Aller au contenu

« Sur les perturbateurs endocriniens, la France a capitulé, totalement et complètement »


doug1991

Messages recommandés

Membre, Troll Rural, 33ans Posté(e)
doug1991 Membre 7 139 messages
33ans‚ Troll Rural,
Posté(e)
Citation

 

Dans sa chronique, Stéphane Foucart, journaliste au service Planète, estime qu’en signant les critères de définition de ces substances, le 4 juillet à Bruxelles, la France n’a obtenu aucune avancée.
 

 

La France a finalement cédé sur le dossier des perturbateurs endocriniens (PE). Elle s’est départie de la fermeté qu’elle avait affichée jusqu’ici. Elle a abandonné en rase campagne le Danemark et la Suède, avec lesquels elle luttait, pied à pied, pour un niveau de précaution en matière de santé et d’environnement qui soit simplement en accord avec le droit de l’Union. Contrairement au « storytelling » distillé par le gouvernement, la France n’a obtenu, en signant les critères de définition de ces substances, le 4 juillet à Bruxelles, aucun nouveau progrès, aucune avancée.

 

Le texte permettra d’identifier les PE seulement « présumés », entend-on claironner. Hélas ! Cette mention est absente des annexes techniques, ce qui la rend juridiquement inexistante. En outre, elle était déjà présente dans la version de mi-mai. Il faut le rappeler et le répéter : le document signé le 4 juillet n’a pas changé d’une virgule par rapport à celui qui était sur la table avant la formation du premier gouvernement d’Edouard Philippe. La France n’a rien obtenu de plus. Elle a capitulé, totalement et complètement.

Le ministre de la transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, a assuré que les dérogations accordées par le texte aux pesticides « perturbateurs endocriniens par conception » seront combattues par la France, qui les bannira unilatéralement de son territoire. Mais qui peut croire qu’un gouvernement sabordera la compétitivité de son agriculture en interdisant l’usage de dizaines de pesticides autorisés ailleurs en Europe ? Et qui réalisera le travail gigantesque d’analyse, molécule par molécule, nécessaire à une telle mesure ? Les fonctionnaires déjà surchargés de l’Agence nationale de sécurité sanitaire ? Ce n’est pas sérieux.

Le paravent du jargon technique

Oublions un instant la santé et l’environnement. Car c’est avant tout de démocratie qu’il s’agit. Le texte signé le 4 juillet cache, derrière...


 


En savoir plus sur Le Monde

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, Posté(e)
Pierrot89 Membre 8 130 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Il est bien connu que l'Allemagne défend systématiquement son industrie quelle soit familiale, de taille moyenne ou très importante comme ses industries d'automobiles, mécaniques, énergétique (charbon, gaz, éolien et solaire) et chimique (dont Bayer et BASF) qui dominent l'industrie pharmaceutique, chimique et agroalimentaire dont les produits dit phytosanitaires.

Dans ce conflit l'industrie et la politique environnementale française est de trop faible niveau pour l'emporter au niveau européen.

Il est cependant possible de prendre des décisions au niveau national, mais cela n'a pas été fait.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 39ans Posté(e)
Dolùr Membre 243 messages
Baby Forumeur‚ 39ans‚
Posté(e)

J'ai quand même lu ici même, et sans rire, que cela représente un progrès. J'étudie les risques industriels, et cependant heureusement que les gens scotchent sur Koh-Lanta plutôt que de s'informer, sinon il y aurait des exécutions pour haute trahison par wagons chez nos chers technocrates européens et français.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×