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Une morale sans éthique, ou inversement, est elle possible?


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Membre, 59ans Posté(e)
landbourg Membre 2 533 messages
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Il y a 8 heures, Don Juan a dit :

mais je veux les comprendre et pardonner.:)

Pardonner quoi? Du bon du mauvais à la place du bien du mal? Ah ah ah Il y a pas de culpabilité mais il faut que je pardonne.

Une morale impose des valeurs qui se donnent pour vraies, pour justes, pour universelles. Des morales dogmatiques qui doivent pardonner à ceux qui ne sont pas guidées par sa sainte vérités. Elle est- où ton éthique?

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Membre, Posté(e)
Abu nuwas Membre 9 355 messages
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Le ‎16‎/‎10‎/‎2017 à 20:53, Blaquière a dit :

Pour moi, éthique et morale c'est du kif ! C'est mon côté balourd gréco-romain...

Bjr Blaquière,

 

un sentiment que je partage, c'est du kif-kif, mais mon coté réflexion m'interroge sur le fait que pour avoir, une éthique ou une morale, encore faut-il être intègre, non?

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Membre, 70ans Posté(e)
Don Juan Membre 3 259 messages
Forumeur vétéran‚ 70ans‚
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Il y a 1 heure, landbourg a dit :

Pardonner quoi? Du bon du mauvais à la place du bien du mal? Ah ah ah Il y a pas de culpabilité mais il faut que je pardonne.

Une morale impose des valeurs qui se donnent pour vraies, pour justes, pour universelles. Des morales dogmatiques qui doivent pardonner à ceux qui ne sont pas guidées par sa sainte vérités. Elle est- où ton éthique?

Pardonner un mauvais coup n'implique pas la culpabilité, par contre cela implique l'acceptation. Si je te pardonne une chose, cela signifie que je n'aurai pas de rancœur. Le pardon est ici, et c'est ce qu'il fallait comprendre, un terme de la relation de toi à moi, oui ça n'a rien à voir avec la morale, ni avec le bien et le mal.

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
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Il y a 3 heures, Abu nuwas a dit :

Bjr Blaquière,

 

un sentiment que je partage, c'est du kif-kif, mais mon coté réflexion m'interroge sur le fait que pour avoir, une éthique ou une morale, encore faut-il être intègre, non?

Oui ! et ça coûte cher ! (enfin, façon de parler.)

Y'a un sujet qui vaudrait le coup (pas le coût !) : "comment fonder une morale sans Dieu ?" Une "morale objective".

Tu as raison : l'intégrité. Ne pas déroger à sa morale. Si c'est vraiment possible. Souvent, on s'arrange mollement avec soi-même sans être trop mauvais... les très/trop purs, les cathares me font un peu peur. Oh ! même pas peur : peut-être juste un peu ch.... Et dans l'autre sens, les cyniques, y'a rien de pire !

Il faut trier ses poubelles mais de temps en temps (le plus rarement possible), ça fait aussi du bien d'en mettre une pas à sa place !

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Invité
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Il y a 13 heures, Blaquière a dit :

"comment fonder une morale sans Dieu ?" Une "morale objective"

Le sens moral est présent en chaque etre humain ( excepté peut etre chez les détraqués profonds ), c'est pourquoi la morale collective a toujours un fondement intérieur.

Une morale objective ?   Je crois alors qu'il faut plutot parler d'éthique, la morale etant plutot subjective, puisque venant de l'intérieur.

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
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il y a 43 minutes, swam a dit :

Le sens moral est présent en chaque etre humain ( excepté peut etre chez les détraqués profonds ), c'est pourquoi la morale collective a toujours un fondement intérieur.

Une morale objective ?   Je crois alors qu'il faut plutot parler d'éthique, la morale etant plutot subjective, puisque venant de l'intérieur.

