Journal d'un écrivain

Qu’est ce qui peut bien faire que quelqu’un vienne sur un forum ?

S’il a un environnement immédiat avec lequel parler, femme ou mari, enfants, collatéraux, environnement avec lequel on supposera qu’il s’entend, s’il a une vie sociale animée, pourquoi être là ?

Il me semble qu’il va être là pour vivre ce qu’il ne peut pas vivre dans la vie éprouvée.

Il va vivre l’indicible, l’ineffable. Bien. 

Mon brave azad renvoie un tel être vers le psy, c’est un subalterne. Laissons les esclaves entre eux.

Donc j’utilise le forum et les gens qui s’y produisent comme je le décide. Je suis un maître.

Bon. Il existe bien sûr les « perdus « , les solitaires malgré eux, les ceusses qui sont seuls dans leur famille ou dans leur environnement professionnel, ceux là ne m’interessent pas.

Bon, alors ?

Alors ce qui m’interesse c’est l’exploration, toujours aller plus loin, même quand j’ai atteint des lieux que les autres sont loin d’avoir atteint.

Oui je suis aimé , oui je suis issu d’un milieu qui est le fleuron de la recherche scientifique française, dixit les puissants de ce monde, oui mes enfants et petits enfants sont en train de conquérir le monde.

Et alors ? 

Je vais continuer d’ecrire ici, tant que cela me construira, malgré votre ressentiment.

Voilà une démonstration éclatante de l'aphorisme qui affirme que : on n'est jamais si bien bra....lé que par soi-même.

Le juif a souvent pour porteur un arabe, c’est souvent ainsi. Pourquoi ? Le juif ne le sait pas. L’arabe le  sait. J’aime qu’azad décide  d’etre mon serviteur. Je ne l’ai pas obligé à tenir ce rôle. Mais il ne vit et n’apparait que lorsque je suis là. Bienvenu à toi, azad , toi à qui j’insuffle la vie. Je suis sûr que tu vas t’empresser de répondre à ce message, dynamisé par la vie que je transmets à la glaise abandonnée que tu es.

Bien sûr que je vais répondre puisque vous m’en donnez l’autorisation et que la condescendance d’un des grands de ce monde quand elle est accordée à une chose aussi insignifiante que moi est un signe de sa mansuétude et de sa gloire. Et quand bien même vous ne m’auriez jeté qu’un 

- Ecartes-toi de mon chemin, chien ! Que mon âme à jamais vous en aurait été reconnaissante. Merci. Grace à vous je me sens grandir Seigneur.

Ha, tout de même nous avons au moins un point en commun : D’accord avec vous, je suis disposé à croire que les psy sont une erreur dans le mécanisme de l’ Evolution, mais les neuroleptiques qu’ils dispensent pourraient eux vous être très salutaires. Et si vous êtes déjà sous traitement, n’hésitez pas à doubler les doses prescrites.

Va en paix, mon serviteur, va dîner, c’est l’heure.

Quelle erreur est la votre ma Seigneurie.... Et si, contre toute attente, j'étais celle là même qui jadis rêva dans le désert feutré du trop fréquenté SFR Mail ?

Tu as bien dîné mon serviteur ? 21 h 15, j’apprecie que tu reviennes aussi vite reprendre ton service auprès de ton maître. Tu es bien éduqué. Je vois que je t’ai rendu à la vie. Je suis non seulement ton maître je suis aussi ton  Dieu. Je t’ai rendu la parole que tu avais perdue. Je suis la Vie. Enfin je suis au moins la tienne.

La vie peut encore me sourire. Il suffirait pour cela que Samuel se tienne un peu à l' écart. Chose impossible dirait-on, bonne nuit.

Tu es tombée amoureuse de moi quand j’etais L’Archange. Et tu es toujours amoureuse de moi, j’aime ta fidélité.

Hélas, entre l' éternel combat du jour et de la nuit. On ne sait pas toujours lequel on souhaite voir vaincre.

Il y a 3 heures, aliochaverkiev a dit :

Tu es tombée amoureuse de moi quand j’etais L’Archange. Et tu es toujours amoureuse de moi, j’aime ta fidélité.

Alio, sans déconner, tu n'as pas l'impression d'aller trop loin? Tu te plains d'être mal vu...

Tu parais tellement si suffisant...tellement ... au-dessus de tout le monde... ça me fait penser à...la race supérieure...

Tu veux ça?

Arrête tes conneries...un peu...

Ta classe sociale tout le monde s'en fout...sauf peut-être tu sais qui... et ... et basta, ça te regarde!

Sachez Dame-Oiselle qu’entre le tronc et l’ écosse, il n’est jamais très prudent d’aller glisser un doigt. Surtout quand entre ce tronc et son écosse, un vieux conflit territorial jamais réglé s’est établi.

20 août 2018

Aliona n’aura pas duré longtemps, il ne passe pas les deux- trois jours de présence en général. Son tempérament excessif de Russe n’est pas vraiment adapté au tempérament...tempéré du Français. Moi je tiens plus longtemps mais je ne suis qu’à moitié  russe. À la prochaine frérot.

