La mythologie revisitée

Il y a 7 heures, January a dit :

Ah ! Vous vous demandez ce qu’est devenu Athamas le dingo ? Hérodote nous dit que celui-ci fut jeté hors de son pays et qu’il erra, jusqu’en Achaïe. Le problème c’est qu’il ne parvint pas à rester incognito, les achéens ayant consulté l’oracle et ayant appris toute l’histoire. Les achéens horrifiés décidèrent de faire sa fête à Athamas et de le sacrifier aux dieux. Et au moment où le couteau allait s’abattre sur Athamas orné comme un animal de foire, Cytissoros passe par là. Quoi ? Bah oui Cytissoros. Quoi vous savez pas qui c’est ? Roooo, c’est le petit-fils d’Athamas, l’aîné de Phrixos. Il s’interpose immédiatement, arrache papi de l’autel et l’emporte loin des achéens.

Les achéens jurent que jamais Athamas et ses descendants ou Cytissoros et les siens ne pourraient mettre les pieds dans le Léitos, leur prytanée.

Petit pois : « ssttt ! Eh tu sais c’que c’est toi le prytanée ?

Prométhée : Bah c’est là où il y a le prytane non ?

Gaïa : Moi je sais..

Ping : C’est quoi le prytane ?  

Petit pois : J’ai trouvé sur google : ça doit être un genre de tribunal, les prytanes c’est des sortes de juges !

Pako : Les ravages des recherches sur internet..

Gaïa : Pff… N’importe quoi !

Petit pois : Bah vas-y dis ce que c’est alors !

Gaïa : Nan, j’ai pas envie.

Ping et Prométhée : En fait tu sais pas..  

Kâli : Moi j’ai rien dit hein !

Pako et Ping : Faudrait demander à Scénon… »

Janu : Personne qui pense à me poser la question, ok… Oui, le prytanée c’est là où se trouve le prytane. Prométhée a bon, Petit pois aussi mais elle a triché, donc elle sera punie on verra ça plus tard.

Le Prytanée est le foyer de l'État, c’est là que se trouve le feu sacré qui ne s'éteint jamais. Symbole de la permanence de la cité, consacré à Hestia, déesse du foyer, de la maison et de la famille, le Prytanée en est le cœur symbolique et politique : les magistrats y siègent, on y reçoit les honneurs publics et les ambassadeurs, on y prend le feu pour fonder des colonies (et leur Prytanée), on y fait les sacrifices et offrandes aux dieux de la cité.

Bonjour January, gros bisous.

Très bien vue, bonne études des personnalités.

Oui bon , mais néanmoins j'aurais pu dire aussi, et alors je vois que certain se rappellent plus que j'ai volé le feu à Zeus, pour le Prytane.

Merci à tout le monde, bonnes fêtes à tous aussi

*****************

Pendant ce temps-là, le responsable de tous les déboires de cette famille, dionysos, grandissait tranquillement en ayant rien d’autre à faire que de prendre du bon temps. Eduqué par Silène, un petit vieux sympa assis sur un âne, et entouré de ses potes les satyres, Dionysos commence à ressentir ses premiers émois. Il jette son dévolu sur Ampélos, beau satyre (oui, bizarrement un satyre peut être beau, si on fait abstraction des cornes peut être…).

Dionysos utilise une technique de drague qui consiste à flatter et élever l’objet de son cœur en toute occasion. Par exemple un jour, il laisse gagner Ampélos lors d’une compétition et c’est comme ça qu’il le pécho.

Dionysos est collant et Ampélos qui a besoin d’air un jour lui dit : « Je vais chasser. Tout seul.

Dionysos :  Tu veux pas plutôt que je vienne avec toi, on aurait les Corybantes et les satyres pour nous protéger.

Ampélos : Nan, j’veux chasser tout seul.

Dionysos : Tu pourrais faire une mauvaise rencontre, une grosse bête féroce…

Ampélos : J’veux chasser tout seul.

Dionysos : Mais regarde ! Déjà t’as un mauvais présage là, tu vois pas ce gros serpent derrière toi qui est en train de crever transpercé sur l’autel ? J’ai un mauvais pressentiment.