J'aurais tendance à penser que l'instinct du vivant est amoral et nécessairement égoïste et que si une morale est intériorisée (je n'en nie pas l'existence) c'est culturel, programmé par conditionnement extérieur. L'intérieur subjectif me semble "construit" au niveau de la morale.

Il y a des détraqués profonds, c'est vrai, mais les autres (nous) ne sont que des détraqués de surface... (je blague !)

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Il y a 1 heure, Blaquière a dit :

J'aurais tendance à penser que l'instinct du vivant est amoral et nécessairement égoïste et que si une morale est intériorisée (je n'en nie pas l'existence) c'est culturel, programmé par conditionnement extérieur. L'intérieur subjectif me semble "construit" au niveau de la morale.

Il y a des détraqués profonds, c'est vrai, mais les autres (nous) ne sont que des détraqués de surface... (je blague !)

L'instinct, on pourrait meme dire l'inconscient, est trés certainement amoral, mais la conscience ?

N'est ce pas d'ailleurs le sens du mythe biblique d'Eve, d'Adam et de la pomme ?

C'est par la connaissance du bien et du mal que l'on accède a la conscience.

 

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
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il y a 7 minutes, swam a dit :

L'instinct, on pourrait meme dire l'inconscient, est trés certainement amoral, mais la conscience ?

N'est ce pas d'ailleurs le sens du mythe biblique d'Eve, d'Adam et de la pomme ?

C'est par la connaissance du bien et du mal que l'on accède a la conscience.

 

Oui ! mais la conscience est une construction. Qui se fait en arrachant des morceaux à l'inconscient. Et l'inconscient aussi est construit. Qu'il y ai un... "ça" tout-à-fait primaire, comme un noyau dur de l'inconscient, peut-être mais l'inconscient est plus large. Je disais construit n partie. par l'effet de la censure. Et cet inconscient et la censure  se "frictionnent" sûrement avec la morale.

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Membre, Posté(e)
Abu nuwas Membre 9 355 messages
Maitre des forums‚
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Il y a 21 heures, Blaquière a dit :

Oui ! et ça coûte cher ! (enfin, façon de parler.)

Y'a un sujet qui vaudrait le coup (pas le coût !) : "comment fonder une morale sans Dieu ?" Une "morale objective".

Tu as raison : l'intégrité. Ne pas déroger à sa morale. Si c'est vraiment possible. Souvent, on s'arrange mollement avec soi-même sans être trop mauvais... les très/trop purs, les cathares me font un peu peur. Oh ! même pas peur : peut-être juste un peu ch.... Et dans l'autre sens, les cyniques, y'a rien de pire !

Il faut trier ses poubelles mais de temps en temps (le plus rarement possible), ça fait aussi du bien d'en mettre une pas à sa place !

Bsr Blaquière,

 

Comment fonder une morale sans dieu?" Une morale objective". Pour qu'elle soit objective cette morale, la connaissance de Dieu ne devrait pas passer par l'intuition, la voie du cœur qui est aussi celle de la foi, comme le préconisait Ghazali. Mais plutôt par la " Raison " comme l'affirmait Averroès. La raison  consiste a savoir distinguer le vrai du faux, et c'est vraiment le minimum pour faire un pas vers une morale objective.

 

a+

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Membre, SaXo, 105ans Posté(e)
saxopap Membre 7 391 messages
105ans‚ SaXo,
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Le 29/10/2017 à 08:47, Don Juan a dit :

Non, ce n’est pas ce qu’il fallait comprendre, je disais qu’à mon sens, tout sentiment comme toute conduite qui découle d’une morale, ou d’une bonne éducation n’a pas beaucoup d’intérêt.

Et si cette " conduite" ou " éducation" provenait d'une influence du milieu positive ( persistase). Et si l'originelle conduite était inspirée du meilleur de la nature humaine?  Alors continuerais tu à désapprouver ? ( ...pas beaucoup d'intérêt...)

