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"Plus rien ne s'oppose à la nuit"

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Invité soloandsolo

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Au "vicious" de Loureed.
 
Tu me frappes avec une fleur
Tu le fais toutes les heures
Oh, baby, tu es tellement vicieuse
 
J'ai la vertu de tes fleurs
vice et versa
Je t'attends au tournant de tes mots crus
là où tu caches quelques lys en filigrane
 
 

lou-reed-x-mick-rock-x-transformer-verso.jpg

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La nuit- v.Hugo

Le ciel d'étain au ciel de cuivre
Succède. La nuit fait un pas.
Les choses de l'ombre vont vivre.
Les arbres se parlent tout bas.

Le vent, soufflant des empyrées,
Fait frissonner dans l'onde où luit
Le drap d'or des claires soirées,
Les sombres moires de la nuit.

Puis la nuit fait un pas encore.
Tout à l'heure, tout écoutait ;
Maintenant nul bruit n'ose éclore ;
Tout s'enfuit, se cache et se tait.

Tout ce qui vit, existe ou pense,
Regarde avec anxiété
S'avancer ce sombre silence
Dans cette sombre immensité.

C'est l'heure où toute créature
Sent distinctement dans les cieux,
Dans la grande étendue obscure
Le grand Être mystérieux !

Dans ses réflexions profondes,
Ce Dieu qui détruit en créant,
Que pense-t-il de tous ces mondes
Qui vont du chaos au néant ?

Est-ce à nous qu'il prête l'oreille ?
Est-ce aux anges ? Est-ce aux démons ?
A quoi songe-t-il, lui qui veille
A l'heure trouble où nous dormons ?

Que de soleils, spectres sublimes,
Que d'astres à l'orbe éclatant,
Que de mondes dans ces abîmes
Dont peut-être il n'est pas content !

Ainsi que des monstres énormes
Dans l'océan illimité,
Que de créations difformes
Roulent dans cette obscurité !

L'univers, où sa, sève coule,
Mérite-t-il de le fixer ?
Ne va-t-il pas briser ce moule,
Tout jeter, et recommencer ?
Nul asile que la prière !
Cette heure sombre nous fait voir
La création tout entière
Comme un grand édifice noir !
Quand flottent les ombres glacées,
Quand l'azur s'éclipse à nos yeux,
Ce sont d'effrayantes pensées
Que celles qui viennent des cieux !

Oh ! la nuit muette et livide
Fait vibrer quelque chose en nous !
Pourquoi cherche-t-on dans le vide ?
Pourquoi tombe-t-on à genoux ?

Quelle est cette secrète fibre ?
D'où vient que, sous ce. morne effroi,
Le moineau ne se sent plus libre,
Le lion ne se sent plus roi ?

Questions dans l'ombre enfouies !
Au fond du ciel de deuil couvert,
Dans ces profondeurs inouïes
Où l'âme plonge, où l'oeil se perd,

Que se passe-t-il de terrible
Qui fait que l'homme, esprit banni,
A peur de votre calme horrible,
Ô ténèbres de l'infini ?

 

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Perdue dans la latitude de la nuit, on ne s'en sort pas toujours, c'est comme une note de musique qui dénote dans une symphonie, celle de trop, trop haute ou trop basse. on n'arrive pas à suivre le rythme ...on anticipe mais on est rarement dans le tempo,le décalage du ton dans le tempo; le temps qui s'écoule trop lentement et qui attends qu'on le bouscule vers ce qui devrait finir... 

Et on se rends compte que forcément, rien ne peut résister à la nuit...

 

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Elle.
La nuit.
Vibratoire sonore.
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A l'inconnue bien nommée.
 
J’aurais aimé que votre corps s’enroule autour du mien comme une liane enserrant un arbre
centenaire dans une forêt humide.
J’aurais aimé entrer en vous plus loin que là où vous ne pouvez l’être, sentir le fond de votre
propre désir m’aspirer au-delà de ce qu’il est.
J’aurais aimé vos bras entourant mon torse avec force et m’obligeant à glisser en vous dans
des endroits inconnus de vous-même.
J’aurais aimé sentir vos mains caresser mon visage et défaire son pourtour avant de recevoir sans
limite votre bouche sur la mienne.
J’aurais aimé que tout ce qui est humide de désir en vous traverse mon corps comme un torrent creuse la
montagne.
 
J’aimerai rendre l’âme au désir en cet instant précis où nos jouissances ne seraient plus qu’une sincérité
absolue donnée à l’un, à l’autre.
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J’ai compté par trois fois , le même mot, similaire , identique, que j’ai placé dans trois phrases…en fait, non, j’ai recompté des mots que j’ai placé dans dix huit mille phrases, j’ai fais un discours, j’ai assemblé des mots pour donner un sens à l’insensée frigidité de ce qui est , j’ai retracé le même dessin mille fois, il était différent ; il semblait autre dans ma tête, dans le regard des autres… ;l’esquisse des mots , le tremblement des phrases, le début, la fin …

Attends…je refais encore le même trajet, ça ne peut être la même rue …mais c’est comme si ; le regard qui change ? la nuit tous les chats sont gris…

 

 

 

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Dis …si je tombe…

Tout le monde raconte des histoires sur tout ;

La nuit, les questions sont plus cruelles, les réponses bien pires…

La nuit les démons jubilent de ce que l’on porte de pire , ils emportent tout avec eux ;

Ombres la nuit, fantômes de jour…les peaux de chagrin sont multiples, les poisons portent différents goûts et les drogues censés apporter la mise en veille de la douleur nous entrainent vers le pire detour,

Dis si je tombe encore cette nuit…

(ne pas ouvrir la fenêtre, maintenir la nuit encore un peu ce jour avant qu'elle n'advienne pour toujours , on peut si on veut…)

 

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Tu t'en vas sans moi, ma vie.
Tu roules,
Et moi j'attends encore de faire un pas.
Tu portes ailleurs la bataille.
Tu me désertes ainsi.
Je ne t'ai jamais suivie.

