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Affaire Seznec (1923) : rebondissement possible.


pila

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Membre, Posté(e)
voileux Membre 7 613 messages
Mentor‚
Posté(e)
Il y a 16 heures, pila a dit :

Voir fin de l'article concernant les nouveautés.

Fouilles avant un mois. Mon fils en sera.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Seznec

Ayant lu deux fois le livre qui lui est consacré, première remarque , j'ai un aïeux du côté de mon père qui était son ami principal...En deux l'on retrouve Edmond Giscard d'Estaing , très proche du pseudo inspecteur Bonni (fusillé en 45 pour collaboration avec l'ennemi)

Cette personne a payé pour des responsabilités qui n'étaient pas les siennes....

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Membre, 64ans Posté(e)
pila Membre 18 571 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
Posté(e)

Quel ouvrage ? Quel était le nom de cet ami ? Qui a payé ? Seznec ou Boni ?

Merci ! :)

C'est le grand-père de Dominique Lavanant qui a racheté la maison de Seznec à Morlaix en 1930. Mon grand-père et lui se connaissaient bien, je pense. Ils exerçaient le même métier à Brest et à Morlaix; avec le même fournisseur comme marque principale.

Mon grand-père disait que Seznec était coupable ? Lavanant lui aurait-il fait des confidences en découvrant la maison Seznec en 1930 ?

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  • 3 semaines après...
Membre, 64ans Posté(e)
pila Membre 18 571 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
Posté(e)

Les fouilles sont en cours depuis ce matin dans la maison Seznec à Morlaix. Vous pouvez retrouver en live les recherches sur le site du Télégramme de Brest.

Mon fils n'a pas pu aller donner un coup de main. Son beau-père est décédé dans la semaine. Dommage, car son métier d'artisan en bâtiment, qu'il maitrise très bien, aurait été un plus.

Ce soir ou demain, peut-être la fin d'une énigme datant de 1923.

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Membre, 64ans Posté(e)
pila Membre 18 571 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
Posté(e)

Une vertèbre humaine retrouvée par les chercheurs "amateurs" chez Seznec. La Police prend le relais des fouilles.

Une pipe également découverte.

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Membre+, Posté(e)
Doïna Membre+ 17 472 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Os retrouvés : les experts affirment qu'ils ne sont pas humains : ce serait en fait des ossements de bœuf.

On dirait que des espoirs vont s'effondrer...

Bizarre quand même : pourquoi planquer des os de bovin comme si c'était un crime ? Le bovin fumait-il la pipe ?

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Membre, 64ans Posté(e)
pila Membre 18 571 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
Posté(e)

Fouilles des bénévoles hier. Deux outils retrouvés dans le "cellier". Plusieurs fragments d'ossements calcinés. A suivre.

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Membre, 64ans Posté(e)
pila Membre 18 571 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
Posté(e)

Analyses souhaitées des débris (6/3/2018). Personne n'a une connaissance sérieuse qui ferait ce travail d'analyses pour un prix raisonnable ? Merci.

http://affaire-seznec.over-blog.com/

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  • 4 semaines après...
Membre, 64ans Posté(e)
pila Membre 18 571 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
Posté(e)

Restes de matières calcinées bien enfouies dans la cave de Seznec à Morlaix en cours d'analyse à Paris. Objectif : trouver des traces de restes humains et d'or dans les scories (l'or provenant des dents du disparu Quémeneur). Outil : micro-laser.

Guillaume Seznec fut déporté en Guyane de 1924 à 1947. Il a toujours clamé son innocence. Disparition de son comparse en affaires Quéméneur en mai 1923. Pas de corps; mais des manipulations commerciales de Seznec en juin 1923.

Quéméneur aurait été trop entreprenant avec Mme Seznec; qui lui aurait asséné un coup de chandelier sur la tête. Crémation du cadavre dans un four industriel. Silence de Seznec pour sauver sa femme.

 

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Membre, Posté(e)
spirale Membre 432 messages
Forumeur forcené ‚
Posté(e)

oui bon le sujet est tombé à la trappe, comme les révélations sur l affaire grégory, çà ressortira quand il n'y aura rien à dire aux infos.......