Citation

Donc vous parlez bien d’une perception ou ce que d’aucun appellerait un ressenti, et évidement cela a de l’intérêt à mes yeux, puisqu’il ne s’agit pas d’un conditionnement, vous dites que vous ressentez dans ma façon de m’exprimer quelque chose qui vous inspire du respect, c’est un avantage qui est vôtre, être « habile » en perception est toujours un avantage et ce n’est pas d’une position morale que je vous dis cela.

...et je vous remercie pour la confiance et/ou la crédibilité que vous avez pu m'accorder. Pourtant, je suis à nouveau un peu ...comment dire..déçu, de vous voir écarter  d'un revers de la main le conditionnement. Nos aptitudes, talents, qualités emphatiques sont en partie conditionnées. J'en reviens alors à mes lignes précédentes, évoquant l'influence du milieu sur la nature humaine. 

En fait, je pense que nous nous accorderons sur le fait que la socialisation influe sur la nature humaine, globalement de façon positive. Ce que vous refusez alors comme "morale" devient un fait intimement personnel et pourtant issu d'un incontournable collectif. L'humanisation de la pensée collective nous conduit à une morale, une justesse dans nos ressentis intimes. 

À moins que nous ne posions la question différemment tel que: La pensée est elle un acte social. ?

Citation

Vous m’en voyez heureux pour vous.:)

C’était un peu d’humour rebondissant sur le fait que vous me témoigniez du respect et que j’avais besoin d’entendre de votre plume que ce n’était pas le fait d’une bonne éducation, c’est fait.:)

merci à vous. 

Citation

En fait, je pense que notre désaccord n’est pas réel, le vrai problème, c’est que nous n’avons pas commencé de comprendre que peut-être nous parlions de la même chose. Je ne cherche pas à convaincre, en vous disant que je ne suivais pas de morale j’entendais que la morale est un conditionnement, mais ici je parle bien-sûr de règles qui s’appuient sur les notions de bien et de mal. Je ne crois pas que ces notions soient innées, je pense qu’on apprend ce qui est bien et mal, d’ailleurs le bien est le mal sont des notions différentes dans toutes les cultures.

Ponctuellement oui. Globalement, je pense qu'il est juste de constater que cela est inexacte; le temps fait les choses, et le fil du temps nous a conduit " globalement", à définir un bien et un mal plutôt "universel". 

Citation

 

C’est pourquoi je préférais l’utilisation de « bon » et de « mauvais », parce que le bon et le mauvais ne sont pas des notions, tout être vivant a « l’intuition » du bon et du « mauvais ». En pointant le doigt dans cette direction, en s’extirpant des traits de pensée qui dépendent des conditionnements, nous allions peut-être pouvoir échanger sur des évidences et nous comprendre en disant que chacun sait intimement si ce qu’il pense, ou ce qu’il fait, ou ne fait pas, aura des effets relatifs au « bon » et au "mauvais". Mais tout ceci n’est vrai qu’à un niveau, celui d’une courte distance, si l’on regarde plus loin on entendra l’horizon nous répondre que tout est bon et mauvais dans le même temps, qu’il ne faut pas tenir compte de cela dans nos agissements quotidiens qui font notre relation. Dans les systèmes de relation, le bon et le mauvais ont leur sens, ils agissent dans une proximité, dans ce qui organise la vie de vous à l’autre, de l’autre à moi. Dans le système du lien (je fais une différence entre lien et relation), le bon et le mauvais sont comme le yin et le yang.

....oui vous avez la aussi raison. je me gratte la tête; j'approuve vos idées, fussent elles opposées à mes lignes précédentes. Dois je dire à nouveau que vous lire est un plaisir, une instruction atténuée, un breuvage inhabituel à ma soif d'apprendre. 

Merci

Citation

Il ne s’agit pas de morale caméléon, mais d’une stratégie de survie, dans ce monde on a vite fait de pendre ceux qui veulent regarder de l’autre côté du fossé.

