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voileux

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L’Obs

Anticor dépose plainte contre Alexis Kohler, le bras droit d'Emmanuel Macron

Rien de nouveau décidemment , d'un côté on apprend cela et de l'autre que Castaner est très ami avec un mafieux notoire…..

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il y a 32 minutes, voileux a dit :

L’Obs

Anticor dépose plainte contre Alexis Kohler, le bras droit d'Emmanuel Macron

Rien de nouveau décidemment , d'un côté on apprend cela et de l'autre que Castaner est très ami avec un mafieux notoire…..

Voileux  il n' y a pas le lien..

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Alexis Kohler, le bras droit d’Emmanuel Macron, visé par une plainte d’Anticor

L’association de lutte anticorruption a déposé plainte contre le secrétaire général de l’Elysée pour « prise illégale d’intérêts » et « trafic d’influence », en raison de ses liens avec l’armateur italo-suisse MSC.

 

Alexis Kohler, le plus puissant haut fonctionnaire de France, va-t-il devoir rendre des comptes à la justice ? Bras droit d’Emmanuel Macron, l’actuel secrétaire général de l’Elysée est la cible d’une plainte pour « prise illégale d’intérêts » et « trafic d’influence » que l’association de lutte contre la corruption Anticor a envoyée, vendredi 1er juin, au Parquet national financier. Au cœur du dossier : les liens étroits entre M. Kohler et l’armateur MSC, un groupe privé italo-suisse avec lequel l’Etat a mené une série de négociations ces dernières années, alors que le haut fonctionnaire occupait des postes-clés au ministère de l’économie.

Lire aussi :   Macron et la jeunesse : des tensions mais pas de divorce

L’association s’appuie sur les révélations de Mediapart. Début mai, le site a dévoilé une information tenue soigneusement secrète jusqu’alors : Alexis Kohler est lié aux Aponte, la famille italienne fondatrice et toujours propriétaire de la société Mediterranean Shipping Company (MSC). La mère d’Alexis Kohler est la cousine germaine de Rafaela Aponte, qui a cofondé MSC avec son mari, Gianluigi, en 1970. Ce n’est donc pas un hasard si Alexis Kohler, lorsqu’il a provisoirement quitté le service de l’Etat en août 2016, a rejoint pendant quelques mois le siège de MSC à Genève plutôt qu’une autre entreprise. Nommé directeur financier de ce groupe italien de droit suisse, au chiffre d’affaires dépassant les 20 milliards d’euros, il travaillait en famille.

« Conflit d’intérêts »

Pour l’Etat, MSC n’est pas tout à fait un groupe comme un autre. Numéro deux mondial du transport de marchandises par bateaux porte-conteneurs, la compagnie de la famille Aponte s’est diversifiée dans les croisières. A ce titre, elle est devenue le client principal – et certaines années, unique – des derniers grands chantiers navals français, situés à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). Des chantiers historiques dont l’Etat a tout fait, depuis des années, pour éviter d’abord la disparition, puis le passage sous un complet contrôle italien. A chaque fois, le client MSC était un acteur-clé des discussions, ses commandes de paquebots pouvant d’un coup transformer l’avenir de Saint-Nazaire.

Alexis Kohler est-il intervenu dans ces tractations ? A-t-il, de Bercy, favorisé l’entreprise de ses cousins ? Ces deux interrogations se trouvent au centre de la plainte d’Anticor. La première période concernée est celle, au début des années 2010, durant laquelle le diplômé de Sciences Po, de l’ENA et de l’Essec travaille à l’Agence des participations de l’Etat (APE), où il s’occupe du secteur des transports. A ce titre, il siège aux conseils d’administration de Renault, d’Aéroports de Paris, mais aussi des chantiers STX de Saint-Nazaire. Un péché originel pour Anticor, qui estime qu’« Alexis Kohler ne pouvait ignorer qu’il existait un conflit d’intérêts à représenter l’Etat français » chez STX France, « alors même que sa famille était propriétaire de l’un de ses principaux clients ».

Après son départ de l’APE, M. Kohler est resté en situation de conflit d’intérêts, estime Anticor. Directeur adjoint du cabinet du ministre de l’économie et des finances Pierre Moscovici, de mai 2012 à mars 2014, puis directeur de celui d’Emmanuel Macron, d’août 2014 à août 2016, le fonctionnaire se trouvait à des postes majeurs à Bercy, alors que l’avenir de Saint-Nazaire y faisait l’objet de nombreuses réunions.

