Le communisme n'est toujours pas mort

Il y a 6 heures, Henry Martin a dit :

La compétence ça évite d'être au chômage alors que le savoir, d'une plus grande élévation intellectuelle, permet de comprendre pourquoi tu l'es.

Grave confusion. 

Mais je peux pas vous en vouloir : vous venez sans doute d'une époque où l'école dispensée de façon magistrale la science du professeur à seule fin de connaître des savoirs. 

On a évolué depuis, hein. Comme dit précédemment, le savoir n'est plus dispensé religieusement dans le sens prof-élève, le prof permet à l'élève de le construire. 

Un enseignant de LV il y a encore vingt ans vous donnait d'abord une règle de grammaire quelconque et vous vous entrainiez toute l'heure là-dessus (avec une couche plus ou moins dense de vocabulaire en plus). Maintenant, les considérations grammaticales viennent dans la toute dernière partie du cours, quand il s'agit d'en récapituler le contenu. Le prof aura commencé par quelques phrases d'exemples, contextualisées comme il se doit, se reposant en partie sur les cours précédents, il laisse ensuite la parole au gamin, en continuant à cadrer, à faire apparaître une correction chez les gamins (il ne corrige pas directement, en tout cas pas dans un premier temps), à la fin, l'élève doit pouvoir déduire l'utilisation des mots/outils grammaticaux. 

L'activité, elle aussi importante et formatrice, est le moyen d'accès au savoir, lequel étant considéré comme l'objet de l'enseignement est en position de résultat. (tenez, Garlaban, ça c'est de la phrase alambiquée). "Savoir" ne suppose pas "absence de compétence", ni "non utilisation" ou "savoir pour le savoir". C'est tout le contraire qu'on fait ! "Savoir" est également "savoir faire". 

il y a 5 minutes, Henry Martin a dit :

C'est exact.

Le gros avantage c'est que c'est financé . Mais bon tant que Sofinco allonge ça va . 

il y a 16 minutes, Ines Presso a dit :

Morfou ne peut pas comprendre, elle est restée bloquées sur son expérience personnelle à une époque où il y avait du boulot. Elle ne veut pas admettre qu'il n'y a pas de boulot pour tout le monde. Pour elle il suffit de vouloir du boulot pour en avoir. Enfin bref suffit de multiplier les petits boulots, comme Jésus l'a fait avec les petits pains. 

Tout comme elle refuse de voir que jusqu'en 2015, avant le smic allemand, même en multipliant les petits boulots, difficile de s'en sortir avec environ 3,5€ de l'heure. 

Je ne me souviens pas d'avoir disserté sur l'Allemagne son smic etc. m'en fous de l'Allemagne, ils ont leurs problèmes, nous avons les nôtres!

Je sais que le mark valait 3 fois le franc du temps du franc...

Mon expérience personnelle s'est terminée il y a 7ans, pas  du temps de Mathusalem....

Ma fille aînée, comptable, et beaucoup d'autres personnes, dans  d'autres métiers, travaillent à temps partiel, plus intéressant que le mi-temps, comme déjà exposé...car possibilité de faire les heures que l'on veut et de les additionner!

Travailler toujours au même endroit, avec les mêmes personnes, à faire le même boulot...

Non merci...

il y a 9 minutes, PLS maker a dit :

Grave confusion. 

Mais je peux pas vous en vouloir : vous venez sans doute d'une époque où l'école dispensée de façon magistrale la science du professeur à seule fin de connaître des savoirs. 

On a évolué depuis, hein. Comme dit précédemment, le savoir n'est plus dispensé religieusement dans le sens prof-élève, le prof permet à l'élève de le construire. 

Un enseignant de LV il y a encore vingt ans vous donnait d'abord une règle de grammaire quelconque et vous vous entrainiez toute l'heure là-dessus (avec une couche plus ou moins dense de vocabulaire en plus). Maintenant, les considérations grammaticales viennent dans la toute dernière partie du cours, quand il s'agit d'en récapituler le contenu. Le prof aura commencé par quelques phrases d'exemples, contextualisées comme il se doit, se reposant en partie sur les cours précédents, il laisse ensuite la parole au gamin, en continuant à cadrer, à faire apparaître une correction chez les gamins (il ne corrige pas directement, en tout cas pas dans un premier temps), à la fin, l'élève doit pouvoir déduire l'utilisation des mots/outils grammaticaux. 