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  • 1 mois après...
Membre, 64ans Posté(e)
pila Membre 18 571 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
Posté(e)

A 19h00 ce soir :

https://www.francetvinfo.fr/societe/justice/video-affaire-seznec-la-fin-du-secret_2739475.html

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  • 6 mois après...
Membre, 64ans Posté(e)
pila Membre 18 571 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
Posté(e)

 

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  • 3 semaines après...
  • 1 an après...
Membre, 64ans Posté(e)
pila Membre 18 571 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
Posté(e)

Parution d'un ouvrage sur l'affaire Seznec ce jour (par Bertrant Vilain - historien-enquêteur.

Télégramme de Brest - en ligne - 16 avril 2020

Une arnaque sur fond de trafic de Cadillac. Un escroc américain du nom de Leon G. Turrou. Des archives déclassifiées du FBI. Dans son dernier ouvrage, Bertrand Vilain relance l’affaire Seznec.

Saura-t-on jamais la vérité sur l’affaire Seznec ? Près d’un siècle après la condamnation au bagne à perpétuité du maître de scierie morlaisien Guillaume Seznec pour l’assassinat du conseiller général de Sizun (29) Pierre Quémeneur, rien n’est moins sûr. En publiant « Affaire Seznec : le grand secret », la journaliste Anne-Sophie Martin pensait avoir mis un point final au dossier en dévoilant un lourd secret familial, jamais rendu public en vertu « d’une promesse faite devant Dieu ». Un fardeau légué à ses enfants par Petit-Guillaume, le fils du couple Seznec, témoin d’une dispute entre sa mère et Quémeneur le 27 mai 1923, dans la maison familiale de Morlaix. L’hypothèse d’une mort accidentelle consécutive à une agression sexuelle sur Marie-Jeanne Seznec était avancée.

Quémeneur délinquant sexuel ? Peu crédible, selon le Finistérien Bertrand Vilain, passionné de l’affaire et auteur de plusieurs ouvrages. Dans son livre intitulé « Affaire Seznec : les archives du FBI ont parlé », publié mi-mars, ce dernier apporte des éléments nouveaux et troublants puisés dans 600 documents déclassifiés du bureau fédéral d’investigation américain. Mais aussi, avec l’aide de l’historien Bertrand Patenaude, dans le fonds Hoover (du nom de l’ancien président américain Herbert Hoover), à Stanford, en Californie. Pour Bertrand Vilain, l’origine de la dispute est ailleurs. Quémeneur serait bien revenu à Morlaix mais pour avouer qu’il venait de perdre toutes les économies des Seznec dans une arnaque à la vente de Cadillac montée par un escroc américain, dont il a retrouvé la trace. Son nom : Leon G. Turrou.

« Seznec a dit la vérité »

« Je suis parti du principe que Seznec a dit la vérité sur les raisons qui les ont poussés, lui et Quémeneur, à monter sur Paris : la vente de Cadillac à un intermédiaire américain », souffle le brocanteur. Celui qui partage sa vie entre la Bretagne et le Texas s’est d’abord intéressé à cette petite annonce parue dans la presse, évoquée par l’accusé, mais jamais retrouvée. « Elle a pourtant bien été publiée dans L’Auto les 7 et 9 février 1923. C’est là que commence vraiment l’affaire ».

« Il y a beaucoup d’argent à gagner »

Un mystérieux O.I.R cherche à acheter dix Cadillac Torpedo. Pour Bertrand Vilain, ce n’est autre que Leon G. Turrou, qui vient de terminer une mission de deux ans à Moscou en tant qu’interprète pour l’American Relief Administration. Les archives américaines sont claires : il connaît parfaitement les hommes forts du régime russe, notamment Dzerjinsky, patron de la redoutée Tchéka (ancêtre du KGB), qui cherchent à acheter des Cadillac pour parader.

Selon l’auteur, le conseiller général répond à la petite annonce et rencontre Turrou dans la foulée. Ce dernier le met en confiance. Ne souhaitant pas être directement impliqué dans la combine, Quémeneur charge Seznec de jouer les intermédiaires. Il y a beaucoup d’argent à gagner. Les Russes achètent les Cadillac environ 40 000 F quand, en France, elles se négocient entre 10 000 et 15 000 F selon l’état.