Pour sa défense, le secrétaire général de l’Elysée assure qu’il n’a jamais caché ses liens familiaux lorsqu’il travaillait à l’APE comme dans les cabinets ministériels de MM. Moscovici et Macron. « Alexis Kohler a toujours informé sa hiérarchie de ses liens personnels » avec MSC, affirme l’Elysée. S’il est resté administrateur de STX lorsqu’il officiait à l’APE, « c’est à la demande expresse de ses supérieurs », indique l’entourage d’Emmanuel Macron, où l’on précise que les décisions concernant la participation de l’Etat dans l’entreprise étaient prises par la direction du Trésor, et non par M. Kohler lui-même.

Le sujet MSC évité

Selon l’Elysée, M. Kohler s’est systématiquement « déporté » sur les sujets liés à MSC et à STX lorsqu’il dirigeait des cabinets à Bercy. « C’est Julien Denormandie [l’actuel secrétaire d’Etat auprès du ministre de la cohésion des territoires, qui fut lui aussi conseiller auprès de M. Moscovici puis de M. Macron] qui s’occupait de ces sujets », affirme la présidence de la République. « Lors des très nombreuses réunions à Bercy qui ont ponctué ces années, je n’ai jamais croisé Alexis Kohler, resté visiblement à l’écart de ce dossier », confirme un de ceux qui ont suivi l’affaire, côté MSC. Plusieurs hauts fonctionnaires, présents à Bercy à cette époque, assurent eux aussi qu’il évitait de traiter du sujet MSC, sans pour autant en expliquer la cause.

Lire aussi :   Emmanuel Macron, Alexis Kohler, Ismaël Emelien : ce trio qui dirige la France

En outre, les décisions prises par l’Etat durant ces années ne semblent pas avoir spécialement favorisé MSC. Le groupe a certes bénéficié de garanties financières publiques longuement négociées pour l’achat de ses bateaux. Mais « toute autre compagnie signant des contrats aussi cruciaux pour Saint-Nazaire aurait obtenu les mêmes », assure un proche du dossier.

« Nous avons été très surpris de découvrir le nom d’Alexis Kohler dans la délégation des armateurs. Au point que mes services ont demandé l’avis de la commission de déontologie »
Christophe Sirugue, ex-secrétaire d’Etat à l’industrie

La question du conflit d’intérêts n’en reste pas moins posée. En juin 2014, lorsque M. Kohler tente une première fois de quitter Bercy pour MSC, la commission de déontologie rejette d’ailleurs sa demande. Motif avancé, selon le document publié par Mediapart : « M. Kohler a, en qualité de représentant de l’Etat au conseil d’administration de STX France, participé en février 2012 à une délibération de ce conseil autorisant la conclusion d’un contrat d’achat d’un paquebot par la société MSC. » Il n’est donc pas autorisé à pantoufler chez MSC. A l’époque, la commission ne semble pas avoir été avertie du lien personnel de M. Kohler avec la famille Aponte.

A sa deuxième tentative, en septembre 2016, M. Kohler est autorisé à rejoindre MSC. Mais il se retrouve alors dans une situation curieuse. Travaillant officiellement à Genève comme directeur financier d’un groupe de 70 000 personnes, il consacre malgré tout une grande partie de son temps à la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron.

Fin mars 2017, il revient à Bercy pour une réunion consacrée à Saint-Nazaire. Qui les responsables du ministère ont-ils alors le sentiment d’avoir devant eux : l’ancien fonctionnaire qui connaît tout de la maison, l’actuel dirigeant de MSC ou le principal collaborateur du possible futur président de la République ? « J’avoue que nous avons été tous très surpris de découvrir le nom d’Alexis Kohler dans la délégation des armateurs, a confié Christophe Sirugue, à l’époque secrétaire d’Etat à l’industrie, à Mediapart. Au point que mes services ont demandé l’avis de la commission de déontologie pour vérifier s’il pouvait y participer, s’il n’y avait quelque incompatibilité. Formellement, rien ne s’opposait à sa présence. »

« Il aurait dû renoncer »

L’intense lobbying effectué à cette période par M. Kohler et MSC pour bloquer le rachat des chantiers STX par le constructeur italien de paquebots Fincantieri n’a cependant pas abouti. A la demande de MSC, Emmanuel Macron, devenu président de la République, a certes décidé, en mai 2017, de revoir le tour de table négocié par François Hollande pour Saint-Nazaire. Mais le « plan B » dans lequel MSC proposait de prendre le contrôle des chantiers avec son concurrent Royal Caribbean n’a finalement pas été retenu et, après une nationalisation temporaire, les clés de Saint-Nazaire doivent bien être confiées à Fincantieri. « De MSC dans le capital, il n’est pas question, souligne-t-on aujourd’hui à Bercy. M. Kohler a peut-être soutenu cette solution quand il travaillait chez MSC, mais rien de tout cela n’est advenu alors qu’il est aujourd’hui bras droit de M. Macron. »