...je ne sais qui aurait de nos jours l'audace de souhaiter te pendre, mais je veux croire que tu ne boirais pas cette cigue sans que nombre d'entre nous ne viennent s'y opposer. :)

Blague à part, je comprends la stratégie caméléon dont tu parles. Va t elle encore longtemps nous obliger? 

Citation

Non je n’attribue pas de vertu à la faiblesse ou à la lâcheté, mais je veux les comprendre et pardonner.:)

Merci.

Tu m'enlèves les mots de la bouche.... car j'ai plutôt tendance à pardonner comme toi. Pourtant j'enseigne à mes enfants que " s'ils n'ont pas fait exprès de faire ceci ou cela..", il auraient dû " faire exprès de na pas le faire".     Mais la lâcheté à de multiples facettes, et ce n'est pas ici le sujet. 

Le 29/10/2017 à 16:52, landbourg a dit :

"tu aimeras" et l'amour pousse à la haine ou à la bienveillance. Deux chemins qui s'enracinent dans le même principe. Bon - mauvais , la nature n'en a cure : tu aimeras. Tu aimeras? Mais qu'elle est le principe de l'amour? Tu voudras grandir? L'amour est du  coté du désir; Éros ,prières,  Conatus , volonté de puissance.  Hitler aimait son homme aryen et à su le faire aimer à son peuple.Tu aimeras pour le meilleur et pour le pire. 

.... je comprends...un peu effaré mais je comprends l'idée. 

Alors si hitler aimait, l'amour est entaché de perversion?  c'est bien cela? ....hmmmm

Quand au " meilleur et pire..", je ne pense pas que cette belle idée s'applique au seul désir. L'amour et le désir subissent des contraintes différentes. L'amour nous oblige à l'empathie, le désir à notre propre acceptation. Ni l'un ni l'autre n'ont un lien de cause à effet. Les apparences sont trompeuses à ce sujet. peut être d'autres lecteurs nous en donnerons leur propre définition, mais celle-ci relève de ma certitude. 

Citation

Les regrets d'une nature entachée? Un défaut de  morale qui attriste, bouleverse, envahi et qui nous plonge dans le regret? Ouais mais c'est pas de la culpabilité. désolé je comprend pas la différence. C'est bien une morale qui culpabilise  celui en qui elle est absente?

Mon idée faisait allusion aux rapports humains qui très naturellement sont plutôt complaisants. Ainsi nos anthropologues ont démontré, depuis quelques années, que les humains "primitifs" ( Neandertal sapiens et cro magnon)  étaient bien moins belliqueux que ce qui est enseigné dans nos écoles. Les combats et violences étaient très rares, les échanges et contacts courtois bien plus nombreux. 

 

Citation

Et une morale qui s'impose est par définition dogmatique.

...à moins qu'elle ne soit " naturellement" inspirée par notre humanité si particulière...

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Membre, 59ans Posté(e)
landbourg Membre 2 533 messages
Mentor‚ 59ans‚
Posté(e)
Le 29/10/2017 à 18:35, Don Juan a dit :

Pardonner un mauvais coup n'implique pas la culpabilité, par contre cela implique l'acceptation.

Ne plus être en guerre mais rester attentif à soi et aux autres. Peut être détacher l’acte de la personne? Et l’offense de soi même? Être en paix car ne retenir que l’essentiel; ce qui nous lie et nous délie d’une responsabilité qui nous est à la fois commune et étrangère. Je pense ici confusément à la notion de conscient et d’inconscient qui me renvoi à l’imbroglio de l’individualité et du collectif. Tout cela est décidément encore très obscure pour moi et peut être encore plus à ceux qui me lirons. j’espère pouvoir développer plus tard.

 

Il y a 5 heures, saxopap a dit :

L'amour nous oblige à l'empathie, le désir à notre propre acceptation. Ni l'un ni l'autre n'ont un lien de cause à effet. Les apparences sont trompeuses à ce sujet.