L'activité, elle aussi importante et formatrice, est le moyen d'accès au savoir, lequel étant considéré comme l'objet de l'enseignement est en position de résultat. (tenez, Garlaban, ça c'est de la phrase alambiquée). "Savoir" ne suppose pas "absence de compétence", ni "non utilisation" ou "savoir pour le savoir". C'est tout le contraire qu'on fait ! "Savoir" est également "savoir faire". 

Je pense que c'est grâce à ce genre de blabla de merde qu'une bonne proportion des étudiants qui arrivent en fac mériteraient une remise à niveau en français. 

il y a 20 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Par contre je ne compte plus les topics où Vous ne répondez pas

Je réponds aux sujets qui m'intéresse quand j'en ai le temps. "Je travaille, moi"... comme dirait l'autre 

Forcément, dans le tas, ya des sujets dont je perd le fil. Ou que je reprends en cours de route. Que voulez-vous, IRL d'abord, les gamins sont plus importants que les frasques niaiseuses de DDR. 

il y a 20 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Mais je vous ai répondu ...

Non. 

il y a 20 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Que Vous meme ou d'autres fassiez partie d'obédiences hérétiques s'éloignant de la phase transitoire de la dictature prolétarienne me sied tout à fait . 

Re-flood des aspects les plus dépréciatifs. 

il y a 20 minutes, DroitDeRéponse a dit :

 En Republique chacun est libre de ses idées tant qu'il respecte le jeu démocratique, marxisme sans dictature prolétarienne ou LMPT chacun a le droit à la parole 

Dit l'expert de la police de la pensée sur le forum. 

On ne compte plus les fois où vous accusez vos détracteurs un peu marxisants d'indécence parce que défendant une doctrine menant au charnier, sans même imaginer que lesdits détracteurs ont ou non une partie de la famille ayant tâtée du char russe dans les anciens pays du bloc soviétique. Républicain hein ? 

il y a 8 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Le gros avantage c'est que c'est financé . Mais bon tant que Sofinco allonge ça va . 

Après avoir démonté l’erreur première du moins naïve sinon niaise, d’envisager des analogies pertinentes entre la dette publique et celle d’un ménage, l’économiste nous rappelle les vertus des deniers publics empruntés. D’une part, à court terme, en finançant les dépenses publiques, ils soutiennent la demande intérieure, ce qui stimule l’activité économique et donc l’emploi. Voilà pour l’effet contra-cyclique, via les stabilisateurs automatiques, de la dépense publique financée par l’emprunt, plus élevé d’ailleurs que si celle-ci est financée par l’impôt. C’est le traditionnel effet multiplicateur keynésien, systématiquement dénigré par les libéraux et dont les études empiriques, pourtant, même celles du Fonds monétaire international qui ne passe pas pour une antenne du keynésianisme, attestent de son effectivité, même si en économie ouverte, on le sait plus faible qu’en économie fermée. Dans ces conditions, en situation de crise, nous rappelle Bruno Tinel, bien légitimement, la stratégie de réduction du poids de la dette publique, par la diminution des dépenses publiques, est vaine : en ralentissant la croissance économique, celle-ci freine les rentrées fiscales et parafiscales, ce qui maintient  le niveau du déficit public à défaut de l’aggraver, tout en impactant négativement l‘emploi. On mesure mieux, dans ces conditions, s’il en était besoin, le degré d’incohérence et d’imposture des politiques d’austérité menées au sein de la zone euro, ces dernières années, au lourd fardeau porté par les seuls chômeurs et travailleurs précaires !   

D’autre part, à long terme, en finançant des dépenses publiques d’investissement, notamment dans les infrastructures, à la source d‘externalités positives pour les entreprises et d‘une attractivité territoriale accrue pour les investissements étrangers, ou des dépenses dans des services publics fondamentaux comme l’éducation et la santé, l’emprunt public va jouer un rôle décisif dans l’augmentation de la capacité productive du pays, via une hausse de l’efficacité productive des facteurs de production. L’amélioration de la croissance potentielle permet donc à long terme plus d’emplois et moins de chômage,………et moins de déficit et de dette publics. On retiendra également dans ce travail de remise des pendules à l’heure sur les vérités de la mécanique de l’endettement public, la mise en pièces des arguments libéraux traditionnels critiques à l’encontre des politiques budgétaires de relance. En particulier, il est important de souligner, comme le fait l’auteur, que le fameux effet d’éviction sur l’investissement privé que provoquerait le déficit public - selon lequel l’État serait ainsi responsable, par ses emprunts sur les marchés de capitaux, d’une hausse des taux d’intérêt à long terme, ce qui découragerait l’investissement privé -, ne relève que du fantasme des détracteurs de la dette publique, dans la mesure où aucune étude empirique n’a pu valider pareil effet pervers supposé. 