Cet argumentaire ne convainc guère Anticor. « Dès 2010, M. Kohler aurait dû renoncer à ses positions et, passé ce cap, il aurait dû prendre des mesures objectives afin de régler son conflit d’intérêts. S’il l’a fait, il doit les présenter à la justice », avance Me Jean-Baptiste Soufron, l’un des avocats de l’association. Au Parquet national financier d’examiner maintenant le dossier et de lui donner ou non une suite judiciaire.

Lexique

  • Prise illégale d’intérets

Défini à l’article 432-12 du code pénal, le délit de prise illégale d’intérêts est « le fait, par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public (…), de prendre, recevoir ou conserver, directement ou indirectement, un intérêt quelconque dans une entreprise ou dans une opération dont elle a, au moment de l’acte, en tout ou partie, la charge d’assurer la surveillance, l’administration, la liquidation ou le paiement ».

  • Trafic d’influence

Le trafic d’influence est défini, à l’article 433-2 comme « le fait, par quiconque, de solliciter ou d’agréer (…) des offres, des promesses, des dons, des présents ou des avantages quelconques, pour lui-même ou pour autrui, pour abuser ou avoir abusé de son influence réelle ou supposée en vue de faire obtenir d’une autorité ou d’une administration publique des distinctions, des emplois, des marchés ou toute autre décision favorable ». Ces deux délits sont passibles de cinq ans d’emprisonnement et de 500 000 euros d’amende.

 
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voileux Membre 7 613 messages
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il y a une heure, fx. a dit :

Alexis Kohler, le bras droit d’Emmanuel Macron, visé par une plainte d’Anticor

L’association de lutte anticorruption a déposé plainte contre le secrétaire général de l’Elysée pour « prise illégale d’intérêts » et « trafic d’influence », en raison de ses liens avec l’armateur italo-suisse MSC.

 

Alexis Kohler, le plus puissant haut fonctionnaire de France, va-t-il devoir rendre des comptes à la justice ? Bras droit d’Emmanuel Macron, l’actuel secrétaire général de l’Elysée est la cible d’une plainte pour « prise illégale d’intérêts » et « trafic d’influence » que l’association de lutte contre la corruption Anticor a envoyée, vendredi 1er juin, au Parquet national financier. Au cœur du dossier : les liens étroits entre M. Kohler et l’armateur MSC, un groupe privé italo-suisse avec lequel l’Etat a mené une série de négociations ces dernières années, alors que le haut fonctionnaire occupait des postes-clés au ministère de l’économie.

Lire aussi :   Macron et la jeunesse : des tensions mais pas de divorce

L’association s’appuie sur les révélations de Mediapart. Début mai, le site a dévoilé une information tenue soigneusement secrète jusqu’alors : Alexis Kohler est lié aux Aponte, la famille italienne fondatrice et toujours propriétaire de la société Mediterranean Shipping Company (MSC). La mère d’Alexis Kohler est la cousine germaine de Rafaela Aponte, qui a cofondé MSC avec son mari, Gianluigi, en 1970. Ce n’est donc pas un hasard si Alexis Kohler, lorsqu’il a provisoirement quitté le service de l’Etat en août 2016, a rejoint pendant quelques mois le siège de MSC à Genève plutôt qu’une autre entreprise. Nommé directeur financier de ce groupe italien de droit suisse, au chiffre d’affaires dépassant les 20 milliards d’euros, il travaillait en famille.

« Conflit d’intérêts »

Pour l’Etat, MSC n’est pas tout à fait un groupe comme un autre. Numéro deux mondial du transport de marchandises par bateaux porte-conteneurs, la compagnie de la famille Aponte s’est diversifiée dans les croisières. A ce titre, elle est devenue le client principal – et certaines années, unique – des derniers grands chantiers navals français, situés à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). Des chantiers historiques dont l’Etat a tout fait, depuis des années, pour éviter d’abord la disparition, puis le passage sous un complet contrôle italien. A chaque fois, le client MSC était un acteur-clé des discussions, ses commandes de paquebots pouvant d’un coup transformer l’avenir de Saint-Nazaire.