Je préfère , cela est plus précis .( On afriser le point Godwin ! ;-)  ) Oui , séparer l’amour du désir. Cela me donne du grain à moudre et semble répondre à quelque chose qui me faisais problème. Là encore impossible pour moi,  pour l’instant,  de développer.

 

Il y a 5 heures, saxopap a dit :

..à moins qu'elle ne soit " naturellement" inspirée par notre humanité si particulière...

Peut être est ce cela la responsabilité que j'invoque plus haut et que je définis dans ce post comme nous étant  commune( naturellement) et étrangère ( dans notre conscience individuelle)?

Merci pour votre dialogue.  bien à vous et bonne journée.

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Membre, 70ans Posté(e)
Don Juan Membre 3 259 messages
Forumeur vétéran‚ 70ans‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, saxopap a dit :

Et si cette " conduite" ou " éducation" provenait d'une influence du milieu positive ( persistase). Et si l'originelle conduite était inspirée du meilleur de la nature humaine?  Alors continuerais tu à désapprouver ? ( ...pas beaucoup d'intérêt...)

Dans ce cas, il ne s’agirait pas de conditionnement, je veux dire de ce conditionnement qui m’est difficile à accepter.

...et je vous remercie pour la confiance et/ou la crédibilité que vous avez pu m'accorder. Pourtant, je suis à nouveau un peu ...comment dire..déçu, de vous voir écarter  d'un revers de la main le conditionnement. Nos aptitudes, talents, qualités emphatiques sont en partie conditionnées. J'en reviens alors à mes lignes précédentes, évoquant l'influence du milieu sur la nature humaine. 

J’emploie le terme : « conditionnement » péjorativement. Je distingue dans une relation « hiérarchique » comme celle des parents/enfants, celle de l’instructeur/élève, celle du patron/employé, pour ne donner que ces exemples, une radicale différence entre conditionnement/éducation, et transmission/exemple, je crois que c’est en raison de ce sens que je donne à ce mot que vous avez du mal à saisir ma position. Il est clair, pour moi, que dans les méthodes de conditionnement, la liberté de se défendre, la liberté de penser, et toutes les autres libertés, ne sont pas préservées, au contraire, tout conditionnement cherche à atteindre ces libertés.

En fait, je pense que nous nous accorderons sur le fait que la socialisation influe sur la nature humaine, globalement de façon positive. Ce que vous refusez alors comme "morale" devient un fait intimement personnel et pourtant issu d'un incontournable collectif. L'humanisation de la pensée collective nous conduit à une morale, une justesse dans nos ressentis intimes. 

À moins que nous ne posions la question différemment tel que: La pensée est elle un acte social. ?

merci à vous. 

Ponctuellement oui. Globalement, je pense qu'il est juste de constater que cela est inexacte; le temps fait les choses, et le fil du temps nous a conduit " globalement", à définir un bien et un mal plutôt "universel". 

Sans doute que la compréhension profonde de la différence de nature et d’effet, entre les notions de bien et mal et celles de bon et mauvais n’est pas si évidente. Raison pour laquelle vous me semblez butter (et vous n’êtes pas seul dans ce cas) sur une « dalle » qui s’apparente davantage (pour moi) à une dimension « mécanique » ou physique de l’acte de penser qu’à la dimension morale de la pensée. Je ne suis peut-être pas clair dans ce propos, parce que j’éprouve quelques réticences pour le moment à développer plus avant.

 

 

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Membre, 70ans Posté(e)
Don Juan Membre 3 259 messages
Forumeur vétéran‚ 70ans‚
Posté(e)
il y a une heure, landbourg a dit :

Ne plus être en guerre mais rester attentif à soi et aux autres. Peut être détacher l’acte de la personne? Et l’offense de soi même? Être en paix car ne retenir que l’essentiel; ce qui nous lie et nous délie d’une responsabilité qui nous est à la fois commune et étrangère. Je pense ici confusément à la notion de conscient et d’inconscient qui me renvoi à l’imbroglio de l’individualité et du collectif. Tout cela est décidément encore très obscure pour moi et peut être encore plus à ceux qui me lirons. j’espère pouvoir développer plus tard.