Ampélos : J’ai dit j’veux chasser TOUT SEUL ! »

Il y a 2 heures, January a dit :

Merci à tout le monde, bonnes fêtes à tous aussi

 

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Pendant ce temps-là, le responsable de tous les déboires de cette famille, dionysos, grandissait tranquillement en ayant rien d’autre à faire que de prendre du bon temps. Eduqué par Silène, un petit vieux sympa assis sur un âne, et entouré de ses potes les satyres, Dionysos commence à ressentir ses premiers émois. Il jette son dévolu sur Ampélos, beau satyre (oui, bizarrement un satyre peut être beau, si on fait abstraction des cornes peut être…).

Dionysos utilise une technique de drague qui consiste à flatter et élever l’objet de son cœur en toute occasion. Par exemple un jour, il laisse gagner Ampélos lors d’une compétition et c’est comme ça qu’il le pécho.

Dionysos est collant et Ampélos qui a besoin d’air un jour lui dit : « Je vais chasser. Tout seul.

Dionysos :  Tu veux pas plutôt que je vienne avec toi, on aurait les Corybantes et les satyres pour nous protéger.

Ampélos : Nan, j’veux chasser tout seul.

Dionysos : Tu pourrais faire une mauvaise rencontre, une grosse bête féroce…

Ampélos : J’veux chasser tout seul.

Dionysos : Mais regarde ! Déjà t’as un mauvais présage là, tu vois pas ce gros serpent derrière toi qui est en train de crever transpercé sur l’autel ? J’ai un mauvais pressentiment.

Ampélos : J’ai dit j’veux chasser TOUT SEUL ! »

 

Tomber amoureux de ça???

Bah, comme on dit dans la légion: " Là ou la femme vient à faire defaut la chèvre est appellée cherie."

Ampélos s’enfonce tout seul dans la forêt de Phrygie. C’est alors que la vilaine déesse Até, divinité de l’erreur fatale, vient lui susurrer à l’oreille : «Et si tu essayais de dompter un taureau sauvage ? Pour que Dionysos t’admire plus encore, lui qui ne fait rien de sa vie ! Oh ! Tiens justement : un gros taureau juste là devant. Vas-y, montre lui.. »

Ampélos s’approche du furieux taureau super méchant et l’amadoue, avec des fleurs, des caresses, et ça marche ! Ampélos réussit à grimper sur le dos du taureau. C’est alors qu’un taon (ah saloperie !) pique la bête. Le bovin détale, galope de toute sa puissance, avec Ampélos accroché à ses cornes. Rodéo dans la forêt de Phrygie où le taureau secoue Ampélos en tout sens, rue et se cabre, finit par éjecter l’importun et le piétine pour faire bonne mesure.

Un satyre, qui a tout vu et regarde la crêpe Ampélos aplatie entre deux champignons, s’en va prévenir Dionysos.

Tu nous en dira taon...

..'faut avouer que c'était tentant...

il y a 1 minute, Petit pois a dit :

..'faut avouer que c'était tentant...

Oui mais là c’est en deux temps...

il y a 5 minutes, ping a dit :

Oui mais là c’est en deux temps...

Attend !   je réfléchis...

Atchoum.... Até souhaits 

Dionysos ne pleure pas, il ne peut pas. C’est comme ça, c’est un dieu à qui il n’est pas permis de pleurer, comme Aphrodite n’a pas le droit de pratiquer l’abstinence par exemple.

Dionysos et son œil sec va faire bugger tout le système et mettre les Moires dans une m ! pas possible, les fils tout emmêlés oz’bazar.. Les Moires n’ont pas le choix, il faut faire revivre Ampélos sous une forme ou une autre. C’est Atropos qui va trouver la solution : elle va transformer Ampélos en une plante nouvelle, un pied de vigne. En même temps, elle métamorphose Cissos, un ami de Dionysos, en lierre.

Les deux plantes deviennent les emblèmes de Dionysos et celui-ci s’empresse d’inventer le vin rouge, le blanc et le rosé, à votre santé !