Je ne vois pas clair dans tes offres.
Le petit peu que je veux, jamais tu ne l'apportes.
A cause de ce manque, j'aspire à tant.
A tant de choses, à presque l'infini...

Henri Michaux, Ma vie, in La nuit remue.

 

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Désencordée

Avec ce désir
une corde tendue, faite du peu
du peu que je connais de vous
du si peu
qui se noue

une corde tendue
pour une pensée funambule
entre le coeur
et la base du ventre

une corde fragile encore
qui tremble
par ses attaches qui s'emballent -
l'une bat fort, l'autre se tord

Y marche le souvenir
que j'ai de votre corps

*

Demain la corde est autre
la corde se grimpe des mains
Mes paumes s'y déchirent
quand je me hisse sur ce désir
suspendu au plafond du corps

Son chanvre m'assèche, craquelle
la langue errante dans la bouche perdue
(ma bouche qui se resserre alors que vous l'aviez ouverte avec la même eau qui glisse sous la peau de vos doigts)

*

A l'âme qui s'est clouée au sol
j'attacherai la corde désormais pendue
Et du crin de mon ongle
se rappelant l'arc
de votre cou
Je jouerai
jusqu'au bout l'air interdit

Mes lèvres
à nouveau s'ouvriront
que jaillisse le chant
que dure le désir étiré
même s'il devait rester
éternellement caché

(notre parole folle sous la terre vibrante)

Eleonore de Monchy, A tire-d'os, Editions de Corlevour, 2018, pp.95-96.

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Membre, grands cils ♪ ♫ ..., Posté(e)
Cajou Membre 1 044 messages
grands cils ♪ ♫ ...,
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 sans l'ombre d'un doute ... 

caresses.jpg.e122127cdf95b9f1d4ca096512996073.jpg

les mains sages caressent et fleurent l'âme mieux que les mots.....

 

".... Toutes les mains ont leur histoire
qu’elles soient filles des oiseaux
ou de la neige reposée
ou rude écorce
ou feuille douce
et la caresse est leur mémoire. "

(JP Siméon)

 

 

 

 

 

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Membre, 57ans Posté(e)
landbourg Membre 2 074 messages
Forumeur expérimenté‚ 57ans‚
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Le 20/05/2018 à 06:58, soloandsolo a dit :

Je ne vois pas clair dans tes offres.
Le petit peu que je veux, jamais tu ne l'apportes.
A cause de ce manque, j'aspire à tant.
A tant de choses, à presque l'infini...

À m'en rendre fou

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Grand corps à petit corps.
Quelques pétales en scories ont enseveli la nuit.
De cela, le lendemain, on retient les regards
qui ont infusés et fusionnés le désir pour un instant
croisé fugace, vert d'eau.
Passe le temps et son usure. Reste les mots d'un corps à corps.
 

SAM_2716 (3).JPG

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Invité soloandsolo
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« La tristesse parfois s’entête
Elle s’accroche à l’âme
Brouillard persistant.
Les mots se dérobent
Lourds et las et plein d’ennui
Un homme va vers son vide »

Yves Untel Pastel

 

image.jpeg

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Invité soloandsolo
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Posté(e)

No comment.
No mot.
A part :
Noir.
Rouge.

Paupières.
Ainsi pas de suite
Paupières.
Mascara.
Mascarade.
A tout à l'heure.
Oui bien sûr, compte là-dessus.
Après toi le déluge.
Il neige.
Mais c'est le printemps.
Ben voyons.
Déchire ta ch'mise.
Toi d'abord.
Macule mon col de rouge à lèvres.
Où ça ?
Ici, là, sur le bord.
Cette nuit ?
Oui voilà c'est ça parle au futur.
J'imprime le risque.

Y'en a !

 

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Invité soloandsolo
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Avec ce genre de lapsus calami, tout devient compliqué d'un coup, en bloc.
 
-Que fais-tu dans la vie ?
-Je suis psychothérapute.
-E ?
-Quoi ?
-Rien...Je pensais à Voyelles de Rimbeau
-Baud ?
-Oui....Beau de l'air de rien...
-Mon métier te pose problème ?
-Non du tout, je suis très porté sur la "chose psychologique"....
 
 

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Posté(e)

N.G :

"n'a jamais su aimer, de toute façon. Même du temps où elle y croyait, même du temps où elle essayait. C'était toujours trop fort, trop mal, trop brouillon. Trop vital, trop urgent. Trop suppliant, trop absolu. Trop ridicule. Elle agitait trop ses petits bras dans tous les sens. Elle aimait comme on se noie. Et elle a fini par ne plus aimer que la noyade."

 

 

 

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Membre, 57ans Posté(e)
landbourg Membre 2 074 messages
Forumeur expérimenté‚ 57ans‚
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Rêver l' impossible

Et rencontrer ta réalité.

Trop d'exigence   hélas, tue l'amour.....? 

..... Mais, reste la tendresse comme certitude. 

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A propos du rêve, de la réalité, du relatif et de l'absolu, rédit :

Du revers de la page tournée et de l'écriture du lendemain.

J'ai rêvé de toi comme on s'emmêle l'an nuit et la réalité. Toujours au retour d'une page  s'inscrivent les quelques gestes éthérés qui ne furent ni dits, ni faits. Les mots allongent les phrases dans un crayonnage furtif , la gomme de nos émois songe le silence sur cette déchirure fugace.  

C'est à cet endroit d'une effraction intérieure que j'écris de toi.

 

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