Pourtant je l'aimais

~ Ambre ~

          Ma chère Ambre a dit ce jour-là les derniers mots que j’entendrai de sa voix. Une après-midi silencieuse s’était écoulée, elle s’est levée de son fauteuil telle une revenante, son visage épuisée s’était armé d’un regard haineux. Pas à pas elle traversa notre salon pour m’atteindre, posa une main délicate sur mes notes et dans un geste violant les fit danser loin de nous. Je ne comprenais pas l’ampleur de mes erreurs, mon arrogance cachée depuis longtemps le feu ardent que j’avais déclenché… de mes mains. Je pris son poignet frêle une énième fois pour taire sa rébellion sous les coups, mais je ne pu achevé mon châtiment. C’est dans un enchaînement rapide qu’Ambre sortit de son dos un revolver, je lâchai pour lui faire signe de se calmer. Son ombre prenait le dessus et je compris en voyant ses larmes, qu’elle ne plierait plus. Une détonation retentit et Ambre s’écroula.

          Un soir festif d’été, cachée sous les paillettes de sa robe Ambre hésita à se lancer dans la foule, Je discernais ses timides courbes pendant que dans son reflet elle plongeait son attention. Quelqu’un s’approcha pour l’inviter à le rejoindre et elle ne su pas dire non, mais son attitude n’aurait trompé aucune foule. Un peu bizarrement je fis en sorte de ne pas trop m’éloigner, je savais que je réussirai à voir ses jolies yeux de plus près. Minuit passé Ambre sortit prendre l’air aux alentours de la maison, s’éloignant comme une ombre, je prétextai vouloir me rafraîchir pour la suivre. L’herbe était fraîchement mouillée et des particules s’agitaient autour de la seule source de lumière ; celle-ci éclairait son visage de manière lunaire.

          Deux ans après sa mort je me rappelais perpétuellement ce souvenir et l’image de son visage froid et figé. Je me perdais dans un verre d’alcool posait sur le même bureau près duquel elle mourra. La fumée était omniprésente dans mon appartement et elle brouillait mon esprit comme ma vue. J’avais anéanti la plus belle chose qui m’ait été donné, pourtant je l’aimais.

il y a 41 minutes, Naluue a dit :

sortit de son dos un revolver

Défaut congénital ? De derrière son dos eut été moins physiologique.

il y a 45 minutes, Naluue a dit :

~ Ambre ~

          Ma chère Ambre a dit ce jour-là les derniers mots que j’entendrai de sa voix. Une après-midi silencieuse s’était écoulée, elle s’est levée de son fauteuil telle une revenante, son visage épuisée s’était armé d’un regard haineux. Pas à pas elle traversa notre salon pour m’atteindre, posa une main délicate sur mes notes et dans un geste violant les fit danser loin de nous. Je ne comprenais pas l’ampleur de mes erreurs, mon arrogance cachée depuis longtemps le feu ardent que j’avais déclenché… de mes mains. Je pris son poignet frêle une énième fois pour taire sa rébellion sous les coups, mais je ne pu achevé mon châtiment. C’est dans un enchaînement rapide qu’Ambre sortit de son dos un revolver, je lâchai pour lui faire signe de se calmer. Son ombre prenait le dessus et je compris en voyant ses larmes, qu’elle ne plierait plus. Une détonation retentit et Ambre s’écroula.

          Un soir festif d’été, cachée sous les paillettes de sa robe Ambre hésita à se lancer dans la foule, Je discernais ses timides courbes pendant que dans son reflet elle plongeait son attention. Quelqu’un s’approcha pour l’inviter à le rejoindre et elle ne su pas dire non, mais son attitude n’aurait trompé aucune foule. Un peu bizarrement je fis en sorte de ne pas trop m’éloigner, je savais que je réussirai à voir ses jolies yeux de plus près. Minuit passé Ambre sortit prendre l’air aux alentours de la maison, s’éloignant comme une ombre, je prétextai vouloir me rafraîchir pour la suivre. L’herbe était fraîchement mouillée et des particules s’agitaient autour de la seule source de lumière ; celle-ci éclairait son visage de manière lunaire.

          Deux ans après sa mort je me rappelais perpétuellement ce souvenir et l’image de son visage froid et figé. Je me perdais dans un verre d’alcool posait sur le même bureau près duquel elle mourra. La fumée était omniprésente dans mon appartement et elle brouillait mon esprit comme ma vue. J’avais anéanti la plus belle chose qui m’ait été donné, pourtant je l’aimais.

bonjour

il semble que tu à beaucoup de talent et vue t'on âge , le dicton suivant en est confirmé : la valeur n'attend pas le nombre des années .

bonne journée

Certes, la valeur n' attend pas le nombre des années, ce qui ne l' empêchera nullement de se déprécier au fil érosif du temps...

bonjour

c'est vrai , beaucoup de chose se bonifie aussi avec le temps mais en définitive , comme le dit une chanson : avec le temps tout fou le camp .

bonne journée

@BadKarma

Dans quelques années le fait de savoir un minimum écrire ne sera plus signe d'une quelconque "valeur", il n'y a rien d'incroyable. Et sinon que penses-tu du texte ?

il y a une heure, le merle a dit :

bonjour

il semble que tu à beaucoup de talent et vue t'on âge , le dicton suivant en est confirmé : la valeur n'attend pas le nombre des années .

bonne journée

C'est gentil, merci

Avec le temps va tout s'en va (Léo Ferré).;;Le thème du crime passionnel se retrouve parfois en littérature!(Carmen de Mérimée et de Bizet)

@Naluue  comme tes textes m'ont manqués!!i

l y 'a certes le prénom "ambre" qui revient souvent,mais c'est puisssant,il y a du vocabulaire,de la formule,une poésie certaine!

avec le temps ,la passion,et du travail,tu ne peux que progresser! bravo jeune fille!!

@cry baby

Je suis ravi que ça plaise. Personnellement la répétition du prénom Ambre ne m'a pas choqué mais c'est bon à savoir, merci