 

"Ne plus être en guerre", voila quelque chose qui apparaît dans mon journal de l'éthique.

"Détacher l'acte de la personne", encore un idéal qui apparaît dans mon journal des idéaux, mais attention à la traduction de cette expression, cela peut donner des résultats forts différents.

"Être en paix car ne retenir que l’essentiel", oui c'est sur la voie, j'ajouterai toute-fois, que la paix est acceptation davantage qu'effort d'essentiel.

Agréablement surpris.

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Membre, SaXo, 105ans Posté(e)
saxopap Membre 7 391 messages
105ans‚ SaXo,
Posté(e)

 

   Le 02/11/2017 à 01:46,  saxopap a dit : 

Et si cette " conduite" ou " éducation" provenait d'une influence du milieu positive ( persistase). Et si l'originelle conduite était inspirée du meilleur de la nature humaine?  Alors continuerais tu à désapprouver ? ( ...pas beaucoup d'intérêt...)

Don Juan:

Dans ce cas, il ne s’agirait pas de conditionnement, je veux dire de ce conditionnement qui m’est difficile à accepter.

 

saxopap:

je perçois depuis nos premiers message votre relation distante envers le conditionnement; comme si cela représentait à vos yeux une domination, une conduite imposée, une restriction de nos libertés.

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Membre, SaXo, 105ans Posté(e)
saxopap Membre 7 391 messages
105ans‚ SaXo,
Posté(e)
Le 02/11/2017 à 08:41, Don Juan a dit :

Sans doute que la compréhension profonde de la différence de nature et d’effet, entre les notions de bien et mal et celles de bon et mauvais n’est pas si évidente. Raison pour laquelle vous me semblez butter (et vous n’êtes pas seul dans ce cas) sur une « dalle » qui s’apparente davantage (pour moi) à une dimension « mécanique » ou physique de l’acte de penser qu’à la dimension morale de la pensée. Je ne suis peut-être pas clair dans ce propos, parce que j’éprouve quelques réticences pour le moment à développer plus avant.

 

....et je vous remercie pour vos messages qui continuent de m'instruire. N'hésitez pas à développer. Je ne doute pas que ma pensée soit trop mécanique ou physique; en revanche ma curiosité me pousse à vous en demander les raisons.

Merci encore pour votre science "humaine" ou/et philosophique qu'il me plairait de mieux connaitre.

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Membre, SaXo, 105ans Posté(e)
saxopap Membre 7 391 messages
105ans‚ SaXo,
Posté(e)
Le 02/11/2017 à 08:48, Don Juan a dit :

 

Le 02/11/2017 à 07:30, landbourg a dit :

Ne plus être en guerre mais rester attentif à soi et aux autres. Peut être détacher l’acte de la personne? Et l’offense de soi même? Être en paix car ne retenir que l’essentiel; ce qui nous lie et nous délie d’une responsabilité qui nous est à la fois commune et étrangère. Je pense ici confusément à la notion de conscient et d’inconscient qui me renvoi à l’imbroglio de l’individualité et du collectif. Tout cela est décidément encore très obscure pour moi et peut être encore plus à ceux qui me lirons. j’espère pouvoir développer plus tard.

 

Don Juan: 

"Ne plus être en guerre", voila quelque chose qui apparaît dans mon journal de l'éthique.

"Détacher l'acte de la personne", encore un idéal qui apparaît dans mon journal des idéaux, mais attention à la traduction de cette expression, cela peut donner des résultats forts différents.

"Être en paix car ne retenir que l’essentiel", oui c'est sur la voie, j'ajouterai toute-fois, que la paix est acceptation davantage qu'effort d'essentiel.

Agréablement surpris.