Alexis Kohler est-il intervenu dans ces tractations ? A-t-il, de Bercy, favorisé l’entreprise de ses cousins ? Ces deux interrogations se trouvent au centre de la plainte d’Anticor. La première période concernée est celle, au début des années 2010, durant laquelle le diplômé de Sciences Po, de l’ENA et de l’Essec travaille à l’Agence des participations de l’Etat (APE), où il s’occupe du secteur des transports. A ce titre, il siège aux conseils d’administration de Renault, d’Aéroports de Paris, mais aussi des chantiers STX de Saint-Nazaire. Un péché originel pour Anticor, qui estime qu’« Alexis Kohler ne pouvait ignorer qu’il existait un conflit d’intérêts à représenter l’Etat français » chez STX France, « alors même que sa famille était propriétaire de l’un de ses principaux clients ».

Après son départ de l’APE, M. Kohler est resté en situation de conflit d’intérêts, estime Anticor. Directeur adjoint du cabinet du ministre de l’économie et des finances Pierre Moscovici, de mai 2012 à mars 2014, puis directeur de celui d’Emmanuel Macron, d’août 2014 à août 2016, le fonctionnaire se trouvait à des postes majeurs à Bercy, alors que l’avenir de Saint-Nazaire y faisait l’objet de nombreuses réunions.

Pour sa défense, le secrétaire général de l’Elysée assure qu’il n’a jamais caché ses liens familiaux lorsqu’il travaillait à l’APE comme dans les cabinets ministériels de MM. Moscovici et Macron. « Alexis Kohler a toujours informé sa hiérarchie de ses liens personnels » avec MSC, affirme l’Elysée. S’il est resté administrateur de STX lorsqu’il officiait à l’APE, « c’est à la demande expresse de ses supérieurs », indique l’entourage d’Emmanuel Macron, où l’on précise que les décisions concernant la participation de l’Etat dans l’entreprise étaient prises par la direction du Trésor, et non par M. Kohler lui-même.

Le sujet MSC évité

Selon l’Elysée, M. Kohler s’est systématiquement « déporté » sur les sujets liés à MSC et à STX lorsqu’il dirigeait des cabinets à Bercy. « C’est Julien Denormandie [l’actuel secrétaire d’Etat auprès du ministre de la cohésion des territoires, qui fut lui aussi conseiller auprès de M. Moscovici puis de M. Macron] qui s’occupait de ces sujets », affirme la présidence de la République. « Lors des très nombreuses réunions à Bercy qui ont ponctué ces années, je n’ai jamais croisé Alexis Kohler, resté visiblement à l’écart de ce dossier », confirme un de ceux qui ont suivi l’affaire, côté MSC. Plusieurs hauts fonctionnaires, présents à Bercy à cette époque, assurent eux aussi qu’il évitait de traiter du sujet MSC, sans pour autant en expliquer la cause.

Lire aussi :   Emmanuel Macron, Alexis Kohler, Ismaël Emelien : ce trio qui dirige la France

En outre, les décisions prises par l’Etat durant ces années ne semblent pas avoir spécialement favorisé MSC. Le groupe a certes bénéficié de garanties financières publiques longuement négociées pour l’achat de ses bateaux. Mais « toute autre compagnie signant des contrats aussi cruciaux pour Saint-Nazaire aurait obtenu les mêmes », assure un proche du dossier.

« Nous avons été très surpris de découvrir le nom d’Alexis Kohler dans la délégation des armateurs. Au point que mes services ont demandé l’avis de la commission de déontologie »
Christophe Sirugue, ex-secrétaire d’Etat à l’industrie

La question du conflit d’intérêts n’en reste pas moins posée. En juin 2014, lorsque M. Kohler tente une première fois de quitter Bercy pour MSC, la commission de déontologie rejette d’ailleurs sa demande. Motif avancé, selon le document publié par Mediapart : « M. Kohler a, en qualité de représentant de l’Etat au conseil d’administration de STX France, participé en février 2012 à une délibération de ce conseil autorisant la conclusion d’un contrat d’achat d’un paquebot par la société MSC. » Il n’est donc pas autorisé à pantoufler chez MSC. A l’époque, la commission ne semble pas avoir été avertie du lien personnel de M. Kohler avec la famille Aponte.

A sa deuxième tentative, en septembre 2016, M. Kohler est autorisé à rejoindre MSC. Mais il se retrouve alors dans une situation curieuse. Travaillant officiellement à Genève comme directeur financier d’un groupe de 70 000 personnes, il consacre malgré tout une grande partie de son temps à la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron.