L’analyse menée, dans cet ouvrage, des évolutions de long terme des dettes publiques, au cours des dernières décennies, dans les pays du G7, elle aussi, met bien en lumière le discours fallacieux des néolibéraux sur le sujet. La montée du poids de l’endettement public n’a rien à voir avec un hypothétique emballement de la dépense publique, comme ces derniers ne cessent d’essayer de le faire croire car, bien au contraire, on observe une décélération du rythme de la progression des dépenses publiques. Bruno Tinel met en évidence les deux rouages essentiels prévalant à l’accroissement observé du poids de la dette publique. D’une part, le triomphe d’un capitalisme actionnarial, à partir du début des années 80, en privilégiant la rémunération des actionnaires au détriment de l’investissement productif, a pénalisé la productivité et donc la croissance économique. D’autre part, les déficits publics se sont accrus sous l’effet des baisses récurrentes d’impôts, ayant profité au passage relativement plus aux revenus élevés qu’aux foyers modestes.                

https://blogs.mediapart.fr/yves-besancon/blog/090816/demontage-salutaire-de-lanalyse-neoliberale-de-la-dette-publique

il y a 3 minutes, Henry Martin a dit :

Je pense que c'est grâce à ce genre de blabla de merde qu'une bonne proportion des étudiants qui arrivent en fac mériteraient une remise à niveau en français. 

Traduction = "je me suis planté sur cette idée de "savoir", je veux pas le reconnaître, alors je sors une grosse phrase baveuse pour sauver la face". 

Et ne vous inquiétez pas pour nos étudiants, ils comprennent très bien mon "blabla de merde" ^^"

il y a 1 minute, PLS maker a dit :

Traduction = "je me suis planté sur cette idée de "savoir", je veux pas le reconnaître, alors je sors une grosse phrase baveuse pour sauver la face". 

Et ne vous inquiétez pas pour nos étudiants, ils comprennent très bien mon "blabla de merde" ^^"

En plus le mec, y distribue les bon points. Traduction : je me prend pas pour de la merde et je donne des leçons. 

à l’instant, Henry Martin a dit :

Je pense que c'est grâce à ce genre de blabla de merde qu'une bonne proportion des étudiants qui arrivent en fac mériteraient une remise à niveau en français. 

Mais les cours de français à l'université existent depuis quelques années déjà!

C'est grave, non?

Ne parlons pas des 60% qui échouent la première année ou se rendent compte que c'est pas leur tasse de thé...

il y a 2 minutes, Henry Martin a dit :

En plus le mec, y distribue les bon points. Traduction : je me prend pas pour de la merde et je donne des leçons. 

Ben j'y peux rien si vous n'avez pas une idée "actualisée" du savoir. 

Ce n'est pas grave hein, c'est d'ailleurs pour ça que j'ai tenté de vous expliquer ce que j'entendais par savoir, à savoir une connaissance qui n'est nullement séparée d'une idée de pratique et d'utilisation, en plus d'être le résultat d'une pratique, d'un exercice. Vous avez préféré vous mettre en mode "je sauve la face", ben voilà, j'ai plus rien à répondre à part vous le faire remarquer ^^" 

à l’instant, Henry Martin a dit :

En plus le mec, y distribue les bon points. Traduction : je me prend pas pour de la merde et je donne des leçons. 

Normal, lui, c'est un sachant...

il y a 4 minutes, PLS maker a dit :

Ben j'y peux rien si vous n'avez pas une idée "actualisée" du savoir. 

Ce n'est pas grave hein, c'est d'ailleurs pour ça que j'ai tenté de vous expliquer ce que j'entendais par savoir, à savoir une connaissance qui n'est nullement séparée d'une idée de pratique et d'utilisation, en plus d'être le résultat d'une pratique, d'un exercice. Vous avez préféré vous mettre en mode "je sauve la face", ben voilà, j'ai plus rien à répondre à part vous le faire remarquer ^^" 

Paraphrasant les anglo-saxons je dirait qu'il y a les gens capables... et il y ceux qui enseignent.  

Evidemment certaines frustrations peuvent en découler provoquant des logorrhées radoteuses et prétentieuses. 

il y a 40 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Ben non si l'évaluation montre que le savoir faire n'est pas acquis , le savoir-faire n'est pas acquis . Il faut donc retravailler le savoir et le savoir-faire .

