Des bacheliers refusent les 500 euros de bourse au mérite

il y a 1 minute, Barbara lebol a dit :

"Emma, Lola, Jules et Robin, qui ont obtenu une mention « très bien » au bac 2017, mercredi 5 juillet à Lyon, ne profiteront pas des 500 euros promis aux meilleurs bacheliers par la région Auvergne - Rhône-Alpes. Ils les reverseront à des Maisons des jeunes et de la culture".

"Cette « bourse au mérite » a bénéficié en 2016 à près de 99 % des bacheliers concernés pour un coût total de trois millions d’euros, selon un communiqué de la région, qui se félicite de « ne pas imposer de critères de conditions de ressources ». Mais pour les quatre lycéens lyonnais, elle est « injuste » : "

 

http://www.lemonde.fr/campus/article/2017/07/06/resultats-bac-2017-ils-reversent-leur-prime-a-la-mention-tres-bien-a-des-associations_5156664_4401467.html

 

Selon ma lecture qui, certes n'est pas exhaustive, seuls 4 bacheliers sont concernés par le reversement de leur prime à des associations.

Je crois que ces assos font beaucoup de bruit autour afin que la démarche des 4 lycéens produise des émules !

C'est un peu ça...j'avais bien précisé "4/5" d'entre eux!

il y a 1 minute, Quasi-Modo a dit :

D'accord avec toi, c'est humain malheureusement mais c'est contraire à l'idée même de mérite!

C'est profondément égoïste et malsain parce que le type qui se fait pistonner il prend potentiellement la place d'un autre qui serait plus compétent que lui au même poste.

Enfin si c'était uniquement de temps à autre je comprendrais, mais là c'est vraiment le système qui est pourri jusqu'à le moelle.

Le système est pourri, c'est évident, mais il était pourri des sa conception, à tout niveau, puis maintenant que veux tu le travail se met à manquer nous vivons une époque charnière, comme au moment de la révolution industrielle, mais là elle va se retrouver tout les vingt ans puis tout les dix ans, tout changent très vite, trop vite pour la majeur partis des hommes, qui ont du mal à s'adapter. Les technologie modernes vont créer des millier d'emplois, tous très spécialisés, faudra suivre, donc se couper de l'ensemble du reste, pour être toujours à la pointe. Manque de pot si cela crée des milliers d'emploi, il y a des millions qui se trouvent demandeurs, donc emploi pour les meilleurs. Nous allons nous retrouver devant une sélection hyper dure par l'emploi, qui ne sera que temporaire, et ce ne sera jamais à vie.  Cette Star up aujourd’hui qui marche super bien dans dix ans elle risque de s'effondrer, peut être même dans cinq ans, par ce que la demande aura différé complétement, il en sera identique pour les service. Alors bien il va y avoir des pertes de très lourdes pertes, des laissé pour compte définitif. Personne ne veut le voir car le changement ça renâcle, il aura lieu soit par amour ou par le glaive. Alors bien que certain préservent leur gênes à travers leur enfants, ça se comprends. Mais faut pas s’illusionner ils ne sont pas du tout à l'abri pour autant. 

il y a 4 minutes, Morfou a dit :

C'est un peu ça...j'avais bien précisé "4/5" d'entre eux!

Tout ça c'est de la poudre au yeux, tu as quatre lycéens, alors qu'il y en a plusieurs centaines, c'est quoi au juste, du vent, quand à l'association en question va toucher 2000€ c'est du foutage de gueule, pas plus. C'est une publicité déguisé par ces quatre lycéens.

Je refuse d'avoir la sublime connerie de rentrer  dans cette fiction grotesque.

Une prime au mérite c'est une récompense pour un travail ; c'est un peu l'inverse de l'assistanat.

il y a 16 minutes, Promethee_Hades a dit :

Alors bien que certain préservent leur gênes à travers leur enfants, ça se comprends.

