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aliochaverkiev

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Ok...

Zera...je t'emmerde... :smile2:

 

Sors moi de ce forum de merde très vite...  :@ Caez...

Je vais pas te faire un procès ,je veux  juste me barrer d'ici...

 

 

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  • 5 semaines après...
Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 164 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)
Le 05/06/2020 à 23:44, Invité .Lowy a dit :

 

J'avais 8ans quand j'ai piqué cette partition à mon père. Je m'entraînais la nuit sur son vieux piano de bateau remisé, à réparer. J'adorai tellement cette musique, mais j'avais peur qu'on me dise que j'étais trop petite pour la jouer, alors il fallait que personne ne le sache. Quatre ans plus tard, on me l'a donné "officiellement" à jouer. J'ai simulé le déchiffrage en bonne et dû forme. J'ai ...très vite appris, alors on m'a donné toute la série à jouer! C'est un des pianistes qui m'ont le plus marqué. Je le rejoue toujours, même quand mon piano n'est plus sous mes doigts

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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
Posté(e)

Bonjour @Ambre Agorn

Pour visionner la vidéo il faut aller directement sur you tube. Sinon impossible de la voir d’ici !

J’ai aimé cette vidéo. Et votre texte d’introduction.

Je vous imagine petite fille, et votre accès à la musique, sans passer par la partition.

Il faudrait que vous jouiez devant vos enfants, qu’ils ou qu’elles vous voient et vous entendent. L’exemple est la voie la plus intime de la transmission.

Je continue de vous fuir. Je me sens assez violemment vulnérable face à vous. C’est total irrationnel, je sais.

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 164 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)
Il y a 8 heures, Annalevine a dit :

Bonjour @Ambre Agorn

Pour visionner la vidéo il faut aller directement sur you tube. Sinon impossible de la voir d’ici !

J’ai aimé cette vidéo. Et votre texte d’introduction.

Je vous imagine petite fille, et votre accès à la musique, sans passer par la partition.

Il faudrait que vous jouiez devant vos enfants, qu’ils ou qu’elles vous voient et vous entendent. L’exemple est la voie la plus intime de la transmission.

Je continue de vous fuir. Je me sens assez violemment vulnérable face à vous. C’est total irrationnel, je sais.

Bonjour

Ce forum est un terrain miné: j'en reçois des éclats. Je commence tout juste à comprendre que j'ai une vue différente de ce que je vivais d'ordinaire. Je mute et je perds pied parfois. Les bombes éclatent et les tirs ne me sont pas envoyés mais je ressens l'onde de choc et la souffrance qui encre la traîne de la mariée, rougit la neige qui recouvrait de son manteau chaud les pulsations de la vie endormie. Pourtant rien ne m'arrête, au pire je détourne le regard et je change de masque pour mieux affronter l'épreuve. Je découvre l'expression libre en me forçant à tout explorer quitte à me perdre et ne plus savoir qui je suis. Chez moi, je n'ai plus trop de crédibilité, je fais rire, je m'assassine parce que ma renaissance est déjà établie, les soubresauts du mourant. Je traque, ou en tout cas je pèse pour aller dans cette direction. Je ne veux rien et je ne sais pas si je suis sincère. Pourquoi dis-je ceci? Je suis balancée entre le fait de dire et le fait que ça ne serve pas vraiment parce qu'au final c'est peut-être que j'ai besoin du silence, du vrai. Pas celui qui hurle sans voix et qu'on porte tous en soi. Celui qui est muselé et enterré au fond du jardin secret. Celui qui voudrait crier et enfin être écouté. Ce silence pesant qui cache les blessures les plus intimes, les souvenirs écorchés qu'on n'arrive pas à guérir pour en réécouter les modulations. Ce silence tantôt envoûtant et sans fond, tantôt explosif et immense, ou torturé et rageant.

Je suis effrayée par le pouvoir qui est le mien. Je cherche la force vive chez les gens. Je perce les carapaces les plus lourdement armées, je mets à jour les plus intimes souffrances et je m'en fais le miroir. Je n'essaye pas de me vanter ou me rabaisser, car c'est un fait qu'il me faut accepter. Depuis que j'en ai pris conscience, je m'observe. J'ai peur. Je suis le lien qui unit, mais je ne peux pas décider de ce qui est à lier ou délier, sinon je cause des dégâts. J'ai parfois l'impression que les cadavres couvrent mes pas. Je ne compte plus les gens brisés qui sont venus à moi, se sont confié.... Je pleure les larmes qu'ils ne peuvent plus ou ne savent plus pleurer. Leur souffrance trouve une rédemption passagère en moi. Mais ils veulent toujours la récupérer car pour eux, c'est leur compagne depuis si longtemps qu'ils auraient l'impression de s'amputer en l'abandonnant.

Parfois, quand j'écoute une musique, mes doigts frémissent, et les mots coulent dans mes mains, les sons chantent en harmonie avec une symphonie venue d'ailleurs. J'écris peut-être pour faire jouer des cordes invisibles à l'œil. J'ai perdu mon piano, il est en gage chez mes parents. J'ai brisé d'avec mon passé, j'ai brisé avec le piano. Il y avait 3 pianos à la maison, mais je voulais jouer de la harpe, je voulais chanter et danser. Mais alors je n'avais le cran de m'imposer ou refuser de face. Je faisais danser sur mon piano, je pinçais des cordes dans le vent, je faisais des duos avec la pluie et l'une de mes petites sœurs. On faisait galoper des chevaux en écoutant nos imaginations tambouriner les sols immenses des plaines glacées de la Mongolie. On s'envolait à califourchon sur des étoiles filantes et on chantait tout ce que nous connaissions, ensuite nous improvisions des ballades. Et puis, j'ai dansé seule les soirs de soleil rouge, les nuits d'orage, dans les chutes de neige, même sur les bords des trottoirs, la nuit en rentrant du travail.

Le piano est devenu mon confident le plus fidèle: on peut lui parler et le faire parler en public sans que personne ne sache ce qu'on dit. C'est ça que je veux transmettre à mes filles et aux enfants de chez nous: leur apprendre à écouter le ressentit, communiquer dans la musique et la danse. Le piano n'est qu'un instrument trop lourd à porter dans un sac à dos, mais la danse et la musique peuvent être accessibles partout quand on emmène sa sensibilité et qu'on accepte d'être attentif. J'ai parfois accès à un synthétiseur, mais il ne m'est utile que pour la technique, la retranscription ou déchiffrage de certaines partitions.

Je me suis épanchée...serait-ce que je n'ai plus aucune pudeur? Je n'ai plus rien à perdre

Je traque mon conscient, ma rationalité, parce que je veux les détruire morceau par morceau, et les reconstruire dans le décors et non plus au premier plan. Ici je commence, et le château de carte ne tiendra plus longtemps. Ambre Agorn n'est plus qu'une ombre qui hantera encore ces murs, mais n'aura peut-être plus la même hargne...ou pas.

Protégez-vous de moi, je suis incontrôlable...et j'en pâtis aussi.

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