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"Plus rien ne s'oppose à la nuit"

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Invité soloandsolo

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Nous restons vivants tant que quelqu'un se souvient de nous. L'Ombre du vent 

Carlos Ruiz Zafón

 

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landbourg Membre 2 075 messages
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Il y a 2 heures, Tequila Moor a dit :

Le cadavre vidé de la structure divine ;

J'ai fait un rêve.... 

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Le Corbeau -Edgar Alan Poe

 Une fois, sur le minuit lugubre, pendant que je méditais, faible et fatigué, sur maint précieux et curieux volume d’une doctrine oubliée, pendant que je donnais de la tête, presque assoupi, soudain il se fit un tapotement, comme de quelqu’un frappant doucement, frappant à la porte de ma chambre. « C’est quelque visiteur, — murmurai-je, — qui frappe à la porte de ma chambre ; ce n’est que cela, et rien de plus. »

Ah ! distinctement je me souviens que c’était dans le glacial décembre, et chaque tison brodait à son tour le plancher du reflet de son agonie. Ardemment je désirais le matin ; en vain m’étais-je efforcé de tirer de mes livres un sursis à ma tristesse, ma tristesse pour ma Lénore perdue, pour la précieuse et rayonnante fille que les anges nomment Lénore, — et qu’ici on ne nommera jamais plus.

Et le soyeux, triste et vague bruissement des rideaux pourprés me pénétrait, me remplissait de terreurs fantastiques, inconnues pour moi jusqu’à ce jour ; si bien qu’enfin, pour apaiser le battement de mon cœur, je me dressai, répétant : « C’est quelque visiteur qui sollicite l’entrée à la porte de ma chambre, quelque visiteur attardé sollicitant l’entrée à la porte de ma chambre ; — c’est cela même, et rien de plus. »

Mon âme en ce moment se sentit plus forte. N’hésitant donc pas plus longtemps : « Monsieur, — dis-je, — ou madame, en vérité j’implore votre pardon ; mais le fait est que je sommeillais, et vous êtes venu frapper si doucement, si faiblement vous êtes venu taper à la porte de ma chambre, qu’à peine étais-je certain de vous avoir entendu. » Et alors j’ouvris la porte toute grande ; — les ténèbres, et rien de plus !

Scrutant profondément ces ténèbres, je me tins longtemps plein d’étonnement, de crainte, de doute, rêvant des rêves qu’aucun mortel n’a jamais osé rêver ; mais le silence ne fut pas troublé, et l’immobilité ne donna aucun signe, et le seul mot proféré fut un nom chuchoté : « Lénore ! » — C’était moi qui le chuchotais, et un écho à son tour murmura ce mot : « Lénore ! » — Purement cela, et rien de plus.

Rentrant dans ma chambre, et sentant en moi toute mon âme incendiée, j’entendis bientôt un coup un peu plus fort que le premier. « Sûrement, — dis-je, — sûrement, il y a quelque chose aux jalousies de ma fenêtre ; voyons donc ce que c’est, et explorons ce mystère. Laissons mon cœur se calmer un instant, et explorons ce mystère ; — c’est le vent, et rien de plus. »

Je poussai alors le volet, et, avec un tumultueux battement d’ailes, entra un majestueux corbeau digne des anciens jours. Il ne fit pas la moindre révérence, il ne s’arrêta pas, il n’hésita pas une minute ; mais, avec la mine d’un lord ou d’une lady, il se percha au-dessus de la porte de ma chambre ; il se percha sur un buste de Pallas juste au-dessus de la porte de ma chambre ; — il se percha, s’installa, et rien de plus.

Alors cet oiseau d’ébène, par la gravité de son maintien et la sévérité de sa physionomie, induisant ma triste imagination à sourire : « Bien que ta tête, — lui dis-je, — soit sans huppe et sans cimier, tu n’es certes pas un poltron, lugubre et ancien corbeau, voyageur parti des rivages de la nuit. Dis-moi quel est ton nom seigneurial aux rivages de la Nuit plutonienne ! » Le corbeau dit : « Jamais plus ! »

Je fus émerveillé que ce disgracieux volatile entendît si facilement la parole, bien que sa réponse n’eût pas un bien grand sens et ne me fût pas d’un grand secours ; car nous devons convenir que jamais il ne fut donné à un homme vivant de voir un oiseau au-dessus de la porte de sa chambre, un oiseau ou une bête sur un buste sculpté au-dessus de la porte de sa chambre, se nommant d’un nom tel que Jamais plus !