Tout comme il faut comprendre ensuite que pour ceux qui ne bénéficient pas de ces réseaux, ils dénoncent à juste titre ces injustices ainsi que les politiques libérales qui vont se réclamer du "mérite" ou de la "valeur travail" (vaste fumisterie). Forcément que le système n'est plus crédible après et qu'on touche à l'unité républicaine.

il y a 12 minutes, Barbara lebol a dit :

Une prime au mérite c'est une récompense pour un travail ; c'est un peu l'inverse de l'assistanat.

Je pense que c'est surtout une façon de faire passer leur message, c'est à dire de rappeler les inégalités qui vont croissantes dans notre pays, et non un refus de l'idée de mérite.

il y a 2 minutes, Quasi-Modo a dit :

Je pense que c'est surtout une façon de faire passer leur message, c'est à dire de rappeler les inégalités qui vont croissantes dans notre pays, et non un refus de l'idée de mérite.

On peut en discuter pendant des heures, mais ce n'est pas en nivelant par le bas que les gauchistes favoriseront une évolution des mentalités.

Wauquiez est un homme courageux ! Bravo !

il y a 12 minutes, Barbara lebol a dit :

On peut en discuter pendant des heures, mais ce n'est pas en nivelant par le bas que les gauchistes favoriseront une évolution des mentalités.

Wauquiez est un homme courageux ! Bravo !

Après on pourrait imaginer d'autres formules comme le suggèrent les lycéens eux-mêmes : accorder cette bourse au mérite sur conditions de ressources. Quant au courage il se trouve surtout auprès de ceux qui voient au delà de leur narcissisme naturel pour tendre une main (comme ces lycéens).

il y a 1 minute, Quasi-Modo a dit :

Après on pourrait imaginer d'autres formules comme le suggèrent les lycéens eux-mêmes : accorder cette bourse au mérite sur conditions de ressources. Quant au courage il se trouve surtout auprès de ceux qui voient au delà de leur narcissisme naturel pour tendre une main (comme ces lycéens).

La notion de conditions de ressources est injuste parce-que ce sont les ressources des parents. Or, il s'agit du lycéen, de son savoir, de son mérite.

C'est un faux sujet de toutes façons ! On est en train de discuter sur des queues de rave. Il s'agit seulement de 4 lycéens concernés et cette affaire est montée en épingle par des associations qui voudraient bien récupérer quelque argent sur le dos des lycéens !

il y a 8 minutes, Barbara lebol a dit :

C'est un faux sujet de toutes façons ! On est en train de discuter sur des queues de rave. Il s'agit seulement de 4 lycéens concernés et cette affaire est montée en épingle par des associations qui voudraient bien récupérer quelque argent sur le dos des lycéens !

Bien au contraire, l'école et les inégalités qui y sévissent sont un thème crucial pour une république démocratique comme la nôtre. Leur geste est surtout de portée symbolique. C'est probablement une tentative de créer le débat sur ce thème qui nous concerne tous. Je pense au contraire qu'ils visent juste parce que la fracture sociale elle est là et pas ailleurs.

il y a 1 minute, Quasi-Modo a dit :

Bien au contraire, l'école et les inégalités qui y sévissent sont un thème crucial pour une république démocratique comme la nôtre. Leur geste est surtout de portée symbolique. C'est probablement une tentative de créer le débat sur ce thème qui nous concerne tous. Je pense au contraire qu'ils visent juste parce que la fracture sociale elle est là et pas ailleurs.

Il n'y a pas d'inégalité à l'école de la république.

Les inégalités ce sont les familles qui les créent, ces inégalités là, relèvent de l'éducation. Tu pourras attribuer des allocations, des subventions, des prestations, des indemnités, des gratifications enfin tout ce qui permet de se payer le dernier smartphone cela ne changera rien à la fracture sociale et éducative.

il y a 17 minutes, Quasi-Modo a dit :

Bien au contraire, l'école et les inégalités qui y sévissent sont un thème crucial pour une république démocratique comme la nôtre. Leur geste est surtout de portée symbolique. C'est probablement une tentative de créer le débat sur ce thème qui nous concerne tous. Je pense au contraire qu'ils visent juste parce que la fracture sociale elle est là et pas ailleurs.

