L'utilité du français au lycée

Tant qu'on sera enseigné de façon à ce qu'on analyse un texte au lieu d'apprendre à comment l'écrire, le français restera inutile. Je m'ennuie tellement en cours de français en 1ereS, chaque heure est la répétition d'une autre; on analyse un texte, on relève les procédés littéraire qui ont été mis en place par un groupe de personne de façon objective et de façon générale afin d'expliquer les propos d'un auteur. On parles de liberté de pensée alors qu'en classe quand on nous impose une manière de penser et qu'il y'a qu'une seule façon d'expliquer un texte. Tant que la façon d'enseigner le français restera la même nous n'aurons plus des poètes et des écrivains qui valent le coup, et on pourra bientôt plus s'exprimer de manière convaincante. Je veux savoir si ce n'est qu'une crise d'adolescence et que je cherches juste à faire le révolutionnaire où si vraiment le français telle qu'il est maintenant n'a pas sa place dans le lycée.

Quand plus tard tu te feras berner par des tournures enjolivatrices bien agencées dans un discours politique ou institutionnel, on reparlera de l'inutilité de l'analyse littéraire, jeune padawan  

Et comment est-ce que je vais pouvoir expliquer ces tournures enjolivatrices si on ne m'apprends pas comment rédiger?

C'est pas au programme. Le nombre d'heures de français en 1ère S ne permettrait pas vraiment de vous apprendre à la fois l'art d'écrire (plusieurs genre de texte quoi !) et l'analyse littéraire. Le bac portant essentiellement sur ce deuxième point, il est naturellement privilégié en cours. C'est du pragmatisme : un enseignant qui irait trop vers l'écriture artistique n'armerait pas suffisament ses élèves pour le bac. Peu de prof sont prêt à prendre ce genre de responsabilité... 

Mais si ça te tient tellement à coeur, participe à l'atelier d'écriture de ton bahut, ou bien propose l'ouverture d'un tel club, à tes camarades et à ta prof de lettres  

Celui qui apprend ne peut professer. Ce n'est pas la discipline qui est mauvaise, mais sans doute le professeur qui fait son métier sans passion. C'est la passion qui se transmet d'abord. Sauf quand on apprend par cœur les tables de multiplication.