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Le constructeur français PSA quitte l'Iran pour respecter l'embargo américain


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Le constructeur automobile français PSA a annoncé ce lundi 4 juin qu'il préparait son retrait d'Iran, son premier marché étranger en volume, pour respecter l'embargo vis-à-vis de Téhéran imposé par Donald Trump et les Etats-Unis après leur retrait de l'accord sur le nucléaire iranien.

Avec notre correspondant à Téhéran Siavosh Ghazi

Les responsables iraniens n'ont pas encore réagi à la décision du groupe PSA de se retirer du marché iranien. Mais il s'agit indéniablement d'un grand choc pour Téhéran.

En effet, après l'accord nucléaire entre l'Iran et les grandes puissances en 2015, le groupe PSA est revenu en Iran pour reprendre une place de leader dans le marché automobile du pays. Le groupe PSA domine largement le marché iranien avec 450 000 voitures vendues dans le pays l'année dernière, soit un tiers des véhicules construits dans le pays.

Surtout, cette décision intervient après celle du groupe pétrolier français Total qui a laissé entendre qu'il allait abandonner un important contrat de 5 milliards de dollars signé en 2017.

La décision de PSA intervient alors que les pays européens tentent d'assurer l'Iran sur leur volonté de sauvegarder l'accord nucléaire après le retrait des Etats-Unis il y a presqu'un mois.

Ce qui risque de renforcer la position des partisans de la ligne dure au sein du pouvoir iranien qui affirment que Téhéran ne doit pas faire confiance aux Européens.

http://www.rfi.fr/moyen-orient/20180604-le-constructeur-francais-psa-quitte-iran-respecter-embargo-americain

 

Total quitte l'Iran et ouvre la voie aux Chinois

 

Total prévient qu'il abandonne son projet d'exploitation gazière face au rétablissement des sanctions américaines contre Téhéran. Son partenaire chinois risque bien de sortir vainqueur de cette bataille.

Rafinerie de South Pars en Iran dont l'un des opérateurs est Total Rafinerie de South Pars en Iran dont l'un des opérateurs est Total © Maxppp / ABEDIN TAHERKENAREH/EPA/Newscom

A son arrivée au sommet Union européenne-Balkans à Sofia jeudi matin, Emmanuel Macron a déclaré : 

Les entreprises, en particulier les entreprises internationales qui ont des expositions dans de nombreux pays, font des choix qui leur sont propres en fonction des intérêts qui sont les leurs.

Le groupe pétrolier Total a en effet confirmé mercredi qu'il ne pourrait poursuivre son projet de développement du plus grand gisement de gaz naturel au monde qu'à la condition d'obtenir une dérogation le protégeant contre toute sanction "secondaire" de la part des Etats-Unis.

 

Le pionnier menacé

Total a signé en juillet 2017 un accord avec l'Iran en vue de développer la phase 11 de South Pars, avec un investissement initial d'environ 1 milliard de dollars, devenant alors la première des majors pétrolières à signer un contrat en Iran depuis l'accord sur le nucléaire conclu en juillet 2015.

Ce qui est important, c'est que les secteurs les entreprises de taille moyenne intermédiaire, qui sont peut-être moins exposées à des marchés américains ou autres, puissent faire ce choix librement, a ajouté Emmanuel macron ce jeudi.

La décision de Donald Trump de sortir de l'accord sur le programme nucléaire de l'Iran conclu en 2015 et le rétablissement de sanctions sont sources d'inquiétude pour les entreprises françaises, dont Total ou encore les constructeurs automobiles PSA et Renault.  

La Chine en embuscade

Le géant énergétique chinois CNPC est également engagé avec le français Total dans un contrat de 4,8 milliards de dollars pour développer la phase 11 du vaste champ gazier iranien Pars Sud. Le ministre iranien du Pétrole Bijan Namdar Zanganeh a aussitôt prévenu : si Total se retire, ses parts (50,1 % du projet) seront allouées au chinois CNPC. 