 

Vous êtes décidément passionnants et un peu obscur pour moi, nous, vos lecteurs.

"..ne plus être en guerre mais rester attentif.." me semble être une idée formidable! Et pourtant un paradoxe en soit. La vigilance à l'égard de la liberté d'autrui n'est elle pas "une guerre"?

Une " responsabilité commune" peut elle être à ce point étrangère à chacun d'entre nous car issue d'un " imbroglio de l'individualité et du collectif" ?

"Détacher l'acte de la personne"....merveilleusement poétique. Devons nous lire que "l'acte" n'est pas de notre fait, de notre personne, car conditionné par le groupe, la société?

Quand à ta dernière phrase Don Juan, (...paix...effort d'essentiel) je ne suis pas certain de bien la comprendre.   ... Signifie t'elle que pour vivre en paix, profiter d'une certaine sérénité, nous devons éviter certain "efforts essentiels", inutiles ou superflus? 

Oooooh encore milles excuses pour ma nullité en philo. Merci par avance pour vos explications.

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Membre, 70ans Posté(e)
Don Juan Membre 3 259 messages
Forumeur vétéran‚ 70ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, saxopap a dit :

 

Oooooh encore milles excuses pour ma nullité en philo. Merci par avance pour vos explications.

Oh ne vous excusez pas de votre nullité en philo qui ne manque pas d'être dépassée par grand nombre de gens, à commencer par votre serviteur, je ne prétends pas d’ailleurs pratiquer la philosophie, ou alors, ce serait sans le savoir :), je ne trouve quelque chose à dire que si il y a une correspondance avec mon vécu, et je crois bien que ceci n'est pas philosopher, du-moins si j'en crois tous les philosophes "de métier" qui m'ont n'en fait reproche.

Citation

"..ne plus être en guerre mais rester attentif.." me semble être une idée formidable! Et pourtant un paradoxe en soit. La vigilance à l'égard de la liberté d'autrui n'est elle pas "une guerre"?

Toute guerre nécessite au moins deux camps ennemis, lorsque vous restez attentif ou vigilant autour d'enfants qui jouent et qui risquent de se blesser, vous sentez-vous en guerre ? Si oui, cela signifie que toute menace équivaut à une condition guerrière et que vous êtes toujours en guerre. Effectivement, dans ce cas, le paradoxe que vous soulevez est une réalité pour vous.

Un homme peut-être en paix avec lui-même, avec tout autre, et être obligé de se défendre lorsqu'il est agressé, pour moi, il reste un homme de paix.

 

Citation

"Détacher l'acte de la personne"....merveilleusement poétique. Devons nous lire que "l'acte" n'est pas de notre fait, de notre personne, car conditionné par le groupe, la société?

C'est pourquoi j'attirais l'attention sur les différentes traductions que l'on peut "tirer" de ces mots.

Qu'est-ce que la personne ? Une forme de réponse peut éclairer la formule "poétique".

Donner sans rien attendre en retour est un exemple de détachement de l'acte.

On peut en trouver moult, mais ce qui est sûr, pour moi, c'est que cela ne signifie pas "se dégager" de ses responsabilités.

Citation

Quand à ta dernière phrase Don Juan, (...paix...effort d'essentiel) je ne suis pas certain de bien la comprendre.   ... Signifie t'elle que pour vivre en paix, profiter d'une certaine sérénité, nous devons éviter certain "efforts essentiels", inutiles ou superflus? 

Les conditions de la paix ne sont probablement pas les mêmes pour tous.

Peut-on essayer une définition facile de la paix ?

"Absence relative ou absolue de conflit"

Paix en soi.

Paix avec les autres. Celle-ci est toujours plus ou moins fonction de la première.

Je ne voulais donc que souligner le fait (relation mécanique) que toute recherche, tout besoin, tout manque doit être examiné et bien pesé, car c'est une mise en difficulté du maintien de la paix.Rien de plus, je ne sais pas si je suis parvenu à éclaircir mon propos, si ce n'est pas le cas, je veux bien développer.