25 août 2018

Depuis le 13 août j'ai une nouvelle élève. Elle vient par anticipation sur la rentrée, elle veut donc travailler et être prête. Elle redouble sa terminales S, ratage au bac, pas même l'oral.

Je la sens tendue quand elle arrive. C'est une petite musulmane, originaire d'Algérie. C'est la première fois que j'enseigne une musulmane, algérienne aussi.

Elle me voit comme étant juif et je me demande comment ça va se passer. Elle est tendue, intimidée. 

Je teste ses connaissances, je commence par la récurrence, le plus dur à saisir pour les lycéens. Je me rappelle la diatribe avec "déjà utilisé" et "spontzy" et je me rappelle du trouble de "déjà utilisé" devant ce raisonnement. Comment peut-on partir de l'hypothèse que "la proposition est vraie pour n" alors que l'on doit démontrer "quelle est vraie pour n" ? Pas con la question. Au moment où je déroule mon raisonnement devant la petite je me rends compte de la raison du trouble de "déjà utilisé". On ne devrait pas dire, comme hypothèse de l'hérédité que la proposition est vraie pour n, on devrait dire "on la suppose vraie pour un n donné". Autrement dit pour une valeur fixée de n. Puis on démontre quelle est vraie pour n+1, et on en déduit qu'alors elle est vraie pour tout n. C'est assez subtil comme distinction mais il faut la faire. Je lui explique. La petite va bénéficier de la dispute déroulée sur le forum.

Puis je la fais parler un peu. Je lui demande ce qu'elle veut faire plus tard. Elle me dit qu'elle voulait faire des études supérieures mais, vu son échec, elle doit y renoncer, alors elle fera peut être infirmière. Je lui demande pourquoi renoncer à des études supérieures ? Un moment d'intense désespoir apparait dans son regard. Je comprends. Son échec est si violent qu'elle a perdu confiance en elle. Peut-être même que ses proches lui ont dit qu'elle n'était bonne à rien. Son désespoir me bouleverse. Je me dis "je vais te sauver, toi". Alors doucement je lui explique qu'un échec ce n'est qu'un échec, qu'elle va surmonter son échec, que je vais l'aider. Elle me parle de ses insuffisances dans la rédaction écrite, je lui dis : je vais vous aider à rédiger. On parle physique maintenant. Là d'emblée je lui dis : pas de chimie ! Je n'aime pas. Elle sourit : moi, ca va j'aime la chimie. Je lui dit si c'est en physique que vous avez des difficultés alors je peux vous aider.

Elle s'apprête à partir. Je lui dis : vous êtes prête à revenir demain ? elle me dit : oui, je suis prête à revenir tous les jours.

Avec elle, ca y est c'est parti ! Chaque matin maintenant c'est 2h 30 de travail, jamais je n'ai préparé avec autant de soin mes cours, je veux tout lui apprendre, tout lui transmettre, je veux que la petite retrouve la fierté d'être, je veux qu'elle avance dans la vie dans la lumière de la foi en elle.

Comme elle est musulmane et que je ne connais rien à l'islam, le soir même je commande un ouvrage sur l'islam. Je vais m'informer sur cette religion afin de pouvoir l'accompagner dans sa foi.

Ce matin j'ai le livre ouvert près de moi, je vais commencer à le lire.

Belle résolution. Etre Juif, acheter un livre traitant de la Religion Musulmane rien que pour « accompagner dans sa Foi » une petite Musulmane alors que de son propre aveu on reconnait ne rien connaître à l’ Islam, relève d’un optimisme aussi démesuré que l’est notre propre ego. Ajoutez à cela que l’on entame notre instruction le matin du jour où l’on va commencer notre première leçon fait passer notre ego directement du démesuré à l’ incommensurable.

Bien entendu, tout dépend du livre choisi : s’ il possède l’ imprimatur Minute, Ravachol ou Front National et s’il est signé Himmler, Eichmann ou Goebbels et préfacé par J.M. Lepen sa lecture et son assimilation devrait être rapide. Mais il existe si peu de livres traitants de l’ Islam que le choix a dû être vite fait.

Quand au résultat de cette première - et probablement dernière - leçon il sera comparable à celui qu’on obtiendrait en remplaçant la Tora et le Talmud dans l’ éducation des petits Juifs par le Mein Kampf de l’ Adolf. La lapidation du professeur.

Cher Azad,

Vous m'avez contacté en MP et j'ai répondu à votre attente. Pourtant je me rends compte que je ne tiens pas à entrer dans une relation privée avec vous. N'y voyez pas du mépris, c'est que, tout simplement, je n'ai plus le temps.

Je n'ai pas le temps de m'occuper de vous et d'entrer dans un rapport affectif nouveau. Le temps m'est désormais compté et je dois aller au plus urgent.

Dans l'urgence, ce qui a encore sens comme action, à mes yeux, c'est la transmission. Je veux transmettre ce que je pense devoir transmettre.