Mais le corbeau, perché solitairement sur le buste placide, ne proféra que ce mot unique, comme si dans ce mot unique il répandait toute son âme. Il ne prononça rien de plus ; il ne remua pas une plume, — jusqu’à ce que je me prisse à murmurer faiblement : « D’autres amis se sont déjà envolés loin de moi ; vers le matin, lui aussi, il me quittera comme mes anciennes espérances déjà envolées. » L’oiseau dit alors : « Jamais plus ! »

Tressaillant au bruit de cette réponse jetée avec tant d’à-propos : « Sans doute, — dis-je, — ce qu’il prononce est tout son bagage de savoir, qu’il a pris chez quelque maître infortuné que le Malheur impitoyable a poursuivi ardemment, sans répit, jusqu’à ce que ses chansons n’eussent plus qu’un seul refrain, jusqu’à ce que le De profundis de son Espérance eût pris ce mélancolique refrain : Jamais, jamais plus !

Mais, le corbeau induisant encore toute ma triste âme à sourire, je roulai tout de suite un siège à coussins en face de l’oiseau et du buste et de la porte ; alors, m’enfonçant dans le velours, je m’appliquai à enchaîner les idées aux idées, cherchant ce que cet augural oiseau des anciens jours, ce que ce triste, disgracieux, sinistre, maigre et augural oiseau des anciens jours voulait faire entendre en croassant son Jamais plus !

Je me tenais ainsi, rêvant, conjecturant, mais n’adressant plus une syllabe à l’oiseau, dont les yeux ardents me brûlaient maintenant jusqu’au fond du cœur ; je cherchais à deviner cela, et plus encore, ma tête reposant à l’aise sur le velours du coussin que caressait la lumière de la lampe, ce velours violet caressé par la lumière de la lampe que sa tête, à Elle, ne pressera plus, — ah ! jamais plus !

Alors il me sembla que l’air s’épaississait, parfumé par un encensoir invisible que balançaient des séraphins dont les pas frôlaient le tapis de la chambre. « Infortuné ! — m’écriai-je, — ton Dieu t’a donné par ses anges, il t’a envoyé du répit, du répit et du népenthès dans tes ressouvenirs de Lénore ! Bois, oh ! bois ce bon népenthès, et oublie cette Lénore perdue ! » Le corbeau dit : « Jamais plus ! »

« Prophète ! — dis-je, — être de malheur ! oiseau ou démon, mais toujours prophète ! que tu sois un envoyé du Tentateur, ou que la tempête t’ait simplement échoué, naufragé, mais encore intrépide, sur cette terre déserte, ensorcelée, dans ce logis par l’Horreur hanté, — dis-moi sincèrement, je t’en supplie, existe-t-il, existe-t-il ici un baume de Judée ? Dis, dis, je t’en supplie ! » Le corbeau dit : « Jamais plus ! »

« Prophète ! — dis-je, — être de malheur ! oiseau ou démon ! toujours prophète ! par ce Ciel tendu sur nos têtes, par ce Dieu que tous deux nous adorons, dis à cette âme chargée de douleur si, dans le Paradis lointain, elle pourra embrasser une fille sainte que les anges nomment Lénore, embrasser une précieuse et rayonnante fille que les anges nomment Lénore. » Le corbeau dit : « Jamais plus ! »

« Que cette parole soit le signal de notre séparation, oiseau ou démon ! — hurlai-je en me redressant. — Rentre dans la tempête, retourne au rivage de la Nuit plutonienne ; ne laisse pas ici une seule plume noire comme souvenir du mensonge que ton âme a proféré ; laisse ma solitude inviolée ; quitte ce buste au-dessus de ma porte ; arrache ton bec de mon cœur et précipite ton spectre loin de ma porte ! » Le corbeau dit : « Jamais plus ! »

Et le corbeau, immuable, est toujours installé, toujours installé sur le buste pâle de Pallas, juste au-dessus de la porte de ma chambre ; et ses yeux ont toute la semblance des yeux d’un démon qui rêve ; et la lumière de la lampe, en ruisselant sur lui, projette son ombre sur le plancher ; et mon âme, hors du cercle de cette ombre qui gît flottante sur le plancher, ne pourra plus s’élever, — jamais plus !