Turrou en France quand commence l’affaire

Bertrand Vilain apporte la preuve, corroborée par les archives du FBI, que Leon Turrou fait partie des passagers du paquebot transatlantique Berengaria, en provenance de New York, qui accoste à Cherbourg le 21 mai 1923. Coïncidence ? Le même jour, en soirée, Seznec appelle Quémeneur. Décision est prise de se rendre à Paris pour rencontrer l’Américain. Le duo se retrouve à Rennes le 24 mai. Et prend la route de la capitale le 25. Le voyage s’éternise en raison de problèmes mécaniques sur la Cadillac de Seznec. Vers 22 h, ils arrivent en gare de Houdan. « Mais contrairement à ce que dit le dossier d’instruction, Quémeneur a réussi à prendre un train pour Paris », estime Bertrand Vilain. Pour qui, le 26 mai au matin, tandis que Seznec prend le chemin du retour, le conseiller général rencontre Turrou et lui verse une partie du dépôt de garantie, comprenant les économies en dollars or des Seznec (destinés à acheter la demeure de Plourivo de Quémeneur). Ils se rembourseront sur la vente des premiers véhicules.

« Turrou venait aussi d’arnaquer des commerçants russes de New York »

Quémeneur doit déposer le reste (un chèque de 60 000 F posté par Me Pouliquen, notaire) dans l’après-midi. Mais entre-temps, l’Américain s’envole avec l’argent. Il prend le train pour Monaco ou? il va mener la grande vie, disposant d’une somme importante car il vient aussi d’arnaquer des commerçants russes de New York. Des faits révélés par un proche de l’escroc au cours d’une enquête menée par le FBI en 1938.

Reste une question : Turrou, qui rentre aux États-Unis le 7 juillet 1923, a-t-il été interrogé par la Sûreté générale ? Bertrand Vilain l’affirme : « Il existe, dans les archives de la préfecture de police de Paris, un dossier n° 16707, datant de 1939, au nom de Leon Turrou ». Une piste encore inexplorée.
 

Pratique Pour passer commande du livre de Bertrand Vilain, consulter son blog : affaire-seznec.com
 
Qui est Leon George Turrou ?
difficile-de-retracer-le-parcours-de-leo Photo de Leon G. Turrou publiée dans un journal américain en 1939.

Difficile de retracer le parcours de Leon G. Turrou (né Turovsky), tant cet homme mystérieux a multiplié les versions contradictoires sur sa vie. Sa date et son lieu de naissance sont pratiquement les seules données stables : le 14 septembre 1895, à Kobryn (Biélorussie).

Après avoir beaucoup voyagé dans son enfance, il débarque aux États-Unis en mars 1913, en provenance d’Allemagne. Il prétend avoir participé à la Première Guerre mondiale au sein d’une unité polonaise de la Légion étrangère, mais on ne retrouve sa trace nulle part.
En 1920, il s’engage dans les Marines et fait une demande d’obtention de la citoyenneté américaine, qui lui est accordée en février 1921. Parlant plusieurs langues, dont le russe et le français, il rêve de devenir espion. Entre 1921 et 1923, il intègre l’American Relief Administration à Moscou, sur recommandation du futur président Herbert Hoover, rencontré au sein du « Club des Républicains » de New York. C’est ce même Hoover qui lui permet d’intégrer le FBI, une fois élu, en 1928. Il y reste dix ans.

Version française du livre écrit par Léon G. Turrou sur le réseau d’espions nazis démantelé sur le sol américain avant la Seconde Guerre mondiale. L’ouvrage sera adapté au cinéma.

En 1938, Leon Turrou est viré pour avoir fait fuiter des informations sur le démantèlement d’un réseau d’espions nazis. Il écrit un livre sur le sujet, adapté au cinéma, puis participe à la Seconde Guerre mondiale qu’il finit au grade de colonel, écrit ses mémoires en 1949 (« J’étais un G-Man »), avant d’être embauché par le milliardaire J. Paul Getty à Monaco. Il prend sa retraite en France, où il meurt en 1986. Il est enterré à Neuilly.

L’enquête du FBI sur Leon Turrou laisse à penser qu’il a pu être impliqué dans des escroqueries. Et qu’il était présent en France en mai 1923.

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