Au contraire, ils ne font qu'accentuer la fracture sociale, parce qu'un bachelier pauvre ne crachera jamais devant une telle somme, surtout quand c'est mérité. Il n'y a que les riches qui ont le luxe de refuser.

Il y a 3 heures, Scrongneugneu a dit :

Suis fils de pecnot du Cantal, pas aisé du tout,

Il y a 2 heures, Promethee_Hades a dit :

Je me souviens très bien de l'époque

Les exemples personnels n'ont strictement aucune valeur de généralité ...
Pour ma part, je suis enfant d'une famille relativement "aisée", prête à (et en capacité de !) me payer les études que je souhaitais.
J'ai pourtant préféré entrer directement dans la vie active après le BAC.
Mais ça ne me viendrait évidemment pas à l'idée pour autant d'en tirer une quelconque généralité sur les enfants de familles "aisées".

Après, libre à vous de penser ce que vous voulez, mais les faits son têtus.

"A l’université, pour l’ensemble des filières, les enfants de cadres sont trois fois plus présents que les enfants d’ouvriers. 
Plus on s’élève dans les années, moins les jeunes de milieux populaires sont présents. 

Dans les classes prépas et les écoles d’ingénieurs, l’écart devient considérable : huit fois plus. A eux seuls, les enfants de cadres occupent la moitié des places dans ces filières. 

Dans les écoles normales supérieures, les enfants de cadres sont vingt fois plus représentés que ceux d’ouvriers. De fait, on n’y trouve quasiment pas d’enfants de milieux populaires (2,7 % d’enfants d’ouvriers et 6,7 % d’employés)."

OBSERVATOIRE DES INEGALITES - NOVEMBRE 2016

il y a 13 minutes, Barbara lebol a dit :

Il n'y a pas d'inégalité à l'école de la république.

C'est une plaisanterie? Ce ne sont pas les travaux sur ce sujet qui manquent, et à ce sujet, Google est votre ami, voici l'un des (très nombreux) articles sur lesquels je tombe avec un extrait choisi :

Citation

 

On le sait maintenant depuis plusieurs années : d’élève moyen dans les années 2000, l’école française est devenue la plus inégalitaire de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). L’enquête internationale PISA, dont on attend la prochaine mouture en décembre, vient le rappeler tous les trois ans. Baisse des résultats des élèves défavorisés, amélioration du niveau des élites : le fossé se creuse.

 

http://www.lemonde.fr/campus/article/2016/09/27/comment-le-systeme-francais-aggrave-ineluctablement-les-inegalites-scolaires_5003800_4401467.html

Mais il y en a pour tous les goûts, si vous préférez des articles du figaro ou autres...

En quoi est-ce une inégalité qu'un jeune choisisse d'apprendre un métier pour gagner sa vie rapidement plutôt que d'aller des années en Fac et autres grandes écoles?

Tout ça pour se retrouver avec un tirage au sort défavorable après des années à tenter d'être la ou le meilleur...

il y a 32 minutes, frunobulax a dit :

 

Les exemples personnels n'ont strictement aucune valeur de généralité ...
Pour ma part, je suis enfant d'une famille relativement "aisée", prête à (et en capacité de !) me payer les études que je souhaitais.
J'ai pourtant préféré entrer directement dans la vie active après le BAC.
Mais ça ne me viendrait évidemment pas à l'idée pour autant d'en tirer une quelconque généralité sur les enfants de familles "aisées".

Après, libre à vous de penser ce que vous voulez, mais les faits son têtus.

"A l’université, pour l’ensemble des filières, les enfants de cadres sont trois fois plus présents que les enfants d’ouvriers. 
Plus on s’élève dans les années, moins les jeunes de milieux populaires sont présents. 

Dans les classes prépas et les écoles d’ingénieurs, l’écart devient considérable : huit fois plus. A eux seuls, les enfants de cadres occupent la moitié des places dans ces filières. 

Dans les écoles normales supérieures, les enfants de cadres sont vingt fois plus représentés que ceux d’ouvriers. De fait, on n’y trouve quasiment pas d’enfants de milieux populaires (2,7 % d’enfants d’ouvriers et 6,7 % d’employés)."

