessus du pourcentage requis pour siéger au Parlement : «La plus grosse surprise de ce scrutin», selon la politologue Li Bennich-Björkman.

«Constellation»

Ces élections législatives marquent le début d’un long processus, probablement assez douloureux pour la Suède. Idéalement, dans un système d’alliances, le bloc de partis qui obtient la majorité des voix forme un gouvernement. Mais quand ce n’est pas le cas (c’est plutôt rare), le bloc qui recueille le plus de voix peut former un gouvernement minoritaire : la coalition actuelle entre les sociaux-démocrates et les Verts en est l’illustration. Cette fois-ci cependant, non seulement l’écart entre les deux blocs est trop faible, mais la performance des SD pourrait leur donner un rôle important à jouer au Parlement dans les prochains jours. Autre point technique, important à l’aune des négociations à venir : pour former un gouvernement en Suède, il n’est pas nécessaire de recevoir le soutien de la majorité au Parlement. Il suffit que ce dernier ne vote pas contre la proposition de gouvernement. D’après Li Bennich-Björkman, pour déterminer qui pourrait gouverner, il faut «se poser la question suivante : quelle constellation de partis minimiserait le risque d’un vote négatif ?»

«Ça sera le récit des prochains jours, comment créer un gouvernement en Suède», résume Daniel Poohl. La situation dimanche soir était assez confuse pour que les leaders de quasiment tous les partis puissent crier victoire lors de leurs discours face aux militants. Le leader des Démocrates de Suède, Jimmie Akesson, a ainsi effectué un petit saut de joie face aux caméras, sous la clameur de ses partisans réunis dans une boîte de nuit du centre de Stockholm, avant d’annoncer : «Nous sommes les grands gagnants de cette élection ! […]. Nous allons exercer une véritable influence sur la politique suédoise.» Il a ensuite lancé une invitation personnelle au leader des Modérés, Ulf Kristersson, afin de «discuter de la manière dont le pays sera désormais dirigé». Kristersson, lui, a préféré célébrer une victoire de l’alliance de centre droit : «Le peuple suédois a choisi un nouveau Parlement, l’alliance est plus forte que le gouvernement. Celui-ci n’aurait jamais dû exister, et il doit démissionner», a ainsi annoncé celui qui espère être le prochain Premier ministre. L’alliance doit son succès relatif à deux des partis qui la constituent : les chrétiens-démocrates (6,4 % des voix), et surtout le Parti du centre, qui effectue son meilleur score depuis près de trente ans avec 8,6 % des suffrages. «L’alliance est plus forte qu’avant, et la principale raison pour cela est le Parti du centre», a déclaré dimanche soir la présidente du parti, Annie Lööf.

«L’enterrement de la politique de bloc»

Par ailleurs, l’alliance comptabilise certes plus de voix que le gouvernement composé des Verts et des sociaux-démocrates, comme Kristersson l’a fait remarquer, mais pas que la coalition rouge verte dans son ensemble, qui comprend le parti de Gauche. «Pour nous, la conclusion est évidente. Nous allons avoir un Premier ministre rouge-vert, et un gouvernement de gauche», a déclaré le leader du Parti de gauche, Jonas Sjöstedt, qui a atteint un score salué par de nombreux commentateurs (7,9 % des voix contre 5,7 % en 2014). Le Premier ministre enfin, le dernier à s’exprimer devant ses militants, s’est prononcé pour une coopération entre les blocs traditionnels. «Cette soirée doit être l’enterrement de la politique de bloc», a-t-il déclaré.

Chacun y est donc allé de son hypothèse, et les réactions des militants présents à la soirée électorale du Parti de gauche, dans un des quartiers branchés du sud de Stockholm, montraient bien l’obscurité dans lequel le paysage politique suédois est désormais plongé. «On ne peut pas savoir, le résultat des élections peut être un désastre de toute façon, résume Jesper, militant de 45 ans, bière à la main. C’est comme marquer un but et que ton équipe perd.»

……….

En tous les cas ça commence à bouger!

Le SD est en 3ème position, tous les autres n'ont qu'à faire comme Merkel en Allemagne et ils pourront gouverner ... Le SD pour le moment peut pipoter et se réjouir il n'est pas au pouvoir ... donc innefficace quant a la marche du pays  !

(en France JLM en 3ème position et Marine en seconde ils ont une quelconque influence sur les décisions du gouvernement ? Non et bien ce sera pareil  ! Et Merkel  avec sa péniblement coalition gouverne et les fachos se brossent (et heureusement) ... Chez nous En Marche n'est pas un parti mais un mouvement "fourre-tout- et il gouverne au pas de course majoritairement ... Donc la Suède est démocratique elle saura éviter les écueils !

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PASCOU Membre 92 138 messages
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Merckel est fragilisée, sa politique de 2015, lui a fait du tort, bientôt il y aura des élections , on verra la tendance;

Justement le fait que Mélenchon et MLP n'ont aucune influence, que Macron continue sa politique ultralibérale sans se soucier de l'avis de tous les électeurs de ces partis ne fera que amplifier ces deux mouvements;

Vous voyez les français contents de la politique de En Marche?

Moi pas.

Puis la prochaine fois nous aurons peut être: tout sauf Macron.

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ouest35 Membre 25 764 messages
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il y a une heure, PASCOU a dit :

Merckel est fragilisée, sa politique de 2015, lui a fait du tort, bientôt il y aura des élections , on verra la tendance;

Justement le fait que Mélenchon et MLP n'ont aucune influence, que Macron continue sa politique ultralibérale sans se soucier de l'avis de tous les électeurs de ces partis ne fera que amplifier ces deux mouvements;

Vous voyez les français contents de la politique de En Marche?

Moi pas.

Puis la prochaine fois nous aurons peut être: tout sauf Macron.

Chaque jour suffit a sa peine  : Macron a été élu selon les règles de notre constitution donc pour 5 ans et il fera ce pourquoi il a été programmé ... de plus il a une majorité absolue !

Moi je dors en attendant :happy: et en 2022 je serais sans doute a sucer les pissenlits par la racine  ... alors les jeunots démieillez-vous avec le reste ! :D

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PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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il y a 5 minutes, ouest35 a dit :

Chaque jour suffit a sa peine  : Macron a été élu selon les règles de notre constitution donc pour 5 ans et il fera ce pourquoi il a été programmé ... de plus il a une majorité absolue !

Moi je dors en attendant :happy: et en 2022 je serais sans doute a sucer les pissenlits par la racine  ... alors les jeunots démieillez-vous avec le reste ! :D

Merci pour l'ardoise..:smile2:

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Membre, 86ans Posté(e)
ouest35 Membre 25 764 messages
Maitre des forums‚ 86ans‚
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il y a 11 minutes, PASCOU a dit :

Merci pour l'ardoise..:smile2:

C'est rien Pascou moi j'ai bien hérité de l'ardoise de la dernière guerre et voyez le travail ... je suis sur Forum.fr :hello:

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PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 10 heures, ouest35 a dit :

C'est rien Pascou moi j'ai bien hérité de l'ardoise de la dernière guerre et voyez le travail ... je suis sur Forum.fr :hello:

Oui Ouest c'est  vrai.

Mais en 40 ans on à  une dette incroyable 

Est ce normal?

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