Citation

Vous êtes décidément passionnants et un peu obscur pour moi, nous, vos lecteurs.

C'est vrai, je suis un homme obscur, une sorte d'étranger. :)

Il y a 4 heures, saxopap a dit :

je perçois depuis nos premiers message votre relation distante envers le conditionnement; comme si cela représentait à vos yeux une domination, une conduite imposée, une restriction de nos libertés.

C'est un point important. J'ai dû apprendre à ne pas me fier à ce qui ne vient pas de moi-même. Toute nourriture pouvait être empoisonnée, tout mot, cacher la vérité, toute lumière pouvait être synthétique.

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Membre, SaXo, 105ans Posté(e)
saxopap Membre 7 391 messages
105ans‚ SaXo,
Posté(e)
il y a 4 minutes, Don Juan a dit :

Oh ne vous excusez pas de votre nullité en philo qui ne manque pas d'être dépassée par grand nombre de gens, à commencer par votre serviteur, je ne prétends pas d’ailleurs pratiquer la philosophie, ou alors, ce serait sans le savoir :), je ne trouve quelque chose à dire que si il y a une correspondance avec mon vécu, et je crois bien que ceci n'est pas philosopher, du-moins si j'en crois tous les philosophes "de métier" qui m'ont n'en fait reproche.

....avec moderation je l'espere. 

il y a 4 minutes, Don Juan a dit :

Toute guerre nécessité au moins deux camps ennemis, lorsque vous restez attentif ou vigilant autour d'enfants qui jouent et qui risquent de se blesser, vous sentez-vous en guerre ? Si oui, cela signifie que toute menace équivaut à une condition guerrière et que vous êtes toujours en guerre. Effectivement, dans ce cas, le paradoxe que vous soulevez est une réalité pour vous.

Un homme peut-être en paix avec lui-même, avec tout autre, et être obligé de se défendre lorsqu'il est agressé, pour moi, il reste un homme de paix.

Merci. J avais bien pensé à cela aussi, et vous l'entendre dire me plait. ( car ce qui va s'en dire va mieux en le disant..)  ( Mazarin je crois)

il y a 4 minutes, Don Juan a dit :

 

C'est pourquoi j'attirais l'attention sur les différentes traductions que l'on peut "tirer" de ces mots.

Qu'est-ce que la personne ? Une forme de réponse peut éclairer la formule "poétique".

Donner sans rien attendre en retour est un exemple de détachement de l'acte.

Oui, je suis vraiment dac avec vous. Sans oublier que " ne pas donner" ne mérite aucun des qualificatifs auquel nous pourrions penser! ( ..etre radin..egoiste..etc..)  car ne pas donner, C'EST ETRE SEUL! :)

il y a 4 minutes, Don Juan a dit :

On peut en trouver moult, mais ce qui est sûr, pour moi, c'est que cela ne signifie pas "se dégager de ses responsabilités.

heureux de votre précision qui lève mes doutes. 

il y a 4 minutes, Don Juan a dit :

Le conditions de la paix ne sont probablement pas les mêmes pour tous.

Peut-on essayer une définition facile de la paix ?

"Absence relative ou absolue de conflit"

Paix en soi.

Paix avec les autres. Celle-ci est toujours plus ou moins fonction de la première.

Je ne voulais donc que souligner le fait (relation mécanique) que toute recherche, tout besoin, tout manque doit être examiné et bien pesé, car c'est une mise en difficulté du maintien de la paix.Rien de plus, je ne sais pas si je suis parvenu à éclaircir mon propos, si ce n'est pas le cas, je veux bien développer.

C'est vrai, je suis un homme obscur, une sorte d'étranger. :)

lol...pas à mes yeux. Vous êtes fantasque, curieux et vous aimez partager, argumenter. Vous êtes un étranger alors bien convivial.  :)

 

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