Dionysos s’empresse de partager sa trouvaille avec tous ses potes de Phrygie. Et les voilà tous ronds comme des queues de pelle tous les jours, vas-y que ça braille des chansons paillardes et que ça roule sous les tables, la liesse jusqu’au lendemain et sa gueule de bois. ‘Sont pas discrets les pochtrons. Et qui zieute depuis tout là-haut là-haut sur l’Olympe ? Héra, ben oui. Héra qui va mener sa petite enquête et découvrir qu’elle s’est complètement fait marronner par Zeus et Hermès il y a longtemps de ça. Furieuse, elle jette sur Dionysos son sort préféré : la folie.

En pleine orgie voilà Dionysos qui se met à hurler, bondit sur ses pieds, bave et s’enfuit. Un dieu ça court vite, et loin. En plein délire, Dionysos va traverser toute l’Asie Mineure, Liban, Syrie, Palestine, le Sinaï et il arrive en Egypte. A l’époque en Egypte règne Protée. Alors n’imaginez pas un pharaon avec sa double couronne ou encore un roi tout emballé de fringues précieuses qui fout rien de ses journées. Nan, Protée lui, il kiffe les phoques. Et il est là, à l’écart sur ses rochers à soigner son troupeau de phoques tranquillement. Protée a des pouvoirs de prophétie et de métamorphose, bah oui, Protée c’est un dieu. Ah ? J’l’avais pas dit ? Bah j’le dis.

Protée voit débouler au milieu de ses bestioles préférées un cinglé qui brandit un morceau de bois ficelé de lierre et qui l’aborde en ces termes : « Hey vieux gardien de phoques, tu m’offres un steack ? T’as un truc à boire ou pas ? Tu l’as rencontrée la vache qui rit ?

Protée : Ca va mon ami ?

Dionysos : Ouaiiis, pas de problème, tu crois qu’on peut la trouver où la vache qui rit ?

Protée : Ma parole on vous a jeté un sort de première classe, vous avez du offenser quelqu’un d’important vous ! »

Ni une ni deux, Protée installe Dionysos en son palais en guise d’hôpital psychiatrique, et dès qu’il le peut, il renvoie l’entamé à son ex-nounou : Rhéa.

Rhéa va utiliser tout son pouvoir pour guérir Dionysos. Rhéa, c’est aussi Cybèle, la déesse de l’Orient au culte impliquant des orgies mystiques. Elle initie Dionysos aux mystères de son culte, et dès lors, celui-ci organise des processions orgiaques partout dans la forêt, on chante, on danse, on agite le thyrse (bâton ficelé de lierre). On s’habille de peaux de bêtes, on déchiquette des cerfs qu’on bouffe à main nue.

Suis pas sûre qu’elle l’ait vraiment guéri moi…

Gardien de phoques?

Ainsi, si nous rencontrons un jour une bête mammiférique sans lobe et pinnipédée comme un phoque, c'est un phoque.
A l'instar des phoques, les Eskimos n'ont pas de pavillon, mais des ziglous.

Desproges.

Rhéa : mon fils, tu pourras désormais initier autrui, tu connais les rites. Digne de moi, je t’offre ma tunique.

Dionysos : Euh merci mais je ne rentre pas dans cette robe rose taille 36 moi.

Rhéa : Tu porteras cette tunique ainsi qu’une mitre de femme et des escarpins dorés !

Dionysos : … pas très viril..

Rhéa : Peu importe, tu es comme moi un dieu de l’androgynie et de l’ambiguïté. Viens maintenant, l’Olympe a une mission à te confier et tu dois rencontrer quelqu’un. »

Iris, la messagère des dieux, apparaît : « Dionysos, ton destin t’appelle au sommet de l’Olympe, avec les autres dieux. Mais avant, tu devras te rendre en Inde, là où vivent une bande de sauvages qui ne connaissent ni la piété ni la justice. Et surtout, surtout !! Ils ne font pas de sacrifice aux dieux ! Tu devras les vaincre, les soumettre à ton pouvoir et leur apporter la civilisation. Telle est la mission que te confie Zeus, dieu des dieux.