 

un rêve ou un cauchemar...un dialogue avec ce qui nous habite comme peurs , peut être....

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Le silence, Michel Solo.

Combien de fois tu me manques ?
Je n'ai plus assez de doigts pour ne pas le conter avec mes phalanges empêtrées de silence et
d'un stylo qui ne sert plus à l'écrire.
Ca clique parfois le soir ou en début de nuit, sur des touches que j'avais choisies au bruit feutré.
C'est devenu rythmique et mélodique.
Le bruissement des mots, pas plus, ou moins que leur sens.
 
Wish you were here.
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Black_horse.

Transgresser encore le vent
Connaître ces nouveaux élans
M'allonger sans lassitude
Sous toutes mes latitudes

Aimer simplement
Pendant qu'il est temps
Dis moi encore la furie des chevaux noirs
qui parlent à ma mémoire
ceux qui venaient en vagues
Pour me dire en toi je divague

 

79144404_p.jpg

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There are things,
I have done
There's a place,
I have gone
There's a beast,
And I let it run
Now it's runnin' my way...

 

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After Dark

Toujours cette ombre qui vient me rendre visite,qui rode autour de moi...

Quand je la crois définitivement partie ,elle ressurgit de nulle part...comme pour m'interdire ...et me souffler,"ne m'oublie pas..."

 

 

 

 

ghost-990x556 (1).jpg

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Entre_deux chantiers de vos week-end prolongés pour des raisons que j'ignore...La rage rentrée au ventre, le ventre jamais rangé de sa rage, les mots, la musique qui va avec.

 

 

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Être, ou ne pas être, c’est là la question. Y a-t-il plus de noblesse d’âme à subir la fronde et les flèches de la fortune outrageante, ou bien à s’armer contre une mer de douleurs et à l’arrêter par une révolte? Mourir.., dormir, rien de plus... et dire que par ce sommeil nous mettons fin aux maux du cœur et aux mille tortures naturelles qui sont le legs de la chair: c’est là un dénouement qu’on doit souhaiter avec ferveur. Mourir.., dormir, dormir! peut-être rêver! Oui, là est l’embarras. Car quels rêves peut-il nous venir dans ce sommeil de la mort, quand nous sommes débarrassés de l’étreinte de cette vie ? Voilà qui doit nous arrêter. C’est cette réflexion-là qui nous vaut la calamité d’une si longue existence. Qui, en effet, voudrait supporter les flagellations et les dédains du monde, l’injure de l’oppresseur, l’humiliation de la pauvreté, les angoisses de l’amour méprisé, les lenteurs de la loi, l’insolence du pouvoir, et les rebuffades que le mérite résigné reçoit d’hommes indignes, s’il pouvait en être quitte avec un simple poinçon? Qui voudrait porter ces fardeaux, grogner et suer sous une vie accablante, si la crainte de quelque chose après la mort, de cette région inexplorée, d’où nul voyageur ne revient, ne troublait la volonté, et ne nous faisait supporter les maux que nous avons par peur de nous lancer dans ceux que nous ne connaissons pas? Ainsi la conscience fait de nous tous des lâches; ainsi les couleurs natives de la résolution blêmissent sous les pâles reflets de la pensée; ainsi les entreprises les plus énergiques et les plus importantes se détournent de leur cours, à cette idée, et perdent le nom d’action... Hamlet-W.Shakespeare.

 

 

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Au fur et à mesure que le temps passait entres ces murs , il ralentissait dans son compte à rebours jusqu’à arrêter le lent  décompte non sens ;  les barres tracés sur le mur suintant des tags de ses prédécesseurs ne voulaient plus rien dire, il n’inventait plus leurs histoires et leurs départs…juste des barres qui s’alignaient d’un temps révolu qui lui semblait moins lugubre que son instant présent figé, froid, violent …La malédiction de la vie ne lui pesait plus, elle semblait même –ironiquement- légère …l’isolement le rendait plus proche de lui-même et ça lui faisait peur…pas de miroir, pas ‘’d’autres’’ que lui-même face à cet étranger qui lui parlait chaque jour un peu plus…un bavard au verbe cassant , aux mots amers et lucides  qui le renvoyait sans cesse vers la détresse qui l’habitait…

 

Sur Le Tasse à l’hôpital des fous, de M. Delacroix,

Le poète au cachot, mal vêtu, mal chaussé,

Déchirant sous ses pieds un manuscrit usé,

Mesure d’un regard que la démence enflamme

L’escalier de vertige où s’abîme son âme.