Fin mars 2017, il revient à Bercy pour une réunion consacrée à Saint-Nazaire. Qui les responsables du ministère ont-ils alors le sentiment d’avoir devant eux : l’ancien fonctionnaire qui connaît tout de la maison, l’actuel dirigeant de MSC ou le principal collaborateur du possible futur président de la République ? « J’avoue que nous avons été tous très surpris de découvrir le nom d’Alexis Kohler dans la délégation des armateurs, a confié Christophe Sirugue, à l’époque secrétaire d’Etat à l’industrie, à Mediapart. Au point que mes services ont demandé l’avis de la commission de déontologie pour vérifier s’il pouvait y participer, s’il n’y avait quelque incompatibilité. Formellement, rien ne s’opposait à sa présence. »

« Il aurait dû renoncer »

L’intense lobbying effectué à cette période par M. Kohler et MSC pour bloquer le rachat des chantiers STX par le constructeur italien de paquebots Fincantieri n’a cependant pas abouti. A la demande de MSC, Emmanuel Macron, devenu président de la République, a certes décidé, en mai 2017, de revoir le tour de table négocié par François Hollande pour Saint-Nazaire. Mais le « plan B » dans lequel MSC proposait de prendre le contrôle des chantiers avec son concurrent Royal Caribbean n’a finalement pas été retenu et, après une nationalisation temporaire, les clés de Saint-Nazaire doivent bien être confiées à Fincantieri. « De MSC dans le capital, il n’est pas question, souligne-t-on aujourd’hui à Bercy. M. Kohler a peut-être soutenu cette solution quand il travaillait chez MSC, mais rien de tout cela n’est advenu alors qu’il est aujourd’hui bras droit de M. Macron. »

Cet argumentaire ne convainc guère Anticor. « Dès 2010, M. Kohler aurait dû renoncer à ses positions et, passé ce cap, il aurait dû prendre des mesures objectives afin de régler son conflit d’intérêts. S’il l’a fait, il doit les présenter à la justice », avance Me Jean-Baptiste Soufron, l’un des avocats de l’association. Au Parquet national financier d’examiner maintenant le dossier et de lui donner ou non une suite judiciaire.

Lexique

  • Prise illégale d’intérets

Défini à l’article 432-12 du code pénal, le délit de prise illégale d’intérêts est « le fait, par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public (…), de prendre, recevoir ou conserver, directement ou indirectement, un intérêt quelconque dans une entreprise ou dans une opération dont elle a, au moment de l’acte, en tout ou partie, la charge d’assurer la surveillance, l’administration, la liquidation ou le paiement ».

  • Trafic d’influence

Le trafic d’influence est défini, à l’article 433-2 comme « le fait, par quiconque, de solliciter ou d’agréer (…) des offres, des promesses, des dons, des présents ou des avantages quelconques, pour lui-même ou pour autrui, pour abuser ou avoir abusé de son influence réelle ou supposée en vue de faire obtenir d’une autorité ou d’une administration publique des distinctions, des emplois, des marchés ou toute autre décision favorable ». Ces deux délits sont passibles de cinq ans d’emprisonnement et de 500 000 euros d’amende.

 

Je te remercie

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La justice c'est  pour les pauvres...circulez!

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Enquête du Parquet national financier visant le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler

Cette enquête fait suite à la plainte déposée par Anticor pour « prise illégale d’intérêts » et « trafic d’influence ». En cause : les liens étroits entre Kohler et l’armateur MSC.

 

Le Parquet national financier (PNF) a annoncé, lundi 4 juin, avoir ouvert une enquête visant le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler. Cela fait suite à la plainte déposée au PNF le 1er juin par Anticor pour « prise illégale d’intérêts » et « trafic d’influence ». Dans la foulée, l’Elysée a annoncé qu’il rejetait « des soupçons totalement infondés ».

Au cœur du dossier : les liens étroits entre M. Kohler et l’armateur MSC, un groupe privé italo-suisse avec lequel l’Etat a mené une série de négociations ces dernières années, alors que le haut fonctionnaire occupait des postes-clés au ministère de l’économie.

Lire :   Alexis Kohler, le bras droit d’Emmanuel Macron, visé par une plainte d’Anticor

Dans son communiqué, le PNF précise avoir ouvert une enquête « afin de vérifier si les règles relatives à la mise en disponibilité des agents publics [avaie]nt bien été respectées ».

« C’est bien volontiers qu’Alexis Kohler communiquera au parquet l’ensemble des documents prouvant sa conduite respectueuse du droit dans toutes les circonstances de son parcours professionnel », précise de son côté la présidence.