Dionysos : Euh.. Mais je vais gagner quoi moi, à aller me battre avec des ogres super dangereux ?

Iris : Ta place sur l’Olympe. L’immortalité, les honneurs.

Dionysos : Mmmh…

Iris : Tu pourras faire la fête nuit et jour sans jamais avoir la gueule de bois !

Dionysos : Tope là ! »

Dionysos qui doit rassembler une armée nomme comme sergent-recruteur un Corybante, serviteur spécial de la déesse Cybèle, un certain Pyrrhichos...

Pyrrhichos plein de zèle rassemble tout le gratin des mortels et des divinités. Je pourrais vous citer tous les noms mais vous allez vous endormir. Il lui faut bien tout ça parce qu’en face, il y a forte partie. Les indiens sont de cruels tyrans monstrueux et demi-gigantesques, ils sont armés de toute sorte de trucs contondants et chevauchent de gros éléphants.

Dériadès est leur roi suprême. C’est le plus monstrueux de tous : fils du dieu-fleuve Hydaspe et petit-fils, du côté maternel, du Soleil, il méprise Zeus et tous les dieux de l'Olympe. Il a donné en mariage sa fille Protonoé à un gendre digne du beau-papa, Orontès fils de Didnasos, un géant brutal, le genre bien agressif et bien guerrier. D'autres seigneurs indiens, Célaïneus et Astraeïs, les secondent avec leur bataillon d'hommes tous plus violents les uns que les autres.

Dionysos va d’abord traverser l’Ascanie où le roi lobacchos va se soumettre sans histoire. Il voit sa cave se remplir de vin et gagne l’honneur de voir son nom proclamé pendant les orgies bachiques.

Dionysos arrive aux frontières de l’Inde et tout dieu des pochards qu’il est, il est raisonnable et sensé (si si), il préfère négocier plutôt que de faire la guerre (bah oui la guerre c’est dangereux quoi).

Il envoie Kevin Spacey euh merde non, il envoie une délégation au commandant indien Astraéis pour négocier, délégation composée de Pan et ses satyres, entre autres.

Que les chariots forment le cercle, y-a des indiens partout par ici:

Le commandement indien commençait justement à recevoir d’inquiétants messages de la frontière.

Poste frontière : Eglantine à Mirabelle ? Il y a un attroupement bizarre, une menace d’attaque par l’ouest, un nombre préoccupant de personnes.

QG (Astraéis) : Ici Mirabelle, combien d’hommes ?

Poste frontière : Euh.. Quelques centaines.

QG : Vous m’dérangez pour ça ? Vous avez dit « nombre préoccupant » !

Poste frontière : Oui, euh… C'est-à-dire, il y a beaucoup de femmes.

QG : Des femmes ?? Vous m’dérangez pour des femmes ? Eglantine, aux arrêts ! Passez-moi gratte-cul.

Poste frontière : Ici Gratte-Cul mon commandant, des femmes oui, plusieurs dizaines de milliers. Elles sont armées d’un bâton avec du lierre autour, elles chantent, elles dansent et elles agitent et frappent sur un petit truc rond  qui fait un bruit de grelot.

QG : Pas d’autre troupe ?

Poste frontière : Si mon commandant, des hommes-boucs.

QG : Des bonne-femmes et des dégénérés ?? Qui sont les meneurs ?

Poste frontière : Un homme-bouc, Pan, un obsédé qui saute sur tout ce qui bouge. Un vieux monté sur un âne, Silène, et le général serait un jeune homme habillé d’une robe rose taille 36, avec une mitre sur la tête et des Louboutin dorés.

QG :  Confirmez Gratte-Cul : Une bande de femelles sous les ordres d’un bouc dégénéré, d’un vieux croulant et d’un travelo ??

Poste frontière : Affirmatif mon commandant ! »

Astraéis rassemble son armée, Héra (encore elle bah oui) lui envoie un rêve qui l’incite à casser de la Bacchante. On s’affronte sur les bords du lac Astacide…

Dionysos: Saint patron des drag-queen et des pochtrons.