Il est possible que je vous choque dans ma façon de transmettre, pourquoi pas ? Mais je ne peux pas m'occuper de tous ceux qui me contestent. Je n'ai plus le temps.

Aussi je ne vous répondrai pas en MP, je ne lirai même pas vos messages, de même que je ne lirai plus aucun de vos messages ici.

Encore une fois n'y voyez pas du mépris, considérez seulement que je suis dans l'urgence.

Que votre Dieu vous protège.

Adieu.

Hé bien Saint Chro (patron des électroniciens et des informaticiens) va vous faciliter la tâche. Il vous suffit de survoler le curseur de votre souris sur mon pseudo, vous verrez apparaître un pop-up menu où vous cocherez "ignorer l'utilisateur" c'est magique, vos monologues seront à jamais débarrassés de mes interventions.

Attendez-vous simplement à l'intrusion de ma cotre-culture en espérant que personne ne me citera.

A l'impossible, nul n'est tenu et je suppose que J.J. Rousseau est pour quelque chose dans votre décisiion

Auf Wiedersehen.

Le 19 août 2018 à 19:56, aliochaverkiev a dit :

Le juif a souvent pour porteur un arabe, c’est souvent ainsi. Pourquoi ? Le juif ne le sait pas. L’arabe le  sait. J’aime qu’azad décide  d’etre mon serviteur. Je ne l’ai pas obligé à tenir ce rôle. Mais il ne vit et n’apparait que lorsque je suis là. Bienvenu à toi, azad , toi à qui j’insuffle la vie. Je suis sûr que tu vas t’empresser de répondre à ce message, dynamisé par la vie que je transmets à la glaise abandonnée que tu es.

Voilà une petite citation qui devrait éclairer les parents de la petite Musulmane, vulgaires petits porteurs des valises du précepteur qu'ils ont eu l'erreur de se choisir pour éduquer leur fille. Et l'on se demande qui sont les recruteurs de Daesh ?

Il y a 9 heures, aliochaverkiev a dit :

Cher Azad,

Vous m'avez contacté en MP et j'ai répondu à votre attente. Pourtant je me rends compte que je ne tiens pas à entrer dans une relation privée avec vous. N'y voyez pas du mépris, c'est que, tout simplement, je n'ai plus le temps.

C'est vrai, je vous ai contacté et dans le but d'avoir de vous une image un peu plus précise que le flou que vos soliloques entretiennent et aussi dans celui d'arrondir un peu les zones de fiction entre vous et moi. Vous étiez réticent car vous craigniez de me voir divulguer en public nos conversations privées. Soyez rassuré, bien que ce soit vous qui trahissiez le secret de notre correspondance en MP, je tiendrais ma promesse. L' omerta n'est pas un vain mot chez moi et je me glorifie de posséder ce qui vous manque le plus : le respect de la parole donnée. Dommage, d'ailleurs car pour qui sait lire, un décalage étrange apparaît entre vos propos selon qu' ils sont privés ou publics. Je les passerais donc sous silence, et je n'ai pas de regrets à faire cela, car un petit quelque chose me dit que ces révélations seraient restées inutiles puisque, contrairement à ce que votre perversion narcissique vous incite à croire, personne ne vous lit. Sauf bien sûr ceux qui, abusés par une première lecture, en tentent une seconde. Et c'est d'ailleurs très rassurant car il n'est qu'à voir le nombre de participants aux sujets que vous proposez pour se convaincre qu'à part les tarés de mon espèce, les gens de ce forum sont dotés de cette sagesse instinctive qui leur fait rejeter ce qui est malsain.

Il m'arrivait d'aller sur internet voir s'il était encore vivant. Il était encore vivant. Alors je sentais en moi ce dégoût de moi-même, ce dégoût de lui. Impossible de sortir de la pourriture tant qu'il serait vivant.

Un jour il a semblé être disparu. Son nom avait disparu des annuaires. Il avait même démissionné de son poste de secrétaire perpétuel, démissionner d'un poste de secrétaire perpétuel d'une académie prestigieuse. Incroyable. Lui qui n'existait que dans sa fonction sociale. Un joyau de la recherche française dit de lui le  Baron R.

Je me suis dit, ça y est, il s'est fait coincé pour une histoire de pédophilie. Ca va faire le buzz à BFM.

Mais non, rien. Il était disparu. C'est par hasard que j'ai appris qu'il était mort. 

Il s'est caché pour mourir. Le baron R. dit : il est mort dans la honte. Mais le baron R. ne sait pas de quelle honte il s'agit.

Il dit encore : sa femme a dû le faire flamber, pour cacher sa honte. Ma femme dit "Mais il était catholique !" Le baron R. juif bien sûr, dit : il n'y a plus de religion qui compte quand la honte vous submerge.

Sa mort a provoqué son remous dans les abysses de mon esprit.

J'ai enfin su quel sentiment il m'inspirait : l'avilissement.

Cet homme m'a avili.

Il a fallu qu'il meurt pour que je prenne conscience de l'avilissement qu'il m'avait fait subir.