« Alexis Kohler a toujours tenu sa hiérarchie informée de ses liens personnels avec l’entreprise MSC. Il s’est systématiquement déporté de toutes les décisions ayant trait à cette entreprise et sa hiérarchie informée a naturellement veillé au conflit d’intérêt potentiel. Dans toutes les fonctions qu’il a occupées à l’Agence des participations de l’Etat, à Bercy et à l’Elysée. »

M. Kohler a-t-il favorisé l’entreprise de ses cousins ?

Selon des informations de Mediapart, le secrétaire général de l’Elysée est lié aux Aponte, la famille italienne fondatrice et toujours propriétaire de la Mediterranean Shipping Company (MSC). La mère d’Alexis Kohler est la cousine germaine de Rafaela Aponte, qui a cofondé MSC avec son mari, Gianluigi, en 1970. M. Kohler a rejoint pendant quelques mois, en août 2016, le siège de MSC à Genève en tant que directeur financier.

Or la compagnie maritime est devenue la principale cliente des derniers grands chantiers navals français, situés à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). Des chantiers historiques dont l’Etat a tout fait, depuis des années, pour éviter d’abord la disparition, puis le passage sous un complet contrôle italien. A chaque fois, MSC était une actrice-clé des discussions, ses commandes de paquebots pouvant d’un coup transformer l’avenir de Saint-Nazaire.

Alexis Kohler est-il intervenu dans ces tractations ? A-t-il, de Bercy, favorisé l’entreprise de ses cousins ? Ces deux interrogations se trouvent au centre de la plainte d’Anticor.

 

https://abonnes.lemonde.fr/societe/article/2018/06/04/le-parquet-national-financier-ouvre-une-enquete-visant-le-secretaire-general-de-l-elysee-alexis-kohler_5309257_3224.html

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Invité Ink 82
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Invité Ink 82
Invité Ink 82 Invités 0 message
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Nous tombons tous dénues.

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Animatrice, Dindasse prête à servir !!! V.I.Pintade, 47ans Posté(e)
titenath Animatrice 45 422 messages
47ans‚ Dindasse prête à servir !!! V.I.Pintade,
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il y a 1 minute, Ink 82 a dit :

Nous tombons tous dénues.

C'est mignon ça :D

L'expression c'est "tomber des nues" ;)

 

 

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Invité Ink 82
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Invité Ink 82
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Pardon pour la coquille. J'aime bien celle-là aussi, très imagée. Bonne journée à vous

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Membre, 65ans Posté(e)
pila Membre 18 571 messages
Baby Forumeur‚ 65ans‚
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Ah !!! Les Affaires, la République ! J'ai bien eu un jour d'été, alors que je faisais le standard, le secrétariat de VGE qui voulait parler au nouveau boss. Qu'est-ce que VGE pouvait bien vouloir à un boss repreneur d'une PME de 70 salariés ?

Vous ne me croyez pas ? Ben c'est vrai ! Vous aurez appris quelque chose aujourd'hui. Le secrétariat d'un ancien Président a appelé une PME de 70 personnes. Derrière le type banal et très discret se cachait un "caïd des Affaires".

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Invité
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Alexis Kohler est le premier de cordée. On voit où ça les mène ces gens qui réussissent.

Je préfère être "rien" et ne pas avoir la justice au coup.

Même si leur justice à eux n'existe pas. ils ont de la chance quand même. 

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Membre, 107ans Posté(e)
LAKLAS Membre 14 896 messages
Maitre des forums‚ 107ans‚
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Il y a 10 heures, fx. a dit :

Alexis Kohler, le bras droit d’Emmanuel Macron, visé par une plainte d’Anticor

L’association de lutte anticorruption a déposé plainte contre le secrétaire général de l’Elysée pour « prise illégale d’intérêts » et « trafic d’influence », en raison de ses liens avec l’armateur italo-suisse MSC.

 

Alexis Kohler, le plus puissant haut fonctionnaire de France, va-t-il devoir rendre des comptes à la justice ? Bras droit d’Emmanuel Macron, l’actuel secrétaire général de l’Elysée est la cible d’une plainte pour « prise illégale d’intérêts » et « trafic d’influence » que l’association de lutte contre la corruption Anticor a envoyée, vendredi 1er juin, au Parquet national financier. Au cœur du dossier : les liens étroits entre M. Kohler et l’armateur MSC, un groupe privé italo-suisse avec lequel l’Etat a mené une série de négociations ces dernières années, alors que le haut fonctionnaire occupait des postes-clés au ministère de l’économie.