Les rires enivrants dont s’emplit la prison

Vers l’étrange et l’absurde invitent sa raison ;

Le Doute l’environne, et la Peur ridicule,

Et la longue épouvante autour de lui circule.

 Ce triste prisonnier, bilieux et malsain,

Qui se penche à la voix des songes, dont l’essaim

Tourbillonne, ameuté derrière son oreille,

Ce rude travailleur, qui toujours lutte et veille,

Est l’emblème d’une âme, et des rêves futurs

Que le Possible enferme entre ses quatre murs !

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Invité soloandsolo
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De Samuel et ses petits papiers d'écriture sur la musique (écriture/musique/ici) :

C'est pas souvent qu'on peut réunir les trois générations sur de la musique je vous en fais donc un petit post priver !

En bref : le zikos s'appel Robert Glasper accompagné de son quatuor (super groupe de jazz récent, c'est génial allez voir), et ce morceau est issu de l'album "Everything's Is Love".

Le projet autour de cet album est d'imaginer ce que pourrait être la musique produite par Miles Davis si il était encore envie, Robert Glasper à donc passé plus d'un an à échantillonner toute l'oeuvre de Davis afin de retravailler ces bouts de musiques et d'en faire quelques chose de nouveau.. Avec en prime quelques artistes qui participent au projet dont Erikah badu, Hiatus Kaiyote ou encore Stevie Wonder !

 

 

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Cajou Membre 1 044 messages
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Bonsoir ici ....

@ Michel Solo :  le silence des mots bruissonnés sur ton clavier bien tempéré ..... en ut mineur ...

 ".. Le bruissement dénote un bruit-limite, un bruit impossible : le bruit de ce qui, fonctionnant à la perfection, n'a pas de bruit : bruire, c'est faire entendre l'évaporation même du bruit : le ténu, le brouillé, le frémissant, sont reçus comme les signes d'une annulation sonore... 

                     Et la langue, elle, peut-elle buire ?....

                Parole, elle reste, semble-t-il, condamnée au bredouillement...... 5ac67902dd645_bruissementlangue.jpg.0cd948e21ba570f53c0518db72c93420.jpg

 

 

 

 

 

 

 

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Cajou Membre 1 044 messages
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  ♫ 

 

 

 

Un peu de nuit
pleure furieusement d'entre
les cils d'un cello. 
Pleure en douleur 
pleure comme on suffoque

-
ici cogne tout fort -
saigne ...
vibre de sens à sillons. 

Nuit lacrymale
d'un noir brut
sans promesse d'étoiles...                                                          

 

 

 

 

 

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Invité soloandsolo
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Juste comme ça en passant parmi les mots qui bruissent et le bruissement qui mot.

 

 

30261783_1632124793532653_3677894002960498688_n.jpg

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Le souvenir a je ne sais quoi d'artistique parce que la réalité y a été modifiée et mise au point par l'imagination.
Henri de Régnier- L'égoïste est celui qui ne pense pas à moi 

 

 

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Des fois,ça se passe de mots...surtout quand on n'est pas douée pour coucher les...Mots...Maux?...

 

 

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landbourg Membre 2 075 messages
Forumeur expérimenté‚ 57ans‚
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Avant la nuit. Bonsoir à vous. 

 

Au dessus de la terre

Je vois 

Au dessus de ton lit

Je vois 

Au détour d'une phrase

Je vois

La rature bavarde

Je vois

_ Aimer l'amour _

... Et ce monde tristement s'enfuit

Et ce monde visiblement me nuit

 

 

Seule ta joie transporte en moi 

Le désir de survie. 

 

 

Une bien bonne soirée et une douce nuit à vous. 

 

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