Pas forcément, il peut être acquis partiellement, il peut être acquis et mal réutilisé dans une situation donnée... Le tout c'est de faire comprendre au gamin qu'il s'est trompé et d'utiliser cette erreur pour le faire progresser. Ce n'est pas l'objectif ni les moyens de l'enseignement par compétence, sauf si le prof prend l'initiative de s'écarter légèrement de cette voie pour en venir à une approche plus constructiviste. 

il y a 28 minutes, Henry Martin a dit :

Et toi au pays des concierges, c'est que t'es portugais ? 

Lui c'est un digicode, faut juste appuyer sur la bonne touche!

il y a 2 minutes, PLS maker a dit :

Ben j'y peux rien si vous n'avez pas une idée "actualisée" du savoir. 

Ce n'est pas grave hein, c'est d'ailleurs pour ça que j'ai tenté de vous expliquer ce que j'entendais par savoir, à savoir une connaissance qui n'est nullement séparée d'une idée de pratique et d'utilisation, en plus d'être le résultat d'une pratique, d'un exercice. Vous avez préféré vous mettre en mode "je sauve la face", ben voilà, j'ai plus rien à répondre à part vous le faire remarquer ^^" 

Du style, "ça c'est une cuillère, c'est pour manger ta soupe"...?

L'école n'a pas autre chose dans ses bagages ....

il y a 5 minutes, Henry Martin a dit :

Paraphrasant les anglo-saxons je dirait qu'il y a les gens capables... et il y ceux qui enseignent.  

Evidemment certaines frustrations peuvent en découler provoquant des logorrhées radoteuses et prétentieuses. 

C'est vous qui décidez de partir la queue entre les jambes, ce n'est pas moi qui vous y force. 

Reprenons. Vous distinguiez (sur le ton de la plaisanterie ou non ? J'en sais rien, chuis handicapé du second degré) savoir et compétence, en faisant bien remarquer que la compétence était plus utile en situation professionnelle que le savoir, avec au passage un ad hominem à mon encontre (j'ai fait six ans comme contractuel de l'éduc nat, alors "du haut de ma sécurité de l'emploi", hein...)

Je vous ai répondu que le savoir n'était pas un simple accessoire prétentieux, mais également quelque chose d'exploitable, une qualification en d'autres termes. Exemple à l'appui. J'ai même retracé ce qu'était le savoir à l'école avant et maintenant, pour bien casser cette idée que le savoir n'est qu'un truc accessoire pas ou peu exploitable. 

il y a 4 minutes, Morfou a dit :

Lui c'est un digicode, faut juste appuyer sur la bonne touche!

C'est ça qui est rassurant avec toi, ton humour est aussi momifié que ta pensée.

il y a 9 minutes, Morfou a dit :

Du style, "ça c'est une cuillère, c'est pour manger ta soupe"...?

L'école n'a pas autre chose dans ses bagages ....

Vous êtes, j'imagine, une haute autorité en la matière, pour d'une part juger qu'il y a un certain nombre de profs incompétents, mais encore que l'école n'a pas autre chose dans ses bagages, hein ? 

L'école crée de la rancoeur, j'en suis le premier désolé. C'est le système qui veut ça, ça élimine du monde, parce que le système veut éliminer du monde. Et vous en retour vous vomissez sur l'entièreté de ce système. Ca vous fait quelle différence avec lui ? 

il y a 26 minutes, fx. a dit :

Après avoir démonté l’erreur première du moins naïve sinon niaise, d’envisager des analogies pertinentes entre la dette publique et celle d’un ménage, l’économiste nous rappelle...
D’autre part, à long terme, en finançant des dépenses publiques d’investissement, notamment dans les infrastructures, à la source d‘externalités positives pour les entreprises et d‘une attractivité territoriale accrue pour les investissements étrangers, ou des dépenses dans des services publics fondamentaux comme l’éducation et la santé, l’emprunt public va jouer un rôle décisif dans l’augmentation de la capacité productive du pays, via une hausse de l’efficacité productive des facteurs de production. ...

Quand je lis de telle phrase, je me dis que le jargonage prétentieux pseudo-scientifique a beaucoup d'avenir.

à l’instant, fx. a dit :

C'est ça qui est rassurant avec toi, ton humour est aussi momifié que ta pensée.

C'est pas vous qui auriez des "idées idéologiques" momifiées par hasard?

Mortes et enterrées même...

Y aurait pas 2/3 pékins sur forum à vouloir jouer les phénix...

à l’instant, Garlaban a dit :

Quand je lis de telle phrase, je me dis que le jargonage prétentieux pseudo-scientifique a beaucoup d'avenir.

Moi je me dis que t'entrave pas grand chose.