Lire aussi :   Macron et la jeunesse : des tensions mais pas de divorce

L’association s’appuie sur les révélations de Mediapart. Début mai, le site a dévoilé une information tenue soigneusement secrète jusqu’alors : Alexis Kohler est lié aux Aponte, la famille italienne fondatrice et toujours propriétaire de la société Mediterranean Shipping Company (MSC). La mère d’Alexis Kohler est la cousine germaine de Rafaela Aponte, qui a cofondé MSC avec son mari, Gianluigi, en 1970. Ce n’est donc pas un hasard si Alexis Kohler, lorsqu’il a provisoirement quitté le service de l’Etat en août 2016, a rejoint pendant quelques mois le siège de MSC à Genève plutôt qu’une autre entreprise. Nommé directeur financier de ce groupe italien de droit suisse, au chiffre d’affaires dépassant les 20 milliards d’euros, il travaillait en famille.

« Conflit d’intérêts »

Pour l’Etat, MSC n’est pas tout à fait un groupe comme un autre. Numéro deux mondial du transport de marchandises par bateaux porte-conteneurs, la compagnie de la famille Aponte s’est diversifiée dans les croisières. A ce titre, elle est devenue le client principal – et certaines années, unique – des derniers grands chantiers navals français, situés à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). Des chantiers historiques dont l’Etat a tout fait, depuis des années, pour éviter d’abord la disparition, puis le passage sous un complet contrôle italien. A chaque fois, le client MSC était un acteur-clé des discussions, ses commandes de paquebots pouvant d’un coup transformer l’avenir de Saint-Nazaire.

Alexis Kohler est-il intervenu dans ces tractations ? A-t-il, de Bercy, favorisé l’entreprise de ses cousins ? Ces deux interrogations se trouvent au centre de la plainte d’Anticor. La première période concernée est celle, au début des années 2010, durant laquelle le diplômé de Sciences Po, de l’ENA et de l’Essec travaille à l’Agence des participations de l’Etat (APE), où il s’occupe du secteur des transports. A ce titre, il siège aux conseils d’administration de Renault, d’Aéroports de Paris, mais aussi des chantiers STX de Saint-Nazaire. Un péché originel pour Anticor, qui estime qu’« Alexis Kohler ne pouvait ignorer qu’il existait un conflit d’intérêts à représenter l’Etat français » chez STX France, « alors même que sa famille était propriétaire de l’un de ses principaux clients ».

Après son départ de l’APE, M. Kohler est resté en situation de conflit d’intérêts, estime Anticor. Directeur adjoint du cabinet du ministre de l’économie et des finances Pierre Moscovici, de mai 2012 à mars 2014, puis directeur de celui d’Emmanuel Macron, d’août 2014 à août 2016, le fonctionnaire se trouvait à des postes majeurs à Bercy, alors que l’avenir de Saint-Nazaire y faisait l’objet de nombreuses réunions.

Pour sa défense, le secrétaire général de l’Elysée assure qu’il n’a jamais caché ses liens familiaux lorsqu’il travaillait à l’APE comme dans les cabinets ministériels de MM. Moscovici et Macron. « Alexis Kohler a toujours informé sa hiérarchie de ses liens personnels » avec MSC, affirme l’Elysée. S’il est resté administrateur de STX lorsqu’il officiait à l’APE, « c’est à la demande expresse de ses supérieurs », indique l’entourage d’Emmanuel Macron, où l’on précise que les décisions concernant la participation de l’Etat dans l’entreprise étaient prises par la direction du Trésor, et non par M. Kohler lui-même.

Le sujet MSC évité

Selon l’Elysée, M. Kohler s’est systématiquement « déporté » sur les sujets liés à MSC et à STX lorsqu’il dirigeait des cabinets à Bercy. « C’est Julien Denormandie [l’actuel secrétaire d’Etat auprès du ministre de la cohésion des territoires, qui fut lui aussi conseiller auprès de M. Moscovici puis de M. Macron] qui s’occupait de ces sujets », affirme la présidence de la République. « Lors des très nombreuses réunions à Bercy qui ont ponctué ces années, je n’ai jamais croisé Alexis Kohler, resté visiblement à l’écart de ce dossier », confirme un de ceux qui ont suivi l’affaire, côté MSC. Plusieurs hauts fonctionnaires, présents à Bercy à cette époque, assurent eux aussi qu’il évitait de traiter du sujet MSC, sans pour autant en expliquer la cause.

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En outre, les décisions prises par l’Etat durant ces années ne semblent pas avoir spécialement favorisé MSC. Le groupe a certes bénéficié de garanties financières publiques longuement négociées pour l’achat de ses bateaux. Mais « toute autre compagnie signant des contrats aussi cruciaux pour Saint-Nazaire aurait obtenu les mêmes », assure un proche du dossier.

