Peut-on voir la douleur dans le cerveau ?

Lorsque quelqu’un se plaint d’avoir mal est-il possible d’utiliser l’imagerie cérébrale (IRM fonctionnelle, Pet-scan, EEG etc.) pour dépister les simulateurs ?

C’est la question que se posent parfois la justice, lorsqu’elle est saisie, ou les assureurs, lorsqu’ils doivent payer.

Un groupe d’experts, incluant non seulement des praticiens mais aussi des juristes et des spécialistes de l’éthique médicale, a été mis en place par l’Association internationale pour l’étude de la douleur (IASP) pour y répondre, mais en ajoutant celle-ci:

Si c’est possible, est-ce souhaitable?

http://sante.lefigaro.fr/article/peut-on-voir-la-douleur-dans-le-cerveau-/

Même si l'on peut observer des signes cérébraux de la douleur, il reste à en déterminer les causes. La douleur est culturelle. Certains sont moins sensibles à des blessures que d'autres. Il ne viendrait à personne d'avoir l'idée de mettre un caillou dans sa chaussure si on subit une rage de dents. C'était spartiate ça.

il y a 11 minutes, Talon 1 a dit :

La douleur est culturelle.

?  je ne comprends pas ce que tu veux dire.

Culturelle dans son expression, peut-être, dans l'évaluation de sa douleur. Phénomène individuel d'ailleurs puisque à douleur égale la plainte de chacun est différente. Tant de facteurs entrent en compte : la peur, l'anxiété, l'éducation, la sensibilité personnelle ( il existe des personnes plus ou moins sensibles jusqu'à ne ressentir aucune douleur : asymbolie par exemple).

D' autres cas intéressants comme les douleurs fantômes ( mais bien réelles et souvent expliquées par la stimulation d'une zone de douleur proche de celle anciennement attribuée au membre), douleurs psychosomatiques...pour ne citer qu'elles.

Je me souviens de plusieurs cas où les souffrants minoraient volontairement l'évaluation de leurs douleurs par crainte d'être traités par Morphine, ce qu'ils savaient pouvoir les précipiter un peu plus vite vers la mort. D'autres procèdent inversement dans le but inverse.

Bref, l'objectivation de la douleur  par imagerie risque bien d'être assez subjective et ne tenant pas compte du facteur humain, de l'individu.

«Un tel test serait particulièrement utile pour des personnes incapables de verbaliser (par exemple des enfants ou adultes qui sont handicapés, très jeunes ou déments), dans le cas où il y a un décalage entre le comportement d’une personne et ce qu’elle dit, et aussi pour personnaliser la prise en charge», écrit le groupe de travail de l’IASP.

Dans ce cadre-là pourquoi pas ?

Après à des fins judiciaires, il semblerait que ce ne soit pas fiable d'après ce que j’ai cru saisir de l’article... 

Il y a 2 heures, January a dit :

?  je ne comprends pas ce que tu veux dire.

Elle n'est pas innée, elle s'apprend. Un cuisinier supporte mieux une brûlure. Un boxer supporte mieux un choc. Un aveugle n'est jamais ébloui. Un éleveur d'abeilles supporte assez bien les piqûres d'abeilles. Etc... Nous sommes tous différents devant la douleur.

à l’instant, Talon 1 a dit :

Elle n'est pas innée, elle s'apprend. Un cuisinier supporte mieux une brûlure. Un boxer supporte mieux un choc. Un aveugle n'est jamais ébloui. Un éleveur d'abeilles supporte assez bien les piqûres d'abeilles. Etc... Nous sommes tous différents devant la douleur.

D'accord oui.

Il y a 2 heures, January a dit :

Youpi !