Un groupe comme Total qui utilise des financements bancaires venant de banques américaines et qui a d'importantes activités aux USA notamment dans les gaz de schiste ne peut pas s'offrir le luxe de se priver des échanges avec les Américains

► ECOUTER Philippe Chalmin, professeur d'économie à l'Université Paris-Dauphine, spécialiste des matières premières

 
6'29

L'économiste Philippe Chalmin

Par Bruno Duvic

Un marché juteux en suspens

Les exportations de la France vers l'Iran ont atteint 1,5 milliard d'euros l'an dernier, contre 500 millions en 2014. On les doit essentiellement à Thalès, Airbus, Total... et PSA. Les investissements de PSA en Iran sont importants. Avec 444 600 voitures vendues en  Iran en 2016, la part de marché du groupe est de près de 30 %. PSA, qui tablait sur 1 milliard d'euros de recettes sur cinq ans, risque à son tour de revoir son plan d'investissement. Renault, de son côté, souhaite vendre en Iran 250 000 voitures par an d'ici 2022. 

https://www.franceinter.fr/economie/total-quitte-l-iran

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Membre, son et lumière, 45ans Posté(e)
micro-onde Membre 7 069 messages
45ans‚ son et lumière,
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bon ils demandent quand méme une dérogation hein, j'dis ça j'dis rien :o°

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Membre+, Fervent utopiste, 38ans Posté(e)
mdr Membre+ 5 594 messages
38ans‚ Fervent utopiste,
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Macron faisait donc semblant de simuler une France souveraine en disant que même si les USA se retiraient, l'Europe allait quand même respecter ses engagements.
Je me disais bien que cela ne pouvait être qu'une grande farce.

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Le retrait de PSA d'Iran n'est pas inquiétant pour l'instant, mais ne devrait pas tarder à le devenir

Un boulevard laissé à la concurrence chinoise.

 

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AUTOMOBILE - Le pays du lion solaire et le lion Peugeot doivent donc à nouveau se séparer. A contre cœur. Le 4 juin, le constructeur automobile PSA a confirmé son retrait de l'Iran, conséquence directe du retrait des Etats-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien, le 8 mai.

 

Un coup dur. L'Iran est le premier marché étranger en volume pour PSA, avec 444.600 véhicules en 2017, devant la Chine (382.800 unités), le Royaume-Uni (279.100), l'Italie (265.200) et l'Allemagne (257.800).

 

Et pourtant, depuis le 8 mai, le cours de bourse du groupe semble imperturbable, passant de 20,01 euros à 20,36 euros ce 5 juin.

A priori, c'est une bonne nouvelle pour les salariés de PSA: l'impact financier sera en fait très réduit sur le groupe. "Peugeot n'est pas producteur direct en Iran. Il a un partenariat avec l'iranien Kodro, déjà arrêté en 2012 et repris en 2016, explique au HuffPost l'économiste Elie Cohen, spécialiste de l'industrie automobile. Il a presque tout intégré, et l'Iran représente moins de 1% des ventes de Peugeot."

 

Sauf que... Ce deuxième retrait de l'Iran depuis 2012 va laisser un boulevard aux concurrents chinois. "Les Iraniens commencent à être échaudés par l'attitude des entreprises occidentales, poursuit Elie Cohen. Les trous dans les partenariats vont profiter à la Chine. Les décisions de Trump ont un vrai coût."

 

Chery, Geely, Dongfeng (actionnaire de PSA), BAIC... D'après Les Echos, alors que les exportations de voitures chinoises baissaient dans le monde entier début 2016, il n'y a qu'en Iran qu'elles progressaient, grâce à l'absence de concurrents.

Dommage, car la potentiel de l'Iran n'est plus à démontrer, surtout pas chez PSA. Avec son partenaire Iran Khodro, Peugeot avait décidé d'un investissement de 400 millions d'euros sur cinq ans pour fabriquer des modèles récents. Tandis que Citroën a formé de son côté une co-entreprise avec un autre constructeur local, Saipa, pour revenir sur le marché, avec un plan d'investissement de 300 millions d'euros.

 

https://www.huffingtonpost.fr/2018/06/05/psa-son-retrait-de-liran-nest-pas-inquietant-pour-linstant-mais-ne-devrait-pas-tarder-a-le-devenir_a_23451192/?utm_hp_ref=fr-homepage

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Membre, 62ans Posté(e)
lebonvivant Membre 25 605 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
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Finalement tout le monde se couche devant les caprices d'un homme qui est loin d'etre un debile, au contraire cet homme va tot au tard metre l'europe a genoux, comme les russes et tres probablement les chinois, les sionistes sont des grands strateges ils travaillent a long terme comme tout le monde le sait, ils placent leurs hommes partout dans le monde. 

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Membre, 44ans Posté(e)
carnifex Membre 5 710 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
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Il serait peut-être temps de réfléchir à la pertinence de cette "alliance" qui nous coûte si cher.

Au juste, quand on agit sous la contrainte d’une puissance étrangère, on est l’allié ou bien la colonie de cette puissance étrangère ?

 

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