« Nous avons été très surpris de découvrir le nom d’Alexis Kohler dans la délégation des armateurs. Au point que mes services ont demandé l’avis de la commission de déontologie »
Christophe Sirugue, ex-secrétaire d’Etat à l’industrie

La question du conflit d’intérêts n’en reste pas moins posée. En juin 2014, lorsque M. Kohler tente une première fois de quitter Bercy pour MSC, la commission de déontologie rejette d’ailleurs sa demande. Motif avancé, selon le document publié par Mediapart : « M. Kohler a, en qualité de représentant de l’Etat au conseil d’administration de STX France, participé en février 2012 à une délibération de ce conseil autorisant la conclusion d’un contrat d’achat d’un paquebot par la société MSC. » Il n’est donc pas autorisé à pantoufler chez MSC. A l’époque, la commission ne semble pas avoir été avertie du lien personnel de M. Kohler avec la famille Aponte.

A sa deuxième tentative, en septembre 2016, M. Kohler est autorisé à rejoindre MSC. Mais il se retrouve alors dans une situation curieuse. Travaillant officiellement à Genève comme directeur financier d’un groupe de 70 000 personnes, il consacre malgré tout une grande partie de son temps à la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron.

Fin mars 2017, il revient à Bercy pour une réunion consacrée à Saint-Nazaire. Qui les responsables du ministère ont-ils alors le sentiment d’avoir devant eux : l’ancien fonctionnaire qui connaît tout de la maison, l’actuel dirigeant de MSC ou le principal collaborateur du possible futur président de la République ? « J’avoue que nous avons été tous très surpris de découvrir le nom d’Alexis Kohler dans la délégation des armateurs, a confié Christophe Sirugue, à l’époque secrétaire d’Etat à l’industrie, à Mediapart. Au point que mes services ont demandé l’avis de la commission de déontologie pour vérifier s’il pouvait y participer, s’il n’y avait quelque incompatibilité. Formellement, rien ne s’opposait à sa présence. »

« Il aurait dû renoncer »

L’intense lobbying effectué à cette période par M. Kohler et MSC pour bloquer le rachat des chantiers STX par le constructeur italien de paquebots Fincantieri n’a cependant pas abouti. A la demande de MSC, Emmanuel Macron, devenu président de la République, a certes décidé, en mai 2017, de revoir le tour de table négocié par François Hollande pour Saint-Nazaire. Mais le « plan B » dans lequel MSC proposait de prendre le contrôle des chantiers avec son concurrent Royal Caribbean n’a finalement pas été retenu et, après une nationalisation temporaire, les clés de Saint-Nazaire doivent bien être confiées à Fincantieri. « De MSC dans le capital, il n’est pas question, souligne-t-on aujourd’hui à Bercy. M. Kohler a peut-être soutenu cette solution quand il travaillait chez MSC, mais rien de tout cela n’est advenu alors qu’il est aujourd’hui bras droit de M. Macron. »

Cet argumentaire ne convainc guère Anticor. « Dès 2010, M. Kohler aurait dû renoncer à ses positions et, passé ce cap, il aurait dû prendre des mesures objectives afin de régler son conflit d’intérêts. S’il l’a fait, il doit les présenter à la justice », avance Me Jean-Baptiste Soufron, l’un des avocats de l’association. Au Parquet national financier d’examiner maintenant le dossier et de lui donner ou non une suite judiciaire.

Lexique

  • Prise illégale d’intérets

Défini à l’article 432-12 du code pénal, le délit de prise illégale d’intérêts est « le fait, par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public (…), de prendre, recevoir ou conserver, directement ou indirectement, un intérêt quelconque dans une entreprise ou dans une opération dont elle a, au moment de l’acte, en tout ou partie, la charge d’assurer la surveillance, l’administration, la liquidation ou le paiement ».

  • Trafic d’influence

Le trafic d’influence est défini, à l’article 433-2 comme « le fait, par quiconque, de solliciter ou d’agréer (…) des offres, des promesses, des dons, des présents ou des avantages quelconques, pour lui-même ou pour autrui, pour abuser ou avoir abusé de son influence réelle ou supposée en vue de faire obtenir d’une autorité ou d’une administration publique des distinctions, des emplois, des marchés ou toute autre décision favorable ». Ces deux délits sont passibles de cinq ans d’emprisonnement et de 500 000 euros d’amende.

 

Normalement.. la loi visant à protéger le " secret des affaires " initiée par Macron lui même devrait le protéger... Elle est pas belle la ripoublique ??? :rolle:

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