OBSERVATOIRE DES INEGALITES - NOVEMBRE 2016

Actuellement encore bien plus que dans les années 70 ou 60, je n'en disconvient pas, aujourd'hui les crises sont passées par là, tout comme la roue du modernisme broyant tout. Mais les cadres sont issues de quelle classe sociales, leur parents , grand parents étaient ouvriers pour la plupart, quand à cadre ça veut tout dire et rien. Le simple contrôleur administratif lui fallait le brevet, c'est un cadre, plus tard lui a fallu le bac, l'inspecteur qu'il soit des PTT, des finances, enfin dans l'administration lui fallait le Bac.  Enfant mes instituteurs ou institutrice, n'avaient que le brevet. Simplement les enfants de ces gens là considéré comme cadres ont pour la plupart fait des études supérieurs. Et je compte pas le nombre de ministres qui sous la cinquième république n'eurent que leur certificat d'études primaire élémentaire.

Après bien aujourd'hui c'est une autre limonade, les places il y en a de moins en moins, on demande de plus en plus de diplômes, et on verrouille de plus en plus. Quand à la pauvreté elle fait tache d'huile. Il y a de moins en moins de famines dans le mondes certes, mais de plus en plus de pauvres.

Après je partage votre avis les fait sont tétus, et vous pouvez penser ce que vous voulez

à l’instant, Promethee_Hades a dit :

Après je partage votre avis les fait sont tétus, et vous pouvez penser ce que vous voulez

Je me contente de constater.
Ceci dit, si vous avez connaissance de "faits têtus", à savoir d'études démontrant que le milieu social n'a strictement aucune influence sur le niveau d'étude, n'hésitez surtout pas à m'en faire part.

il y a une heure, Vilaine a dit :

Au contraire, ils ne font qu'accentuer la fracture sociale, parce qu'un bachelier pauvre ne crachera jamais devant une telle somme, surtout quand c'est mérité. Il n'y a que les riches qui ont le luxe de refuser.

Je me doute que tu es ironique, mais si nous partons du principe que la justice dans une démocratie est indissociable de la notion d'égalité, alors il me semble que, sachant d'avance qu'il y aura parmi les mentions "très bien" davantage d'enfants de milieux aisés, il serait injuste (puisque de nature à accroître les inégalités) de délivrer sur ce seul critère une somme fixe comme celle-ci sans conditions de ressources.

Non seulement ça plombe le budget de la région mais ça empêche d'utiliser cette somme à des fins plus justes (càd égalitaires), en distribuant de l'argent public à des personnes qui n'en ont finalement pas besoin. Tu ne crois donc pas si bien dire. Et quitte à parler de mérite, pour que cette somme soit une juste rétribution, il faudrait que l'école soit parfaite au niveau de l'égalité des chances (alors qu'elle est de pire en pire) : il n'y a aucun mérite à gagner une course si on possède une large avance dès notre départ.

il y a 15 minutes, Morfou a dit :

En quoi est-ce une inégalité qu'un jeune choisisse d'apprendre un métier pour gagner sa vie rapidement plutôt que d'aller des années en Fac et autres grandes écoles?

Tout ça pour se retrouver avec un tirage au sort défavorable après des années à tenter d'être la ou le meilleur...

Les inégalités ne se résument pas qu'à cela, malheureusement.

il y a 9 minutes, frunobulax a dit :

Je me contente de constater.
Ceci dit, si vous avez connaissance de "faits têtus", à savoir d'études démontrant que le milieu social n'a strictement aucune influence sur le niveau d'étude, n'hésitez surtout pas à m'en faire part.

Maximilien Robespierre, il perd sa mère à 5 ans son père se barre du foyer, putain de karma ne trouvez vous pas.

Jean Paul Marat, lui un immigré, né en Suisse, son vieux est un curé défroqué, originaire du Rouergue origine paysanne donc.

L'histoire est pleine de gens comme ça, parti de rien, milieu défavorisé.  Je veux bien reconnaître que le milieu influence, mais il n'est pas tout, et je m'insurge quand on en fait la cause principale de la réussite, ou de qualité bonne mœurs etc....